Le vœu est à l’ordre du jour depuis mardi dernier à l’Assemblée Nationale du Cameroun. Selon le réseau parlement jeunesse, la crise à coronavirus offre au Cameroun une aubaine pour développer des habitudes de consommation des productions locales. Une fois encore, le slogan a refait surface le temps d’une journée parlementaire. Après les discours redondant, aucune action concrète n’est implémentée et pourtant les administrateurs savent très bien quoi faire.
la politique du « consommons camerounais » est vœu plusieurs fois émis par le Chef de l’Etat. Mais que veut dire dans la réalité le concept « camerounais » ? S’agit-il de consommer les produits que les entreprises occidentales viennent produire au Cameroun ? ou alors il est question de mettre en place une véritable politique de production en quantité suffisante de denrées et d’outils par les camerounais pour les camerounais et le monde ?
En l'état actuel des discours autour du concept, il est difficile de savoir avec précision la logique du gouvernement camerounais. A quoi servirait-il dans une action de promotion du « consommons camerounais » d’accorder une importance au beurre de cacao, au chocolat, au café UCCAO, plutôt qu’à la banane plantain, au manioc ou au macabo, dans aliments qui entrent directement dans les habitudes de consommation des camerounais ? plus encore, des denrées qui offrent de nombreuses opportunités en terme de déclinaisons. Puisqu’il est possible de fabriquer aujourd’hui de la farine de plantain, de patate douce et de manioc qui peuvent valablement remplacer le blé ou tout au moins diminuer son importation sur nos marchés.
Que signifie « Consommer camerounais » ?
Il y a des préalables incontournables pour qu’on parvienne à une réalité de consommation locale des productions locales. Des préalables qui commencent par des politiques de mises en œuvres de véritables chaînes d’industries, et du financement à grand frais de la production locale, des chaînes de collectes des productions qui viennent des petits producteurs dans les régions du Cameroun.
D’un autre côté, il faut construire une véritable culture de la consommation de ce qui est produit localement. Et l’élément le plus incitatif sur cet aspect des choses sera le coût réduit des produits locaux en comparaisons aux produits extérieurs que les lois de la libre circulation nous empêchent de garder hors de nos frontières. Une série d’action et de financement qui devrait commencer par les responsables de nos administrations qui choisissent toujours les entreprises internationales pour réaliser des marchés publics que des camerounais peuvent valablement accomplir.
Stéphane NZESSEU
Ces chiffres actualisés sur le nombre de cas positifs au Covid-19 ont été publiés ce 24 juin par le ministre camerounais de la Santé publique (Minsante) sur son compte twitter. Dr Manaouda Malachie ne manque surtout pas d’inviter la population à œuvrer davantage dans la sensibilisation sur les règles barrières pour briser la chaîne de transmission de la maladie.
« Ce soir (24 juin 2020, ndlr) nous sommes à 12 592 cas confirmés dont 2 179 cas actifs, pour 10 100 guéris et 313 décès. Nous sommes autour de 80.000 tests réalisés », a écrit Dr Manaouda Malachie. Visiblement les chiffres rendus disponibles par le Minsante montre que le coronavirus continue son élan de propagation au Cameroun. Le nombre de cas confirmés le démontre à suffisance, les cas actifs en disent long. Cependant, il y a lieu de garder espoir avec le nombre de personnes qui ont recouvré la santé. Des guérisons obtenues grâce à la stratégie de riposte mise sur pied par le pays.
Pour permettre au Cameroun de poursuivre avec entrain son combat contre la pandémie de coronavirus, le Minsante indique : « les équipes restent mobilisées mais aidons les en observant strictement les gestes barrières pour rompre la chaîne de contamination ». Pour Manaouda Malachie la sensibilisation des populations sur la prévention de la maladie reste nécessaire. Dans cette dynamique, il faut donner la bonne information à nos compatriotes.
Le 23 juin 2020, lors du point de presse quotidien du Minsante sur le coronavirus à partir du Centre des urgences des opérations de Santé publique (Cousp), la situation épidémiologique en 24 heures faisait état de 229 nouveaux cas infectés sur 2004 tests réalisés, 05 décès et 34 nouvelles personnes guéries. Ce qui portait le cumul des cas à : 12 270 cas confirmés, 7774 guéris et 313 décès.
