La décision de mettre en quarantaine tous ceux qui ont été en contact avec le pasteur Frankline Ndifor Afanwi a été prise par le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 4e.
Si le flou persistait encore sur la réelle cause du pasteur Franklin Ndifor Afanwi, aujourd’hui, il n’y a plus lieu de polémiquer. L’ancien candidat à l‘élection présidentielle de 2018 est bel et bien mort des suites de Coronavirus. Le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 4e vient d’ordonner la mise en quarantaine de sa famille, mais aussi des membres de son église, la Kingship international Ministry. Cette décision vise en fait à limiter les risques de contamination. Etant donné que les proches du défunt pasteur et ses fidèles ont été en contact avec lui et sont de ce fait, potentiellement porteurs du virus de la Covid-19. Déjà sur instruction de l’autorité administrative, le domicile du défunt a été désinfecté.
Le pasteur Franklin Ndifor Afanwi est revenu de l’étranger le 17 mars 2020. Il était à bord des vols suspects qui sont arrivés à Douala, à la date suscitée. Selon nos sources, après son arrivée au Cameroun, il a juste passé quelques heures à l’hôpital et il n’a pas été confiné. Il est donc décédé au matin du samedi 16 mai 2020. Ses ouailles ne voulaient pas qu’il soit inhumé. Ils affirmaient que grâce à leur prière, il finira par revenir à la vie. Après de longues heures de tension entre eux, les autorités et la police, Franklin Ndifor Afanwi a été évacué puis enterré au cimetière de Bonabèri.
Son décès comme ceux de toutes les personnalités qui décèdent des suites de Covid-19, a rendu triste de nombreux camerounais. Parmi ces camerounais qui ont appris avec consternation la nouvelle, il y a eu Joshua Osih qui, a tenu à présenter ses condoléances à la famille du défunt pasteur. “J'ai appris avec tristesse le décès de M. Franklin AFANWI NDIFOR. C'était homme à l'intelligence remarquable, sociable et doté d'un grand cœur. Je salue la mémoire d'un homme politique qui aura marqué à sa manière la vie de notre pays”, a écrit le vice-président du Social democratic front.
Nécrologie : Le Pasteur Franklin Ndifor Afanwi est décédé
Liliane N.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun après sa rencontre avortée au ministère de l’Administration territoriale, s’est dirigé au marché Mokolo, pour remettre aux populations le matériel issu du fonds de son opération Survie Cameroun Survival Initiative.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) est allé lui-même distribué des masques de protection contre le Coronavirus, au marché Mokolo sis à Yaoundé. La distribution n’a duré que quelques minutes. Mais avant, le leader du Mrc a eu droit à un bain de foule. Il n’a pas été inquiété par la police, contrairement aux six bénévoles de son opération, qui avaient été arrêtés le 11 mai 2020.
Il faut rappeler que ces derniers avaient été interpellés par la police alors qu’ils distribuaient les solutions hydro alcooliques et les masques aux personnes, se trouvant au marché Mokolo. Après leur arrestation, ils ont été maintenus captifs et accusés de rébellion et organisation d’une manifestation sans autorisation. Toutefois, les six bénévoles ont fini par être relaxés, après cinq jours d’incarcération. Leur remise en liberté a été annoncée par Christian Penda Ekoka le président du comité de gestion de Survie Cameroun Survival Initiative.
Il faut par ailleurs rappelé que l’opération de collecte de fonds pour le Coronavirus lancée par Maurice Kamto est jugée illégale par Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale.
Liliane N.
François Kelle King le Secrétaire général du Peuple uni pour la rénovation sociale a été inhumé hier dimanche 17 mai 2020.
Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) est en deuil depuis hier. François Kelle King son Secrétaire général (Sg) est décédé des suites de Coronavirus. Il a rendu l’âme à l’hôpital Laquintinie de Douala où il était interné. L’annonce de son décès a été faite par Serge Espoir Matomba le leader du Purs qui l’avait porté comme candidat à l’élection présidentielle de 2018.
