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Les mesures de restriction en vigueur n'ont pas empêché les parlementaires de la République démocratique du Congo de se rendre au siège de l'instruction. Ils viennent de procéder à la prorogation de l'état d'urgence décrété depuis le 24 mars dernier par le chef de l'Etat dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. 

 

A l'Assemblée nationale de la RDC, ce sont 64 députés présents sur 500 qui ont accordé leur voix en faveur de la prorogation du texte qui leur était soumis. Du côté du sénat, l'Agence France Presse (AFP), informe que ce sont une soixantaine de sénateurs qui se sont livrés à cet exercice de vote. Une opération qui s'est déroulée comme à l'Assemblée nationale, dans le strict respect des "gestes barrières" question de faire éloigner le spectre du Covid-19. Le port du masque était également un critère contraignant. 

Selon certains observateurs, la tenue de ce vote vient mettre fin à la crise politico-institutionnelle au sommet de l'Etat alimentée jusqu'ici par la coalition au pouvoir. Celle-ci regroupant, le CACH du Président Félix Tshisekedi et le FCC de l'ancien dirigeant, Joseph Kabila, qui détient toujours la majorité parlementaire. C'était aussi le moment indiqué pour les présidents de l'Assemblée nationale, Jeanine Mabunda et du Sénat, Alexis Tambwe Mwamba, d'exprimer leur indignation à la suite de la déclaration unilatérale de l'état d'urgence par le Président Tshisekedi. 

Indiquons qu'au 23 avril 2020, la RDC enregistre un cumul de 394 personnes testées positives au coronavirus dont 25 décès, et 48 cas de guérisons. Outre la pandémie de Covid-19, le pays fait  face au virus Ebola. 

 

Innocent D H

 

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Le Conseil des camerounais de la diaspora envisage de tenir une importante protestation, sur toute l’étendue du territoire national.

 

C’est un ultimatum que le Conseil des camerounais de la diaspora (Ccd) donne au Président de la République. Il souhaite que Paul Biya fasse son traditionnel discours du 20 mai. Pour le Ccd, c’est la seule façon de prouver qu’il n’y a pas de vacance au sommet de l’Etat. Parce que depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus, le Chef de l’Etat ne s’est pas adressé à la nation. Et le récent communiqué venu de la Présidence qui annule la célébration de la Fête de l’Unité, démontre que ce qui se dit depuis un certain temps, au sujet de la gouvernance du pays.

“Une note officielle émanant du Secrétariat Général de la Présidence de la République du Cameroun, signée en date du 22 avril 2020, est venue confirmer ce que le peuple meurtri du Cameroun, dans son immense majorité, redoutait déjà, à savoir une vacuité du pouvoir au sommet de l’État camerounais, du fait d’une absence prolongée et injustifiable du premier des Camerounais, pourtant supposé être auprès de son peuple, au moment même où celui-ci n’a jamais autant eu besoin de lui que pendant la propagation à grande vitesse du COVID-19, pour le rassurer face au péril national et mondial auquel est exposée la nation camerounaise tout entière”, peut-on lire dans le communiqué du Ccd.

Le Conseil des camerounais de la diaspora annonce dans ledit communiqué, la tenue d’un soulèvement protestataire, dans le cas où le Président de la République ne s’exprime pas, dans le cadre de la célébration du 20 mai. Pour lui, le silence de Paul Biya est devenu assourdissant. Et ledit silence selon lui, confirme la thèse de la vacance au sommet de l’Etat.  

Cameroun : Les festivités publiques du 01er et du 20 Mai annulées

“Ce peuple désabusé et aujourd’hui fort éprouvé par la pandémie du COVID-19 attend impatiemment de voir son chef de facto à son chevet, sur le terrain d’abord, et ensuite à travers un discours à la nation dans les jours à venir. Faute de quoi dès le 19 mai 2020 à 21h, le peuple souverain du Cameroun constatera de lui-même la vacance du pouvoir. Il sera ipso facto contraint de se réapproprier son destin et sa souveraineté dans les rues des villes et villages de toutes les dix régions du Cameroun le 20 mai 2020 à 10h. Et l’histoire se chargerait donc désormais de retenir, une fois pour toutes, cette date comme étant celle de la libération totale et définitive du Cameroun. La communauté nationale et internationale est, de ce point de vue, prise à témoin !”, peut-on lire dans le communiqué de la Ccd.Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto

Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto 

 

Liliane N.

