Dans un communiqué rendu public ce lundi, Antony. J.Blinken, secrétaire d’Etat précise que les « États-Unis sont profondément préoccupés par la poursuite des violences dans les régions anglophones du Cameroun… ».
« Nous continuons d'appeler le gouvernement camerounais et les groupes armés séparatistes à mettre fin à la violence et à engager un dialogue sans conditions préalables pour résoudre pacifiquement la crise.
Il est important que les enfants puissent aller à l'école et que l'aide humanitaire puisse être fournie. Nous exhortons toutes les parties prenantes concernées au Cameroun et dans la diaspora à s'engager de manière constructive et à rechercher une résolution pacifique de la crise.
Nous condamnons ceux qui sapent la paix en se livrant ou en incitant à la violence, aux violations et abus des droits humains et aux menaces contre les défenseurs de la paix ou les travailleurs humanitaires… ».
Politique de restriction
Faisant peut être suite aux exigences de 62 Parlementaires Camerounais qui avaient émis certaines demandes, à l’endroit du gouvernement américain, lorsqu’il a été avéré que ceux qui financent les ambazoniens sont tranquillement installés aux Etats-Unis, entre autres pays dans lesquels ils sollicitent le statut d’exilé politique.
Leurs compères qui sont encore présents sur le triangle national et qui sont fortement soupçonnés d’être responsables des crimes commis dans le Nord et le Sud Ouest n’auront plus facilement accès facile en Amérique :
« Je mets en place une politique imposant des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
Cette décision reflète notre engagement à faire avancer un dialogue pour résoudre pacifiquement la crise anglophone et soutenir le respect des droits humains.
Les États-Unis soutiennent fermement le peuple camerounais et nous restons déterminés à travailler ensemble pour faire progresser la démocratie et la prospérité mutuelle pour nos deux pays ».
Une décision fortement saluée par les Camerounais
Mais plus encore par les Populations qui vivent dans ces deux régions car, depuis que le Gouvernement Camerounais s’est engagé à reconstruire les structures détruites par des hommes sans foi ni loi, elles démontrent au quotidien leur engagement à accompagner les actions menées.
Ce sont elles encore qui dénoncent les terroristes qui pensent poursuivre leur règne de terreur ; prouvant ainsi que le dialogue qui a été organisé au Cameroun en 2019 se poursuit ;
Toutefois, ces Populations meurtries, attendent toujours que les résolutions prises à l’issue desdites assises soient enfin implémentées. C’est ce qui pourrait mettre un terme à toutes les exactions dont elles sont victimes.
Nicole Ricci Minyem