Dans les paroisses et chapelles, des messes et cultes ont été organisés pour célébrer la résurrection du Christ en toute sobriété. Des offices religieux tenus dans le strict respect des mesures préventives contre le coronavirus notamment la distanciation sociale et le lavage systématique des mains.
A la Cathédrale sainte Thérèse de Garoua, les fidèles chrétiens catholiques ont élevé leurs voix vers le ciel pour célébrer avec faste et solennité la résurrection du Christ. Coronavirus oblige, la messe de circonstance est conduite dans le respect de la distanciation sociale.
« La célébration elle-même est assez sobre. Il n’y a pas des sacrements de baptême, de communion comme on en a l’habitude. Le nombre de fidèles est très réduit, donc ça a été une marque particulière », confie Mon seigneur, Faustin Ambassa Ndjodo, archevêque métropolitain de Garoua.
Occasion pour l’officiant du jour de souligner que tout est possible à Dieu qui manifeste sa puissance, son amour à son peuple à travers la résurrection de son fils. « Oui, nous passons une situation difficile, mais nous croyons en Dieu et nous croyons que Dieu va montrer sa puissance pour qu’on puisse sortir de cette situation », ajoute l’archevêque métropolitain de Garoua.
Un message similaire a retenti à l’Eglise fraternelle luthérienne du Cameroun (EFLC) paroisse francophone de Yelwa et à l’Eglise évangélique luthérienne du Cameroun (EELC) de Garoua. « Cette puissance constitue une victoire, puisque le Christ est sorti victorieux de la mort et pourquoi pas victorieux de la maladie telle que le coronavirus », souligne le Révérend Jérémie Berangoto de l’EFLC.
Pour le Révérend René Freddy de l’EELC, « l’amour, c’est ce qui a conduit notre seigneur à supporter un certain nombre de souffrances jusqu’à mourir au niveau de la croix et c’est ce même amour que nous devons manifester les uns envers les autres par rapport à la situation que notre pays est en train de traverser ainsi que le monde entier ».
Occupait également une place de choix dans les messes et cultes de célébration de la pâque dans le Nord, le respect strict des règles d’hygiène par les fidèles pour contrecarrer le coronavirus.
Coronavirus : Une semaine sainte est malade
Innocent D H
Il s’agit ici de l’une des 7 nouvelles mesures gouvernementales de riposte contre la propagation du Covid-19. Mesures prises la semaine dernière à l’issue de la réunion interministérielle tenue à Yaoundé sous la présidence du premier ministre, chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Le dispositif gouvernemental de lutte contre le coronavirus, s’est enrichi depuis quelques jours de 07 nouvelles mesures. Il prend en compte l’urgence d’intensifier le combat commun contre la circulation de cette pandémie au Cameroun. Ce 13 avril 2020, les Camerounais de tout bord, sont obligatoirement appelés au port du masque facial de protection dans tous les espaces publics tels que (marché, supermarché, route, hôpitaux, espaces verts etc.).
Le port du masque qui était imposé il y a quelques jours dans les transports en commun par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, le devient pour tous. Avant la tenue de la réunion interministérielle sous les auspices du premier ministre, chef du Gouvernement, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, lui aussi invitait déjà régulièrement les populations à travers ses nombreux tweets et autres plateformes de communication, à l’usage de ce kit indispensable dans la prévention du virus corona.
Chaque camerounais qu’il le veuille ou pas, devrait donc désormais se familiariser avec le masque. Il y va de sa santé, de celle de son entourage, et partant de la République toute entière. Cependant, une question se pose sur le pouvoir d’achat de l’ensemble des citoyens à pouvoir s’acheter un cache-nez. En l’état actuel des choses marqué très souvent par la pénurie et l’accroissement de la demande, les prix d’achats sont à la hausse. Selon certains observateurs, il faut débourser 1000 francs CFA, voire 1500 pour décrocher un cache-nez. Des montants certainement pas à la portée de tous.
