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Les établissements scolaires de ce département de la région du Nord viennent de bénéficier d’un don anti covid-19 du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants et victimes de guerre. Koumpa Issa dans son élan de générosité n’a pas oublié les personnes vulnérables de cette unité administrative. 

 

Le don anti covid-19 du secrétaire d’Etat auprès du ministre du ministre de la défense aux établissements scolaires est composé 5 000 masques, 150 litres de gels hydro alcooliques, des cartons de savons et des pulvérisateurs. Un important dispositif qui permet aux élèves des classes d’examen du département du Faro de reprendre le chemin de l’école en toute quiétude. 

Selon le donateur, le geste rentre en droite ligne de l’opération un élève, un enseignant, un masque, un morceau de savon. Cette opération a pour objectif, d’éloigner le spectre de la pandémie des établissements scolaires. « Nous avons voulu protéger la jeunesse scolaire pour qu’aucun fils et fille de ce département ne meure du coronavirus », explique Koumpa Issa. 

Les personnes vulnérables n’ont pas été oubliés par Koumpa Issa, élite du département. Il s’agit des pensionnaires de la prison principale de Poli, les conducteurs de motos taxis, les veuves et orphelins, les anciens combattants et personnels de santé. Ils ont reçu des produits désinfectants, des thermoflashs et 500 masques chirurgicaux. 

« Ce don va apporter un grand soutien à la prison principale de Poli. Nous recevons plusieurs personnes parmi lesquelles des étrangers. Il faut que les détenus portent les masques », confie le régisseur de la prison. 

Les bénéficiaires ont tenu de manière unanime à remercier le Gouvernement, mais surtout le donateur pour cet acte louable dans le combat quotidien contre la propagation de la Covid-19. Précisons que jusqu’ici, le département du Faro dans la région du Nord n’a pas encore enregistré un cas testé positif à la maladie. 

 

Innocent D H

 

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Le pays de Paul Biya pourrait s’attendre à un pic chaotique de contamination au Covid-19 dans les prochains jours, prédit la British Medical Journal Global Health (BMJ Global Health). La revue scientifique anglaise préfigure également un nombre important de décès estimé à 5074. 

 

Le rapport de l’étude effectuée par la BMJ Global Health sur l’avenir du coronavirus en Afrique laisse découvrir son pessimisme s’agissant de la gestion de cette pandémie au Cameroun. Le document constitué de 13 pages rendu public durant ce mois de mai, indique que le nombre total estimé des infections se situe à 08 millions 640 mille 261. 

Le nombre d’infections bénignes (pas très graves) pourrait être de 687 117, tandis que celles sévères pourraient atteindre 4791 et les plus critiques 2990, pour un total de 5074 décès. 

La revue scientifique ajoute que sans mesures adaptées pour assurer le contrôle de la propagation du virus, les estimations annoncent une explosion des cas de contamination au Cameroun comme dans plusieurs pays du continent à moyen et à long terme. Elle présage, « la pandémie pourrait se propager plus lentement en Afrique, avec moins de cas graves et de décès que dans d’autres parties du monde, comme aux Etats-Unis et en Europe, mais elle devrait persister plus longtemps, voire plusieurs années ». 

Il faut indiquer dans ce rapport, sont particulièrement mal côtés les pays comme l’Afrique du Sud, l’Algérie et le Nigéria. Parmi ceux considérés comme peu vulnérables, il y a la Mauritanie et le Tchad. 

 

Innocent D H

 

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Le  Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre de l'Education de base indique que de concert avec les parents d’élèves et les partenaires au développement, des mesures indicatives ont été retenues, pour faire face à la pandémie du Coronavirus.

 

A tous les niveaux de l’enseignement, qu’on soit au supérieur ou à l’éducation de base, la rentrée scolaire du 01er juin 2020, passe pour être une rentrée à beaucoup d’équations. Les autorités en charge du secteur éducatif tente bien que mal de rassurer les parents. C’est dans ce sens que le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Ministre de l'Education de base (Minedub) a accordé un entretien à Cameroon tribune quotidien à capitaux publics, pour parler des attentes de son département ministériel et des mesures qui doivent être de mise dès lundi prochain.

