Le drame est survenu dans la nuit du 23 septembre 2020 dans un atelier de soudure au quartier Bodjongo-Bonaberi situé dans l’arrondissement de Douala 4ème. Les témoins de ce triste évènement pointent du doigt la négligence.
En effet, le conducteur du camion s’est rendu dans un atelier de soudure dans ce quartier de la capitale économique pour une réparation de cuive, apprend-on. Le chauffeur du gros porteur serait resté devant son véhicule pour suivre de plus près la réparation de son engin. C’est ainsi que contre toute attente, la citerne a explosé. Deux personnes vont perdre la vie sur le coup. Il s’agit de Ndeffo, le chauffeur, ainsi que le soudeur. L’assistant du réparateur aurait quant à lui été admis de toute urgence en soins intensifs dans une formation sanitaire de la place.
Selon les explications du responsable de l’atelier de soudure abondamment relayées par plusieurs sites d’information, des précautions avaient été pourtant prises en amont pour éviter que le pis n’arrive, mais hélas ! « Nous avons pris le temps de vider la citerne, de s’assurer que la cuve est sans carburant. Cette explosion nous a surpris, on imagine que c’est trop de chaleur dans la citerne qui est à l’origine de cette explosion », confie-t-il.
De sources bien renseignées, le responsable de l’atelier de soudure, tout comme ses trois collaborateurs ont été placés en garde à vue par la Gendarmerie nationale. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à deux personnes à Douala.
Cet incident appelle également à la nécessité d’accorder plus d’attention à la gestion des risques par des engins transportant des produits dangereux notamment le carburant. Il est question que toute personne au contact d’un camion-citerne d’avoir toujours à l’esprit qu’en cas de température élevée ou de la présence d’une moindre petite étincelle, l’explosion pourrait être irréversible. Prudence donc afin de sauver des vies !
Innocent D H
L’explosion accidentelle d’un camion-citerne a semé la désolation mardi 24 septembre en plein cœur de Bamako, au Mali, faisant au moins sept morts et une cinquantaine de blessés. A-t-on appris des médias locaux.
Selon les faits rapportés par les autorités et les témoins du drame, un camion-citerne transportant 14.000 litres de carburant s'est couché sur le flanc pour une raison inconnue en milieu d'après-midi à proximité d'une station-service et d'un hôtel, sur une grande artère de la commune de Badalabougou, dans le centre de Bamako.
Ensuite, « les personnes présentes, dont les passagers d’un bus, sont venues aider à redresser le camion-citerne, puisqu’il y avait des gens (coincés) à l’intérieur », a raconté a raconté à l'AFP un témoin, qui passait par là. « C'est en le soulevant que l'explosion a eu lieu. La flamme est sortie sur tous les gens qui étaient là », a-t-il ajouté.
Selon plusieurs correspondants de l’AFP arrivés sur place, une épaisse fumée noire s’élevait du camion incendié, que les pompiers aspergeaient d’eau, tandis que des corps calcinés étaient évacués dans des bâches. L’AFP a constaté la présence de cinq corps carbonisés. Des motos, voitures et minicars étaient ravagés par les flammes, et les toits de tôle soufflés et tordus par la chaleur.
« Le bilan provisoire fait état de sept morts et 46 blessés par suite de brûlures », a indiqué dans un communiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré. « Quarante-deux blessés ont été évacués à l’hôpital universitaire Gabriel Touré et quatre à l’Hôpital du Mali à Bamako. Les personnes décédées ont été transportées au « Centre de Santé de Référence du Quartier-Mali », a précisé le ministre.
Selon le ministère de la Sécurité, les opérations de secours se sont poursuivies pendant plusieurs heures et le secteur du sinistre a été sécurisé.
Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’une enquête pour comprendre les circonstances exactes de l’accident et situer les responsabilités.
Nos sincères condoléances à toutes les familles éprouvées !