 

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Ce jeudi 23 avril, dans une correspondance, l'Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables (Acdc) a saisi le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute pour lui proposer des mesures d'allègement fiscal envers les entreprises. L'esprit de ces propositions étant de permettre à ces entités économiques de faire face au Covid-19 dont les conséquences ne cessent de se faire sentir. 

 

Le président de l'Acdc, Mouliom Mazou, écrit au Premier ministre,"nos propositions pour le compte de l'exercice 2020: une réduction de l'impôt libératoire à 50%, une réduction des acomptes mensuels sur le chiffre d'affaires de 50%, une réduction des précomptes sur achat de 50%, l'adoption du taux général de la TVA de 15%", découvre-t-on. 

Dans son chapelet de doléances, l'association suggère aussi, une prise en charge à hauteur de 50% des factures d'eau et d'électricité jusqu'à la fin du confinement, une subvention des salaires à 40% afin d'éviter le licenciement du personnel qui aura pour conséquence l'accroissement du taux de chômage. L'Acdc souhaite en outre, une suspension des pénalités de retard des obligations fiscales et un report de paiement des cotisations sociales pour les entreprises se trouvant dans l'impossibilité de verser les salaires avec le maintien des couvertures sociales. 

Dans cette correspondance, le président de l'Acdc fait savoir au Premier ministre que depuis la crise sanitaire due au Covid-19, les entreprises camerounaises sont confrontées à de multiples difficultés. Il s'agit notamment, des problèmes liés au ravitaillement en matière premières pour les entreprises de production, au ravitaillement des marchandises pour ce qui est des entreprises de distribution et de commercialisation. 

 

Innocent D H

 

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Dr Frédérik Landry EYOUM EBOA, médecin à l’hôpital CEBEC de Bonabéri a failli laisser sa blouse dans un affrontement qui l’a opposé aux membres d’une famille frustrée par la mention que celui-ci a inscrit sur le certificat de genre de mort de leur mère.

 

Le médecin chef de l’hôpital CEBEC de Bonabéri a été roué de coups par une famille qui estime que leur maman ne peut pas être atteinte de Covid 19. D’après le témoignage de la journaliste Annie Payep, il s’agit d’une situation rocambolesque consécutive non seulement au défaut de tests rapides du Coronavirus sur les personnes décédées ces derniers jours dans différents hôpitaux, mais aussi de l’insécurité dans nos hôpitaux. Insécurité qui expose les soignants à tout type d’agression.

 Maman Cathérine, 62 ans, diabétique est arrivée à l’hôpital la nuit du 16 au 17 avril souffrant de problème cardiaque, asthénie intense, douleur thoracique. Samedi le médecin au vu des signes que présentent la dame mourante et des mouvements des derniers jours, soupçonne Covid 19. La dame décède le même samedi soir. Alors, le médecin chef de l’hôpital CEBEC décide d’informer la famille et leur fait savoir qu’au vu des soupçons et selon les procédures en vigueur, il ne peut pas leur remettre le corps et on doit enterrer. Tout se gâte. A partir d’ici, les versions du médecin et de la famille commencent à diverger.

Du côté de la famille on fait savoir que le médecin n’avait pas délivré le certificat de genre de mort qui attestait effectivement que la dame est décédée de suites de Covid 19 et qu’en l’absence du document, le gardien du cimetière a refusé que la tombe soit creusée la nuit de samedi.  C’est alors que la famille décide de tout remettre au lendemain matin. Et c’est le dimanche matin que le médecin remet le certificat de décès sur lequel on peut lire « cas suspect Covid 19 ». Sauf que le Dr Frédérik Landry EYOUM EBOA signale que malgré le certificat signé, il sera roué de coups par certains membres de cette famille. Le médecin ne fait pas mention de l’absence du certificat de décès samedi et la famille s’est gardée de dire qu’elle avait violenté le médecin. Dr EYOUM aurait reçu des promesses de mort fermes. C’est très dommage. On doit éduquer nos populations et renforcer la sécurité des hôpitaux.