Pour ce qui est des attentes, le Ministère de l‘Education de base s’attend à recevoir dans ses différentes écoles, un demi-million d’élèves. En ce qui concerne les mesures adoptées, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa indique en avoir arrêtées avec les parents et les partenaires au développement.

« Nous attendons environ un demi-million d'élèves, soit exactement 497 500. Globalement, nous avons essayé, en accord avec les parents d'élèves, les partenaires au développement, de prendre les mesures indicatives qui nous ont été prescrites à savoir les cache-nez, même si on a demandé aux parents de le faire. Les associations de parents d'élèves le font naturellement sans se faire tirer l'oreille », a-t-il déclaré. 

Au cours de son entretien avec Cameroon tribune, le Minedub a énuméré les différentes actions posées par les collectivités territoriales décentralisées, les partenaires au développement, pour permettre aux élèves attendus lundi prochain de se retrouver dans un milieu sain.

« Nous apprécions le concours des collectivités territoriales décentralisées qui s'occupent depuis plus d'une semaine, des opérations de désinfection. Nous apprécions également tous les groupes sociaux au Cameroun qui apportent une aide à notre communauté. En dehors des actions propres menées par le ministère à travers son budget, nous voulons apprécier l’apport de nos partenaires au développement comme l'UNICEF et l’UNESCO dont les convois en termes de structures lave-mains, gels hydro alcooliques, cache-nez qui vont partir dans six régions dès demain après-midi (aujourd'hui, Ndlr). »

La désinfection des écoles dans les quatre autres régions que sont le Centre, le Sud, l'Ouest et le Littoral. Les six autres étant déjà couvertes, non seulement par le matériel donné, mais aussi par l'opération de désinfection. Tout cela est fait par les services de nos partenaires que nous saluons. Globalement, nous nous disons prêts, sauf condition urgente, parce qu'une pandémie peut changer du jour au lendemain. Nous faisons le maximum pour que les enfants rentrent à l’école ».

 

Liliane N.

 

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En plus du chômage technique, le Secrétariat à l’Education Catholique de Yaoundé a aussi décidé de diviser en deux le salaire du personnel enseignant.

 

Les conséquences de la pandémie du Coronavirus impactent négativement les différents secteurs d’activité dans notre pays. Le personnel enseignant de l’école privée catholique paie déjà les frais de cette pandémie. Du fait de la cessation des activités et de l’arrêt des cours, le Secrétariat à l’Education Catholique de Yaoundé (Sedy) a tenu une réunion de crise.

Au cours de cette réunion, le Sedy a décidé de mettre en chômage technique son personnel enseignant pour une période de quatre mois. Le salaire de ce personnel sera également réduit en deux du mois de mai à celui de septembre 2020. Ces deux décisions prises visent à réduire les charges de la direction, qui dit ne pouvoir pas tenir avec ce temps de crise.  

Dans son édition parue en kiosque ce 29 mai 2020, le quotidien Le Messager rapporte que les deux décisions sus présentées du Sedy, déplaisent aux délégués du personnel. « Le chef du gouvernement avait rendu publique la suspension des cours le 17 mars 2020, alors que nous étions à une semaine du départ des congés du 2ème trimestre… Nous sommes payés à base des scolarités versées par les parents. Ces scolarités sont déjà perçues avant le 8 février 2020. Notre employeur ne doit pas nous imposé une assistance technique prétextant qu’il n’a pas d’argent, vraiment c’est malhonnête et même si c’est le cas qu’il paye au moins 75% et non la moitié », dénoncent-ils dans le quotidien Le Messager.

Malgré les discussions entre les deux parties, un terrain d’entente n’a pas été trouvé. Le Directeur des ressources humaines du Secrétariat à l’Education  Catholique de Yaoundé  affirme que le Sedy n’a pas la capacité de mobiliser 360 millions FCFA pour s’occuper de son personnel pendant la crise. «Si notre personnel ne nous comprend pas alors nous ne pouvons rien. La situation ne dépend pas de nous donc à ce niveau il n’y a pas débat. Pas de miracle», martèle Gaspard Omboro.

