Elles sont contenues dans une correspondance rédigées par les syndicats des enseignants qui estiment que la décision de reprendre les cours dans les classes d’examen a été prise de « façon unilatérale sans la consultation de la communauté éducative… »
Cette communauté éducative est composée des enseignants et des parents « bien organisées, structurées et parfaitement connues des pouvoirs publics » alors que dans d’autres secteurs, les principaux acteurs ont été sollicités.
D’où les appréhensions des acteurs de l’éducation portant notamment sur :
La nouvelle organisation des salles de classes
« La première annonce de la reprise des cours en Juin arrêtait les effectifs par classes à 24 élèves au plus. Sur cette base là, les chefs d’établissement avaient refait les emplois du temps pour le 1er Juin. C’est alors qu’une contre – instruction portant plutôt la limite des effectifs à 30 élèves par classe, soit le double de la première mesure est venue remettre en question, le travail déjà effectué. En tenant compte de la de la surface d’une classe, il est évident qu’un tel effectif ne permettra pas de mettre en œuvre la mesure phare de la distanciation sociale… ».
Sur les mesures barrières
« Le gouvernement n’a toujours pas dit comment les élèves et les enseignants qui auront l’obligation stricte de porter les masques devront se les procurer. L’obligation de protection de l’espace scolaire et de ses acteurs est un devoir régalien de l’Etat et la distribution des masques et des gels hydro alcooliques est le seul moyen d’assurer l’égale protection de tous ces acteurs devant le risque d’infection au corona virus… ».
Sur le déroulement des enseignements et le séjour dans les campus scolaires
« Il est évident que le contexte de crise sanitaire actuel va exposer élèves et enseignants à des risques de contamination très élevés, comme le montre l’exemple du Japon qui a dû arrêter l’expérience de la reprise des cours, deux semaines après l’avoir entamée. En effet ; l’utilisation de l’outil pédagogique commun, la correction des copies des élèves, la fréquentation des lieux d’aisance, des cours de recréation, des salles des enseignants…constituent des sources d’échanges et de potentielles contaminations. Pour rassurer les uns et les autres, les dispositions prises pour minimaliser ces risques doivent être discutées et rendues officielles ».
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Pour cette reprise de classes lourde de menaces pour les élèves et les enseignants d’où ces propositions
Organiser des examens sur la base de la couverture à jour des programmes scolaires : – Echelonner au besoin la reprise des classes en commençant dans le secondaire par les terminales pour éviter l’engorgement des campus – Assurer la disponibilité gratuite des masques et des gels hydro alcooliques pour tous les élèves et enseignants sur tous les campus scolaires – Limiter le nombre d’élèves à 34 par classe au maximum – Assurer la désinfection quotidienne et méticuleuse des campus scolaires – Prévoir des primes spéciales pour les enseignants pour la surcharge de travail et le risque imposés par le nouveau contexte – Mettre à la disposition des établissements scolaires du secondaire le reliquat des frais exigibles non débloqués à ce jour – Equiper sur les fonds de lutte contre la Covid – 19 tous les centres d’examens pour leur permettre de répondre à toutes les urgences sanitaires qui pourraient survenir au cours du déroulement des examens de la session 2020…
Nicole Ricci Minyem
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le Gouverneur de la région du Littoral a fait cette révélation ce 22 mai 2020, sur les antennes de la radio de Martin Camus Mimb.
Le Gouverneur de la région du Littoral a accordé ce vendredi 22 mai 2020, une interview à Radio Sport Info (Rsi). Au cours de cette interview, il est revenu sur la situation qu’il a vécue avec la pandémie du Coronavirus. Le patron du Littoral a affirmé qu’il a été traité avec le remède de Mgr Samuel Kleda, l’Archevêque métropolitain de Douala. «Ce sont les médecins de Douala, en appui du produit de Monseigneur Kleda, qui m’ont soigné», a-t-il déclaré à Rsi qui n’émet que dans la ville de Douala.
