C’est l’une des résolutions de la réunion de concertation qui s’est tenue le 4 août 2020 entre le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé et le Collectif des médecins indignés.
Même s’il n’a pas pu obtenir du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, le maintien de la prime de «technicité agent technique», le Collectif des médecins indignés s’en est sorti avec une prime «Covid-19». C’est ce que révèle le Dr Daniel Gams Massi le porte-parole de ce Collectif qui indique que la réunion de concertation qui a eu lieu hier, avec le Ministre Manaouda, a été fructueuse et apaisée. «Le Ministre a apaisé le Collectif avec la prime de risque Covid», a-t-il déclaré. Selon celui-ci, il y aura aussi une motivation basée sur le Fonds de solidarité de la Covid-19.
Pas de prime de «technicité agent technique»
Pour ce qui est de la suppression de la somme de 2400FCFA du salaire des médecins, qui représente en fait la prime de «technicité agent technique», le Ministre de la Santé a maintenu sa décision, la raison étant que cela participe de la politique actuelle du gouvernement d’assainissement du fichier solde de l’Etat. Les médecins fonctionnaires percevaient en effet cette prime injustement, n’étant pas assujettis à ladite prime. Ce qui a fait perdre à l’Etat plus de 2 milliards Fcfa pendant 18 ans.
«Dans ses explications, le Directeur des Ressources humaines au Ministère de la Santé Publique, Emile Ella Ngbwa a fait savoir aux médecins que seuls 4990 personnels fonctionnaires des corps de la Santé Publique en service au Ministère de la Santé publique percevaient encore la prime de technicité agent technique code 242, d’un montant 2400 Fcfa. Pourtant le décret du 04 février 2002 a supprimé la prime de technicité aujourd’hui revendiquée par les médecins dits «indignés» pour créer trois autres primes (technicité corps-santé, santé publique, astreinte), dont la somme totale des trois dépasse 43 000 FCFA pour les médecins A2, deuxième classe», rapporte l’hebdomadaire spécialisé Echos Santé, du mercredi 5 août au lundi 10 août 2020.
Revalorisation du salaire
L’occasion étant idoine, l’Ordre National des Médecins du Cameroun par la voix de son président le Dr Guy Sandjon a réitéré au Ministre de la Santé la requête de revalorisation des salaires des médecins. Cette demande figurait également parmi les revendications du Collectif des médecins indignés.
Liliane N.
Une fiche de décharge de la région de l’Ouest présente les produits réceptionnés, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
La polémique autour des 4000 sacs de riz donné par Orca dans le cadre du Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus, n’est pas close. Les discussions continuent de se faire autour de la gestion de ce don par le Ministère de la Santé. Jouant dans la carte de la transparence, le Dr Malachie Manaouda a indiqué que ledit don a longtemps été acheminé dans les régions. Ce que confirme la fiche de décharge de la région de l’Ouest, qui circule actuellement sur la toile.
L’on apprend que 40 sacs de riz ont été distribués aux personnes guéries du Covid-19 dans le cadre de la lutte contre cette maladie dans la région de l’Ouest. L’Hôpital régional de Bafoussam et centre de prise en charge de Kouekong ont respectivement reçu 100 sacs de riz. 20 sacs de riz ont mis à la disposition de la prison centrale, tandis que les nécessiteux de la sainte famille en ont reçu 16 sacs de riz. La délégation régionale des affaires sociales et la mosquée centrale de la ville de Bafoussam ont reçu chacune 25 sacs. Toutes ces clarifications ont été apportées à la presse par le gouverneur de la région de l’Ouest afin de montrer patte blanche.
Liliane N.
Cette félicitation est contenue dans un communiqué signé le 02 août 2020 par le président de la Commission Nationale d’Organisation des Examens nationaux et Concours (CNOENC). Selon celle-ci, malgré la survenue de la pandémie du Covid-19, l’Enseignement supérieur camerounais a dans son ensemble démontré sa riche vitalité en réorganisant son calendrier académique.
La pandémie du coronavirus a certes impacté sur le train de l’année académique 2019-2020 au Cameroun, mais l’Enseignement supérieur a fait preuve de résilience en réorganisant son calendrier. C’est sans doute pour saluer cette vitalité que la « CNOENC félicite tous les acteurs impliqués dans l’organisation des Examens nationaux et concours qui n’ont ménagé aucun effort pour une clôture harmonieuse de l’année académique 2019-2020 dans le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement ».
