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Le traitement conçu par l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun est devenu rare.

 

Depuis que la nouvelle indiquant que Mgr Samuel Kleda traite la pandémie du Coronavirus, s’est répandue dans la ville de Douala, l’évêché ne désemplit pas. Des personnes dont les résultats des tests de dépistage sont positifs, s’y rendent tous les jours et à tout moment. Seulement aujourd’hui, le remède conçu par le prêtre est en rupture de stocks dans les hôpitaux où il a été acheminé. Ces formations sanitaires sont l’Hôpital catholique Saint-Paul de Nylon, l’hôpital catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom, et l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand de Bonabéri. 

Le quotidien Le Jour qui parle de cette rupture de la potion solution de Mgr Samuel Kleda, rapporte dans son édition de ce 29 avril 2020 : ”à l’hôpital catholique Saint Paul de Nylon, une sœur religieuse confirme que les remèdes de l’archevêque ne sont plus disponibles. Elle affirme que plus de 200 patients avaient déjà été reçus avant la pénurie. A l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand à Bonabéri, les patients ou proches de malades de Covid-19 défilent aussi, à la recherche du précieux remède”.

C’est dire que de nombreuses personnes croient en cette potion solution de l’homme de Dieu. Voulant faire comprendre aux populations ce qu’il en est vraiment de son traitement, Mgr Samuel Kleda a déclaré, «tenant compte des symptômes des gens qu’on présente comme des personnes infectées du Coronavirus, j’applique des recettes composées des plantes. Je leur applique ce traitement. Ils réagissent favorablement, c’est-à-dire qu’ils se trouvent mieux. Ils retrouvent la santé ».

Traitement traditionnel du Covid 19 : Manaouda Malachie va accompagner Mgr Samuel Kleda

Aujourd’hui où le remède de Samuel Kleda est devenu rare, les patients attendent que la situation revienne à la normale. On sait que le Ministre de la Santé a annoncé hier 28 avril que les pouvoirs publics vont collaborer avec le prêtre. « Je viens de saisir Monseigneur cet après-midi pour qu’une équipe conduite par le Directeur de la pharmacie se déplace sur Douala pour évaluer son process et l’accompagner sur tous les plans », a écrit Malachie Manaouda. Maurice Kamto aussi a évoqué l’idée d’une possible collaboration avec le prélat, par le biais de son opération Survie Cameroun. Il reste à espérer que tous ces efforts conjugués puissent permettre à ce que le remède de Mgr Samuel Kleda soit en quantité suffisante pour les demandeurs.

 

Liliane N.  

 

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Jusqu’à la mise en ligne de cet article ce mercredi matin 29 avril 2020, le face à face entre la famille du défunt Moussa Njifon et le corps médical de la polyclinique IDIMED de Bonapriso n’avait pas trouvé une solution définitive. La famille affirme que leur père n’est pas décédé de suite de Coronavirus. Tandis que les médecins sont convaincus que le défunt était porteur du Covid 19, et que c’est ce virus qui lui a ôté la vie.

 

Le défunt, Moussa Njifon vie à Douala. Il y a quelques semaines il a été diagnostiqué comme Hyper-tendu. Tout naturellement, il va se diriger vers la polyclinique IDIMED de Bonapriso à Douala. Une fois dans les locaux du centre de santé, il sera accueilli et mis sous traitement. A ce moment, les médecins soignent effectivement son hyper-tension.

Ils ne diagnostiquent aucune trace de Covid 19. Du moins ils n’en font pas cas dans leur communication avec la famille du camerounais Moussa Njifon. Pendant quatre jours, la polyclinique va soigner Mr Moussa Njifon. Il sera suivi de près par le corps médical. Au point où il va recouvrer une meilleure situation physique. Les médecins vont lui demander de rentrer chez lui. Ce qu’il fera avec joie. Jusque-là, les médecins ne voient rien qui s’apparente au Covid 19.