Sur hautes instructions du Premier ministre, Chef du Gouvernement, la stratégie de riposte du Gouvernement est articulé autour des « 3T » à savoir Traquer, Tester et Traiter. Pour le cas précis du premier T, « Traquer », il s’agit de rechercher activement les cas, les identifier ainsi que leurs contacts. Il a pour élément clé, le « Suivi des contacts » qui comprend trois aspects fondamentaux à savoir : le listage des contacts ou personnes qui côtoient le cas au quotidien ; l’identification des contacts de manière physique ; le suivi des contacts durant une période de deux semaines, période pendant laquelle les contacts à haut risque sont mis en quarantaine chez eux, géolocalisés et suivis par des équipes via le téléphone et à domicile, afin de détecter l’apparition de symptômes compatibles avec la Covid-19.
Ceux des contacts qui manifestent un signe de la Covid-19 pendant la période de suivi, sont pris en charge par les équipes pour le dépistage et le traitement le cas échéant. Toutes ces procédures sont réalisées par les équipes conformément aux principes éthiques à savoir : le respect de la confidentialité et la protection des données des personnes suivies, apprend-on.
Innocent D H
La nouvelle programmation du Championnat d’Afrique des Nations qui doit se jouer au Cameroun, n’est pas encore connue.
L’information du report du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) a été rendue publique hier 23 juin 2020. La Confédération africaine de football (Caf) a pris cette décision en raison de la pandémie du Coronavirus. Le constat établi est tel que plusieurs pays africains connaissent une propagation de la Covid-19, dans leur territoire. Le Chan qui devait se dérouler au Cameroun, initialement du 4 au 25 avril prochain, est donc renvoyé à une date ultérieure.
La question qui taraude à présent les esprits, concerne la nouvelle programmation du Chan. Le tournoi sera-t-il programmé l’année prochaine, c’est-à-dire en 2021? Et dans ce cas, qu’est-ce qui va se passer avec la Coupe d’Afrique des Nations (Can) censée se dérouler en 2021? Il convient de noter que la Caf n’a rien dit sur ce point, pour l’instant. Toutefois, Abdelmounaïm Bah le Secrétaire général par intérim de l’instance faîtière du football africain, a d'ores et déjà exclu que le Chan ait lieu durant la période estivale. Une position cohérente. Etant donné que la Can 2021 avait été avancée de juin à janvier par la Caf.
« Un Chan en juin-juillet ne nous semble pas envisageable pour deux raisons. Tout d’abord, les conditions climatiques et d’autre part, le mois de juin semble très proche pour prendre le risque de réorganiser une compétition comme le Chan qui demande beaucoup de préparation en amont », a expliqué Abdelmounaïm Bah.
Il faut rappeler que tout de même, le tirage au sort du Chan a déjà eu lieu. Le Cameroun est logé dans la poule A avec le Mali, le Zimbabwe et le Burkina Faso.
Liliane N.
Le conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods vient d’approuver en faveur du pays de Macky Sall, un financement à hauteur 100 millions d’euros, soit 60,3 milliards de FCFA de l’Association internationale de développement (Ida). Selon les précisions faites par la Banque mondiale (BM), ce financement vient en aide au Sénégal pour préparer son redressement post-Covid.
« L’objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l’électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication », explique Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal. Le montant global de cette aide de l’institution de Bretton Woods, répartie en don (50 millions d’euros), sera rapidement versé en une seule tranche, apprend-on.
« Le Gouvernement (du Sénégal) s’est engagé à respecter l’objectif de déficit budgétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationnaliser ses dépenses », indique pour sa part Markus Kitzmüller, économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque mondiale. L’expert souligne également, « une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements ».
Relevons aussi que, la BM a signé avec l’Ethiopie ce vendredi, un accord de financement d’un montant de 250 millions de dollars pour soutenir la deuxième politique du pays pour la croissance et le développement de la compétitivité. Sur ce financement, 125 millions de dollars restants constituent une subvention, selon un communiqué publié par Ahmed Shide, ministre éthiopien des finances.
« L’opération qui est fournie sous forme d’appui budgétaire vise à stimuler la transformation économique en augmentant la participation du secteur privé et en promouvant les bonnes pratiques de gouvernance », déclare le ministre éthiopien. Il ajoute par ailleurs, « dans l’ensemble, il vise à soutenir les efforts de réforme et de transformation en cours en Ethiopie ainsi que la mise en œuvre du programme de réforme économique local récemment approuvé ».
Cet appui budgétaire supplémentaire aidera à coup sûr l’Ethiopie à combler très rapidement le déficit actuel dû à la pandémie du coronavirus et à minimiser les effets de la crise sur la continuité de la mise en œuvre des réformes économiques engagées par le Gouvernement.
Innocent D H
Pour le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le monde est entré dans une « phase dangereuse » à mesure que rouvrent les pays qui avaient mis en place des mesures de confinement ou de restrictions à la mobilité.