Dans ce communiqué, la commission rend compte spécifiquement de l’excellence de l’organisation des épreuves écrites du Brevet de Technicien supérieur (BTS) qui selon elle, se sont déroulées dans la sérénité sur toute l’étendue du territoire national du lundi 20 au samedi 26 juillet 2020. « Le modèle est passé d’un système arithmétique à un système de crédits. Ce nouveau système organise le cycle de BTS en quatre (4) semestres, soit vingt-huit (28) unités d’enseignement pour 120 crédits au total dispensés en 1 800 heures et reparties en unités d’enseignement professionnelles, fondamentales et transversales. Ce système, universellement en cours dans les systèmes universitaires les plus réputés et sérieux, exige à chaque candidat de capitaliser les 120 crédits dont 60 au titre de la première année », précise-t-elle.
La CNOENC n’oublie pas de souligner que ce nouveau système expérimenté depuis l’année dernière a connu le taux de réussite le plus élevé jamais enregistré dans l’évaluation du BTS au Cameroun. « En effet, 68,45% des candidats ont définitivement été déclarés admis à leur examen de BTS en 2019, 82,82 au HND, 91,72% au DSEP et 98,47% au HPD ; ce qui traduit de façon significative une amélioration quantitative et qualitative des performances des étudiants », évoque la commission nationale en charge de l’Organisation des examens nationaux et concours.
Pour conclure la CNOENC appelle l’ensemble des candidats au BTS à rester sereins. C’est pourquoi, elle indique : « les modifications improvisées n’ont jamais eu cours à l’Enseignement supérieur, encore moins dans un système positif qui fait ses preuves. Elle rappelle qu’après la tenue des jurys d’harmonisation des corrigés des sujets d’examen, les corrections se poursuivront notamment et prie ainsi tous les candidats d’attendre dans une totale quiétude, la publication des résultats. Elle en appelle, par conséquent, tous et chacun, au strict respect des textes en vigueur dont l’application procède du seul souci d’excellence académique prôné par S.E Paul Biya, Président de la République, Chef de l’Etat ».
Innocent D H
Ainsi s’exprimait l’archevêque métropolitain de Douala samedi dernier 01er août 2020 lors de la célébration de la messe chrismale. Samuel Kleda a également soutenu que son protocole de traitement du coronavirus a contribué à la guérison totale des milliers de personnes testées positives au coronavirus.
A en croire les déclarations de l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale au Cameroun, la pandémie du coronavirus relève désormais d’une triste histoire dans le pays. Lors de la messe chrismale célébrée samedi dernier, l’archevêque métropolitain de Douala a fait une forte annonce. « Nous avons vaincu le coronavirus. Les stocks des remèdes contre cette pandémie chôment depuis quelques jours dans nos hôpitaux catholiques car il n’y a presque plus de malades », a-t-il fait mention.
Cet office religieux a aussi permis à Mgr Samuel Kleda d’annoncer la reprise normale des activités dans son diocèse. L’homme d’église fait référence aux messes ouvertes au grand public, le baptême des enfants, ainsi que certaines cérémonies religieuses liées à d’autres sacrements notamment la première communion et la confirmation.
Considérant la pandémie du coronavirus comme une menace relevant désormais du passé au Cameroun, l’archevêque confirme que le protocole de traitement dont il a mis sur pied guérit bel et bien les personnes atteintes de la maladie. Il soutient d’ailleurs que ce médicament fruit des plantes naturelles a contribué à la guérison totale des milliers de personnes testées positives, y compris ceux qui étaient dans un état très critique. Indiquons que dans son combat permanent contre la Covid-19, le prélat a eu à installer plusieurs unités de prise en charge des patients au sein diocèse.
Le Gouvernement camerounais à travers le ministère de la Santé publique marque régulièrement son accord à soutenir les efforts de la médecine traditionnelle dans la croisade contre le coronavirus. C’est sans doute dans cette démarche que le ministre Manaouda Malachie déclarait le 22 juillet 2020 sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) : « Nous entamons la quatrième phase de la maladie. Effectivement, nous comptons sur les médicaments traditionnels améliorés pour résoudre la pandémie du coronavirus. Nous avons soumis cette question au conseil scientifique qui a fait des recommandations ».