Face à l’obligation du port du masque chirurgical inhérent à la nécessité extrême de barrer la voie au Covid-19 dans le pays, nombreux sont ceux qui appellent à la subvention par l’Etat de la production de ces kits. Des appels qui reçoivent un écho favorable chez les pouvoirs publics. La semaine dernière par exemple, le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, annonçait la fabrication massive des cache-nez sécurisés et normalisés dès cette semaine par la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam). Il est question pour l’Etat de faciliter aux populations l’accès à ces masques pendant cette période de Covid-19.
Innocent D H
Cette question nous rappelle celle que Jésus Christ a posé à l’Eternel alors qu’il était sur la croix sur le Golgotha. « Eli Eli Lema Sabachtani ? », « Mon Dieu, Mon Dieu Pourquoi m’as-tu abandonné ? Une question que plusieurs personnes se posent encore aujourd’hui. Alors, Dieu a-t-il vraiment oublié ses enfants ?
Le monde traverse un mauvais vent. 90 mille morts et plus d’un million et demi de personnes contaminées par ce fâcheux virus. Et ce n’est pas fini. Pendant plusieurs jours encore, on va enregistrer des morts et des personnes contaminées. Et dans les familles, c’est le deuil, c’est les larmes, la consternation, la peur. Le désarroi va grandissant. Au milieu de tout ce drame, une question revient où est Dieu ? Pourquoi permet-il cette catastrophe ? Pourquoi laisse-t-il autant de personnes mourir ?
Qu’on soit au Vatican, à Moscou, en Palestine, à Jérusalem et même à Yamoussoucro, tous les grands centres spirituels du monde sont affectés. Les temples sont vides. Quelques soit son engagement spirituel, la crainte est réelle. Les chrétiens comme les non chrétiens meurent. Tous sont touchés. Et dire que l’Italie, le siège du Catholicisme romain bat les records de morts, on peut se dire si la ville du représentant de Saint Pierre sur Terre, le petit paradis terrestre est ainsi durement frappé, c’est sûr que Dieu a détourné le visage de sa création. Un comme il le fît avec son propre fils.
Dieu avait-il vraiment abandonné Jésus Christ ?
D’emblée on peut dire que Dieu n’a jamais abandonné personne. Encore moins son propre fils. Mais l’histoire et la spiritualité chrétienne nous renseigne en nous apprenant que lorsque Jésus Christ était sur la croix du Golgotha, il a revêtu à ce moment tous les péchés de l’humanité. Or Dieu a en horreur le péché. Dans cet ordre d’idée, il était donc normal qu’il détourne son visage de cette souillure. Aussi, la Bible dit clairement que le seul moyen d’expier le péché c’est la mort du pécheur. C’est pourquoi le Rabbi Jésus Christ devait mourir. Il est ressuscité par la suite.
De même il est possible que Dieu ait détourné son visage de la souillure de l’humanité actuelle. De ce point de vue, ce ne sera pas à cause de Dieu que nous serons dans cette situation, mais ce serait simplement la conséquence des péchés des hommes et femmes vivants sur le globe. Maintenant, une autre question se pose. Pourquoi même ceux qui sont chrétiens et qui vont régulièrement à l’église trépassent dans ce fléau ?
Stéphane NZESSEU
Ce jeudi, 09 avril 2020, l’entreprise de BTP a remis un chèque de 150 millions de FCFA à Manaouda Malachie, ministre camerounais de la Santé publique (Minsante). La filiale du groupe marocain apporte ainsi son soutien aux actions gouvernementales de lutte contre la propagation du Covid-19.
Le ministère de la Santé publique est chargé d’assurer l’hébergement du Fonds spécial de solidarité nationale de riposte contre le Covid-19 crée récemment par le Président de la République S.E Paul Biya. C’est pour apporter sa part de contribution à cet effort collectif de financement que l’entreprise BTP Alliances Construction Cameroon (ACC) vient de remettre au Minsante, un chèque d’une valeur de 150 millions de FCFA.
