L’Honorable Cabral Libii affirme que le nombre de personnes contaminées peut croître, cependant les décès doivent être limités.
Faire du port du masque facial une obligation, c’est ce que souhaite Cabral Libii Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn). Au vu du nombre de personnes contaminées, l’Honorable pense que cette mesure se doit d’être prise. Il l’a suggéré au moment où le Ministère de la Santé a annoncé que le Cameroun avait dépassé le cap de 500 cas et était à 650.
« Rendons les masques obligatoires! Il est envisageable que le nombre de contaminés croisse. Mais que le nombre de décès ne suive peut-être pas. Avec un taux de létalité sur 650 contaminés de 1,38%. Alors quelle est la catégorie de personnes vulnérables ? Quel est le protocole de soin ? », avait tweeté le Député Cabral Libii.
Loin de ne suggérer que le port du masque facial soit obligatoire, le Député du Pcrn avait aussi indiqué que le moyen par lequel, la fourniture de cet équipement peut être possible. « Contre le COVID 19, il est souhaitable que tous les centres de formation professionnels, les établissements d'enseignement de l'industrie de l'habillement, les tailleurs, couturiers soient mobilisés pour la production en grande masse de masques en tissus », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de l’idée du confinement, Cabral Libii pense que le Cameroun n’a pas la capacité de supporter une telle mesure. Surtout que même les pays de l’occident ne s’en sortent pas facilement. « Le confinement est très coûteux. Les Européens parlent déjà de nouveau plan Marshall, tellement ils prévoient une catastrophe économique et sociale dans la plupart de leurs pays après la levée du confinement. Avons-nous les moyens de nous permettre une telle stratégie ? », a-t-il écrit Cabral Libii.
Liliane N.
Selon le Dr François Bingono Bingono le président de l’Association des Sorciers et Guérisseurs traditionnels du Cameroun, cette recette peut aussi être utilisée à titre préventif de cette pandémie.
Le Dr François Bingono Bingono croit que les naturopathes africains ne doivent pas être mis de côté dans la recherche du traitement, de la pandémie du Coronavirus. Intervenant ce 07 avril 2020 sur les antennes d’Abk radio en sa qualité de président de l’Association des Sorciers et Guérisseurs traditionnels du Cameroun, il a livré une recette, qui peut être conjointement efficace dans le traitement et la prévention du Covid-19.
« Les sorciers africains disent que le Corona est là, et on peut lui tordre le cou en faisant confiance aux techniques médicinales africaines », a-t-il déclaré. Tout en soulignant que les sorciers et les guérisseurs sont soumis aux 13 mesures gouvernementales, le Dr François Bingono Bingono prône un retour aux sources.
« J’ai l’autorisation des tradithérapeuthes pour gracieusement vous donner cette recette 04 gousses d’ail, une bonne dose de gingembre, deux citrons que vous écrasez et buvez avec deux cuillerées de miel. Ceci nous semble suffisant pour faire office de prévention et à titre curatif », a-t-il déclaré.
Le Dr Bingono Bingono rappelle que dans les années 1970, le Cameroun et plus précisément les régions du Centre, Sud et Est ont connu une infection grippale. Cette infection était semblable à celle du Coronavirus. Et on l’avait appelée localement «Assouk Bikoumou», entendez littéralement, «la souche qui secoue».
La grippe en question décimait principalement des personnes âgées. Le Dr François Bingono Bingono indique que c’est un traitement, inspiré des plantes médicinales qui avait permis de mettre fin à ce problème sanitaire. Pour lui, il est important de donner aux naturopathes africains une plate-forme d’expression, pour qu’ils puissent apporter leur contribution dans la lutte de la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Dans un communiqué du 06 avril 2020, le Gouverneur du Nord-ouest par délégation de signature au secrétaire général de ses services communique que la région vient d’enregistrer son premier cas de coronavirus. Et pour faire face à la présence du virus, l’autorité administrative annonce la prise d’importantes résolutions à l’issue de la réunion d’évaluation de la situation.