Un avertissement donné ce Vendredi : « Beaucoup de gens sont évidemment fatigués de rester chez eux. Les pays sont évidemment désireux de rouvrir leur société et leur économie », a déclaré ce vendredi Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle.
Plus 150.000 nouveaux cas recensés cette semaine
« Mais le virus continue de se propager rapidement, il reste mortel et la plupart des personnes restent exposées », a-t-il ajouté, précisant que l’OMS avait recensé jeudi plus de 150.000 nouveaux cas, un record sur une seule journée depuis le début de l’épidémie.
Près de la moitié de ces cas ont été enregistrés sur le continent américain et la pandémie progresse également en Asie du sud et au Moyen-Orient.
« Nous appelons tous les pays et toutes les personnes à exercer une vigilance extrême. Continuez à garder vos distances, restez à la maison si vous vous sentez malade, continuez à couvrir votre nez et votre bouche quand vous toussez, portez un masque dès qu’il le faut, continuez à vous laver les mains », a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Une deuxième vague dès la fin octobre ?
« Le conseil scientifique considère que, compte tenu de ce qu’il se passe en Amérique du Sud, le risque d’une vraie deuxième vague venant de l’hémisphère sud fin octobre, en novembre ou en décembre, est un risque qui doit être considéré », a de son côté souligné Jean-François Delfraissy.
Le conseil scientifique a publié il y’a peu, un avis estimant que le scénario d’une « épidémie sous contrôle » dans les prochains mois était le plus probable, mais que les pouvoirs publics devaient se préparer activement pour anticiper des scénarios plus défavorables, pour « ne pas se retrouver dans la situation vécue le 12 mars » où le confinement était devenu inévitable, a rappelé son président devant les députés.
Un « confinement partiel » en cas de deuxième vague ?
Jean-François Delfraissy a aussi répété qu’un nouveau confinement généralisé ne serait à son sens « ni possible, ni souhaitable », car « il ne serait pas accepté par la population » et aurait des conséquences économiques et sociétales trop lourdes. En cas de besoin, il envisage plutôt « un confinement partiel » conseillé aux « populations plus âgées, plus à risque ».
N.R.M
Le Premier Ministre recommande entre autres, l’accélération du transfert des malades de la Covid-19 des hôpitaux classiques, vers les centres de traitement spécialisés qui sont déjà opérationnels.
Le jeudi 18 juin 2020, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre avec les autres membres du gouvernement, a tenu par visio conférence, la réunion hebdomadaire du Comité interministériel, qui a la charge d’évaluer et de suivre la mise en oeuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la pandémie du Coronavirus. Comme le dévoile le communiqué sanctionnant cette réunion, le chef du gouvernement a donné de nouvelles instructions à ses collaborateurs.
Tout d’abord il convient de préciser que le Premier Ministre et ses collaborateurs ont centré leur attention sur les points suivants: l’évolution de la pandémie du Coronavirus au Cameroun et la mise en place des Centres spécialisés de traitement de la Covid-19; l’examen des modalités préalables à la reprise des vols internationaux, les dispositions prises pour assurer l’application des mesures barrières dans les restaurants et les hôtels; l’état d’avancement du processus de mise en place d’une plateforme numérique africaine de lutte contre la Covid-19 par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.
Les Ministres des Transports, des Postes et Télécommunications, de la Santé, et du Tourisme et des Loisirs ayant présenté leur rapport étant donné que le Cameroun a procédé à la levée de certaines restrictions, Joseph Dion Ngute a fait un certain nombre de recommandations. Le communiqué parvenu à notre rédaction renseigne que le Chef du gouvernement a demandé au Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, “d’accélérer le transfert des malades de la Covid-19 des hôpitaux classiques, vers les centres de traitement spécialisés qui sont déjà opérationnels; de procéder à la désinfection systématique ds formations hospitalières ayant accueilli les malades” de la Covid-19.
Au Ministre des Transports, Joseph Dion Ngute a recommandé “de s’assurer que le protocole de gestion qui sera implémenté dès la réouverture des vols internationaux précise les responsabilités et obligations de chaque partie prenante, à l’embarquement et au débarquement des passagers. Aussi de “définir un circuit sanitaire à l’arrivée et au départ des vols internationaux”.
Au Ministre du Tourisme et des Loisirs il a été demandé “de renforcer les contrôles sur le terrain” et “s’assurer que les mesures barrières édictées sont appliquées dans tous les restaurants et les hôtels”. A son homologue des Postes et Télécommunications, il a été demandé “de s’assurer que toutes les diligences incombant au Cameroun en vue de la mise en place de la plateforme numérique africaine de lutte contre la Covid-19 sont accomplies dans les délais impartis”.
