Il s’agit notamment de la commune d’arrondissement de Batouri à l’Est Cameroun, des communes d’arrondissement de Douala 2ème et 5ème dans le Littoral. Dans le chef lieu de la région du Centre, ce sont les communes d’arrondissements de Yaoundé 5ème et 7ème, la commune de Maroua 1er et de Kousseri à l’Extrême Nord et enfin, la commune de Kumba 2ème dans la zone du Sud Ouest.
Le contrat a été paraphé cette semaine, entre Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. Ce projet va entre autres, permettre aux communes bénéficiaires d’améliorer significativement l’accès aux infrastructures urbaines, aux services et aux opportunités économiques dans vingt et un (21) quartiers d’habitats précaires, identifiés dans ces régions.
A terme, les populations ciblées vont voir les conditions de vie dans leur environnement, le financement va également permettre la réhabilitation de trente trois kilomètres de route ou encore la construction de 57.3 kilomètres de système de drainage, l’aménagement de neuf cent (900) hectares de zones précaires, la construction de soixante dix huit (78) kilomètres de chemin piétons, d’une station de boue de vidange à Ngombé, la mise en place de quinze comités de développement au sein des quartiers défavorisés.
Le financement de la Banque mondiale a en outre, permis d’apporter un appui aux projets et autres initiatives compétitifs de plus de trois cent ( 300) associations de jeunes, à l’effet de réduire le chômage urbain.
Les accords paraphés entre le ministère de l’Economie, de la Planification et l’Aménagement du Territoire et la Banque mondiale, arrivent après de nombreux autres et, tous participent à l’amélioration des conditions de vie des populations. Comme par le passé, l’on va assister à la promotion de l’inclusion spatiale, de l’inclusion économique et de l’inclusion sociale à travers trois composantes :
- Le renforcement des capacités pour une gestion urbaine inclusive et résiliente, sous forme d’assistance technique
- L’amélioration de la connectivité et du cadre de vie dans les villes bénéficiaires
- La contingence d’intervention en situation d’urgence
- La gestion, la coordination, le suivi et l’évaluation du projet.
Nicole Ricci Minyem