Dimanche 22 août, des individus armés ont tiré à balles réelles dans une église presbytérienne à Bali, dans la région du Nord-Ouest Cameroun. Le décès d’une dame a été enregistré et le pasteur blessé au bras. Face à ce triste événement, le député du Social democratic front (Sdf) monte au créneau.
" Se limiter aux condamnations creuses et aux slogans hostiles et à la limite lassants pour les populations qui subissent quotidiennement dans leur chair ce drame insoutenable, ne changera pratiquement rien à ce qui se passe dans les deux régions du nord-ouest et du sud-ouest ", indique l'honorable Jean Michel Nintcheu dans une déclaration en réaction au massacre dans une église presbytérienne à Bali.
Pour l'homme, l'une des figures les plus redoutés de l'opposition actuelle, les deux équations à résoudre sont celles de la guerre et du retour de la paix. La véritable paix passe inéluctablement par l’ouverture d’un dialogue politique national inclusif franc et sincère sur la forme de l’État entre les différents protagonistes et toutes les forces politiques et de la société civile.
" Tant que ce dialogue politique véritable n’est pas organisé, le gouvernement camerounais, à qui incombe la responsabilité constitutionnelle de protéger les personnes et les biens, sera toujours tenu pour responsable de l’enlisement de cette sale guerre qui aurait pu être évitée dès le déclenchement de cette crise si le régime de Yaoundé avait adopté une stratégie plus conciliante et non celle absurde et autoritariste ", déclare en outre le député du Sdf.
Pour finir son propos, l'élu du peuple souhaite que les auteurs de l’attaque inacceptable de l’église presbytérienne de Bali ainsi que d’autres attaques non encore élucidées au niveau des enquêtes judiciaires qui l’ont précédée, soient formellement identifiés à l’issue d’une enquête indépendante et les coupables directs ou indirects sévèrement punis conformément à la loi.
Innocent D H