Liliane N.
Le 17 juin dernier, le ministre camerounais des Arts et de la Culture (Minac), Bidoung Mkpatt, a présenté le plan du pays pour dynamiser l’activité culturelle dans le contexte de crise sanitaire actuel dû au Covid-19. C’est à la faveur de la conférence virtuelle extraordinaire des ministres de la Culture des pays membres de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture.
Comme dans d’autres pays du globe, l’industrie culturelle camerounaise est frappé de plein fouet par la crise sanitaire actuelle imposée par la pandémie du coronavirus. Plusieurs évènements culturels ont été annulés, des institutions culturelles ont été obligées de fermer leurs portes, des artistes se sont retrouvés dans une situation de précarité etc. Conscient de cette réalité, le Cameroun veut dynamiser son secteur culturel.
La conférence virtuelle extraordinaire des ministres de la Culture des pays membres de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture avait donc pour objectif principal, de permettre aux Etats membres de partager les expériences menées pour mieux réajuster les efforts de résilience et de pérennité des activités du secteur en cette période cruciale.
« Nous avons mis en place un Centre d’application, de promotion du tourisme culturel par le numérique dont l’objectif est de digitaliser des contenus destinés à être consommés par les internautes et les chercheurs du secteur culturel et éducatif », a déclaré le Minac, Bidoung Mkpatt.
« Miroir du Cameroun »
Il s’agit d’un carrousel interactif de plus de 3 millions d’images et de contenus sonores présentant la culture du Cameroun dans les 10 régions. Un « Muséophone » qui va permettre de donner aux internautes toute la quintessence d’un produit de musée à partir d’un conte ou d’une légende patrimoniale.
Le Minac fait aussi savoir qu’il y aura la mise disposition des publications en ligne destinées aux visiteurs virtuels « afin de gérer la crise grâce à la lecture. Est aussi annoncé un soutien aux professionnels du cinéma par la diffusion de leurs productions sur les plateformes numériques.
Selon les indications de Bidoung Mkpatt, « nous envisageons d’ores et déjà d’organiser des spectacles virtuels et mettre en place un processus de collecte de données auprès des communautés, des structures professionnelles et des institutions de conservation ».
Cette conférence a également permis de découvrir les propositions du Minac pour le développement de la coopération culturelle entre les pays membres de l’Icesco. A ce titre, Bidoung Mkpatt demande le renforcement des capacités des Etats dans les domaines des industries culturelles et du patrimoine, la mise en place d’un réseau des musées et des salons du livre numérique entre autres.
Innocent D H
Sur le continent, l’on a dépassé la barre de 200 000 contaminations et pour l’Organisation Mondiale de la Santé, « Même si ces cas enregistrés en Afrique représentent moins de 3 % du total mondial, il est clair que la pandémie s’accélère… ».
Par ailleurs, les différentes organisations internationales ainsi que les ONG s’accordent sur un point : la situation sur le continent est inquiétante. Et alors que les données sont difficilement quantifiables, les autorités gouvernementales des différents pays sont débordées.
Ce que relèvent les ONG présentes en Afrique : « Les gouvernements africains se soucient de la situation, mais ils n’ont pas les outils pour y faire face. Les débats en Europe autour des masques et du gel hydro alcoolique paraissent bien loin de la réalité africaine. Ici, c’est simple, on tâtonne, on marche dans le brouillard, car pour poser un diagnostic sur la situation sanitaire africaine face au coronavirus, il demeure essentiel de pouvoir détecter les cas avérés…
Or, depuis le début de la pandémie, le continent paraît relativement épargné. Mais n’est-ce pas là une simple illusion ? Car le virus infecte et tue aussi en Afrique, où les moyens sanitaires des pays ne permettent pas forcément de détecter correctement les cas, certains patients étant considérés comme atteints du paludisme au lieu du coronavirus ».
Une situation préoccupante
Sur le continent, la distanciation sociale est bien plus difficile à mettre en œuvre qu’ailleurs : les journaliers sont obligés de travailler pour subvenir à leurs besoins, le télétravail est difficile à mettre en œuvre et les assurances maladie ne permettent pas aux populations de rester confinées.
L’exemple camerounais du BIR dans la lutte contre le coronavirus
Au-delà des opérations militaires menées avec brio aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières nationales, le Bataillon d’Intervention Rapide, corps d’élites apporte une aide considérable aux populations qui font face à la pandémie du Covid-19.