Le Don d’ACC rejoint ainsi d’autres contributions déjà faite par des hommes d’affaires et des entreprises citoyennes. Ce 09 avril, en présence du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, Dr Manaouda Malachie a également réceptionné à l’esplanade de l’immeuble rose à Yaoundé, une dotation de 4.000 sacs de riz de 25 kilogrammes offerts par le groupe ORCA. Bien avant, le 03 avril dernier, le Groupe CONGELCAM, représenté par son directeur général, avait remis un chèque de 250 millions de FCFA au ministre de la Santé publique.
Innocent D H
Les nouvelles mesures prises par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre vont entre autres du port généralisé du masque, à la fabrication locale des médicaments.
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre vient d’enrichir la stratégie gouvernementale de riposte face à la pandémie du Coronavirus de 7 nouvelles mesures. La toute première de ces nouvelles mesures est le port généralisé du masque à partir du 13 avril 2020, dans tous les espaces ouverts au public. Dans la déclaration officielle qu’il a rendue publique, le chef du gouvernement indique que “le Ministre de l’industrie a été instruit de publier les normes et spécifications techniques, en vue d’une production massive et locale des masques”.
Le Chef du gouvernement a aussi décidé comme deuxième nouvelle mesure, que le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation supervise la production locale des médicaments, des tests de dépistage, des masques de protection, des gels hydroalcooliques. Ces produits suscités devront être fabriqués par les institutions nationales compétentes.
La troisième nouvelle mesure porte sur la mise sur pied des centres spécialisés de traitement des patients de Covid-19 dans les dix régions du Cameroun. Ces centres devront avoir la forme des hôpitaux de campagne. La quatrième mesure porte sur l'intensification de la campagne de dépistage. Cette campagne devra être faite en lien avec l’institut pasteur de Yaoundé. En cinquième nouvelle mesure, Joseph Dion Ngute prescrit l’intensification de la campagne de sensibilisation en zones urbaines et rurales. En sixième mesure, le gouvernement adopte la poursuite des activités essentielles à l'économie. Et en septième mesure, il faut appliquer la sanction systématique à tout contrevenant.
Ces mesures ont été adoptées au cours de la réunion du 09 avril 2020, tenue par le Comité interministériel qui a la charge de suivre et d’évaluer la mise en oeuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Le Comité se propose de superviser la production des masques chirurgicaux pour la protection des populations contre d’éventuelles contaminations au Covid-19. Une cellule qui va ainsi réfléchir sur les normes de fabrication pour éviter les dérapages.
Pour le Docteur Cyrille Mouyopa, superviseur de ce comité technique, les masques dont il est question sont destinés à l’ensemble de la population gabonaise. « Il y a les masques que tous les Gabonais peuvent utiliser pour sortir de chez soi ou pour aller au marché. Donc, c’est ce type de masques-là dont nous allons essayer d’encadrer la fabrication », précise-t-il.
Des masques dont la fabrication a été lancé dans le pays il y a quelques jours, se vendent comme de petits pains. Il s’agit des cache-nez en toile de pagne produits dans un atelier dont Brigitte Nsie Nami en est la patronne. Elle explique, « on a utilisé du coton, du polyester avec à l’intérieur du molleton et de la popeline qui sont à priori les matières les plus recommandées pour filtrer et faire un effet barrière contre la propagation du virus ».
Les prix de ces kits de protection annoncés, ne sont pas encore connus. « L’idéal pour nous serait que ce masque soit fabriqué et redistribué à un coût très accessible pour tout le monde », souligne Abdu Razzaq Guy Kambogo, directeur général de l’Agence nationale de la normalisation. Pour plusieurs gabonais, ces masques doivent être distribués gratuitement pour éviter un confinement total.
Le pays compte désormais 34 cas confirmés de Covid-19 dont 1 décès et une guérison. Les pouvoirs publics multiplient les opérations de sensibilisation et appellent les populations au respect scrupuleux des mesures barrières.
Innocent D H
Le Ministre de l’Administration territoriale vient d’adresser une correspondance à cet effet, au Directeur général d’Afriland first bank.