Alors, aux premières heures de ce mardi, Mr MOUSSA va présenter quelques malaises. Il est rapidement reconduit au sein de la clinique qui l’avait soigné quelques jours plus tôt. Une fois au sein de la polyclinique IDIMED, il sera à nouveau pris en charge. Et là encore personne ne parle de la présence de Covid 19. Malheureusement, dans la nuit de ce mardi 28 avril, MOUSSA Njifon va rendre l’âme.

Dès cet instant ses proches décident de mettre la batterie en marche pour que la dépouille de leur frère et père soit acheminée à Foumban pour être inhumé le plus vite possible en respect des règles de la religion musulmane dont il était membre. C’est à ce moment que les responsables de la polyclinique sortent de leur casquette cette autre décision : Moussa Njifon ne peut pas sortir de la ville, parce qu’il est décédé de Covid 19.

Surpris, les parents du défunt demandent aux médecins à quel moment ils ont fait le diagnostic ? et comment se fait-il qu’ils n’en ont pas parlé ? Plus encore, pourquoi ne l’avoir pas conduit vers un centre approprié s’ils savaient déjà qu’il était malade ? Des questions et bien d’autres auxquels les responsables de la polyclinique ont eu du mal à répondre.

Or la décision de le ficher comme décédé de suite covid 19, entraîne l’interdiction de donner le corps à la famille. C’est alors que s’est engagé ce bras de fer.

 

Stéphane NZESSEU

 

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La décision a été prise de manière consensuelle ce Dimanche, lors de la commémoration du 29ème anniversaire de cette formation politique.  

 

Une célébration sobre, du fait de deux évènements majeurs. D’abord le décès encore récent de son fondateur mais aussi, à cause de la crise sanitaire qui oblige qui soumet le monde entier à de nombreuses contraintes.

Selon Mongwat Ahidjo, secrétaire national à la communication de l'Udc «  les activités marquant la Commémoration du 29ème anniversaire de l’Udc ont été conduites par Christophe Ndeuhela –2ème vice-président national et représentant de Cyrille Sam Mbaka qui n’a pu faire le déplacement pour cause de maladie.

Au téléphone, Mongwat Ahidjo a précisé que : « Compte tenu de plusieurs enjeux et défis de l'heure, Madame le maire de Foumban a été désignée pour assumer cette responsabilité. Décision prise par l'ensemble des membres du Bureau politique ».

 

Il était urgent de combler le vide

Ce dernier se faisait de plus en plus ressentir à l’intérieur du parti, des semaines après le décès du Dr Adamou Ndam Njoya. Ce qui a amené les membres du Conseil Exécutif ainsi que ceux du bureau exécutif à mener des concertations afin d’apporter une solution définitive à cette vacuité.

Au cours des assises tenues à Foumban, deux options ont été soumises à l’attention de tous les participants :    

L'organisation d'une convention nationale extraordinaire dans un mois. Un choix impossible à l'heure actuelle, puisqu’il n’est pas envisageable de rassembler plus de 400 personnes à cause du Covid-19.

La tenue d'un conseil exécutif national extraordinaire. Or, les mesures restrictives prises par le Gouvernement afin de limiter l’impact du Corona Virus interdisent également le regroupement de 150 personnes et plus.  

Il a donc fallu se plier à la dernière option ; celle de désigner un membre du Bureau politique pour conduire les affaires jusqu'à la prochaine Convention nationale qui va se tenir en 2021.

Il faut relever qu’il n’existe  aucune disposition qui oblige la poursuite du mandat du président national jusqu'à son terme, en cas de vacance. Et pour cause: en dehors du président national qui est élu durant la Convention nationale, tous les autres responsables sont nommés par ce chef du parti après son élection.

Par ailleurs, les textes prévoient que le président national peut mandater n'importe quel haut responsable pour représenter le parti (vice-président, élu, membre du bureau politique…).

Il est également important de relever que  depuis sa création, l’Udc n’a connu que trois vice-présidents nationaux: Cyrille Sam Mbaka -Christophe Ndeuhela - Tandja Tapaibo.   

 

Mésentente entre Patricia Ndam Njoya et Cyrille Sam Mbaka ?