“Le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale ( PURS) a la douleur et le regret de porter à la connaissance de tous ses militants et sympathisants et du grand public le décès de Monsieur KELLÉ KING François , Secrétaire Général du parti de suites du courte maladie. Tout en comptant sur la fidélité et la loyauté de tous et de chacun, il les invite à rester mobilisés dans la prière et le recueillement dans le strict respect de l'observation des mesures barrières contre le COVID19, au-delà de ce funeste événement”, a écrit Matomba l’ancien candidat de la Présidentielle de 2018.
Comme cela est fait pour toutes les personnes qui décèdent des suites de Coronavirus, François Kelle King a été inhumé hier, des heures après son décès. Sa dépouille a été portée sous terre au cimetière de Deido.
Liliane N.
Ce 15 Mai Joseph Dion Ngute est entre autres revenu sur les décisions prises par le Chef de l’Etat, notamment par rapport à la reprise éventuelle des cours le 1er Juin prochain et des mesures qui doivent être mises en afin de protéger les enseignants et les apprenants…
« Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez déjà, le Cameroun, au même titre que de nombreux Etats dans le monde, fait face depuis quelques mois à la pandémie du coronavirus.
Le point actualisé de l’évolution de cette pandémie dans notre pays fait état de 2 910 cas déjà répertoriés. A date, 1 697 patients ont été déclarés guéris, alors que 139 sont décédés. Le taux de létalité s’élève à 4,7%, tandis que le taux de guérison se situe à près de 60%. Quant à notre capacité actuelle de dépistage, elle s’améliore au fil du temps.
La livraison dans les prochains jours de kits supplémentaires déjà commandés devrait permettre d’accroître substantiellement notre capacité de dépistage.
Par ailleurs, le Comité Scientifique mène une réflexion sur la prise en compte des produits issus de la pharmacopée traditionnelle dans le protocole de soins.
Comme nous pouvons le constater, le taux de guérison du coronavirus ne cesse de s’améliorer.
Toutefois, l’augmentation continue du nombre de personnes infectées nous incite à redoubler de prudence, d’ardeur et de persévérance, dans la mise en œuvre des actions engagées au titre de la lutte contre ce virus.
C’est pour cette raison que le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, a décidé de proroger, pour une durée de 15 jours supplémentaires, renouvelable en cas de nécessité, les mesures encore en vigueur dans le cadre de la lutte contre la Covid -19.
Il convient de rappeler qu’au regard des difficultés éprouvées par les entreprises dans certains secteurs d’activités et les ménages, le Chef de l’Etat a décidé, le 30 avril dernier, d’assouplir quelques-unes des restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, et d’accorder diverses facilités aux secteurs fragilisés par cette pandémie.
Les mesures de soutien prises en faveur des ménages et des entreprises ont trait à l'augmentation du niveau des allocations familiales, à l’annulation des pénalités de retard de paiement des cotisations sociales, au report du paiement de certaines taxes et à diverses exonérations fiscalo-douanières.
Mesdames et Messieurs,
S’agissant des établissements scolaires et universitaires, ainsi que des grandes écoles et des centres de formation professionnelle, dont la fermeture a été prononcée le 17 mars 2020, le Président de la République a décidé de leur réouverture, à la date indicative du 1er juin 2020, en fonction de l’évolution de la pandémie du coronavirus dans notre pays.
Cependant, dans le souci de respecter les mesures de distanciation sociale et d’éviter une propagation du virus en milieu scolaire, le Chef de l’Etat a décidé que la reprise des cours, dans l’enseignement primaire et secondaire, concernera exclusivement les classes d’examen, dans les deux sous-systèmes d’éducation.
Dans le sous-système d’éducation francophone, il s’agit du Cours moyen deuxième année, pour l’enseignement primaire, et des classes de troisième, de première et de terminale, pour l’enseignement secondaire.
Dans le sous-système d’éducation anglophone, il s’agit de Class Six, Form 5 et Upper-Sixth.
Des dispositions appropriées seront prises par le Ministre de l’Education de Base et le Ministre des Enseignements Secondaires, pour assurer la bonne répartition dans les salles, des élèves concernés par la reprise des cours, en respectant les règles de distanciation sociale.
Le Président de la République a également instruit les Ministres en charge du secteur éducatif, de prendre toutes les mesures utiles et nécessaires visant à rendre disponibles, à l’entrée de chaque établissement public ou privé scolaire et universitaire, les kits sanitaires requis tels que les gels hydro-alcooliques, les thermoflashs, les bacs à laver les mains.