Il faut rappeler que hier 21 mai 2020, alors que Mgr Samuel Kleda intervenait sur les antennes de la Crtv la chaîne de télévision à capitaux publics, il déclaré avoir soigné plus de 1000 personnes. Et toutes ces personnes qui ont pris son remède, ont toutes été guéries. Aucune parmi elles, n’est décédée. L’Archevêque métropolitain de Douala a même indiqué qu’il était possible de contacter ces personnes pour avoir leur témoignage.
L’une de ces personnes donc, vient de se révéler au grand jour. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a été contaminé selon ses dires, en mars dernier à l’aéroport de Douala. il s’y était rendu pour assurer lui-même, la mise en quarantaine des voyageurs entrés au pays après les mesures de riposte décidées par le gouvernement et implémentées dès le 17 mars 2020. Son état clinique n’a été connu que grâce à un tweet du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé. Le membre du gouvernement saluait les prouesses du corps médical, sans toutefois faire allusion à Mgr Kleda.
“Je voudrais dire toute ma proximité à monsieur le Gouverneur du Littoral qui a été contaminé par le covid 19 dans le cadre de sa fonction mais qui, grâce à Dieu et aux professionnels de santé, a récupéré aujourd'hui de sa maladie. D'où mon hommage appuyé au corps médical”, pouvait-on lire dans le tweet du Ministre de la Santé.
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Liliane N.
Mgr Samuel Kleda précise que jusqu’à ce jour, aucune des personnes souffrant du Coronavirus et qu’il a traité, n’est décédée.
A en croire Mgr Samuel Kleda l’Archevêque métropolitain de Douala, c’est un franc succès qu’il rencontre, dans le traitement des patients du Coronavirus, qui reçoivent le produit fait à base de plantes, qu’il a trouvé. Intervenant sur les antennes de la Crtv, l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) a indiqué que sur le nombre de patients qui ont été traités avec son produit, aucun n’est décédé.
« Aujourd’hui, nous avons enregistré 1 200 personnes qui ont reçu le traitement. Du coup, les symptômes ont disparu et je dirai que ces gens sont guéris. Toutes les personnes qui ont reçu le traitement, nous n’enregistrons aucun décès. Vous pouvez voir les chiffres et contacter les personnes qui ont reçu le traitement », a déclaré Mgr Samuel Kleda à l’édition du journal du 13 heures de la Crtv 21 mai 2020.
Revenant sur le discours du Président de la République du 19 mai 2020, prononcé dans le cadre de la Fête de l’Unité, Mgr Kleda a salué l’appel à mobilisation lancé en direction de toutes les forces du pays parmi lesquelles, les religieux. Le prélat est convaincu qu’une solution locale au traitement du Coronavirus peut être trouvé dans notre pays.
« C’est cela que j’attendais depuis très longtemps. Si aujourd’hui, le Chef de l’Etat dit que ces solutions doivent être encouragées, pour moi, c’est une très bonne nouvelle. Nous pouvons nous aussi trouver une solution sur place au Cameroun. Je me vois réconforté dans le travail que je fais », a-t-il déclaré.
Et sur l’appel à vigilance de l’Ordre des médecins du Cameroun qui par la voix de son Secrétaire général, indiquait que sans preuve scientifique, il ne peut encore recommander ce type de traitement, Mgr Samuel Kleda évoque la nécessité de sauver des vies.
« Il y a des gens qui disent que le produit n’a pas été homologué, ce n’est pas reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé. Mais, il faut dire que nous nous trouvons dans une situation très critique. Il y a des gens qui meurent. Si on a un traitement, il faut agir vite sauver des vies. C’est dans le sens-là que je me suis engagé. Ceux que ça intéresse, ils feront leur travail, mais entre temps, je fais aussi le mien ».
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Liliane N.
Accompagnée de ses facultés et grandes écoles, l’institution universitaire s’investit dans la production industrielle des désinfectants et des écrans faciaux de protection. Une initiative qui vient ainsi renforcer les mesures barrières au Covid-19 dans la région de l’Adamaoua.
