Dans un rapport publié il y a quelques jours Human Rights Watch ne manque pas une fois de plus de lancer des accusations infondées contre les pouvoirs publics laissant sous entendre que l’aspect humanitaire ne les intéresse pas
Les responsables de cette prétendue Ong avancent comme prétexte les mesures prises afin d’éviter la propagation du Corona Virus sur l’ensemble du triangle national, ce qui les empêche selon eux de se rendre dans les zones en crise, notamment l’Extrême Nord, le Nord et le Sud Ouest : « Le gouvernement du Cameroun devrait s’assurer que sa réponse à la pandémie de Covid – 19 respecte les droits humains et donne la priorité à l’assistance aux populations qui en ont le plus besoin, y compris dans les zones qui sont affectées par des violences ».
Ilaria Allegrozzi et ses collègues estiment que : « Les autorités devraient donner aux organisations humanitaires un accès sans entrave aux zones de conflit, pour leur permettre d’y apporter une assistance qui est vitale ».
Dans la politique de nuisance qui les caractérise, ils s’attèlent à semer le doute dans l’esprit des Camerounais par rapport aux chiffres rendus publics par le ministre de la Santé publique sur le nombre de cas confirmés des personnes atteintes par la pandémie en plus des décès.
Une attitude qui suscite quelques interrogations, d’autant plus que l’objet principal de leur dernier rapport porte sur leur incapacité à avoir accès aux zones en crise. Sur quoi se basent –ils pour émettre leurs réserves ? : « À la date du 10 avril 2020, les responsables camerounais de la santé avaient confirmé plus de 800 cas de Covid-19 et 10 décès, pour la plupart concentrés dans les villes de Yaoundé et Douala. Mais le nombre réel de cas est très probablement plus élevé car les capacités de dépistage sont limitées. Le pays ne compte que quatre laboratoires en mesure de réaliser des tests, dont trois à Yaoundé, la capitale… ».
Un véritable no sens lorsqu’on sait que dans les dix régions et autres unités administratives, les dispositions ont été prises afin que le Centre pasteur ait des relais et que les résultats des examens soient rapidement mis à la disposition des médecins lorsqu’on suspecte un cas sans parler des centres d’accueil mis en place sur l’ensemble du triangle national.
Le ministre de la Santé Publique, en partenariat avec l’Ordre des Médecins du Cameroun multiplient des actions sur le terrain avec quelques bénévoles afin d’éradiquer ou à défaut contenir la pandémie.
Comment accorder du crédit à cette Ong, lorsqu’elle écrit qu’un médecin qui travaille à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, leur a fait cette déclaration : « Je crains que la propagation du virus dans la région du Nord-Ouest n’ait des conséquences catastrophiques. Les hôpitaux manquent d’équipement de base. Il n’y a que trois appareils d’assistance respiratoire dans toute la région et presque pas d’espaces d’isolement dans les hôpitaux».
Ou encore
« Même dans d’importants centres urbains comme Yaoundé et Douala, les hôpitaux sont mal préparés pour faire face à la pandémie. Un médecin de Douala a déclaré à Human Rights Watch: Il y a moins de 10 appareils d’assistance respiratoire dans toute la ville. Nous avons du mal à traiter les malades qui présentent de graves difficultés respiratoires».
Ces accusations fallacieuses portées contre l’Armée Camerounaise
« Le 31 mars, les gendarmes ont tué quatre hommes, tous civils, dans le village d’Okoyong, dans la division de Manyu, dans la région du Sud-Ouest. Quatre témoins ont affirmé à Human Rights Watch que les gendarmes les avaient abattus devant une échoppe. L’un des témoins a déclaré: « Les gendarmes cherchaient des amba boys [séparatistes armés] mais cela fait plus d’un an que les amba boys ont quitté notre village et ces hommes étaient des travailleurs du bâtiment ».
Cela aurait été une surprise que dans cette énième dénonciation, Human Rights Watch n’impute pas aux Forces de Défense et de Sécurité, quelques exactions comme celle sus cité. Et ce, sur la simple base des déclarations d’un prétendu témoin, qui comme tous ceux des précédents rapports n’ont jamais saisi les autorités pour prévenir des ces faits.