Les mesures prises à l’issue de la réunion d’évaluation de la situation présidée par le Gouverneur de la région du Nord-ouest sont au nombre de 05. Il s’agit d’abord, des mesures de prévention prises par les pouvoirs publics et rendues publiques, qui vont être renforcées dans leur application, les forces de l’Ordre étant chargées d’y veiller. Comme autre mesure, il y a la régulation des sorties et des entrées des véhicules.
Conformément aux fermes instructions de monsieur le ministre de la santé publique, il est demandé à chaque citoyen d’observer les mesures de distanciation sociale, de restreindre les déplacements à ce qui est nécessaire et le cas échéant de sortir en arborant un masque protecteur contre la pandémie.
Le communiqué interdit la consommation des boissons à l’intérieur et aux alentours des débits de boissons jusqu’à nouvel ordre.
Enfin, le Gouverneur de la région du Nord-ouest met en garde les populations contre l’utilisation de désinfectants et de masques de qualité douteuse. A cet égard, le patron de la région appelle les populations à acquérir uniquement les désinfectants et les masques agréés par le ministère de la Santé publique. Par la même occasion, il instruit aux autorités administratives, forces de l’Ordre et Responsables du Commerce, de saisir et détruire ceux de qualité douteuse, sous réserve des sanctions encourues par les auteurs.
Indiquons que les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé publique font état de 658 cas d’infections au coronavirus confirmés au 06 avril 2020, 09 décès et 17 guérisons.
Innocent D H
Il a été fait ce Lundi par le ministre de la Santé Publique lors de sa traditionnelle déclaration à la presse.
A l’entame de son propos, le Dr Manaouada Malachie a parlé de la première phase opérationnelle qui a permis au gouvernement : « D'éprouver la stratégie de réponse et apporter des éléments d'amélioration de celle-ci, à l'épreuve des faits sur le terrain des opérations. Les leçons tirées de cette période commandent notamment, au-delà de la nécessaire adaptation permanente, d'anticiper et d'agir efficacement pour faire face de façon pertinente à la pandémie… ».
Les leçons à tirer
Selon le membre du gouvernement, « Au-delà de la nécessaire adaptation permanente, l’heure est venue d'anticiper et d'agir efficacement pour faire face de façon pertinente à la pandémie ».
Sur ce point, Manaouda Malachie, tout en évoquant la campagne de testing engagée dans la capitale économique du Cameroun, ainsi que l’identification et la mise en quarantaine à Yaoundé des personnes venues des pays à risque, il importe aujourd’hui, « De mettre à l'actif du système de traçage Camerounais et de recherche active des cas, au sein de nos communautés, les résultats encourageant déjà obtenus jusqu'ici et envisager le renforcement des équipes et de leurs moyens d'action. Ceci permettra notamment d'assurer à toutes les personnes contaminées, une prise en charge précoce et efficiente. Cette dernière passe d'ailleurs par une meilleure régulation médicale des formations sanitaires dédiées… ».
Les sites réquisitionnés pour l’accueil des malades
A Yaoundé, le stade militaire et l’ancien Orca peuvent recevoir de nouveaux cas et le membre du gouvernement a affirmé que l'identification d'espaces disponibles se poursuit également pour les autres villes du pays.
Protocole de soins
Dans son discours, le ministre de la Santé Publique a relevé que : « Le conseil scientifique est à pied d'œuvre pour trouver plusieurs autres protocoles à appliquer en fonction des cas. Toutefois, traiter le Covid-19 est primordial, mais ce qui est davantage recommandé c'est de l'éviter absolument. C'est à ce prix seulement que la chaîne de propagation sera rompue et, arrêter sa transmission au plan communautaire et vaincre le virus... ».