Il demeure entendu que le port du masque de protection sera obligatoire pour les élèves, les étudiants et le personnel d’encadrement, dans les enceintes scolaires et les campus universitaires.
Je voudrais préciser à ce sujet que les parents d’élèves qui le souhaitent pourront fournir des masques de protection à leurs enfants.
Ceux qui n’en disposeront pas se verront octroyer gracieusement des masques dans leurs établissements de référence, selon des modalités à préciser par les Ministres compétents.
Le Ministre de l’Education de Base et le Ministre des Enseignements Secondaires veilleront également à la clôture de l’année scolaire 2019/2020 et à la remise des bulletins aux élèves des classes intermédiaires du primaire et secondaire, sur la base des évaluations réalisées au cours du 1er et du 2 e trimestre.
Pour ce qui est de la remise des bulletins, je précise qu’ils seront retirés dans les établissements scolaires par les parents d’élèves ou leurs représentants, suivant une programmation à définir par les Chefs d’établissement. L’objectif étant d’éviter les regroupements dans les enceintes scolaires.
Mesdames et Messieurs,
Sensible à la détresse de ses compatriotes retenus à l’étranger pour différents motifs à la suite de la fermeture des frontières, le Chef de l’Etat a instruit la prise en charge par le Gouvernement de leur rapatriement.
Le premier contingent de 795 de nos compatriotes a regagné le Cameroun, au courant des mois de mars et d’avril 2020.
Les opérations de rapatriement du deuxième contingent ont démarré le 09 mai dernier, et ont permis le retour au pays de 930 camerounais, soit un total de 1 725 personnes déjà rapatriées.
Elles ont été prises en charge, dès leur arrivée au Cameroun, conformément au protocole sanitaire et de confinement en vigueur. Le recensement de nos compatriotes qui sont encore bloqués dans différents pays se poursuit, à la diligence de nos représentations diplomatiques, en vue de leur rapatriement.
Pour conclure, je voudrais une fois encore en appeler à notre responsabilité commune et individuelle, pour œuvrer à la limitation de la propagation de la pandémie du coronavirus dans notre pays.
Ainsi que je l’ai dit à plusieurs reprises, la prévention est et demeure la principale arme à la disposition de tous et de chacun.
C’est pour cela que je voudrais inviter de nouveau chacun et chacune d’entre nous, au respect scrupuleux des gestes barrières et des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre cette maladie ».
N.R.M
C’est la substance du point de presse de ce 15 mai 2020, donné par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale.
Après les 2 milliards de F de matériels octroyés aux 360 Communes du pays, Paul Biya le Président de la République a décidé de faire un autre geste, qui s’inscrit dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus. Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), a annoncé que le Chef de l’Etat met à la disposition des dix régions du Cameroun, un don de 2 millions de masques de protection.
« Le président Paul Biya a décidé de monter d’un cran dans la sensibilisation des populations contre les dangers du COVID-19. C’est pourquoi il a instruit le ministre de l’Administration Territoriale, qui est chargé de la Protection civile, de procéder ce jour à la distribution de 2 millions de masques dans les dix régions. Le premier stock de 500 000 masques quitte Yaoundé ce jour à destination des dix régions », a fait savoir le patron de l’Administration territoriale.
D’après le Minat, les masques du Président de la République seront en priorité remis aux couches jugées défavorables. Ils seront également remis en premier lieu, dans les espaces où règne une grande promiscuité. Pour ce qui est de la région du Centre, 50 000 masques seront distribués. Ils seront donnés dans les principaux marchés de la capitale camerounaise, notamment le marché central de Yaoundé, le marché du Mfoundi, marché Etoudi, marché Mokolo, marché Mvog-Mbi, marché Elig-Edzoa, marché Messassi, marché du 8e arrondissement, marché Mvog-Ada, marché Ekounou, marché Biyem-Assi, marché Essos. Chacun desdits marchés recevra 1000 masques.
Les associations des conducteurs de moto-taxis, des chauffeurs de taxis, des Bayam-sellam, et des personnes handicapées recevra chacune un stock. Il faut rappeler que c’est depuis le 13 avril 2020, que le port du masque a été généralisé pour les espaces ouverts au public, au Cameroun.