Inutile de revenir sur de supposées atteintes à la liberté d’expression relevées dans le même document, puisqu’au cours des dernières semaines, l’on a parfaitement vu et entendu le président du Mrc qui s’est exprimé, se permettant de donner des ultimatums au Chef de l’Etat Camerounais.
Les rapports d’activités toujours attendus
Jusqu’à ce jour, le ministre de l’Administration Territoriale n’a toujours pas reçu les récits ou exposés de Human Rights Watch encore moins de toutes ces autres organisations qui ont pris l’engagement de ternir au maximum, l’image du Cameroun.
Que cache cette demande pressante, ce harcèlement envers le Gouvernement qui, comme tous les pays en proie à cette crise sanitaire, ont résolu de restreindre les mouvements à l’intérieur de leurs frontières ?
Nicole Ricci Minyem
Ces dernières à l’instar de Human Rights Watch sollicite auprès des pouvoirs publics un allègement de mesures afin qu’elles puissent continuer à mener leurs œuvres humanitaires dans les zones concernées
Il s’agit singulièrement des régions du Nord et Sud Ouest, mais aussi de l’Extrême-Nord dont l’accès, depuis les mesures restrictives prises par le gouvernement dont la fermeture des frontières, afin de limiter la propagation du Corona Virus est limité.
Et, pour l’italienne Ilaria Allegrozzi - la chercheuse senior auprès de la division Afrique de Human Rights Watch citée dans un rapport publié par l’organisation sur son site internet le 10 avril 2020 : « La pandémie de COVID-19 survient en temps de crise au Cameroun, en particulier dans les régions anglophones du pays et dans la province de l’Extrême-Nord. Davantage devrait être fait pour s’assurer que les populations locales qui sont impactées par les conflits armés souffrent moins car elles ne peuvent plus recevoir des dons et des vivres. Elles sont les plus exposées aux risques de contamination et ceux qui fuient les affrontements ne sont plus protégés de l’infection encore moins recevoir des soins s’ils tombent malades».
« Les vols humanitaires sont interrompus depuis plus de trois semaines. Les agences de l’ONU et les organisations non gouvernementales ne cessent de demander au gouvernement de les ré-autoriser. Ces vols sont essentiels pour pouvoir atteindre les personnes les plus vulnérables qui vivent dans des zones reculées. Alors que le virus se répand rapidement, c’est exactement le moment où le gouvernement du Cameroun devrait nous faciliter la tâche », affirme un responsable d’ONG, cité dans ce rapport.
Les différentes organisations non gouvernementales sollicitent du Gouvernement, que ce dernier aménagent des espaces afin que comme par le passé, elles puissent poursuivre avec la distribution des vivres aux déplacés internes des zones conflictogènes du Cameroun.
Pour les responsables de Human Rights Watch, « Une réponse humanitaire plus générale est essentielle pour sauver des vies dans la région de l’Extrême-Nord, qui est un foyer de l’insurrection du groupe boko haram ainsi que dans les deux régions anglophones, où des groupes séparatistes armés combattent pour l’indépendance ».
Le nombre de cas testés positifs au Cameroun au soir du 12 avril 2020 est de 848 cas, pour 14 décès. Selon le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), seulement 34% d’installations de santé sont en mesures de fonctionner dans les zones anglophones d’autant plus que la plupart des hôpitaux ont été incendiés depuis 2016.
Nicole Ricci Minyem
Ces enseignants ont saisi le Pr Magloire Ondoa le Recteur de l’Université de Douala par voie de correspondance.
Depuis le 18 mars 2020, les Universités qu’elles soient publiques ou privées ont fermé leurs portes, en raison de la pandémie du Coronavirus qui à ce jour a atteint plus de 800 personnes au Cameroun. Pour éviter aux étudiants d’avoir une année blanche, certains institutions universitaires ont opté pour le télé-enseignement. A l’Université de Douala, on apprend que certains enseignants exigent de recevoir une contrepartie financière avant de mettre en ligne leurs cours.