Il faudrait signaler que ce n’est pas la première fois que des patients se plaignent de cette question de certificat de décès où il est écrit « cas suspect Covid 19 », ce qui entraîne une obligation de mettre en terre des personnes sans certitude réelle de leur situation de contamination. Et la journaliste de se demander « pourquoi ne pas faire des tests post mortem rapide pour être sûr ? ça n’existe pas ? »

Jusqu’au jour d’aujourd’hui, au sujet du cas de Mme Yogo, l’employée du port Autonome de Douala et épouse du commissaire qui lui aussi, est décédé par la suite, la famille n’est pas sûr qu’elle soit décédée de suite de Covid 19. Car c’était écrit sur son certificat « Cas suspect Covid 19 ». Pas de confirmation du test jusqu’à ce jour.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le personnel soignant appelle à plus de soutien et de compassion.

 

Des audios décrivant des maisons des personnes atteintes par le Coronavirus ou décédées des suites de cette pandémie, pullulent dans les foras camerounais. Dans lesdits audios, ces maisons sont présentées comme des pestes avec aucune compassion. Dans la rue, tousser ou avoir le nez qui coule est devenu un péché. Mourir en ce temps de pandémie est devenu un problème. Loin d’être soucieux de la douleur des familles du défunt, la première question posée par les connaissances, c’est celle de savoir si le mort avait le Coronavirus. 

Dans un tel climat de stigmatisation, les personnes qui peuvent ressentir les symptômes du Covid-19 se recroquevillent et préfèrent se cacher, se mettre loin des regards accusateurs. Que dire même des réactions sur la diaspora accusée d’être celle qui est entrée au pays avec cette pandémie. Pourtant, tout avant le fameux mois de mars, la diaspora était bien accueillie dans les familles.

Fini ce temps, elle est aujourd’hui pourchassée. M. Ekoume a dû rentrer en France par l’un des vols affrétés par son pays d’accueil, alors qu’il venait enterrer son père. Les villageois l’attendaient avec des gourdins. Pourtant, jusqu’au début de cette année, il faisait partie des principaux bienfaiteurs de sa localité.

Le corps médical est contre toute cette stigmatisation. Le Dr Laure Justine Menguene Mviena, responsable de l’unité de prise en charge psychologique des patients du Covid-19, au Centre des opérations d'urgence de santé publique, précise que le Covid-19 n’est pas forcément synonyme de mort. 

“Il faut tout d'abord qu'on sache que le Covid-19 est une grosse grippe. Nous sommes donc tous à risque. Il faut savoir également que 97% de cas guérissent. Seuls 3% pourront avoir une issue fatale et ce, à cause des comorbidités, c'est-à-dire d'autres maladies que le Covid-19 trouve dans l'organisme. Notamment, une insuffisance rénale, les hépatites, les maladies cardiaques, entre autres. La réalité, c'est que puisque tout individu est à risque, soutenons-nous, communiquons, soyons là les uns pour les autres, car, notre ennemi commun c'est le coronavirus et non pas les porteurs de ce virus”, déclare-t-elle dans les colonnes de Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics.

 

Liliane N.

 

 

 

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La décision a été prise ce Mercredi par le Chef de l’Etat Camerounais

Le communiqué :  

 « Le ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République porte à la connaissance de l’opinion, qu’en raison de la pandémie du Coronavirus et de la nécessité du respect des mesures de distanciation sociale prescrites par le Gouvernement de la république, le Président de la République, son Excellence Paul Biya, a décidé de l’annulation des célébrations publiques des éditions 2020 de la Fête du Travail et de la Fête Nationale »   

 

La nuance

Contrairement à ce que d’aucuns disent, il ne s’agit nullement de l’annulation totale de la 48ème édition de la Fête Nationale de l’Unité, pour ne citer que cet  exemple qui pour cette année, a pour thème : « Tous unis face à la pandémie du COVID-19, pour un Cameroun résilient, résolument tourné vers la paix, la stabilité et le développement économique » ; mais plutôt de l’interdiction de toutes les activités qui gravitent autour de celle-ci.