Avec cette démarche, l’Université de Ngaoundéré dirigée par le Pr Uphie Chinje Melo met à l’étalage sa force de frappe dans la lutte contre la propagation de la Covid-19. Un indicateur fort de la matérialisation de sa vision de transformation de la société par l’innovation continue dans la formation, la recherche, la créativité et l’entreprenariat.
De sources dignes de foi, l’Institut universitaire de technologie (IUT) s’est spécialisé dans la fabrication des visières, des écrans faciaux de protection, exclusivement réservés au corps médical. Pour ce faire, le laboratoire de contrôle de qualité et biochimie, basé à l’Ecole nationale supérieure des Sciences agro-industrielles (ENSAI). Dans ce laboratoire sont produits en moyenne 600 litres gel hydro alcoolique par semaine.
Ces solutions hydro alcooliques produites conformément aux normes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont mises à la disposition des administrations. « Nous faisons tous les tests possibles avant de les mettre à la disposition du public. Depuis 2017, nous produisons des solutions hydro alcooliques », confie à nos confrères de la voix des jeunes.com, le Dr. Abia Daouda, chef d’équipe des chercheurs.
En ce qui concerne l’ENSAI, des indiscrétions font savoir que des chercheurs sont à l’œuvre pour l’invention d’un système de lavage des mains sans manipulation. Un dispositif qui viendra en complément, renforcer le dispositif de lutte contre la Covid-19, fruit du génie créatif de cette institution universitaire camerounaise.
Innocent D H
Selon l’information rendue publique par le ministère ghanéen de l’information, le pays a reçu des échantillons du remède malgache fait à base de plantes contre la Covid-19. L’Autorité alimentaire et pharmaceutique (FDA) du Ghana pour sa part, informe sur son compte twitter qu’il a commencé à tester le médicament pour confirmer son efficacité, ceci par l’intermédiaire du Centre végétal.
Le remède malgache est connu pour avoir déjà eu à soulager plusieurs patients de Covid-19 dans sa terre natale (Madagascar). C’est pour profiter des vertus de cette recette (Covid-Organics) que le Gouvernement ghanéen vient lui aussi de procéder à la réception d’importants échantillons.
Soulignons pour le rappeler que, le remède à base de plantes est produit à partir d’Artemisia, une plante dont l’action dans le traitement du paludisme est approuvée.
Bien que l’Organisation mondiale (OMS) a déconseillé l’utilisation de tout remède à base de plantes contre le coronavirus, qui n’a pas fait l’objet d’essais scientifique pour établir l’efficacité et la sécurité des médicaments, le Président malgache Andry Rajoelina, a lancé le médicament à base de plantes et a entrepris d’envoyer des échantillons à de nombreux pays africains pour qu’ils les utilisent dans le traitement du virus.
Le Nigéria a reçu des échantillons de « Covid-Organics » de la part du Président de Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo. Celui-ci a rendu visite au Président Muhammadu Buhari à Abuja samedi dernier. Le remède serait envoyé aux institutions du pays pour des vérifications préalables, a laissé entendre le dirigeant nigérian.
Innocent D H
Le Coronavirus laisse de plus en plus transparaître la vénalité qui habite certains Camerounais. Après la fabrication de la « chloroquine », le paiement indu des soins liés au Covid – 19, ces responsables exigent un argent qui n’a rien à voir avec les frais de scolarité aux apprenants afin qu’ils puissent bénéficier des cours
Dès la reprise des cours le 01er Juin prochain, les enfants ne pourront avoir accès à l’enceinte de l’établissement, que s’ils s’acquittent de la somme de 1000 FCFA, pour l’achat des masques et autres matériels afin de lutter contre la propagation du Coronavirus.
C’est quoi cette nouvelle arnaque ?