Règles d'hygiène usuelles
Se laver les mains avec de l'eau propre coulante et du savon ou utiliser une solution hydro-alcoolique
Se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir lorsqu'on tousse, éternue ou utiliser le pli du coude ;
Éviter tout contact étroit avec toute personne présentant des symptômes de la grippe ou avec des animaux sauvages et d'élevage
Bien cuire la viande et les autres aliments avant de les consommer.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit d’un voyageur qui est parti de Douala. Il a fait escale à Yaoundé avant de continuer avec le bus de transport inter urbain Touristique Express. Le quidam se savait malade et avait fait le choix de fuir la quarantaine pour « aller mourir chez les siens » va-t-il fait savoir aux forces de l’ordres.
C’est aux portes de la ville de Meiganga, dans la région de l’Adamaoua, que le bus infecté a été intercepté par un barrage de police. Le bus est parti ce lundi de Yaoundé avec à son bord un passager qui venait de Douala et qui avait l’ambition d’aller dans le septentrion camerounais, dans son village pour y passer ses derniers jours, et avoir la chance d’être inhumé sur les terres de ses ancêtres. Le bus était déjà dans le petit village de Nandeke, à l’entrée de Meiganaga. Le passager suspecté d’être atteint de coronavirus a avoué avoir fui un lieu de quarantaine où il était en observation après son retour d’un pays étranger.
Une fois que les autorités ont mis la main sur le bus, ils ont demandé que le bus retourne sans autre forme de procès, avec tous ses passagers, sur la ville de Yaoundé. Cet après-midi de lundi, le préfet du département du Mbéré a personnellement fait le déplacement jusqu’à ce bus de transport. Il était accompagné par une bonne partie des responsables administratifs du département, mais aussi des forces de maintien de l’ordre et les responsables des municipalités environnantes.
Ils n’ont pas pris de risque inutile. Il fallait à tout prix renvoyer les 50 passagers du gros porteur à Yaoundé. Question de ne pas mettre en danger les populations du septentrion. Ce que les autorités ont fait dans un premier temps, c’est de désinfecter les passagers et leurs bagages, le véhicule et toutes les personnes intervenantes par les soins des agents spécialisés du service d’hygiène de la Mairie de Meinganga.
De l'eau a été remise aux infortunes compagnon de voyage de ce passager dont le comportement est tout simplement inqualifiable. Sur ordre du Préfet du Mbéré, le véhicule a été renvoyé manu militari sur Yaoundé avec une escorte de Gendarmes mis avec diligence à la disposition des forces de défense par le Commandant de Compagnie de la Gendarmerie (COCOM). Ils ont aussi utilisé le pickup de la Mairie dans le convoi. De cette façon, le Mbéré s’est constitué en barrière à cette maladie. Il est bon que toutes les autorités redoublent ainsi de vigilance pour limiter la propagation de ce virus.
Stéphane NZESSEU
Le groupe séparatiste Southern Cameroons Defence Force (Socadef) de Ebenezer Akwanga avait déclaré le 26 mars 2020 qu’il suspendait les combats en raison de l’apparition du coronavirus et afin de limiter sa propagation. Une décision de cessez-le-feu favorablement accueillie par Patrick Youssef, Directeur régional adjoint du Comité international de la Croix rouge (Cicr) pour l’Afrique.
Ce 06 avril, le haut responsable humanitaire, Patrick Youssef s’est exprimé sur les antennes de Radio France international (Rfi) à propos de la crise anglophone, surtout du cessez-le-feu décidé par le Socadef. « C’est un appel qu’on prend très au sérieux. Le Cicr est présent à Bamenda et à Buea. Nous apprécions ces appels qui vont clairement favoriser un travail humanitaire sécurisé, neutre et impartial », déclare-t-il.
Le directeur régional adjoint du Comité international de la Croix rouge ajoute par ailleurs, « nous attendons une volonté de collaborer de la part des autorités camerounaises ».
En rappel, c’est le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Onu) qui avait lancé l’appel au cessez-le-feu sur tous les théâtres de conflit, à cause de la pandémie du coronavirus. Un appel a reçu la réponse favorable du Socadef, l’un des trois mouvements séparatistes dans la partie anglophone du Cameroun. Le Gouvernement suisse qui avait une fois assuré la médiation dans le processus de résolution de la crise anglophone avait salué cette importante décision. Décision également bien accueillie par les Etats-Unis, à travers Tibor Nagy, le sous-secrétaire d’Etat américain en charge des Affaires africaines.