A ce sujet, Mongwat Ahidjo, secrétaire national à la communication de l'Udc est ferme : « Il n’existe aucun problème, de quelque nature que ce soit, entre Patricia Tomaino Ndam Njoya, membre du bureau politique mais aussi secrétaire national en charge des droits de l'homme dudit parti et le 1er Vice président de l’Udc. La gestion des instances dirigeantes du parti poursuit sans aucun couac et tous deux travaillent en toute intelligence pour implémenter les idéaux qui sont les nôtres ».  

L'Udc a, depuis son existence, trois vice-présidents nationaux: Sam Mbaka; Christophe Ndeuhela et Tandja Tapaibo.

Le 29ème anniversaire de cette formation politique, qualifiée par Samuel Eboua – Ex leader de l'Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès comme « véritable laboratoire de l'opposition camerounaise », a donné l’occasion à Patricia Ndam Njoya de revenir sur les faits marquants de son histoire, depuis la création le 26 Avril 1991 jusqu’à ce jour.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a révélé que la piste du Covid-organic découvert par Madagascar est en étude.

 

C’est au cours d’un échange qu’il a eu avec un internaute via son compte Twitter, que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, a révélé qu’il n’est pas indifférent au Covid-Organic, une solution découverte par Madagascar, pour ce qui est du traitement du Coronavirus. A en croire le membre du gouvernement, une piste relative à ce Covid-organic, est en train d’être exploitée à l’heure actuelle. 

En fait, après la publication des dernières données présentant l’état de la pandémie au Cameroun, un certain Franck Kouedi a interpellé le Minsante. « Svp est ce qu'il ne serait pas possible de se rapprocher de Madagascar à propos de leur remède ? Ne négligeons aucune solution Monsieur le Ministre force à vous », a-t-il écrit. En réponse, l'Administrateur Civil Principal a déclaré «je reçois également demain matin, un compatriote dans le cadre d'une liaison avec Madagascar, en vue d'en savoir plus sur le produit présenté  comme traitement du COVID-19 ».

Il convient de souligner que notre voisin le Sénégal a déjà passé une commande du Covid-organic actuellement utilisé en Madagascar pour le traitement du Coronavirus. L’annonce de cette commande a été dévoilée par Andry Rajoelina le Président malgache, la semaine dernière. «L’Afrique agit et se protège contre le Covid-19. Merci au Président Macky Sall pour nos échanges et sa confiance. Le Sénégal félicite Madagascar pour le remède traditionnel amélioré Covid-Organics et lance une 1ère commande. Vive l’Afrique et vive sa richesse naturelle !», avait tweeté le Chef de l’Etat de la Grande île.

Covid-organics : Un remède contre le coronavirus lancé par le Madagascar

Pour ce qui est du Covid-organic, il est dit qu’il s’agit d’un remède «miracle». C’est une tisane à base de plantes médicinales comme l’artemisia préparée par des chercheurs de l’institut malgache de recherche appliquée (IMRA). Selon Andry Rajoelina, ce remède est capable de prévenir et guérir les patients malades du Covid-19.

 

Liliane N.

 

Published in Corona Virus

Alors que les combats entre les séparatistes et l'armée ne sont pas au point mort, 6.000 exilés de la crise anglophone ont déjà regagné leur village. Un retour obligé dans un contexte dominé par la peur d'être contaminés au coronavirus et qui les plonge dans la misère.  

 

Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 au Cameroun, avec plus de 1621 cas confirmés, et 56 décès en date du lundi, 27 avril 2020, la situation devient de plus en plus rude pour les populations traumatisées par la guerre et qui sont totalement démunies. 

Aux problèmes de santé, d'éducation, de nutrition et d'hébergement, ces déplacés de la crise socio-politique dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun, font désormais face à la peur de la contamination. 

Du coup, la survie devient une équation difficile à résoudre car les activités menées (petits métiers) sont en berne du fait des mesures de restriction imposées par le Gouvernement dans sa stratégie de lutte contre le coronavirus. 

Parmi ces mesures, l'on cite, le port obligatoire de masque, la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, l'interdiction de rassemblement de plus de 50 personnes, l'interdiction de surcharge dans les taxis et sur les mototaxis, la fermeture des bars et lieux de loisir dès 18 heures etc.