Cette exigence a suscité la colère des parents d’élèves, dont certains, pourtant membre du bureau de cette association n’ont été informé à aucun moment – à l’instar de Pauline Ngo Mayag : « A quel moment s’est tenue la réunion au cours de laquelle cette décision a été prise ? C’est quoi cette autre arnaque ? Quels sont les masques qui coûtent 1000 frs et où sont – ils vendus ? Qui va percevoir cet argent et qui va s’assurer que les frais versés par les élèves va véritablement servir à l’achat de ce que je lis partout là ? Il faut arrêter avec cet esprit qui incite certains à vouloir profiter de la moindre occasion afin de s’en mettre pleins les poches… ».
A quel moment sont convoquées les réunions par les responsables de ces APEE ?
Ils sont nombreux, les parents qui sont montés au créneau après cette annonce, vraie ou fausse pour dire qu’à aucun moment, au cours de l’année qui s’achève et même pas lors des années antérieures, ils n’ont été conviés à une quelconque rencontre, initiée par les dirigeants de ces APE, alors qu’à chaque rentrée, de la sixième en terminale, les frais leurs sont exigés. A quoi sert cet argent ? Où va–t- il ? Aucun compte rendu n’a jamais été fait ni par le proviseur, encore moins par les responsables de ces associations.
Il faut sévir et durement
La sortie des ministres en charge de l’Education de Base et du Secondaire afin d’interdire cette levée de fonds est certes importante mais, de l’avis de tous, les initiateurs de cette arnaque doivent être suspendus et interpellés parce qu’ils vont certainement mettre en pratique leur plan, notamment dans les coins les plus reculés du pays, là où l’information peine à arriver et à temps.
La gratuité de l’école est déjà un leurre et si en plus, il faut arnaquer les parents qui ont tout mis en œuvre afin d’envoyer leurs enfants à l’école, avec ce que cela implique comme dépenses, il y’a lieu de prendre des mesures drastiques afin de brimer les sombres ambitions de ceux qui ont décidé de faire de cette crise sanitaire, une opportunité de s’en mettre plein les poches.
Nicole Ricci Minyem
Paul Biya l’a relevé dans son discours le 19 Mai dernier, une adresse presqu’entièrement consacrée à la crise sanitaire qui affaiblit aussi bien les Etats que les personnes qui ont malheureusement été atteintes.
Le Président de la République a été le premier à poser la pierre d’un édifice qu’il espère solide dans la lutte que le Cameroun mène contre le Covid 19 : « Depuis l’apparition de cette pandémie dans notre pays, à côté des mesures de protection dont j’ai déjà parlé, un Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la Lutte contre le Coronavirus a été mis en place. J’ai pris des dispositions pour que, dans la limite de nos moyens présents, il soit alimenté, dans un premier temps, à hauteur d’un milliard de francs CFA. En fonction de l’évolution des besoins sur le terrain, des ressources nouvelles pourraient y être apportées… ».
Un geste qui a été suivi par de nombreux autres, aussi bien de la part de ses concitoyens que des amis du Cameroun, d’ailleurs félicités et remerciés pendant l’allocution présidentielle : « C’est pour moi le lieu de féliciter les concitoyens qui ont déjà versé des contributions. J’invite ceux qui le peuvent, à en faire autant. La solidarité nationale l’exige… Nous avons eu également la satisfaction de recevoir l’aide et les encouragements de pays amis, d’organisations internationales, de dirigeants d’entreprises nationales et étrangères, ainsi que de diverses personnalités comme M. Jack Ma de la fondation Ali Baba. Je veux ici les remercier en votre nom ».
L’implication de tous est nécessaire au cours des prochains mois
Au-delà du Fonds Spécial de Solidarité, le Président de la République a continué à s’investir, en offrant du matériel pour lavage de mains à ses concitoyens, sur toute l’étendue du territoire national. Et, malgré quelques sons discordants relevés à certains endroits, il est apparu évident que ces présents ont été reçus avec beaucoup de joie, par les uns et les autres, qui n’ont cependant pas manqué d’en demander plus.
C’est dans la même logique que les investisseurs publics et privés, les Organisations de la Société Civile, quelques responsables de partis politiques, des individus apportent au quotidien, sacs de riz, sceaux, morceaux de savon, gels hydro alcooliques, masques dans chaque villes et villages du Cameroun.