Toutefois, il a été arrêté ce qui suit dans le procès-verbal signé par les deux parties : « La mise en chômage de tout le personnel enseignant du mois de mai à septembre 2020; pendant le chômage technique, tout le personnel aura droit à une indemnité qui est égale à 50% du salaire net pour le mois de mai et 40% pour les mois de juin juillet août et septembre; tous les enseignant reprennent leur poste de travail dès la reprise des cours à partir du 5 octobre 2020 ».

 

Liliane N.

 
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Dans plusieurs cellules familiales, il est question de tout faire pour permettre aux élèves en classe d’examen de reprendre le chemin de l’école le 01er avril prochain sans risques de contamination au Covid-19. Les parents assurent au quotidien la sensibilisation de leurs enfants sur l’observance stricte des mesures barrières notamment, les règles d’hygiène et de distanciation physique. 

 

« Mes chers enfants ayez l’habitude de régulièrement lavez vos mains à l’eau coulante et au savon ou à les désinfecter avec des gels hydroalcooliques que vous soyez à la maison à l’école. Ne vous séparez pas de vos masques, éviter au maximum les vieilles habitudes telles que les attroupements, les embrassades aux heures de cours ou non. Je vous dis tout ceci car le coronavirus n’est pas une imagination, mais une réalité dont il vaut la peine de s’en prévenir ». Voici les propos de Jean Reved, un parent averti par ce temps de coronavirus. Avant la reprise des cours en présentiel à la date indicative du 01er juin 2020 pour les élèves des classes d’examen, il entretient ses progénitures sur la réalité de la menace sanitaire due au Covid-19. 

Au même titre que ce parent, d’autres chefs de famille s’attellent à la sensibilisation de leurs enfants. Règles barrières, notamment le lavage systématique des mains, le port du masque, la distanciation sociale entre autres, doivent rester de mise. « Au sein de ma famille tout est fait pour que ces enfants reprennent les classes. Nous allons mettre à leur disposition tout le nécessaire pour que les mesures conseillées par le gouvernement soient prises en compte. Ils doivent par exemple éviter les attroupements. Dès qu’ils finissent les cours du jour, ils doivent rentrer immédiatement », prévient Nicodème Sanda. 

Ces consignes des parents rencontrent l’assentiment de plusieurs élèves. C’est le cas de Victor Savaïssou, élève en classe de 1ère D à Garoua dans la région du Nord, qui se prépare à être plus prudent à l’école dès la reprise des classes. Celui-ci fait savoir, « nous allons à tout prix éviter les attroupements à l’école ». Chanceline Fouka Wadjou, elle aussi en classe de 1ère D dans la même ville se dit prête à répondre présente en classe le 01er juin prochain tout en adoptant des comportements visant à éloigner d’elle le spectre de la maladie. « Nous avons acheté des masques, chacun de nous a son gel pour la désinfection des mains. Nous n’allons plus saluer les camarades avec les mains, pour éviter des contacts », évoque-t-elle. 

Des gestes concertés pour tordre définitivement le coup au coronavirus, mais aussi et surtout, faire triompher la science afin d’éviter que la Covid-19 ne parvienne pas à hypothéquer l’avenir des élèves. 

 

Innocent D H 

 

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Tenant compte de la progression des cas de contamination au Coronavirus, le gouvernement prescrit une rentrée à vagues successives. 

 

Les élèves et les étudiants sont attendus dans les écoles et les Universités le 1er juin 2020. Le gouvernement a décidé de maintenir cette rentrée très contestée. Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a tenu un conseil de cabinet hier 28 mai 2020, avec l’ensemble des membres du gouvernement composé de Ministres d’Etat, Ministres et Ministres délégués.

Il a été décidé lors dudit conseil de cabinet que la retour dans les écoles et les amphis se fera par vague. « Ce sera le 1er juin pour les classes de CM2, de Class 6 du primaire, celles de terminales et Upper 6 ainsi que les universités. Ce sera le 04 juin pour les classes de 3e, de 1ere et de form 5 dans le secondaire », rapporte la Crtv.