Liliane N
Ce vendredi, 15 mai 2020, Christian Penda Ekoka devait être entendu à la direction de la Police judiciaire dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte par le procureur de la République du Mfoundi. Cette audition est finalement reportée à une date ultérieure, à en croire l’information publiée par nos confrères du journal Le Messager.
L’audition du Président du Comité de gestion de l’Opération dénommée Survie Cameroun par la Police judiciaire vient d’être sine die. Pour l’instant aucune information ne filtre sur les mobiles du renvoi. Toutefois, il convient de rappeler fort opportunément que dans la convocation notifiée par Jacques Dili, le Commissaire divisionnaire, directeur de la Police judiciaire à Christian Penda Ekoka, celui-ci a été invité ce vendredi à être entendu dans le cadre de « l’ouverture enquête minutieuse et approfondie » sur la collecte de fonds destinée à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Si Penda Ekoka n’as pas finalement été auditionné, tel n’est pas le cas de son camarade du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Alain Fogué. Le trésorier du parti de Maurice Kamto a quant à lui été entendu par la Police judiciaire ce jeudi, 14 mai 2020. « Escroquerie du peuple camerounais », « suspicion de blanchiment de capitaux » et « financement de la résistance aux institutions de la République », sont les charges retenues contre le militant du Mrc, font savoir des sources crédibles.
Créée en avril dernier par Maurice Kamto, « Survie Cameroun, Survival initiave » avait pour mission de combattre les effets néfastes multiformes du coronavirus à en croire son fondateur. Très rapidement, l’association qui a eu à ouvrir des comptes auprès de certaines banques notamment Afriland First Bank, et opérateurs de téléphonie mobile, a été interdite par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Celui-ci a relevé à mainte reprises le caractère illégal de cette association. Le ministre a d’ailleurs inlassablement instruit à Afriland First Bank, opérateurs de téléphonie mobile (MTN et Orange Cameroun) de procéder à la clôture et au gel des comptes ouverts sous le couvert de « Survie Cameroun-Survival initiative ».
Paul Atanga Nji avait également dans une correspondance demandé au ministre des Finances de solliciter auprès de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), dont la mission est entre autres de lutter contre le blanchiment d’argent, l’ouverture d’une enquête sur les activités de « survie Cameroun-Survival initiative » et au besoin de procéder au gel préalable des fonds déjà collectés, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de toute personne à l’origine des activités financières obscures de ladite association.
Le 30 avril dernier, un don de matériels de lutte contre la Covid-19 remis par « Survie Cameroun » a été refusé par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. Christian Penda Ekoka repartait du cabinet du Minsante avec une cargaison de 10.000 masques barrières, 6.800 masques chirurgicaux et 950 tests de dépistage de Covid-19. Le ministre en charge de la Santé envoyait alors Penda Ekoga chez le Minat.
Innocent D H
Pour la seule journée du 13 mai 2020, le Cameroun a enregistré 154 nouveaux cas testés positifs. Le Ministère de la Santé recommande le respect scrupuleux des mesures barrières et de ne sortir des maisons qu’en cas d’extrême nécessité.
Pour le Ministère de la Santé, les camerounais doivent tous rester mobilisés et engagés dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Pour la seule journée du 13 mai 2020, le pays a enregistré 154 nouveaux cas positifs. Le respect des mesures barrières est plus que recommandé surtout en ce moment où, la contamination est devenue communautaire. Cet élément est largement pris en compte par le Ministère. C’est la raison pour laquelle, il prévoit pour les camerounais bloqués à l’étranger et qui seront ramenés au pays, le dépistage à l’aéroport, la prise en charge des cas positifs, de même que la décontamination des espaces et bagages.
Pour ce qui est des décédés dans la journée du 13 mai, le Cameroun a compté 3 personnes. Le 12 mai, il y a eu un total de 11 patients décédés, avec 111 cas positifs. Le Dr Panne Mahamat, Directeur de la Promotion de la santé au Ministère de la Santé publique qui a fait le point journalier, a appelé les populations à plus de vigilance et à plus de responsabilité dans leur vie au quotidien. « Nous leur rappelons également que chacun est plus que jamais responsable de sa santé, de celle de sa famille et de son entourage. C'est ensemble que nous gagnerons le combat ardu contre la pandémie de Covid-19 dans notre pays », a-t-elle déclaré.