Après le communiqué qu’il a produit au sujet des initiatives privées de collecte d’argent pour lutter contre la pandémie du Coronavirus, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient encore de lever le ton. Le Minat a rédigé une correspondance dont nous avons eu une copie.
Cette correspondance adressée au Directeur général d’Afriland first bank, contient une demande qui ne surprend guère. Atanga Nji veut que cet établissement bancaire dont le propriétaire est Paul Kammogne, procède à la fermeture des comptes bancaires ouverts par des leaders politiques, pour récolter les fonds destinés au Covid-19. Dans la correspondance qui a la marque “urgent” le Minat fait savoir que la demande concerne aussi les associations à la base de toute opération de collecte de fonds pour le Coronavirus.
Pour mieux comprendre cette sortie de Paul Atanga Nji, il convient de rappeler que Maurice Kamto et ses alliés à l’instar de Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang sont à la base d’une opération de collecte de fonds pour venir en aide, disent-ils, aux populations affectées par le Coronavirus. L’opération en question a été baptisée “Survie Cameroun-Survival Cameroon”. Ayant pris connaissance de cette collecte, le Minat a instruit qu’elle cesse parce que les appels à générosité au Cameroun en situation de crise, de catastrophe sont régis par la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et le décret du 14 août 1985.
De l’avis de certains analystes politiques, comme Me Christian Bomo Ntimbane, la loi ne tient pas lorsqu’il s’agit de sauver des vies.
"Dans une situation de risque avéré de mort que nous appelons en droit état de nécessité, personne n’est plus obligée de respecter la loi pour se sauver. On la passe outre. Dans ce cas on viole la loi moins importante pour éviter une situation irrémédiable ou aux conséquences irrémédiables sur la vie. Le covid-19 a été reconnue par l’Oms comme une menace, un péril pour l’Afrique dont le Cameroun. Dès lors, toutes mesures même en violation de la loi que prendrait un citoyen pour échapper à la mort sont autorisées de facto et de jure par le droit", a-t-il écrit.
Liliane N.
C’est inédit ! Jamais la communauté chrétienne n’aura célébré la mort et la résurrection de Jésus-Christ dans un tel climat. Les églises sont fermées aux fidèles. Pas de cérémonie de partage du pain et du vin comme à l’habitude. Pas de lavement des pieds. Aucune manifestation populaire. Pas de rassemblement dans les églises, pas de chemin de croix populaire, la semaine pascale vit son confinement. Tout le monde est confiné.
Ce matin, la messe du vendredi saint se déroule sans les fidèles dans les temples. Pour cause, les restrictions liées au coronavirus. Même si nous remarquons que certains pasteurs se contentent de 50 personnes au sein de la paroisse, la grande majorité des prélats préfèrent dire la messe salle vide. Mais pour permettre à plusieurs de bénéficier des grâces de cette activité cultuelle, les églises ont mis en place des retransmissions en direct sur les chaines de télévision, de radio et sur d’autres plateformes multimédia. Plusieurs églises se sont équipés de matériels de télédiffusion (caméras et autres).
C’est une réorganisation totale du culte qu’on vit en ce moment. Les pasteurs et les prêtres sont obligés de faire sans les fidèles. Des paroisses vides, des prélats disant la messe tout seul, des fidèles obligés de se connecter sur les réseaux sociaux ou sur des chaînes de télévision pour assister au culte. Tant pis pour ceux qui n’ont pas d’écran ou qui n’ont pas d’accès internet. Ceux-ci seront complètement coupé de l’activité chrétienne durant cette période. Qui l’aurait cru ? Une semaine sainte sans ses rituels millénaires.
Une situation qui donne de remettre en question les pratiques et les habitudes du culte tel que pratiqué jusqu’ici. On a entendu la congrégation des catholiques romains affirmer qu’une messe sans les fidèles dans le temple gardait la même portée spirituelle.