Innocent D H
Le Dr Stella Immanuel revendique 350 malades du Coronavirus soignés grâce à la l’hydroxychloroquine.
Le Dr Stella Immanuel semble avoir conquise le président américain Donald Trump. Une vidéo d’elle accompagnés de certains de ses confrères, a retenu l’attention de la Maison blanche. Dans ladite vidéo, la camerounaise explique, devant la Cour suprême des Etats-Unis, que « les gens n’ont plus à être malades » du nouveau Coronavirus. Parce que la pandémie actuelle, se soignerait avec l’hydroxychloroquine et le zinc. Cette vidéo a été partagée par le Président Donald Trump.
Cette dernière qui n’en est pas à sa première sortie, revendique plus d’une centaine de patients soignés du Coronavirus. Le quotidien Le Jour qui parle aussi du Dr Stella Immanuel dans son édition parue ce 3 août en kiosque, indique qu’«elle avait fait l’objet d’une brève exposition lors de quelques sorties controversées durant lesquelles elle avait assuré que les dirigeants américains étaient en fait mi-humais, mi-aliens. Ces élucubrations ont certainement pesé dans la décision de Facebook, YouTube et Twitter d’effacer la vidéo de ses déclarations du 27 juillet. Depuis, Stella Immanuel est devenue la tête de turc des médias internationaux… un peu à raison».
Il faut savoir que le Dr Stella Immanuel a assuré que le gel hydroalcoolique et les masques ne sont pas efficaces contre la pandémie de Covid-19. En le faisant, elle a corroboré une grande partie des déclarations controversées de Donald Trump, ces derniers mois. Le Président américain s’est d’ailleurs montré très dithyrambique sur le médecin en conférence de presse.
Née en 1965 au Cameroun, Stella Immanuel est diplômée en médecine de l’Université de Calabar, au Nigeria. Elle est arrivée aux Etats-Unis dans les années 1990. Et elle travaille actuellement au Rehoboth Medical Center, à Houston. Elle est suivie au final par 17 millions de personnes sur les réseaux sociaux.
Liliane N.
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre affirme que toutes les administrations ont pris des mesures adaptées à la situation actuelle.
En sa qualité de chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a effectué une visite hier mercredi 29 juillet 2020, à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Il était question pour lui, d’aller voir au plus près le dispositif mis en place pour lutter contre les cas d’importation de la pandémie et la propagation du Coronavirus dans notre pays. Surtout que le Cameroun envisage de rouvrir ses frontières fermées depuis le mois de mars 2020, plus précisément le 17.
Parlant à la Cameroon radio television (Crtv), Joseph Dion Ngute a laissé entrevoir une décision qui va réjouir, tous ceux qui se trouvaient impactés négativement par la fermeture des frontières. «Toutes les administrations ont pris les mesures idoines pour s’assurer, d’abord que tous ceux qui voyagent seront protégés. Ensuite, j’ai vu le circuit des arrivées et il y a toutes les mesures que nous avons préconisées (la distanciation sociale, le lavage des mains, gel hydro-alcoolique). Ces mesures ont été testées avec les vols déjà arrivés et si tout le monde est discipliné, je crois que nous sommes prêts pour rouvrir nos frontières, surtout aériennes», a-t-il déclaré.
Il convient de noter que le Ministre de la Santé a instruit que des tests de dépistage au Coronavirus au résultat négatif soient demandés aux passagers. « Vols à destination du Cameroun : Test PCR négatif au COVID-19 datant de moins de trois (03) jours obligatoire pour tous les passagers à l’embarquement. Les passagers qui ne se conforment pas à cette mesure ne pourront pas être embarqués par ces compagnies aériennes. Merci », avait écrit le Ministre de la Santé qui date le 12 juillet 2020.
Liliane N.
L’accord y afférent a été signé le 20 juillet dernier par le ministre camerounais en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey et la Banque africaine de développement (BAD). 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de FCFA, c’est le montant de la dette accordée au Cameroun. De l’argent destiné au financement du Programme d’appui budgétaire en réponse à la crise du coronavirus.