Le 13 mai 2020, les chiffres rendus publics par le Ministère de la Santé ont révélé que le pays a enregistré un nombre total de 10 personnes guéries. Le 12 mai, on comptabilisait 19. Rendu donc à ce jour, le Cameroun compte un total de 2954 cas confirmés, 1553 guéris et 139 décès.
Liliane N.
Le Chef de l’Etat a accordé à François Louncény Fall, une audience au cours de laquelle, ils ont parlé de plusieurs sujets parmi lesquels, la gestion de la pandémie du Coronavirus au Cameroun.
L’audience de ce 13 mai 2020 est la deuxième après la première accordée à S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun, depuis que la pandémie du Coronavirus bat son plein dans notre pays. Il s’agit donc là, de la deuxième apparition du Président de la République que d’aucuns ont donné pour mort. Le menu de cette audience que Paul Biya a accordé à François Louncény Fall, a porté sur les questions économiques; politiques de notre pays et de la sous-région sans oublier le Coronavirus.
Le Président et son hôte ont insisté sur les questions relatives à la sécurité et aux problèmes d’intégration. François Louncény Fall qui est le représentant du Secrétaire Général des Nations-Unies, par ailleurs chef de Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique Centrale, au terme de cet entretien a indiqué avoir eu avec le Président de la République, un échange “franc et fructueux”.
Pour ce qui est de la lutte contre le Coronavirus, selon François Louncény Fall, Paul Biya a parlé de la stratégie gouvernementale de riposte. « Le Chef de l’Etat m’a longuement entretenu de toutes les mesures que le Cameroun est en train de prendre pour faire face à cette pandémie. Je saisis l’occasion pour apporter le soutien total des Nations Unies à toutes les initiatives qui sont prises dans ce sens », a-t-il déclaré.
La sécurité ayant fait partie des sujets retenus au cours de l’audience, François Louncény Fall rapporte que pour ce qui est de la situation dans les régions anglophones le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, Paul Biya l’a paru être « un observateur attentif et avisé sur les défis auxquels le Cameroun fait face et sur les dispositions du Gouvernement pour renforcer la stabilité et la cohésion du Cameroun ».
Liliane N.
Ces enfants ont engagé de ce fait, un bras de fer pour récupérer la dépouille de leur père.
C’est avec conviction que le enfants d’un homme décédé dans la ville de Douala affirment qu’il n’est pas mort des suites de Coronavirus. Pourtant, le personnel soignant de la polyclinique Marie O, située au quartier Bali déclarent qu’il s’agit bel et bien d’un cas de décès dû au Covid-19. L’histoire alimente actuellement les conversations dans la capitale économique du pays.
Les enfants du défunt qui ont tenté de prendre avec force la dépouille de leur père, affirment que celui-ci souffrait plutôt d’un Avc, qu’il a eu depuis 2015. « Notre père souffrait d’un AVC depuis 2015. Il avait l’habitude de suivre son traitement à la Garnison militaire, mais-là, il n’y avait pas d’oxygène. Ils nous ont référés à l’Hôpital général. Là-bas aussi, l’oxygène était en manque. C’est ainsi que nous sommes arrivés dans cet hôpital depuis jeudi (7 mai 2019, NDLR). Nous avons versé 1 million de FCFA pour les examens. Maintenant, on nous dit qu’il est mort de Covid. On a demandé le corps pour aller l’inhumer dignement, parce que c’est un notable. Mais ils ont refusé », raconte l’un des fils du défunt sur les antennes de la chaîne de télévision privée LTM.
Cette version des faits qu’il donne, est réfutée par le Dr Roger Ngoula qui s’est occupé de l’homme décédé. « Nous l’avons pris en charge au début en nous disant que c’est un accident vasculaire cérébral. Mais très rapidement, le clinicien s’est demandé pourquoi un AVC a besoin d’oxygène de désaturation. On leur demandé de faire le scanner thoracique en attendant de faire le test de Covid. Le scanner a révélé que c’est le Covid-19 et le patient a aussitôt été admis à l’unité du Covid en attendant le transfert à l’Hôpital Laquintinie où il n’y avait pas de places », raconte-t-il.