Cette décision d’un retour à l’école par vagues, est déjà suivie par certaines Universités d’Etat. C’est le cas de l’Université de Yaoundé 1, où le Doyen de la Faculté des Sciences indique aux étudiants et aux enseignants que dès le 1er juin prochain, “les activités débuteront effectivement mais par les deuxièmes années de Master et cycle de Doctorat. Pour les cycles de Licence (L1, L2 et L3) et les premières années de Master, la programmation des enseignements en présentiel leur sera communiquée progressivement, en fonction de l’évolution de la pandémie”.  

Outre la rentrée par vagues, le Premier Ministre a prescrit aux Ministres en charge du secteur de l’éducation, “la mise à la disposition de tous les établissements scolaires et universitaires, des kits sanitaires requis pour la protection des élèves, des étudiants et du personnel d’encadrement”.

Il convient de rappeler que la reprise des cours arrêtée pour lundi prochain n’est pas souhaitée par tous. Les syndicats des enseignants du Cameroun ont formulé 8 mesures à adopter parmi lesquelles la désinfection des classes et des amphis. Certains partis politiques à l’instar du Peuple Uni pour la rénovation sociale ont aussi demander au gouvernement de renoncer à cette rentrée du fait de la pandémie. Le Purs de Serge Espoir Matomba a suggéré une organisation des examens et concours officiels sur la base du taux de couverture actuelle des programmes.

 

Liliane N.

 

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vendredi, 29 mai 2020 09:54

Combien gagnent les députés au Cameroun ?

C’est le 12 Mai dernier que le ministre des finances du Cameroun, dans un document qui a fuité sur les réseaux sociaux fait savoir qu’un montant de 4 milliards de Fcfa sera mis à la disposition des députés de la Nation pour leur équipement personnel et surtout pour l’achat par chacun, d’un véhicule de fonction. Un choix de financement qui intervient dans un contexte de crise sanitaire lié au coronavirus qui continue de contaminer et faire des morts parmi les camerounais et dans le monde.

 

Les députés vont entrer en possession de leurs dotations d’équipement dont celui qui leur permettra de s’acheter chacun un véhicule de fonction. Si on s’en tient à leurs revenus, les députés sont loin d’être les plus mal payés au Cameroun. Au contraire, ils reçoivent chaque jour énormément d’argent. Et pour un pays pauvre qui a du mal à décoller, tout cet argent qui finit dans les poches des députés qui se réunissent trois fois seulement sur l’année, c’est une dépense jugée exorbitante par plus d'un.

Une fois admis à siéger à l’Assemblée nationale, ils ont droit à des avantages qui suscitent envie et convoitise. Ce qui nous donne de comprendre pourquoi des gens se bousculent pour être députés dans ce pays. C’est plus pour se servir que de servir le peuple camerounais.

Lorsqu’un député est élu et une fois qu’il prend fonction, il est sur le coup submergé d’argent. Dès le lendemain de la validation des mandats, les 180 honorables sont éligibles pour entrer en possession de 10 millions de FCFA chacun. Soit un total de 1 milliards 800 millions de dépense. En plus, les élus ont droit à un crédit automobile non remboursable qui est de 8 millions FCFA par personne quand on est un simple député.

Mais si l’on a été désigné pour faire partie du bureau exécutif comme c’est le cas pour le Président du PCRN Cabral LIBII, les montants sont multipliés par quatre voir par cinq. Soit une somme comprise entre 35 et 50 millions de FCFA non remboursable. Et c’est d’ailleurs ce qui donne de s’interroger sur ces sommes d’argent que le député reçoit, sachant qu’il ne rend compte à personne de son utilisation.

Comme pour tout travail, les députés ont un salaire mensuel. Qu’ils soient en session ou non. Un député perçoit 900 000 FCFA de salaire brut à la fin du mois. En plus de son salaire, à chaque session convoquée, l’Assemblée nationale donne 1,2 million de FCFA à chaque député en guise de prime de session. Pour une année, trois sessions ordinaires sont prévues.

A tout cet argent qui submerge nos honorables, il faut encore se dire que chaque année, les députés reçoivent de l’argent frais pour financer des microprojets dans leurs circonscriptions. Soit 8 millions de FCFA par député.