Pour une lutte efficace contre les effets néfastes du coronavirus, la BAD s’est résolu à voler financièrement au secours des pays africains. C’est ainsi qu’à travers son guichet du Fonds africain de développement (FAD), elle a accordé en juin dernier à l’ensemble des 06 pays membres de la Cemac, une dette de 6,3 milliards de FCFA. En ce qui concerne précisément le Cameroun, le pays vient de bénéficier d’un nouvel appui qui se chiffre à 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de FCFA. Le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey procédait récemment à la signature de cet accord de prêt avec la BAD.
Selon les explications du ministre, le programme en cours va permettre d’atténuer les effets socioéconomiques néfastes de la pandémie sur les ménages et entreprises. Un plan qui rentre en droite ligne de la Stratégie nationale de riposte à la crise sanitaire devenue également une crise économique. L’on apprend que ces différents prêts consentis par l’institution bancaire au profit du Cameroun ont été prévus dans la loi des finances rectificatives 2020.
Un appui qui n’est donc pas sans importance pour le Cameroun, surtout quand on sait que les chiffres officiels font état de 90% des entreprises négativement impactées par le choc de la pandémie. Pour ce qui est des ménages, ce sont 74% qui déclarent avoir subi une baisse de leurs revenus.
Indiquons que dans une étude réalisée entre mai et juin 2020, le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) projette une perte annuelle de chiffres d’affaires des entreprises camerounaises pouvant atteindre 3 139 milliards de FCFA en 2020. Une situation qui pourrait entraîner une baisse considérable de leur capacité contributive aux recettes fiscales de l’Etat.
Innocent D H
Dr Georges Alain Etoundi Mballa en a fait l’annonce récemment au cours du point de presse quotidien sur l’évolution de la maladie au Cameroun. Il s’agit en effet, d’une nouvelle phase pilote de dépistage de la maladie dans le cadre du prolongement de l’opération des 3T lancée par le ministère de la Santé publique.
L’opération des 3T pilotée par le ministère de la Santé publique à savoir : traquer, tester et traiter est une nouvelle approche dans le combat du Cameroun contre la pandémie du coronavirus. Outre les centres fixes de dépistage, « la caravane mobile des 3T » sera bientôt lancée dans la ville de Yaoundé.
Cette stratégie mobile de dépistage va se décliner en trois phases que sont : la sensibilisation, la sélection des sites, l’implémentation et suivi-évaluation. Les cibles sont, les entreprises, marchés et institutions universitaires. « La caravane mobile permettra d’être encore plus proche des communautés, en offrant la possibilité à tous, de connaître leur statut Covid-19 afin de protéger les personnes vulnérables, et surtout de limiter la propagation de la maladie », explique le Dr. Georges Alain Etoundi Mballa.
Pour assurer le plein succès de cette opération en vue, les populations de la ville de Yaoundé, la capitale du Cameroun, sont invitées à saisir l’opportunité au combien nécessaire. D’où l’appel du Dr. Etoundi Mballa, « nous encourageons donc, tous ceux qui n’ont pas encore effectué le dépistage du Covid-19, à saisir l’opportunité du passage des « caravanes mobiles des 3T », pour se faire tester. De plus, nous invitons les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) et les entreprises à sensibiliser davantage les uns et les autres pour la réussite de cette opération ».
Selon les informations fournies par le ministre de la Santé publique, Dr. Manaouda Malachie, en date du 23 juillet 2020, le Cameroun enregistre au total 16 708 cas confirmés. 14 539 patients ont recouvré la santé. 385 personnes sont décédées. Le pays comptabilise ainsi, 1 784 cas actifs, 409 malades hospitalisés dont 30 sous oxygène. Le ministre informe aussi sur son compte twitter que 145 000 tests ont été effectués dans le pays.
