Elle l’a réitéré ce 05 mars 2019 autour d’une causerie éducative à la prison centrale de Garoua, dans le cadre des activités marquant la célébration de la 34 eme édition de la journée internationale de la femme.
Sensibiliser les détenus femmes de la prison centrale de Garoua et identifier leurs problèmes. C’était l’objectif de la causerie éducative de madame le procureur près la cour d’appel du Nord à la prison centrale de Garoua qui compte 2068 détenus, dont 22 femmes. Occasion pour Madame le procureur général près la cour d’appel du Nord, Régine Esseneme, d’entretenir les femmes détenues de la prison centrale de Garoua, sous le thème de la 34ème édition de la journée internationale de la femme : « Croisade contre les inégalités de sexes : s’arrimer à la nouvelle impulsion ». Cette rencontre s’inscrit en continuité de la participation de Régine Esseneme à la célébration de la journée internationale de la femme. Elle illustre l’attachement du Cameroun à la promotion des droits de l’Homme et sa volonté de soutenir le gouvernement qui militent pour cette cause, en particulier pour la reconnaissance et la défense des droits de la Femme.
La conférence débat du 01 mars 2019 à la salle de conférence de l’Art, qui a bénéficié d’une large couverture de presse, a donné lieu à de nombreux échanges portant sur des questions pratiques, entre les femmes et les chefs traditionnels de la région du Nord et Régine Esseneme. Fadimatou Abba, a loué « cette initiative qui porte sur un sujet touchant toutes les couches de la société camerounaise et qui ne pouvait laisser indifférent les femmes que nous sommes. »
Le thème choisi pour l’édition 2019 de la journée internationale est révélateur de la détermination du Cameroun à mettre fin aux inégalités et aux discriminations dont sont victimes les femmes. Le régisseur de la prison centrale de Garoua, a présenté les 22 femmes pensionnaires. Selon lui : « Le besoin essentiel en dehors des commodités courantes, est la réinsertion sociale afin d’éviter la récidive après leur libération ».
Le régisseur de la prison, « honoré de recevoir madame le procureur générale près la cour d’appel du nord et les femmes du parquet » qu’il remercie « pour ce grand geste de cœur en faveur aux femmes détenus de la prison centrale de Garoua », avant de conclure : « Nos portes vous seront toujours ouvertes ».
Le personnel féminin du parquet du Nord, a alors remis un paquet minimum composé essentiellement de denrées alimentaire, de produits d’entretien et de produits vestimentaires. Cette autre activité sociale menée par madame le procureur générale près la cour d’appel du Nord et les dames du parquet et encouragée par ministère de la justice, démontre une fois de plus que la justice reste bel et bien active dans la chaîne de solidarité envers les prisonniers et les personnes nécessiteuses.
Félix Swaboka