Le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) est celui qui porte cette exigence qui a été portée à l’attention du Recteur le Pr Magloire Ondoa. Le Synes a de ce fait parvenir une correspondance au Recteur. Et dans ladite correspondance, il demande à ses membres à “surseoir à la remise des supports de cours jusqu’à ce que l’administration de l’Université donne satisfaction à nos préalables”.
Il faut noter que la correspondance du Synes qui a été envoyée au Pr Magloire Ondoa est signée par le Pr André Eyango Djombi le coordonnateur de ce Syndicat au campus de Douala. Dans ladite correspondance, on peut lire ce qui suit “nous ignorons notamment les droits qui devront nous être versés en contrepartie de la cession de nos droits matérialisés par les cours (…) Il est important et nécessaire que nous soyons rassurés du respect par l’administration universitaire de nos droits”.
Pour comprendre la demande du Synes, il faut indiquer qu’il y a des enseignants qui pensent que la plate-forme E-book achète des contenus à revendre aux internautes. Et pour ces hommes de craie et dispensateur du savoir, ils doivent être clairement mis au parfum de la collaboration entre la plate-forme suscitée et l'Université de Douala.
"Les enseignants n’ont jamais dit qu’ils refusent la mise des cours en ligne par rapport à la conséquence du COVID-19 que tout le monde connaît. Ce que nous refusons, c’est que notre savoir soit confié à des hommes d’affaires privés, sans qu’on ne sache de quoi il en ressort. Il nous faut une contrepartie conséquente", a confié le Pr Eyango Djombi, joint au téléphone par notre confrère Cameroon info net.
Liliane N.
Les éléments de la république imaginaire d’Ambazonie ont attaqué hier 13 avril 2020, le village Bonakanda.
Au moment où le Cameroun comme les autres pays du monde entier lutte contre la pandémie du Coronavirus, les groupes séparatistes continuent d’apeurer les populations des régions anglophones. Hier lundi 13 avril 2020, c’est le village Bonakanda situé dans la région du Sud-Ouest qui a reçu la visite de ces derniers.
Au cours de leur incursion dans ledit village, ils ont abattu par balles, une femme habitante de Bonakanda. Selon les personnes ayant vécu l’attaque, les séparatistes ont aussi enlevé au passage une femme qui allaite. Ils ont kidnappé un homme présenté comme un pasteur d’une église de réveil. L’armée alertée, a immédiatement déployé une patrouille dans ce village.
C’est donc une journée particulièrement difficile que les séparatistes ont imposé hier aux populations du village Bonakanda. Des populations qui suivent comme celles du reste du pays, l’évolution de la pandémie du Coronavirus dans notre pays. Il convient de noter que la région du Sud-Ouest, elle-même fait partie de celles qui sont touchées par le Covid-19.
En date du 31 mars 2020, Bernard Okalia Bilaï le gouverneur de la région a tenu une troisième réunion de crise, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus dans son territoire de commandement. Au cours de ladite réunion, il a procédé à la remise des équipements au personnel médical de la région. Ce matériel, donné par le Ministère de la Santé publique, était composé de kits médicaux. Il faut souligner que c’est le 29 mars que le Sud-Ouest a déclaré son premier cas de contamination au virus du Covid-19.
En accord avec les mesures prises par le gouvernement, le patron de la région du Sud-Ouest avait annoncé que les élèves recevront désormais les cours en ligne pour un meilleur suivi scolaire. Il avait aussi invité les autorités administratives de sa région à mettre tout en œuvre pour le respect des règles édictées par le gouvernement. C’est donc une région qui cherche aussi à mettre tout en oeuvre pour limiter en son sein, la propagation du virus du Covid-19. Contrairement à ce que d’aucuns ont pensé, le Coronavirus n’a pas réussi à garder les séparatistes immobiles. Ils continuent de sévir au sein des populations anglophones.
Liliane N.
L’Union européenne (UE) soutient les efforts de lutte contre la pandémie de coronavirus au Cameroun. La délégation de l’UE basée à Yaoundé indique qu’une subvention à hauteur de 7,2 milliards de nos francs vient d’être débloquée au profit du pays de Paul Biya.