De fait, on assiste à une dématérialisation de la pratique des activités de foi. Une dématérialisation qui pourrait davantage rapprocher les fidèles de la véritable spiritualité. Quand on sait que la vie spirituelle est la conséquence d’une relation immatérielle entre l’homme et son Dieu. Et en cette semaine pascale, où l’on commémore la mort et la résurrection de Jésus Christ, c’est l’occasion pour les fidèles restés à la maison de bâtir une véritable relation immatérielle entre eux et leur Dieu.
Il est possible de tirer profit de cette situation plutôt difficile. Et pour le faire, il faut simplement revenir au sens originelle de la fête de pâque. La mort et la résurrection de Jésus Christ, qui ce jour va ressusciter avec ceux qui sont morts.
Stéphane NZESSEU
Selon le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, ces personnes forment un pourcentage de 14,8% sur 198 640.
L’opération de dépistage massif a bel et bien commencé dans la ville de Douala, comme annoncé par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante). Dans un de ses tweets du 9 avril 2020, il donne les chiffres relatifs à ladite opération. Ces chiffres révèlent que des personnes ont refusé d’être dépisté. Même si leur pourcentage est assez faible par rapport au taux d’acceptation.
“Dans le cadre de l'opération de Douala, 80 366 ménages ont été visités et sensibilisés; 198 640 personnes ont été évaluées avec 85,2 % du taux d'acceptation contre 14,8% de refus. 2 313 personnes à prélever”, a tweeté le Minsante.
Il convient de rappeler que l’opération de dépistage massif a été initiée dans la ville de Douala à cause d’un fait précis. Les autorités notamment ceux du Ministère de la Santé ont exprimé leur inquiétude, par rapport au fait que des voyageurs sont entrées à Douala avant le 17 mars 2020. Date à laquelle la mesure de la mise en quarantaine de 14 jours pour tout voyageur a été prise.
L’initiative de procéder à ce dépistage massif qui selon le Minsante a pour but d’isoler précocement les positifs du reste de la population, n’a pas été appréciée de la même manière par tous les camerounais. Nourane Foster, Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, a pour sa part trouvé, qu’il fallait d’abord procéder à un confinement, décréter l’Etat d’urgence. «Lancer les tests massifs sans au préalable décréter l'État d'urgence est inefficace. Procéder à des tests massifs sans confinement intelligent sera infructueux», a-t-elle tweeté le 1er avril 2020.
Liliane N.
L’assurance est donnée par Kinsley Che So le Délégué régional du Ministère de la Santé publique.
Selon Kinsley Che So, la région du Nord-Ouest n’a pas de cas testé positif au virus du Covid-19. Contrairement à ce qui a été annoncé par le Secrétaire général de la délégation régionale. L’autorité explique que le cas déclaré positif a été testé dans la région de l’Ouest. Et son dossier médical a été transmis aux autorités sanitaires de cette région anglophone.
Cependant, «lorsque les autorités sanitaires de la région entrent en contact avec elle, elle déclare qu’elle n’est pas dans le Nord-Ouest, mais plutôt dans le Littoral», explique le Dr Kinsley Che Soh. Il souligne donc que la pandémie du Coronavirus «n’est pas entrée dans la région du Nord-Ouest ».
S’il y a une région qui a été nouvellement touchée, c’est celle de l’Est. Le premier cas déclaré positif a été annoncé hier 8 avril 2020. C’est Mme Nguélé Meke Huguette, Directeur de l’Hôpital régional de Bertoua qui a rendu public l’information. Le patient en question est arrivé à Bertoua le 5 avril dernier. Il venait de Douala.
Au niveau du poste de contrôle mixte de la police et de la gendarmerie, il a été soumis au test du thermo-flash. Avec une température assez élevée, la mesure de mise en quarantaine lui sera imposée avec un examen immédiat du Covid-19. La confirmation de son statut a été faite hier, 8 avril 2020. Les examens ont été faits au Centre Pasteur de de Yaoundé.
A titre informatif, le Cameroun enregistre 731 cas testés positifs au virus du Covid-19. Les régions touchées sont le Centre, l’Est, le Littoral, le Sud et le Sud-Ouest. Le bilan fait état de 10 décès et 60 guéris.
Liliane N.