A l’instar du défilé militaire, civil et politique sur l’ensemble du triangle national de même que des réceptions qui interviennent à la fin de cette journée qui marque la commémoration de l’Indépendance du Cameroun.  

Un moment de communion au cours duquel, les différentes entrées du Palais de l’Unité sont ouvertes afin d’accueillir les invités venus de toutes les couches sociales. Moment d’exaltation pour ceux qui ont l’opportunité de voir de prêt et même de toucher le Président de la République.

 

Par contre,

Quelques sources font savoir que le traditionnel discours sera bel et bien prononcé, comme tous les ans, à la veille de la célébration de la Fête de l’Unité Nationale, par le Président de la République qui, depuis le début de la crise sanitaire qui traverse le pays dont il a la charge, a pris certaines mesures afin de préserver ses compatriotes.

C’est d’ailleurs dans l’objectif de faire respecter ces dernières, que certaines des articulations, certes très importantes en ce jour symbolique pour tous les Camerounais, ont été annulées.

 

Fête du Travail

Il en est de même pour la célébration le 1er Mai, de la fête du travail. Moment de grands rassemblements pour tous les travailleurs, même dans les coins les plus reculés du Cameroun car, au-delà du manger et du boire, ils se retrouvent par centaines afin de revendiquer leurs droits.

Pas moyen donc de faire respecter les mesures de distanciation sociale, d’éviter des accolades et, bien évidement, les détenteurs des restaurants et autres cadres de réjouissance n’auront pas l’opportunité de fermer à l’heure prescrite.

La crise sanitaire que traverse le Cameroun à l’heure actuelle est passagère et au lieu de verser dans des considérations d’ordre politique à travers des intrigues et autres propos discourtois qui n’ont pas lieu d’être en ce moment, chaque personne consciente a l’impérieuse obligation de s’approprier des règles de protection mises en place par le Gouvernement car, il en va de la santé personnelle de tous et de chacun.  

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Published in Institutionnel
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Cette suspension implique naturellement l'arrêt de la chasse sportive qui a rapportée au pays 190 milliards de FCFA en mars dernier. Elle s'applique à l'ensemble du territoire camerounais jusqu'à nouvel avis, en raison de la pandémie du Covid-19, c'est la substance d'un communiqué signé le 20 avril 2020 par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. 

 

Dans son communiqué, le Minfof indique, "cette décision est la première conséquence économique de la pandémie dans le sous-secteur de la Faune qui a généré en 2019, 835.218.699 FCFA. La tendance en matière de chasse sportive laissait pourtant présager une bonne saison avec des recettes en augmentation évaluées à 190 millions de FCFA en mars 2020 contre 162 millions au mois de mars 2019".

Le constat est clair que le manque à gagner pour le Cameroun du fait de cette suspension sera énorme avec de lourdes conséquences qui vont directement impacter le fonctionnement des communes riveraines, puisque celles-ci tirent une partie de leurs revenus des taxes d'affermage. 

Selon l'administration, les recettes du secteur au cours de la saison de chasse 2018-2019, s'élevaient à 696 millions de FCFA, une augmentation à hauteur de 7,7% par rapport à la saison précédente. L'activité a été prépondérante dans les zones d'intérêt cynégétiques de l'Adamaoua, du Nord et de l'Est, mentionne Jules Doret Ndongo. Le ministre ajoute dans ce sillage,"dans les zones de l'Adamaoua et du Nord, le plan de tir porte sur 33.557 animaux. Le nombre d'animaux prélevés dans ces zones est de 773. Les principales espèces sont : l'Eland Derby (99), les buffles (83), les waterbuck (55) et les babouins (33). Dans la zone de chasse de l'Est, le plan de tir porte sur 1.147 animaux". 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie
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Le journaliste revient sur cette actualité qui depuis quelques heures, fait couler beaucoup d’encre et de salive et affirme en substance : « Maladie imaginaire sur mon compte, dont je n'ai effectivement Jamais souffert… ».

 

« Bien malgré moi et l'ayant fort gratuitement cherché, je me suis retrouvé ce jour plongé en pleine tempête médiatique, après avoir - de fort mauvais jugement - publié un texte samedi dernier sur une plateforme de discussion WhatsApp, sur un prétendu cheminement personnel dans les arcanes du Covid-19.