Au bout de son mandat, un député encaisse donc un minimum d'environ 40 millions de FCFA. Soit un montant global de 07 milliards 200 millions de nos francs. Des frais auxquels on n’a pas encore ajouté les montants émargés du fait des sessions extraordinaires et des missions diverses qu’ils peuvent effectuer au nom du Parlement. Sans parler des avantages non financiers, à l’instar de la suite à l’hôtel des députés durant tout le mandat et bien d’autres avantages que le commun des camerounais est loin de s’imaginer.

Stéphane NZESSEU

 

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C’est l’idée générale qui ressort du communiqué final rendu public à l’issue des assises de ce Jeudi qui ont vu la participation de tous les membres du Gouvernement.

 

Nombre de malades accrus

C’est du moins ce qui ressort de la communication du ministre de la Santé Publique. Selon Manaouda Malachie, « L’augmentation ces dernières semaines du nombre de patients est principalement due au relâchement observé dans l’application des gestes barrières, à la dissimulation des personnes infectées et à l’admission clandestine des malades dans les formations sanitaires non –habilitées à traiter les personnes atteintes du coronavirus ».

Production locale des médicaments et équipements sanitaires

Le ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a fait savoir que la « Fabrication des solutions hydroalcooliques et des masques de protection est achevée, dans le respect des normes édictées par l’Agence des Normes et de la Qualité du Cameroun et l’Organisation Mondiale de la Santé. Les produits déjà disponibles ont été prioritairement mis à la disposition des ministères du secteur éducatif, dans la perspective de la reprise des cours. En outre, le processus de production endogène des médicaments, les tests de dépistage, des vaccins et autres équipements sanitaires dédiés à la lutte contre le Covid – 19 est en voie de finalisation.

Reprise des cours dans les différents ordres d’enseignement

Des dispositions ont été prises par les ministères du secteur éducatif pour assurer le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale au sein des établissements scolaires et universitaires. A cet égard, un système de rotation des effectifs sera institué pour faciliter le déploiement des élèves et des étudiants dans les amphithéâtres et les salles de classe.

Le Chef du Gouvernement a instruit la mise à la disposition de tous les établissements scolaires et universitaires, des kits sanitaires requis pour la protection des élèves, des étudiants et du personnel d’encadrement.  

Mesures socio économique en faveur des entreprises en difficulté et des ménages fragiles       

Sur le sujet, le ministre des Finances a confirmé que toutes les actions requises ont été accomplies. Dans le même ordre d’idées, les négociations engagées avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux au titre de la lutte contre le Covid – 19 se « poursuivent sereinement à la diligence du ministère de l’Economie et des autres administrations impliquées. L’objectif final est de permettre au Cameroun de bénéficier d’un appui financier estimé environ à 294 milliards de FCFA.

Le rapatriement des Camerounais bloqués à l’étranger, la problématique de l’ouverture et de la fermeture des ventes à emporter ou à consommer sur place ont eux aussi fait l’objet d’une communication de la part des ministres concernés.

Les travaux, présidés par Joseph Dion Ngute – Premier ministre – Chef du gouvernement avaient pour cadre l’auditorium des services du Premier ministère.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Accusé de détournement de fonds public, l’ancien Directeur Général de la CRTV n’a eu de cesse de clamer son innocence et pour cette série d’audiences ouvertes Mardi dernier, ses conseils exigent une relaxe pure et simple de leur client à cause du Covid - 19

 

Me Alice Nkom, l’une de ses avocats espère qu’à l’issue de cette 30ème série d’audience, consacré aux témoignages de l’accusation, ils obtiendront gain de cause : « Cette fois-ci, on est rentré dans le vif du sujet, c’est-à-dire qu’on a commencé à entendre les témoins de l’accusation. Nous demandons qu’il soit mis en liberté provisoire, parce qu’aujourd’hui on a un argument de poids. C’est-à-dire qu’il y a ce monsieur Coronavirus qui sévit là-bas en prison. Il y a déjà des morts. Et les mesures barrières sont impossibles dans des prisons qui sont déjà surpeuplées. Tout le monde le sait. Ils sont dix dans sa cellule. Dix ! Dans des cellules de 20m² ! Comment pouvez-vous pratiquer la distanciation ? »  