Danielle Ngono Efondo
Le camion-citerne s’est renversé lundi après-midi le long d’une route traversant le village d’Ahumbe se trouvant dans l’État central de Benue. Ce qui a poussé les populations riveraines à se précipiter pour récupérer le carburant qui fuyait de la citerne, lorsque celle-ci a malheureusement pris feu avant d’exploser.
« Nous avons fait sortir au moins dix cadavres des décombres et plus de 50 personnes ont été blessées », a confié à l’Afp Aliyu Baba, le commandant de secteur de la Commission fédérale de sécurité routière de l’État de Benue.
Le commandant ajoute par ailleurs qu'en raison de l’ampleur de la catastrophe, il a eu peur que d’autres victimes puissent être découvertes alors que les efforts de sauvetage continuent et se multiplient.
La police à son niveau, refuse de confirmer le nombre de morts. Mais à crédibiliser les déclarations d'un témoin, Paul Otukpa, un minibus de quatorze places a été détruit par l’explosion alors qu’il passait devant.
Selon plusieurs sources, des incidents de ce type sont devenus fréquents au Nigeria. Au moins 104 personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées en juillet 2012, alors qu’elles tentaient de récupérer du carburant d’un camion-citerne après un accident dans l’État de Rivers au sud du pays.
Innocent D H
Tout est parti quand un camion transportant 36 000 litres d’essence, s'est renversé près d’une station d’essence, au niveau de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, un des quartiers les plus denses de la capitale. C’est en voulant se garer sur le bas-côté que le camion-citerne s’est renversé en laissant s’échapper son contenu, 36 000 litres d’essence.
Curieusement, des individus, guidés par la recherche d’argent, faisant fi de toutes les règles de sécurité, envahissent le lieu de l'accident pour recueillir de l'essence afin de le revendre. Malheureusement, au moment où cette foule était occupée à s’approvionner en carburant, le pire est survenu. Une violente explosion s'est produite vingt minutes après l’accident selon les premiers témoignages.
C’est un bilan macabre très lourd d’après RFI. 58 morts calcinés et 37 brûlés graves. Cinq véhicules qui se trouvaient à côté et 25 motos ont été brûlés par les flammes de l’explosion du camion-citerne. Les blessés ont été conduits à l’hôpital National de Niamey, à l’hôpital de Référence de Niamey, à l’hôpital national de Lamordé et au Centre hospitalier régional de Poudrière.
Aussitôt informés, le Premier ministre et le ministre d’État chargé de l’Intérieur se sont rendus sur les lieux. Le président Mahamadou Issoufou s’est déplacé, quant à lui, à l’hôpital de Niamey au chevet des 37 brûlés, ce lundi 6 mai 2019. « En cette douloureuse circonstance suite au drame survenu à Niamey, ayant fait une cinquantaine de morts, je tiens à présenter mes condoléances les plus émues aux familles endeuillées. Que les disparus reposent en paix et prompt rétablissement aux blessés », s’est exprimé le chef de l’État du Niger.
Le chauffeur du camion a pu échapper au feu. Il était entendu, ce lundi soir, par la police judiciaire. Un témoignage précieux pour les enquêteurs puisqu'il a manifestement assisté à toute la scène, selon des informations de source officielle. A l'origine, pas de collision entre véhicules mais apparemment une fausse manœuvre du chauffeur qui tentait de se garer, comme l'a expliqué, à RFI, Mohamed Bazoum, ministre nigérien de l'Intérieur.
« Ce n’est pas un accident, c’est une mauvaise manœuvre. L’endroit est un peu abrupte, le chauffeur a essayé certainement de se garer et il y a eu un glissement de son véhicule qui s’est renversé et a laissé échapper, par conséquent, le carburant qu’il contenait. Les populations, à côté, ont accouru pour recueillir le carburant et il y a eu un grand attroupement puis, il y a eu un motocycliste qui est arrivé et qui n’a pas éteint son moteur. Il était juste à côté du lieu où justement se sont passées les choses et c’est comme cela qu’il y a eu malheureusement une grande explosion et cette hécatombe », a-t-il souligné.
Source : RFI