Un pas de plus franchi par l’UE dans le soutien de la lutte anti Covid-19 en Afrique. Le Cameroun bénéficie d’un appui financier de 7,2 milliards de FCFA de cette association politico-économique constituée de 27 Etats européens. De l’argent qui devra aider le pays à renforcer davantage son dispositif de riposte contre cette pandémie.
Selon les déclarations de la délégation de l’UE au Cameroun, « des systèmes de santé solides et réactifs sont essentiels pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Avec notre soutien, nous contribuerons à renforcer les systèmes de soins de santé dans les pays partenaires, afin qu’ils soient en mesure de traiter les personnes touchées et de contenir la propagation du virus ».
Outre l’UE, il est signalé que le Cameroun attend un soutien financier de ses partenaires multilatéraux à l’instar de la Banque mondiale. En effet, celle-ci annonçait être disposée à fournir une aide rapide d’un montant allant jusqu’à 12 milliards de dollars, soit plus de 7000 milliards de FCFA. Une contribution qui vise à permettre aux Etats membres de cette institution financière parmi lesquels le Cameroun, de mieux venir à bout de la pandémie du siècle que constitue le coronavirus.
Trésor public : Le Cameroun sécurise une première enveloppe de 71 milliards de FCFA
Innocent D H
Le président du Parti de l’Alliance Libérale affirme que Maurice Kamto n’inscrit son nom sur aucune réalisation positive au Cameroun.
Sa Majesté Célestin Bedzigui par ailleurs président national du Parti de l’Alliance Libérale (Pal) en date du 11 avril 2020, a commis une tribune dans laquelle, il parle de Maurice Kamto et de son opération de collecte de fonds initiée pour lutter contre le Coronavirus. Dans la tribune, Sa Majesté Bedzigui s’offusque du fait qu’en cette période où le monde vit cette crise sanitaire, Maurice Kamto fasse encore parler de lui, dans un style qui met en péril la cohésion nationale.
“...du fonds des ténèbres nous parviennent les échos des actes attentatoires à la cohésion nationale et des propos déraisonnables d'un mauvais perdant qui ne peuvent être que les stigmates d'une défaite électorale mal vécue et qui semble lui avoir pour le moins détraqué l'esprit. Le Pr. Maurice Kamto pour ne pas le citer, nous a en effet donné à vivre ces jours derniers, une illustration patente d'un cas pathologique de psychiatrie, lorsque dans un élément vidéo posté sur les réseaux sociaux, il projette sur celui qui hier l'a écrasé à l'élection présidentielle, les termes infâmes de " illégal et illégitime " qui, à la vérité rendent compte de son propre statut politique quand il se prend à parler au peuple et au nom du peuple camerounais, lui qui à date, n'a jamais eu le moindre mandat électif, si modeste fût-il”, a écrit Sa Majesté Célestin Bedzigui.
Le président national du Pal qui parle de l’opération de collecte de fonds initiée par Maurice Kamto baptisée “Cameroon Survival Survie Cameroun”, affirme que celui-ci se donne aujourd'hui, comme fonds de commerce politique, pour être le '' plus grand commun diviseur des Camerounais". D’après l’autorité traditionnelle, le président du Mrc le fait pour “se vendre à l'opinion et rester en effraction dans son esprit, il nourrit l'actualité par ce qui relève plus des frasques que des événements”.
Poursuivant dans le même ordre d'idées, Célestin Bezdigui ajoute en parlant toujours de Maurice Kamto "la dernière de ses frasques en date est cette initiative de levée de fonds auprès du public au motif de la riposte au coronavirus, concurremment à l'action du Gouvernement. Et pour bien illustrer qu'il est sur le mode "frasque", il justifie son acte en s'appuyant sur l'apothème " necessitas facit legem", entendu comme " nécessité fait loi". Un juriste doté de tout son esprit comprendrait que cet apothème ne peut être évoqué que lorsqu'il n'y a pas de loi en la matière; or dans le cas d'espèce, il existe bien des lois et règlements qui encadrent l'appel à l'épargne public".
Liliane N.
L’enfant a vu le jour ce 13 avril 2020, à l’hôpital central de Yaoundé.