Interviewée par nos confrères de Radio France International, elle n’a de cesse d’affirmer qu’il ne « s’agit ni plus ; ni moins qu’un procès politique piloté par le Gouvernement Camerounais » : « Le procureur a du mal à trouver des témoins, il a du mal à faire comparaitre X-Y. Et puis on renvoie, mais pendant ce temps, lui, il est toujours immobilisé en prison ! Mais hors d’état de nuire. Pourquoi on a arrêté Amadou Vamoulke, parce qu’il occupait un poste stratégique pendant une élection présidentielle, où, en face, on ne voulait prendre aucun risque et maitriser l’information…».  

C’est à travers les mêmes ondes qu’on apprend que Reporter Sans Frontières a pris attache avec le rapporteur spécial de l’Organisation des Nations Unies sur le droit à la santé, afin de réclamer une intervention humanitaire et obtenir la remise en liberté d’Amadou Vamoulke, en détention provisoire depuis quatre ans.

Mardi et Mercredi, le ministère public a interrogé l’expert-comptable durant plus d’une heure, notamment sur des doublons de paiement mentionnés dans le rapport. Des opérations bancaires non justifiées et des sommes manquantes dans les caisses de la CRTV. Tous ces éléments cités par l’expert, se seraient produits entre 2014 et 2016, les dernières années de l’accusé à la tête de l’audiovisuel public camerounais.

La parole a ensuite été donnée aux représentants des parties civiles, donc du ministère des Finances et de la CRTV, pour questionner le témoin à leur tour.

 

Nicole Ricci Minyem 

 
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Le Pr Eugène Sobngui Vice-président du Conseil scientifique des urgentistes de santé publique indique que la situation du Cameroun est alarmante, vu la progression de la courbe de contamination. 

 

L’information est officielle. Du fait du nombre de cas testés positifs au Coronavirus, le Cameroun occupe la 7e place dans le classement des pays africains touchés par cette pandémie. Le Ministère de la Santé dans son point de presse du mardi 26 mai 2020 a révélé que le pays enregistre 318 nouveaux cas, 4 décès et 79 guéris. Avec ces données, le pays a franchi la barre des 5000 contaminés. Et c’est ce qui l’a propulsé à la place suscitée. 

La situation inquiète les professionnels de la santé. Le Pr Eugène Sobngui Vice-président du Conseil scientifique des urgentistes de santé publique invité au journal de 20H30 de la Crtv hier 26 mai, a laissé entendre qu’il y a lieu de craindre le pire pour le Cameroun.

« Il ne faut pas se leurrer. De ces chiffres des cas confirmés, on peut faire une hypothèse totalement raisonnable et il y a bien sûr plus de nouveaux cas. Nous avons une progression de l’épidémie qui est particulièrement importante, et vous avez dû voir circuler des graphes qui situent le Cameroun parmi les pays où la transmission est la plus importante. C’est extrêmement grave parce que nous pourrions passer d’un pays qui a donné l’exemple au moment de la préparation de la riposte au coronavirus pour un pays qui pourrait devenir la risée du monde, la risée de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Si le Cameroun parvient à devenir la risée du monde et de l’Afrique, cela serait dû au fait que certains compatriotes ont décidé de ne plus respecter les mesures et les gestes barrières. Le Pr Eugène Sobngui l’a d’ailleurs mentionné lors de son passage sur les antennes de la Crtv, l’assouplissement des mesures ordonné par le Président de la République a été mal perçu par les camerounais. D’aucuns ont cru que cela signifie que la pandémie n’est plus présente dans notre pays.  

« L’indiscipline va produire plus de cas. L’incohérence, l’inconsistance. Il faut bien se dire que lorsqu’il y a eu relâchement des mesures, les populations interprétaient ça comme une victoire du Cameroun sur la covid-19 avec ce qui a suivi. Cette compréhension comme victoire sur la maladie est en train de produire des effets », a-t-il déclaré.

 

Liliane N.

Published in Corona Virus
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Sunday, 05 June 2022 11:01