Texte qui a finalement connu un succès inespéré et largement surfait, mais au devant duquel je suis tenu de venir, à cet instant de sombre nuit, apporter quelques clarifications essentielles, quant à sa nature, à sa portée et aux malentendus abyssaux qu'il a finalement et très malheureusement créés.

D'abord dire que beaucoup ont été trompés quant à son positionnement réel : en effet, il ne s'agissait guère que d'une Construction romanesque tout à fait fantaisiste (bien qu'inspirée d'une partie de faits réels), construite sur mon goût et mes dispositions naturels à l'écriture, et portant à faire croire sur le coup que je m'étais effectivement tiré d'affaire sur le Corona.

Maladie imaginaire sur mon compte, dont je n'ai effectivement Jamais souffert, certes. Mais maladie mise en lumière et adossée sur mon propre corps, dans ce récit dramatique, pour relever de substantiels déficits de monitoring et de prise en charge des cas suspects (réel), une communication sociale et institutionnelle déficitaire (réel), le système général de débrouille de la population dans le bricolage des soins (réel) et le caractère sans doute plus largement diffusé de la maladie au sein de la population (intuitif).

Ma faute est de n'avoir pas explicitement signalé ce caractère indistinct de ma démarche et donc d'avoir bien malgré moi trompé mes lecteurs. D'un projet qui consistait à générer de l'optimisme et de l'empathie sur une maladie perçue comme essentiellement mortelle, en mettant pour cela à contribution mon génie créatif, s'est substituée l'évidence d'avoir embarqué bien de crédulités dans mon voyage, au rang desquelles le directeur général de ABK, qui m'avait demandé autorisation à reprendre sur ses antennes et ses pages un texte qu'il trouvait intéressant.

A lui comme à ses auditeurs, je m'aplatis d'excuses et regrette de grande voix le discrédit que je jette de ce fait sur leur antenne pourtant si respectable et ordinairement si professionnelle.

Il demeure cependant que mon inconduite procède d'une grave erreur de jugement, et même d'une faute de goût. Le tout construit sur quatre principales erreurs d'appréciation :

1- la première est d'avoir très largement sous-estimé l'impact et la viralité du système général de l'internet, où tout se diffuse et se démultiplie à vitesse d'éclair

2- la deuxième est de n'avoir pas assez considéré la force de la marque que représente désormais ABK dans le paysage médiatique, devenu un prescripteur à part, dont les informations font foi et sont immédiatement reprises par d'autres

3- la troisième est de m'être trompé sur le caractère manifestement scandaleux d'une confession de quelque nature sur le Covid-19, maladie honnie, s'il en est, qui suscite une grande intolérance partout où elle est exposée

4- la quatrième est de n'avoir pas pris au sérieux le caractère de terreur actuellement généré par le Covid-19 qui est, à de nombreux titres, appréhendé comme une maladie de la mort subite.

Sur tous ces points, je me suis trompé et regrette amèrement m'être lancé dans ce jeu sombre et finalement ridicule, totalement dénué de la moindre utilité et qui ne me rapporte que déshonneur, honte et déconsidération de la part des professionnels de l'information, généralement impitoyables envers ce type d'errements. Il est certain que l'on ne m'y reprendra plus jamais.

Quant aux théologiens de toutes sortes de théorie du complot (qui n'ont pas tardé à me flanquer quelques manigances politiques), je n'ai rien d'autre à dire qui fasse absolution de mon âme. Le vin est tiré : il ne me reste plus qu'à le boire. Je regrette vraiment beaucoup qu'Alex Siewe, patron courageux et talentueux d’ABK soit dès lors retrouvé embarqué dans des combats dont il ne sait rien, à son grand dépourvu.

Je renouvelle mes excuses aux nombreuses personnes qui peuvent se sentir trahies par mon inconduite et réitère que mon intention était très loin, mais alors très loin du résultat finalement obtenu ».