Toutefois, il convient de remarquer que les autorités camerounaises n’ont pas encore répondu à cet appel qui ne fait que retentir.
Innocent D H
La région du Sud est la 5ème région à être touchée par le Coronavirus.
Avec huit nouveaux cas testés positifs ce matin de 6 avril 2020, le Cameroun enregistre rendu à cet après-midi, 658 personnes atteintes par la pandémie du Coronavirus. C’est en fait le résultat des tests faits sur 48 personnes soit 14 à Yaoundé et 34 dans la ville de Douala. Ces villes avec le plus grand nombre de contaminés font de leurs deux régions, les plus touchées du pays.
Le Centre a été la toute première région à être affectée par le Coronavirus. Le premier cas entré au pays par voie aérienne, y a été déclaré. C’était un français qui entré en contact avec une camerounaise l’a à son tour transmis le virus du Covid-19. Heureusement ces deux patients ont été guéris, car ayant rapidement pris en charge à l’hôpital central de Yaoundé.
La région du Littoral est inscrite parmi celles qui font face à cette maladie, à cause de la ville de Douala. C’est en réalité dans cette ville que le tout premier décès dû au Coronavirus. Il s’agissait de l’oncle de Patrick Mboma. Il s’appelait Achille Essome Moukoury. Douala est redoutée par les autorités. La raison étant que de nombreux voyageurs venus au Cameroun avant le 17 mars dernier, y ont séjourné. C’est pour cela qu’une opération de recherche active des cas suspects, y a été lancée depuis le 1er avril 2020.
La région de l’Ouest aussi est concernée par le Coronavirus. La ville de Bafoussam qui y est située a enregistré des cas positifs à la pandémie. La semaine dernière, tout un centre de santé y a été mis en quarantaine. Parce qu’ayant reçu un patient contaminé qui a infecté le personnel soignant.
Les autres régions concernées sont le Sud-Ouest avec sa ville de Limbe et tout récemment le Sud.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouda recommande cette autre mesure, pour tous ceux qui se retrouvent hors de leur maison.
Au vu du nombre de personnes contaminées au Coronavirus qui devraient croître dans les prochains jours, le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé (Minsante), invite les populations qui sortent de leur maison, à se couvrir désormais le nez et la bouche. Car le pays enregistre à l’heure actuelle un total de 650 cas testés positifs au virus du Covid-19. Et le Minsante précise que malheureusement ces nouveaux cas aujourd’hui détectés, sont le fruit d’une contamination communautaire et non plus seulement importés. Selon Malachie Manaouda, le Cameroun est rendu au stade 2 de la pandémie.
«Nous sommes passés à 650 ce soir (05 avril 2020 Ndlr). Cela va malheureusement encore grimper ces jours avec la campagne de testing massif que nous avons lancé. Alors nous devons tous, OBLIGATOIREMENT, nous couvrir le nez et la bouche en sortant de chez nous. Protégeons notre vie et celle des autres», a tweeté le Dr Malachie Manaouda.
Toutefois, même si le nombre de personnes contaminées ne fait que croître, le Minsante affirme que la situation reste sous contrôle. «...La situation bien que prenant de l'ampleur, reste sous contrôle car c'est nous qui recherchons les cas et les mettons en isolement. Mais je dois dire que certains de nos compatriotes ne nous facilitent pas la tâche, mettant ainsi en danger ma vie des autres», a-t-il répondu à un internaute préoccupé et qui l’a interpellé via son compte Twitter.
Voulant lever l’équivoque sur la défaillance du système de surveillance mis dans les aéroports, le Minsante précise que les cas contaminés qui ne sont pas détectés, sont dûs au fait qu’il y a des personnes asymptomatiques. «C'est clair que ce dispositif de prévention nous a permis de capter quelques cas mais certaines personnes sont asymptomatiques au moment de passer nos frontières et donc impossible de savoir leur état clinique», a-t-il expliqué à un autre internaute.