Au-delà des divergences de tout ordre, la Société Bantou à laquelle appartiennent les Camerounais a toujours su se montrer solidaire, faisant face aux crises ou problèmes auxquels elle est confrontée.
C’est cet esprit que le Président de la République a sollicité le 19 Mai dernier, à l’endroit de tous car, c’est ensemble qu’on est fort.
Nicole Ricci Minyem
S’adressant à la Nation dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire mondiale due au coronavirus, le Chef de l’Etat a tenu à reconnaître le rôle indispensable que joue le corps médical dans la lutte contre cette pandémie au Cameroun. Saisissant l’opportunité de la fête de l’Unité 2020, il félicite et salue les efforts des hommes et femmes de santé dans ce combat.
Depuis la survenue de la pandémie de coronavirus au Cameroun, les soldats de la santé, compte tenu de leur engagement à servir la Nation, sont depuis lors en première ligne de la lutte. Une obligation professionnelle qui les expose indubitablement à d’éventuelles contaminations.
Mais, malgré l’existence de ces risques, les professionnels de santé au Cameroun restent plus que jamais en poste, mieux encore en avant-garde avec pour souci principal de sauver des vies, mettant de côté toute forme d’égoïsme individualiste. Conscient de cette preuve de patriotisme, symbole fort d’unité nationale, le Président Paul Biya dans son discours spécial de ce 19 mai 2020 dans le sillage de la fête de l’Unité, accorde un intérêt particulier au corps médical de son pays qui abat un travail titanesque.
« Je tiens également à saluer l’extrême courage du corps médical camerounais et de ceux qui l’assistent. Avec les moyens qui sont les nôtres, ils font le maximum pour soigner les personnes infectées. En effet, ils ne baissent pas les bras face à la gravité de l’infection au Covid-19. La Nation par ma voix, les félicite et les encourage à persévérer dans cette voie », a déclaré Paul Biya.
Le Président salue aussi la contribution de la médecine traditionnelle qui apporte du sien dans la lutte contre cette pandémie. « J’encourage également tous les efforts visant à mettre au point un traitement endogène du Covid-19 », assure-t-il.
Sur le plan sanitaire justement, Paul Biya reconnait que malgré la progression des cas détectés positifs au coronavirus, la situation reste maîtrisable. Cependant, cette crise sanitaire mondiale va sans doute avoir de nombreuses répercussions sur le fonctionnement de la société, « elle exige, dès à présent, de poursuivre le renforcement de nos structures sanitaires, de densifier notre offre de soins et, surtout de remettre à jour certains de nos projets et programmes de développement », évoque le Chef de l’Etat.
Autres personnes félicitées par le Chef de l’Etat, il s’agit des citoyens qui ont déjà versé leur contribution dans le Fonds spécial de solidarité destiné à la lutte contre le coronavirus au Cameroun. Une mesure prise par le Président ainsi que plusieurs autres de protection. Il avait dans un premier temps, pris les dispositions dans la limite des moyens disponibles que ledit fonds soit alimenté à hauteur d’un milliard de FCFA. S’agissant toujours du Fonds spécial de solidarité, le Président camerounais annonce qu’en « fonction de l’évolution des besoins sur le terrain, des ressources nouvelles pourraient y être apportées ».
Innocent D H
Le Chef de l’Etat Paul Biya reconnaît la complexité de la lutte contre le Coronavirus, cependant il se veut rassurant sur la victoire, qui s’obtiendra si tous les camerounais s’accordent.
Dans son adresse à la Nation faite dans le cadre de la Fête de l’Unité, le Président de la République a fait une part belle au sujet relatif à la pandémie du Coronavirus. Paul Biya s’est montré rassurant et confiant sur l’issue de ce combat engagé contre la Covid-19. Entre plusieurs demandes qu’il a faites aux camerounais, le Président invite ses concitoyens à ne point céder à la panique. “La première chose que je voudrais vous dire en ce jour est de ne pas céder à la panique, et de ne pas croire les fausses informations véhiculées par les réseaux sociaux notamment”, a-t-il déclaré.