Les statistiques font état de 10 000 cas de malades du coronavirus répertoriés et sur le terrain, les Soldats sont en première ligne et font montre de tous feux pour venir à bout de cette pandémie.
Ils ont été vus lors des campagnes de détection du virus auprès de leurs compatriotes notamment dans les campagnes, éloignées des grands centres, pour y rencontrer leurs congénères et procéder à des tests sur les personnes symptomatiques, dans le but de leur offrir les soins nécessaires.
Ce qui a notamment permit de déterminer le nombre réel de cas. Grâce à ses capacités logistiques, le BIR a été l’outil idéal des autorités camerounaises pour une opération d’envergure.
Coutumiers des missions humanitaires, en coopération avec la Croix-Rouge ou d’autres ONG, le BIR offre par ailleurs des consultations médicales gratuites, des médicaments, mais également de l’eau potable et des vivres en quantité. Des livraisons auxquelles s’ajoutent des masques en tissus, visant à arrêter la propagation du virus, mais aussi du savon et du gel hydro alcoolique.
Des actions qui font du Cameroun, l’un des Etats d’Afrique centrale et occidentale en pointe en matière de détection, car elles permettent aux malades d’avoir à disposition, le traitement indiqué.
Un constat optimiste au moment où la crainte de voir une seconde vague épidémique déferler sur le monde apparaît. L’Afrique, parent pauvre de la lutte contre le coronavirus, cherche un moyen de prendre en charge sa part du problème.
L’utilisation d’une force d’élite militaire telle que le BIR apparaît comme une solution pour des pays dont les infrastructures ne sont pas comparables avec celles des pays les plus industriellement développés.
Nicole Ricci Minyem
La réception de ce matériel médical aura lieu ce mercredi 17 juin à l’Aéroport international de Yaoundé Nsimalen.
En tant que pays partenaire du Cameroun, le Maroc a décidé d’apporter sa contribution dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus dans notre pays. Le Roi du Maroc Mohammed VI a choisi d’offrir au Cameroun, un matériel médical composé de masques, des visières, des charlottes, des blouses, de litres de gel hydroalcoolique, de boîtes de chloroquine et de boîtes d’Azithromycine.
Le Ministère de la Santé annonce que la réception de ce don se fera ce mercredi à l‘Aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Paul Biya le Chef de l’Etat sera représenté à cette cérémonie, par Ferdinand Ngoh Ngoh le Ministre d’Etat, Secrétaire général à la Présidence de la République. Bien évidemment le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé sera également présent.
Il convient de souligner que le Roi Mohammed VI du Maroc n’apporte pas son aide uniquement au Cameroun. Il y a d’autres pays africains qui bénéficient aussi de ladite aide. Ces pays bénéficiaires touchés par la pandémie du Coronavirus sont
le Burkina Faso, les Comores, le Congo, Eswatini, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Malawi, le Niger, la République démocratique du Congo, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie.
L’aide globale du Roi du Maroc est composée de près de 8 millions de masques, 900 000 visières, 600 000 charlottes, 60 000 blouses, 30 000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75 000 boîtes de chloroquine et 15 000 boîtes d’Azithromycine. Elle vient résoudre le souci d’un manque d’équipements nécessaires pour freiner la progression de la pandémie en Afrique.
Liliane N.
Dans sa logique de transparence, le Ministère de la Santé a dévoilé les chiffres relatifs aux contributions allant de la création du Fonds de solidarité nationale en mars 2020, à ce jour.
Hier lundi 15 juin 2020, le Ministère de la Santé a rendu public les données actualisées des contributions reçues, pour le Fonds de solidarité nationale. Pour être très précis dans les chiffres, ce Fonds a perçu jusqu’à ce jour, la somme de 2 796 335 727 (deux milliards sept cent quatre-vingt seize millions trois cent trente-cinq mille sept cent vingt-sept) Francs CFA. Le Ministère précise que le milliard de francs injecté dans le Fonds de solidarité nationale par Paul Biya le Chef de l’Etat, est compris dans la somme de 2 milliards et poussière suscitée.
Comme pour les toutes premières listes de contributeurs du Fonds de solidarité nationale, on note que les nouvelles qui sont actualisées rendent également compte des donations matérielles qui ont été faites. Ainsi, on note qu’il y a eu du matériel médical entre autres composé de tests de diagnostic rapide par antigène et des équipements médicaux.
Il faut rappeler que le Fonds de solidarité nationale a été créé par le Président de la République, pour couvrir les dépenses liées à la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.