Un deuxième enfant porté par une mère testée positive au virus du Covid-19 est né ce matin à l’hôpital central de Yaoundé. Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé n’a pas manqué de saluer les prouesses du personnel soignant de notre pays.
« Une autre belle image de l'expertise de notre corps médical ce matin, c'est la naissance d'un bébé de mère COVID19 à l'hôpital central, par césarienne effectuée par les valeureuses Dr NGO DINGOM M. et Dr Sone, sous anesthésie du Pr Owono, sous conditions de haute sécurité. Bravo ! », peut-on lire dans le tweet de Malachie Manaouda dont le département ministériel est au four et moulin.
Il convient de rappeler que le tout premier bébé d’une mère souffrant du Coronavirus a vu le jour au Cameroun, dans la nuit du 4 au 5 avril dernier. La naissance a eu lieu toujours à l’hôpital central de Yaoundé. Des sources avaient indiqué que celle-ci avait été admise alors qu’elle était déjà presqu’à terme. Les populations se demandant s’il y a une possible transmission du virus du Covid-19 de la mère à l’enfant, le corps médical approché par la Crtv avait répondu par la négative.
A l'heure actuelle, le Cameroun enregistre 848 cas testés positifs, avec 14 décès et 97 guéris. Pour continuer de lutter contre la propagation de la pandémie, le Premier Ministre a instruit l'implémentation de 7 autres nouvelles mesures. Parmi celles-ci, il y a le port généralisé du masque dans tout lieu ouvert au public dès ce 13 avril 2020.
Cameroun : Un premier bébé né d’une mère infectée au Covid-19
Liliane N.
L’ancien capitaine de l’équipe des Lions indomptables a été placé en confinement depuis le 31 mars 2020.
Rigobert Song s’est plié à la mesure de mise en quarantaine de tout voyageur entrant au Cameroun, adoptée par le Ministère de la Santé. De retour de l’étranger, il est revenu au pays le 31 mars 2020. Comme d’autres voyageurs, il a été mis en confinement pour une période de 14 jours. Ladite période représentant le temps d’incubation du virus du Covid-19. Rendu à ce jour et heureusement, il ne présente aucun symptôme dû à la pandémie du Coronavirus. L’assurance a été donnée par l’un de ses proches. Il va passer des derniers tests tout comme ceux des voyageurs qui sont confinés comme lui dans un hôtel de Yaoundé.
A titre informatif, le weekend dernier, le Cameroun a enregistré 12 nouveaux cas testés positifs au virus du Covid-19. « Concernant la situation épidémiologique de ce jour, nous avons enregistré 12 nouveaux cas ce jour, et malheureusement 02 décès supplémentaires », peut-on lire dans le point journalier fait par le Ministère de la Santé. Pour ce qui est des personnes décédées, il s’agit de deux patients qui étaient âgés de 78 et 72 années.
Le port du masque ayant été généralisé pour tout lieu ouvert au public, le Ministère de la Santé dirigé par le Dr Malachie Manaouda précise que cette mesure, ne remplace pas et ne supprime pas celles relatives à l’hygiène. C’est-à-dire se laver régulièrement les mains avec de l’eau propre et du savon. « Il n’est pas inutile de souligner qu’un masque de protection ne doit pas être enlevé pendant un échange avec un vis-à-vis, ni pour éternuer, ni pour tousser. Il ne doit pas non plus être prêté à un tiers, ou encore faire l’objet de manipulations diverses. Ces rappels constituent ce que nous pouvons considérer comme l’hygiène du masque de protection », peut-on lire dans le point journalier.
Liliane N.
La nouvelle de son décès a été rendue publique ce Lundi par les membres du Social Democratic Front – Parti politique dans lequel il a occupé le poste de Conseiller juridique national. Il était par ailleurs membre de la cellule des conseillers
Il a été emporté par un autre mal que le Covid 19, comme le laisse entendre Parfait Mbvoum – Cadre du Sdf : « L’honorable n’est pas décédé des suites de Corona Virus. Il souffrait depuis au moins trois mois et on l’a perdu à l’entrée de la clinique Bastos très tôt ce matin… ».