Demander de ne pas céder à la panique pour le Président ne signifie pas faire fi de la complexité et la difficulté, rencontrées dans la lutte contre le Coronavirus. Paul Biya est pleinement conscient du défi à relever. Seulement, aucune victoire ne se remporte dans un état de panique. Il faut se mettre ensemble. Et plus important encore, il faut respecter scrupuleusement les règles édictées par l’Organisation mondiale de la santé et les mesures entrant dans la stratégie gouvernementale de lutte contre cette pandémie.
“Comme je l’ai dit, les mesures de protection ont d’ores et déjà été prises pour contrer la propagation du COVID-19 sur notre territoire. Malgré cela, le nombre de personnes infectées augmente de jour en jour, apportant la preuve que la lutte contre cette pandémie est complexe et difficile. J’invite donc chacun de vous à s’y impliquer personnellement. Il est essentiel que les mesures qui ont été indiquées soient absolument respectées par chacun de nous. C’est une des conditions de la victoire que nous voulons tous remporter contre ce virus”, a ajouté le Chef de l’Etat.
S’il faut donc ressortir deux des éléments essentiels du discours prononcés par Paul Biya au soir du 19 mai 2020, c’est ne point céder à la panique et appliquer de façon scrupuleuses les mesures barrières.
Liliane N.
L’artiste Lady Ponce affirme qu’à cause de ce qui se passe aujourd’hui dans les hôpitaux avec cette pandémie du Coronavirus, les populations préfèrent se soigner dans les maisons.
Lady Ponce de son vrai nom Adèle Ruffine Ngono épouse Youmbi Tsafack ne voit pas d’un bon oeil, la gestion de la pandémie du Coronavirus dans les hôpitaux du pays. Elle a décidé de dénoncer ce qu’elle appelle “business” qui se fait autour de cette maladie. Ayant récemment perdu l’épouse de son neveu, la diva du Bikutsi parle avec certitude d’un certain nombre de choses qui selon elle, se passent actuellement dans les formations sanitaires.
Lady Ponce ne comprend pas comment l’épouse de son neveu qui était hospitalisé pour infection pulmonaire, à sa mort est déclarée plutôt décédée des suites de Coronavirus. La défunte, apprend-on du témoignage de l’artiste a fait plus d’un mois hospitalisée.
“C’est quand même scandaleux ce qui se passe dans notre pays... Sur un coup de tête nous quittions d’une infection pulmonaire sans jamais avoir mentionné le Coronavirus pour un cas de Coronavirus. Où sommes-nous là ? Veut-on nous dire qu’on est dans un pays dans lequel on est hospitalisé pendant plus d’un mois pour une maladie dont les factures et les médicaments sont payés par la famille, et on meurt d’une autre maladie dont aucun symptôme n’a été déclaré à la même famille ?”, déclare Lady Ponce.
Continuant dans son questionnement, la diva du Bikutsi se demande la raison pour laquelle, les membres de la famille de la défunte épouse de son neveu qui ont passé trois mois à son lit d’hôpital n’ont pas été appelés pour être testés. Lady Ponce se demande par ailleurs, pourquoi la défunte n’a pas été isolée durant son hospitalisation ? Et pourquoi elle avait le droit de recevoir des visites ?
“Pourquoi c’est son cadavre qui doit être bloqué pour des motifs de protection ? Je dis stop... Le Coronavirus est devenu un vrai fonds de commerce dans nos hôpitaux. Arrêtez avec le trafic de corps. Jusqu’où ira cette escroquerie organisée ? Le nouveau business est né au Cameroun. Plus les hôpitaux déclarent des cas de Coronavirus, plus ils ont des primes... Aujourd’hui les gens préfèrent même se soigner à domicile de peur de se faire déclarer positif au Coronavirus par simple mensonge”, ajoute-t-elle.
Petit Pays : Le Coronavirus “est en train de ravager les Camerounais”
Liliane N.