Coronavirus : Témoignage d’un homme qui a vaincu la maladie  

 

N.R.M

 
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Intervenant sur les ondes de Radio France internationale (Rfi), dans l'émission "Appel sur l'actualité", le directeur de l'Observatoire des médias au ministère de la Communication estime que le Cameroun a mis en place, le meilleur plan de riposte contre la pandémie de Covid-19 en Afrique. 

 

Le fervent militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) n'a fait l'économie d'aucun adjectif pour faire l'éloge de la stratégie de riposte contre le coronavirus adoptée par le Cameroun, pilotée par le Chef de l'Etat, Paul Biya. Dans sa déclaration sur Rfi, rien de surprenant, elle est favorable à son bord politique. Il présente ce plan de lutte comme étant le meilleur du continent africain. "La riposte du Cameroun est l'une des plus efficaces en Afrique", déclare-t-il. 

Le Cameroun occupe en ce moment la troisième place des pays les plus touchés par la pandémie du coronavirus. Sur les 10 régions que compte le pays, 08 sont déjà affectés. En date du 20 avril 2020, il enregistre 1163 cas confirmés, 43 morts, 329 guéris, selon des sources crédibles. 

Pour renforcer davantage la stratégie de lutte contre cette maladie, le Président Paul Biya vole au secours des populations des 360 arrondissements du pays. Il vient d'accorder un don spécial évalué à près de 02 milliards de FCFA. Un don constitué de cartons de savon de lessive, des masques, des kits de tests de dépistage rapide, des appareils d'assistance respiratoires etc. Au sein de l'opinion, nombreux sont ceux qui apprécient ce geste de cœur du Chef de l'Etat et y fondent beaucoup d'espoir pour tordre le coup au nouveau coronavirus. 

 

Innocent D H

 

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Idriss Njutapvoui Kpumie – Journaliste à l’Agence Ecofin s’est penché sur la question en posant la problématique de l’impact d’une telle situation au Cameroun.

 

« Voici une des conséquences du confinement pour le confinement :

Les prix du pétrole américain sont passés en dessous de 0 $ oui vous lisez bien Zéro Dollar le Baril.

En fait actuellement lorsque vous commandez votre pétrole aux USA, il y a des chances que le Producteur vous paye 37 $ pour chaque Baril

Pourquoi ???

Le confinement a immobilisé l'ensemble de la population américaine qui ne sort plus. Pour ceux qui connaissent les USA, c'est un pays très voiture, presque tout le monde roule en voiture au point où le permis de conduire est la principale pièce d'identification.

Quand les gens sont confinés, cela gonfle le stock des raffineries qui aujourd'hui ont explosé leurs capacités aux USA. Lors que les dépôts de raffineries sont aussi pleins à craquer, cela gonfle les stocks de production invendus des entreprises pétrolières.

Du coup c'est comme lorsqu'on a soif, la première goutte d'eau est trop bonne mais au milieu de la bouteille, vous êtes déjà dégoûtés.

Alors personne ne veut le pétrole américain et on se demande pourquoi au Cameroun, les prix n'ont pas encore baissé. Car selon les prévisions les plus optimistes, le baril de pétrole n'atteindra pas les 30 $ avant un certain temps.

Le gouvernement dira que cela entraîne une baisse des recettes budgétaires et donc il faut maintenir des prix élevés, pour soutenir les recettes fiscales.

Cependant, même là il y a un biais La base du prix du carburant qu'est le prix du pétrole a baissé. Donc même les dépenses pour avoir le carburant vont baisser. Ce qu'on perd en revenu on récupère en économie d'achat de produits pétrolier, notre premier poste des dépenses d'importation.

L'autre chose, c'est que je ne sais pas comment la SNH vend son pétrole, mais si c'est sur la base des contrats futurs, et que les cargaisons d'aujourd'hui ont déjà été acheté à un prix fixé sur le marché mondial, normalement, on ne devrait pas être influencé par les chutes de prix et donc l'impact sur le budget devrait être minime.

A ce moment, il serait opportun pour les économistes et autres experts de ces questions Camerounais de se pencher sur un tel sujet afin de proposer des solutions.

Leurs explications peuvent être d’un apport certain afin d’édifier monsieur tout le monde, afin que tous soient au même niveau d’informations. C’est ma modeste contribution sur le sujet ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01