Innocent D H
Le Dr Malachie Manaouada le Ministre de la Santé a fait un compte rendu de l’utilisation des Fonds récoltés pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Près de 22 milliards de FCFA, c’est le montant total des dépenses faites à ce jour dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Suite aux accusations de détournement de ces Fonds portées entre autres par l’Honorable Jean Minchel Nintcheu du Social democratic front et la polémique en cours en relation avec le don de sacs de riz d’Orca, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a cru opportun de faire le point sur la gestion financière de la pandémie. En détail la somme de près de 22 milliards de FCFA a été utilisée comme suit: selon le Ministre de la Santé, dans le compte du Trésor public, plus de 19 milliards FCFA y ont été puisés. 2 milliards ont été pris dans le compte Bgfi et plus de 150 millions Fcfa dans le compte de Uba Bank.
Dépenses
Toujours selon le Dr Malachie Manaouda, 4 milliards de FCFA ont servi à la construction et l’équipement de 12 centres d’isolement, soit un dans chaque région et deux dans les aéroports de Douala et Yaoundé. 2 milliards Fcfa ont été transférés dans les régions, aux gouverneurs et aux délégués régionaux de la Santé publique, pour la prise charge des malades. Il y a eu 1 milliard de FCFA pour les tests de dépistage au Coronavirus. 11 milliards Fcfa ont servi pour l’achat du matériel médical et plus de 800 millions Fcfa pour assurer les mises en quarantaine.
En s’exprimant sur les antennes de la Crtv, le Dr Manaouda Malachie a précisé que toutes les dépenses ont été faites dans le respect des procédures de passation des marchés. Ces procédures sont passées par le Ministère des Finances pour le déblocage des fonds.
Certains camerounais comme la journaliste Olive Atangana, pensent que ces polémiques susmentionnées sont tout simplement superficielles. “Le débat sur le riz est faux, superficiel. Il n’a pas lieu d’être car éloigne des questions réelles sur la qualité de la dépense dans la gestion du Coronavirus au Cmr, les chiffres et stratégies de la pandémie; éloigne de la pénurie d’insuline dep8 quelques semaines”, a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Liliane N.
Des examens médicaux s'effectuent pour savoir comment séparer les bébés Elisabeth et Mary qui partagent entre autres un même rectum.
La situation est pesante pour les parents des bébés siamois Elisabeth et Mary. Elles sont arrivées au monde depuis une quinzaine de jours. Elles se trouvent actuellement à l’hôpital Gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Le corps médical révèle qu’Elisabeth et Mary partagent un seul anus, un seul vagin et un seul rectum. Cependant selon leur point de vue, rien n’est perdu. Il y a de l’espoir. Des examens médicaux se poursuivent en vue de la définition de l’intervention à pratiquer pour réussir à les séparer. Les parents de ces siamoises font partie des déplacés internes de la crise anglophone. Ils ont fui la ville de Bamenda située dans la région du Nord-ouest, à cause des violences. Ils sont dans la capitales depuis deux années déjà. Le père est sans emploi à cause de la pandémie du Coronavirus, qui a fait perdre le travail à plusieurs camerounais.
Les ex-siamoises Eyenga et Bissie
Il faut rappeler que Mary et Elisabeth ne sont pas les premiers bébés siamois nés au Cameroun. L’année dernière, il y a eu les jumelles Eyenga et Bissie, dont la prise en charge assurée par l’Etat à travers le Ministère de la Santé et le Ministère des Finances, a conduit à leur séparation. Elles ont vu le jour le 06 novembre 2018 dans un centre de santé à Ayos, dans la région du Centre. Elles sont sorties du ventre de leur mère en étant collées par le foie et l’abdomen. Elles ont été transférées à l’Hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé pour une meilleure prise en charge, le 12 novembre 2018.
Le Pr Fru Angwafo III, Directeur de cette formation sanitaire maîtrisant leur cas, a déclaré « elles avaient ce qu’on appelle une omphalite. Nous avons soigné cela et au fur et à mesure, d’autres problèmes de santé dont des infections virales ont fait leur apparition. Au cours de cette hospitalisation, nous avons fait ce qui est nécessaire pour leur santé… Nous pensons pour ce cas précis, que la séparation vaut la peine. Le foie étant fusionné partiellement, la séparation est possible ».
Les plateaux techniques de nos hôpitaux ne pouvant pas rassurer d’une opération de séparation réussie, Eyenga et Bissie bénéficiant de ce fait, d’une évacuation sanitaire ont finalement été suivi à Hospices civils de Lyon en France.
Liliane N.