Il faut observer que ce n’est pas la première fois que Douala connaît ce genre d’histoire. Le 19 avril 2020, une famille avait copieusement battu un médecin, qui a déclaré que leur proche, était mort des suites de Coronavirus. Les faits s’étaient déroulés à l’hôpital Cebec de Bonabéri. Le médecin chef de l’hôpital Cebec de Bonabéri Frederique Eyoum Eboa avait fini par prendre peur et à se cacher dans sa maison. L’affaire ayant été portée à l’attention du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, celui-ci avait condamné l’agression du personnel soignant, qui fait d’énormes sacrifices en ce temps de crise sanitaire.
Liliane N.
Depuis qu’ils savent que la date du 1er Juin est envisagée pour la reprise des cours, ils ne veulent pas perdre une seule minute et travaillent d’arrache pied dans afin d’obtenir le résultat voulu.
Toutes les voies sont explorées, que ce soit avec les groupes WhatsApp crées au sein des établissements scolaires, ou encore à travers les regroupements de camarades, selon les matières et à ce moment, ils se soutiennent mutuellement.
C’est le cas par exemple de ces élèves du collège le Pharaon
« Je suis Arthur manuel, je suis en classe de 1ère A4All. Nous avons commencé à travailler depuis le début de l’année scolaire et comme je m’en sors assez bien en philosophie, j’aide mes camarades. Dans notre groupes, il y a deux autres camarades qui comprennent l’allemand et l’anglais et, là où nous avons des blocages, ils nous montrent comment il faut faire… ».
« Je m‘appelle Charlotte Stéphanie, moi aussi, je suis en classe de 1ère A4All. Quand je travaille avec mes camarades, il y a des choses que je comprends plus facilement, peut être parce que nous sommes entre nous. C’est vrai que nous avons recours à nos enseignants, quand nous sommes vraiment bloqués… ».
Au niveau de Dunamis School, la fondatrice et ses collaborateurs enseignants les enfants du CMII et Class Six ont remis à leurs élèves, des devoirs à faire, qu’ils remettent à la fin de chaque semaine. Des corrections et autres remarques sont faites, dans le but de guider l’enfant lorsqu’il rencontre des blocages et que les parents se trouvent dans l’incapacité de le faire.
Certains parents ont, en plus des solutions précédentes, requis le concours des répétiteurs qui accompagnent leur progéniture selon qu’ils soient scientifiques ou littéraires.
Christiane Batchom : « Lorsque j’ai inscrit les enfants en début d’année, mon fils est inscrit en classe de 1ère dans un collège de la place et lors des réunions des parents d’élèves, en plus de la pension payée, nous avons eu la promesse du corps enseignant que des cours de soutien seront donnés aux enfants avec des travaux dirigés et autres. Malheureusement, avec cette crise sanitaire, les choses ne se sont pas déroulées comme convenu. Mon fils a de la peine à se concentrer avec les leçons données à la télévision et il n’a même pas le programme. Je me suis donc vue obligée de chercher des répétiteurs qui vont travailler avec lui, jusqu’au moment où les dates des examens seront communiquées».
Il faut cependant relever que la mise en place de ces dispositions ne semble pas véritablement concerné tout le monde. Quelques élèves ont décidé de profiter de ces longues semaines d’attente, afin de vaquer à d’autres occupations, à l’instar du commerce.
« Je m’appelle Vivien Temgoua, je suis élève en classe de 3ème et je viens de Babadjou et je suis arrivé ici en ville au mois d’Avril. Je suis venu l’aider pour son commerce, elle vend les vivres qu’elle achète dans d’autres villes. A côté, je vends aussi les masques au marché d’Etoudi, comme c’est ça qui passe maintenant… Nous ne sommes pas sûrs chez nous que l’école va continuer mais, si on nous dit qu’il faut repartir à l’école, je vais repartir chez nous…J’apprends souvent seul quand je rentre à la maison le soir, avec les autres enfants de ma tante ».
Ces exemples prouvent que la situation actuelle occasionnée par le coronavirus ne donne pas la possibilité aux élèves et aux enseignants, la possibilité de se préparer en toute quiétude. Les parents ne sont pas en reste mais, la recherche d’un résultat positif à la fin de l’année incite les uns et les autres à scruter toutes les alternatives.
Nicole Ricci Minyem