Liliane N.
Ce dimanche 05 avril 2020 l’Hôpital central de Yaoundé (HCY) a enregistré la naissance d’un premier enfant d’une maman infectée au coronavirus. Selon les sources médicales de cet hôpital, l’accouchement s’est déroulé dans de bonnes conditions.
Cette dame est un cas comme les autres parmi les personnes souffrantes du Covid-19. Au moment de son admission à l’HCY, elle était presqu’à terme, apprend-on. Le fait pour cette femme d’avoir réussi à donner naissance à un bébé est perçu comme un véritable exploit quand on sait que certains malades, fatigués, ayant des difficultés respiratoires comme c’est chez ceux atteints du coronavirus, sont confinés dans la crainte de trépasser à tout moment. Le nom de cette patiente exceptionnelle n’est pas encore officiellement révélé.
Quelques heures après l’accouchement, le corps médical laisse entendre que l’accouchement a eu lieu dans de bonnes conditions. Le Minsanté profitant de sa tribune pour la communication bilan de la journée du 05 avril 2020, a félicité le corps médical pour son dévouement et son sens de professionnalisme.
Au journal du 20 heures 30 sur les antennes de la CRTV ce dimanche, un médecin a expliqué que le Covid-19 n’est pas une maladie qui se transmet de la mère à l’enfant.
Le ministère de la Santé publique, informe ce lundi matin que le Cameroun vient d’enregistrer 08 nouveaux cas d’infections, ce qui porte ainsi le chiffre à 658 cas. Et à cette date, le pays a enregistré 09 décès liés au coronavirus et 17 guérisons.
Innocent D H
C’est la nouvelle trouvaille. De plus en plus de camerounais arborent les masques ou cache-nez fait en tissu. Une solution qui semble très économique mais dont les caractéristiques ne garantiraient pas la protection pour laquelle elle est créée.
Dans les rues de Douala, on aperçoit de plus en plus des hommes et de femmes arborés des cache-nez aux couleurs particulières. Ce sont des masques en tissus. Il s’agit d’une évolution dans les comportements en vue de la lutte contre le corona virus.
Le port des masques en tissus gagne le terrain pour une seule et bonne raison : il revient très cher de n’utiliser que les maques jetables. En effet, les prescriptions autour de l’utilisation des masques jetables sont claires. Il faut en utiliser un tous les trois (03) heures de temps au grand maximum. Ce qui revient, pour une personne qui fait un minimum de huit (08) heures de temps en extérieur, à utiliser un minimum de trois (03) masques par jour.
Il faudra maintenant multiplier par le nombre de jours que devra durer la crise pour se rendre compte qu’au bout d’une semaine ou d’un mois, ce sera un budget considérable. Par ailleurs, la flambée des prix de cet outil de protection, du fait de la psychose généralisée, ne va pas pour aider les moins nantis.
L’apparition des masques en tissus est donc une planche de salut pour plusieurs. Certains médecins présentant les avantages de ce raccourci, disent que ce type de masque peut se faire laver dans une température entre 50° et 100°, ce qui a pour effet de tuer les virus sur le bout de tissus. On peut par après réarborer son masque. Il devient économique. Avec 1.500 fcfa, vous pouvez vous offrir trois (03) masques en tissus. Et ainsi alterner jour après jours l’utilisation de celui-ci. Un autre avantage, c’est qu’il peut être produit par la couturière du coin. Pas besoin de passer des commandes aux industries chinoises, avec les risques que ça court. Une véritable aubaine donc.
Mais le hic, c’est que ces masques en tissus ne protègent pas contre le virus. Mais seulement contre la poussière. Au final, on se demande bien quel peut être le bien fondé d’un instrument censé nous protéger contre la contamination et qui finalement ne le fait pas. Les masques en tissus sont juste un baume de conscience. Pour se donner l’illusion d’être protégé, mais il n’en est rien. Mais mieux vaut ça que rien du tout.
Stéphane NZESSEU