La peur s'installe

"Ça me fait peur. Ici, les déplacés vendent des aubergines, des œufs bouillis, des arachides (...). Ils se promènent dans les rues, touchent de l'argent, rencontrent des gens. Ils rentrent en soirée et dorment serrés les uns contre les autres, faute de matelas et d'espaces. Si une personne est contaminée par le coronavirus dans cette maison, ça sera catastrophe pour nous", frisonne Joseph Mofor qui hébergeait 130 déplacés internes. 

Le chef traditionnel a bien un temps interdit ce commerce ambulant, cependant, la "famine a explosé" et celui que les déplacés surnomment affectueusement "papa" a été obligé de lever l'interdiction. 

Célestine Ngong âgée de 24 ans pour sa part lâche, "on a peur d'attraper le coronavirus. Mais, c'est ça ou mourir de faim à la maison". Elle a "fui les balles" dans son Nord-ouest natal. Comme Célestine, Rafiatou Foyeh accompagnée de ses deux filles, sort chaque jour avec sa bassine pleine de bouteilles de bière traditionnelle à base de maïs sur la tête. 

Ce qui frappe a priori à l'œil, c'est que toutes trois, sont protégées de masques en tissus, moins chers que les chirurgicaux, mais fabriqués le plus souvent hors des normes sanitaires. Elles arpentent tous les jours, les rues de Bonabéri, quartier de l'ouest de Douala, qui accueille une forte population de déplacés. 

La misère s'installe

A en croire les propos d'Esther Imam, "pris entre le feu des armes et la misère de la pandémie", les déplacés anglophones sont plus exposés au Covid-19 que la population en générale.

"Ils n'ont pas de revenus. Certains n'ont pas de maison. D'autres n'ont pas de quoi manger et celles et ceux qui se débrouillaient avant la crise n'y arrivent plus. Nous sommes dans un contexte de confinement, de restriction. Mais le virus de la faim est pire que le coronavirus", relève la directrice exécutive de l'ONG Reach Out, qui vole au secours des déplacés dans les régions francophones et à ceux qui sont cachés dans les forêts.

Elle ajoute par ailleurs, certains n'ont pas d'argent pour acheter de l'eau potable, du savon, du gel hydroalcoolique ou des masques, autant de "facteurs qui facilitent la contagion". 

Des milliers de déplacés ont préféré retourner dans leur village pourtant toujours en guerre, malgré l'appel au cessez-le-feu de l'ONU, en cette période de pandémie. "Beaucoup sont rentrés avec les enfants parce qu'il n'y a plus d'activité. Pour eux, c'était aussi une manière de s'éloigner des centres où l'épidémie a commencé à sévir, notamment à Yaoundé et à Douala", explique Modibo Traoré, le directeur du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) qui précise qu'entre 5.000 et 6.000 personnes sont revenus dans la seule région du Nord-ouest les jours qui ont suivi la fermeture des écoles, le 17 mars. Depuis le mouvement retour se poursuit. Les deux régions anglophones enregistrent déjà des cas confirmés au Covid-19. 

D'après les ONG internationales, plus de 3.000 personnes ont été tuées dans la crise anglophone. Selon les Nations unies, 700.000 ont abandonné leurs maisons pour se réfugier dans les forêts environnantes et les régions comme l'Ouest, le Centre et le Littoral. 

 

Innocent D H

 

Published in Défense

Le Ministre de l’Administration territoriale demande par ailleurs à ces opérateurs de téléphonie mobile de geler les fonds de Survie Cameroun.

 

Tout comme il avait adressé une correspondance au Directeur général (Dg) d’Afriland first bank, Paul Atanga Nji vient aussi de saisir les administrations de Mtn et Orange Cameroun. Le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) demande les fermetures des comptes de Survie Cameroun et les gels des fonds collectés. Pour le Minat, Survie Cameroun est une association illégale. Dans lesdites correspondances, Atanga Nji explique ce qui motive ses demandes.