Nombreux sont ceux qui ont salué la mémoire de l’élu de la Nation qu’il a été et, qui s’en va au moment où sa famille politique sort d’un double scrutin qui ne leur a pas été très favorable, malgré la reprise dans les régions qui leurs semblaient pourtant acquises.
Le témoignage d’Alex Gustave Azebaze – Journaliste
« Très peiné par cette disparition qui survient quelques jours seulement après la publication par le Conseil Constitutionnel des résultats des législatives partielles dans 11 circonscriptions dont la sienne du Momo dans le Nord-Ouest. Le RDPC a raflé tous les 13 sièges en compétitions dans les 11 circonscriptions concernées. Mettant ainsi définitivement un terme à la carrière parlementaire de cet avocat qui, trois fois au moins, a été l'objet d'attaques de groupes armés. La dernière a, du reste, eu lieu lorsqu'il se rendait récemment dans sa circonscription pour la campagne en vue de sa réélection. En vain.
Mais, le défunt aura eu une carrière politique riche. Dès l'entrée du SDF au parlement en mai 1997, ce conseiller juridique national au NEC du SDF depuis son adhésion en 1991, position alors très influente dans le système Fru Ndi, avait été porté à la tête du groupe parlementaire de ce parti, le principal de l'opposition institutionnelle avec alors 43 députés.
Après 2 mandats, il fut remplacé à la tête dudit groupe par feu Joseph Banadzem, alors député du Donga Mantung. Lui-même est décédé en 2019. Mais, Joseph Mbah Ndam qui a été progressivement supplanté au sein du groupe parlementaire du SDF par le 1er vice président national Joshua Osih, entré à l'assemblée nationale en septembre 2013, était resté Vice président de l'assemblée jusqu'à l'issue malheureuse du dernier scrutin.
Depuis une quinzaine d'années cet homme politique s'était énormément investi dans des activités religieuses. Il revendiquait la représentation locale d'une congrégation nigériane proche du prédicateur TB. Joshua. RIP M. le député ».
Nicole Ricci Minyem
Ce cadre décédé des suites de Coronavirus est Guillaume Roger Pouhe Pouhe. Il était le Chef Secteur Littoral Southwest de Tradex.
La triste nouvelle est tombée hier dimanche 12 avril 2020. Guillaume Roger Pouhe Pouhe, le Chef Secteur Littoral Southwest de Tradex a rendu l'âme. L’annonce de sa mort a été rendue publique par la société suscitée qui l’employait. Comme on le fait pour toutes les personnes décédées des suites du Covid-19, Guillaume Roger Pouhe Pouhe, a été inhumé hier, quelques heures après sa mort. Il repose donc désormais au cimetière Njoh Njoh à Douala.
Guillaume Roger Pouhe Pouhe a été testé au virus du Covid-19 le 6 avril 2020. En fait il avait été interné au Centre des maladies respiratoires. Pour un meilleur suivi, il a été transféré à l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Douala. C’était le mercredi 8 avril 2020. Tradex dit garder de Guillaume Roger Pouhe Pouhe, le souvenir d’un collaborateur humble, dévoué et serviable. La société indique que le défunt a été avec Tradex dans ses premiers pas, pour ce qui est de la distribution des produits pétroliers.
La situation actuelle étant inquiétante, Tradex fait savoir qu’elle a pris un certain nombre de mesures, qui devront rassurer sa clientèle.
“Nous tenons par ailleurs à rassurer notre clientèle, nos partenaires, l’opinion publique nationale et internationale que sur le front de la riposte nationale contre le Covid-19, nous avons mis en œuvre en plus des mesures édictées par le Gouvernement de la République sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Président de la République, des mesures supplémentaires en vue d’optimiser la santé et le bien-être de nos employés, leurs proches, nos clients et nos partenaires”, peut-on lire dans l’annonce de la société.
Tradex affirme avoir procédé à la désinfection de ses locaux, de ses bâtiments, par des équipes spécialisées de l’hôpital Laquintinie de Douala. La société dit avoir en plus de cela, soumis ses employés au test de dépistage du Coronavirus. Il en ressort que 5 ont été testés positifs au virus du Covid-19.
Liliane N.