 

Le Minat parle entre autres du fait que son département ministériel qui se charge des partis politiques et des associations, n’a pas connaissance de celle dénommée Survie Cameroun. Sur la base de la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et de son décret d’application N°85/1131 du 14 août 1985, Paul Atanga Nji précise que l’appel à générosité publique pour quelque raison que ce soit, n’est autorisé que par son département ministériel. Aussi, le Minat cite la loi N°90/56 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques, qui interdit aux formations politiques de recevoir des fonds de l’extérieur. Paul Atanga Nji souligne à Mtn Cameroun qu’au cas où, il maintient le compte est actif, il pourrait être susceptible d’être considéré comme co-auteur ou complice de cette activité illégale.     

 

Il faut savoir que le compte qui est ouvert chez Mtn, a été suspendu de façon temporaire. Le leadership de Survie Cameroun avait dénoncé cela. La suspension n’a duré que 24 heures. Le compte a été activé. Et à ce jour, il est redevenu opérationnel.

 

Liliane N. 

 

 
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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun appelle à une coalition entre le leadership de son opération de collecte de fonds et Mgr Samuel Kleda.

 

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a tenu à saluer publiquement les efforts entrepris par Mgr Samuel Kleda, pour ce qui est du traitement de la pandémie du Coronavirus. Le parti par le biais d’Olivier Bibou Nissack porte-parole du président du Mrc a rendu public un communiqué, dans lequel Maurice Kamto adresse ses vives félicitations à Mgr Samuel Kleda.

Pour mieux comprendre, il convient de rappeler que le weekend dernier, l’une des informations ayant circulé sur la toile, faisait état de ce que l’ancien président de la Conférence épiscopale du Cameroun a découvert un remède contre le Coronavirus. 

La nouvelle s’étant répandue comme une poudre sur la toile, Mgr Samuel Kleda a apporté des clarifications en indiquant qu’il n’a pas inventé un traitement. «...Il faut faire très attention. Je ne dis pas que j’ai trouvé un traitement contre le Coronavirus. Cela je ne le dis pas », indique-t-il. Il explique qu’il fait usage des plantes qu’il étudie depuis une trentaine d’années.

« Tenant compte des symptômes des gens qu’on présente comme des personnes infectées du coronavirus, j’applique des recettes composées des plantes. Je leur applique ce traitement. Ils réagissent favorablement, c’est-à-dire qu’ils se trouvent mieux. Ils retrouvent la santé. Voilà ce qu’on fait », déclare-t-il. 

Pour Maurice Kamto, il y a tout de même lieu de soutenir Mgr Samuel Kleda. Aussi le président du Mrc appelle le leadership de l’opération Survie Cameroun, à se rapprocher du prélat. Il faudra apprend-on du communiqué qu’il a signé, étudier de quelle manière, on peut apporter une aide à Mgr Kleda pour mettre sa solution à la disposition des personnes atteintes par le Covid-19.

Les sorciers du Cameroun proposent une recette pour traiter la pandémie du Coronavirus 

 

Liliane N.

 

   

 

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C’est ce que Roger Tapa le président du Syndicat des exploitants de débits de boissons affirme.

 

Au tout début de l’application et l’implémentation sur le terrain des mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre le Coronavirus, les tenanciers de débits de boisson interpellaient déjà les autorités. Ils indiquaient qu’étant obligés de fermer désormais leurs débits de boisson à partir de 18 heures, ils n’arrivent plus à faire leur chiffre d’affaires. De nos jours, ils sont rendus à ne réaliser que 20% dudit chiffre d’affaires. L’une des causes étant qu’ils indiquent que c’est à partir de l’heure de fermeture aujourd’hui adoptée, qu’ils recevaient la majorité de leur client. 

Roger Tapa le président du Syndicat des exploitants de débits de boissons, affirme qu’à l’heure actuelle, si cette pandémie devait encore durer, de nombreux bars soit 50%, vont se voir contraint de mettre la clé sous le paillasson.

“Je n’ai pas dit que ce secteur va mourir. Si beaucoup résistent encore aujourd’hui, c’est parce qu’avant les mesures de fermeture, l’activité marchait très bien. La plupart du temps, les débits de boissons ne vivent pas au jour le jour. La plus grosse charge dans cette activité c’est le loyer or certains paient le loyer pour 6 mois voire un an à l’avance. Cela fait seulement un mois que la maladie fait sa mue, donc, les tenanciers de débits de boisson ont encore quelques mois devant eux. Cependant, si la crise perdure, je peux vous dire qu’au moins 50% des bars vont fermer”, déclare-t-il.

Roger Tapa fait remarquer que si la pandémie ne s’achève pas de sitôt, il n’y a pas que les bars qui vont fermer, les employés seront aussi affectés. 

“L’autre manque à gagner qui est peu visible c’est que les employés des bars sont rentrés en chômage technique. Donc nous avons là de nombreux emplois qui ont été perdus. En dehors de ça, il ne faut pas aussi négliger les commerces qui s’installent autour des débits de boissons tels que les rôtisseries et autres qui pourvoient de nombreux emplois. Toutes ces activités qui tiraient leur plus grande clientèle du fonctionnement des bars sont aujourd’hui en déroute”, déclare-t-il.

 

Liliane N.

 

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Des informations puisées à bonnes sources, 04 milliards de FCFA sont déjà disponibles dans le Fonds spécial de solidarité nationale crée par le Chef de l'Etat, Paul Biya, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Une somme qui n'inclue pas les contributions attendues des institutions financières internationales, apprend-on. 

 

Les Camerounais continuent de mobiliser leurs énergies pour vaincre le coronavirus. Les données en provenance des autorités administratives en charge de la gestion du Fonds de solidarité national ne sont certes pas encore rendues publiques, cependant, le round-up fait par le journal Ecomatin sur les contributions récoltées permet de découvrir qu'au moins 04 milliards de FCFA sont déjà disponibles dans le cadre de la riposte contre le Covid-19. 

Conformément à l'annonce faite par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, le 31 mars dernier, les appuis et dons y afférents sont encadrés par le Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Covid-19. 

Rappelons que le Chef de l'Etat avait doté ce Fonds spécial d'un montant d'un milliard de FCFA, pour le soutien des opérations du plan de riposte contre la propagation de cette pandémie au Cameroun. Un compte a été ouvert au sein de BGFIBank pour recueillir les contributions financières. Ces contributions sont aussi faisables dans les dans les postes comptables des régions et des représentations diplomatiques, a fait savoir le ministre des Finances, Louis Paul Motaze. 

 

Innocent D H

 

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L'information est dévoilée par le Groupement inter-patronal (Gicam) qui vient de produire ses résultats sur le suivi des répercussions de la crise du coronavirus auprès d'un échantillon de 100 entreprises camerounaises. Réalisé sur la période allant du 13 au 21 avril 2020, il en ressort que 61% des Petites et moyennes entreprises (PME) camerounaises sont très négativement touchées par la pandémie de Covid-19 contre 27% pour les grandes entreprises. 

 

La lecture minutieuse du document réalisé par le Gicam informe que 92% des entreprises ont fait des déclarations selon lesquelles, la pandémie de coronavirus a un impact très négatif (52%) ou négatif (40%) sur leurs activités. 

A en croire les indications donnée par groupement,"les PME et les entreprises de service sont les plus affectées. La proportion des PME ayant déclaré être impactées très négativement est plus élevée (61%) que celle des grandes entreprises(27%). De même, 58% des entreprises de service ont déclaré subir très négativement les effets de la pandémie du Covid-19 contre 38% chez les entreprises industrielles", relève l'institution. 

40% des entreprises ont confié que leurs activités de production sont directement affectées par les méfaits du Covid-19, révèle le document. Le rapport du Gicam indique par ailleurs que 69% des entreprises opérant dans le secteur industriel déplorent que, leur production subit directement les effets induits de la crise contre 26% seulement des entreprises offrant des services. Pour ce qui est des grandes entreprises, 50% de leur production est affectée, alors que chez les PME le taux est évalué à 36%. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01