La filiale camerounaise du groupe bancaire BGFIBank, à l’issue d’un Conseil d’administration a annoncé la nomination d’Abakal Mahamat comme DG de la Banque effective à compter du 01er octobre 2019.
Selon une note du Conseil d’administration signée par Henri Claude Oyima, président directeur général du groupe. Jusqu’à la directeur général adjoint, Abakal Mahamat est nommé Directeur général de la filiale camerounaise du groupe bancaire BGFIBank à compter du 01er octobre 2019. Il remplace à ce poste Loukoumanou Waidi.
Si les raisons officielles de cette désignation n’ont pas été évoquées, il faut dire qu’elle arrive dans un contexte où Loukoumanou Waidi figurait parmi les 05 directeurs généraux de banques présentes au Cameroun sanctionnés par la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac). En janvier 2019, le régulateur du marché bancaire communautaire reprochait à ces dirigeants de ne pas respecter les normes prudentielles et de participer à la violation de la réglementation sur le change, rapporte EcoMatin.
Abakal Mahamat, aura donc la responsabilité de contribuer au financement de grands projets d’investissements en cours dans le pays. Au Cameroun, l’établissement participe au financement d’une usine de transformation de fèves d’une capacité de 32 000 tonnes à Kribi. Mais également au projet de la Cité des cinquantenaires sur le site de l’ancienne Cité des douanes de Douala. Sur cette zone, il est prévu la construction sur 43.000 m2 d’assiette foncière et 81.000 m2 de surface hors-œuvre, de 1050 logements, etc. Pour un coût global de 30 milliards de FCFA.
Âgé de 38 ans, Abakal MAHAMAT intègre le Groupe BGFIBank en février 2011 en qualité de Chargé de Clientèle gravissant les échelons et devenant par la suite Directeur du Réseau C/O et Responsable de l’Agence de Yaoundé et DG adjoint. Poste qu’il occupait jusqu’à sa nomination. Il est titulaire d’une Maîtrise en Sciences Economiques et d’une Licence en Economie Monétaire et Bancaire. Au cours du même conseil d’administration, Hyacinthe Opira Ongala a été promu au poste de directeur général adjoint.
Pour rappel, BGFIBank est un groupe financier international multi-métiers qui compte plus de 2.000 collaborateurs présents dans 11 pays. Il accompagne au quotidien une clientèle diversifiée au Bénin, au Cameroun, au Congo, en Côte d’Ivoire, en France, au Gabon, en Guinée Equatoriale, à Madagascar, en République Démocratique du Congo, à Sao Tomé-et-Principe et au Sénégal.
Danielle Ngono Efondo
C’est une révélation faite par Jeanne Nadia Endene Dinde le chef d’agence du Bureau national de l’Etat civil.
Au cours de la 2e Journée africaine d’enregistrement des faits et statistiques de l’état civil, on a appris des autorités compétentes, que de nombreux enfants n’ont pas d’acte de naissance. Les parents jusqu’ici ne se pressent pas pour faire établir ce document important pour les enfants. « Nous constatons que la grande majorité d’enfants dans le Littoral ne disposent pas d’acte de naissance. La demande des services de l’état civil demeure faible. Certains parents gardent les déclarations de naissance en pensant que c’est un acte de naissance », a déclaré lors de ladite Journée, Jeanne Nadia Endene Dinde le chef d’agence du Bureau national de l’Etat civil.
Au cours de cette 2e Journée africaine d’enregistrement des faits et statistiques de l’état civil, il a donc été question de sensibiliser, en présentant l’importance de l’acte de naissance sans lequel, un enfant ne peut être scolarisé et bénéficié d’un certain nombre de droits que lui offre la loi. « L’état civil constitue aujourd’hui une institution étatique destinée à garantir non seulement l’intérêt de l’Etat lui-même, mais également celui des particuliers. Il est par ailleurs un domaine de souveraineté sur les plans sécuritaire, social, économique et politique. Les documents de l’état civil sont un attribut de la nationalité », a déclaré Gabriel Dimana Balla le chef de la division du Développement régional dans les services du gouverneur de la région du Littoral.
Théophile Job Kwapnang le maire de Douala 3e a indiqué que sa commune joue un rôle important dans l’établissement des actes de naissance. Ainsi, près de 15 000 cas ont été recensés. « Près de 12 000 ont déjà leurs certificats de non existence de souche. Dès le début de la semaine prochaine, nous aurons les premiers cas qui sortiront du parquet avec leurs expéditions. D’ici la fin de ce mois, nous allons délivrer les premiers 100 actes de naissance de cette opération à la Mairie de Douala 3e», a déclaré l’autorité municipale.
Liliane N.
Le Cameroun se dote d’un centre de pilote d'entrepreneuriat. Des experts nationaux et internationaux en entrepreneuriat ont validé les programmes de formation lors d'un atelier de deux jours organisé sur le campus de l'institution à Edea, les 08 et 09 août 2019. L'exercice présidé par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Economie Sociale et de l'Artisanat, Achille Bassilekin III a été réalisé sous ce thème : "Émergence entrepreneuriale."
Les fonctionnaires ont déclaré que les différents programmes d'études ont été conçus selon l'approche fondée sur les compétences et pour un apprenant moyen du niveau de la deuxième année. Ils ont également adapté les programmes de formation pour assurer la crédibilité, la compétence et la compétitivité globale des produits du centre. Une fois les programmes validés, le premier groupe de stagiaires sera recruté et que la formation devrait sérieusement commencer d'ici septembre 2019.
Selon le ministre Bassilekin III, sur 100 petites et moyennes entreprises, une vingtaine survivent après trois ans. Il a déclaré que la situation est préoccupante, raisons pour lesquelles le gouvernement est désireux de soutenir les PME et de les aider à acquérir de l'expérience et à établir des partenariats.
Le ministre s'est montré optimiste quant au fait qu'Edea, en tant que site d'implantation de la pépinière, pourrait créer un bon écosystème puisqu'il est situé entre deux bassins de développement économique - Kribi et Douala. "Le gouvernement n'hésitera pas à prendre en considération toute recommandation de la National Pilot Business Nursery pour l'amélioration de l'écosystème de l'entrepreneuriat", a-t-il promis.
Enumedi Alexis Gabriel, coordinateur de la pépinière d'entreprises pilote nationale d'Edea a déclaré qu'ils sont prêts à produire des entrepreneurs créatifs qui seront en mesure d'accroître leurs activités et de créer des emplois pour les autres.
Pour Rollin Foko, formateur en entrepreneuriat et coach en affaires, l'initiative du gouvernement est louable. "Ce centre est unique en son genre et a le potentiel d'inciter de nombreux jeunes à devenir de grands hommes d'affaires à l'avenir."
La Pépinière d'entreprises pilote nationale d'Edea est un centre d'accueil, de formation et de soutien pour les entrepreneurs ayant des projets de création d'entreprises et d'assistance. La plate-forme de référence dans la sous-région comprend : un centre de formation pour la création ou le développement d'entreprises, un incubateur d'entreprises pour les start-ups, un incubateur d'entreprises et un centre de formalités pour la création d'entreprises.
Otric N.
Les D'Tigress du Nigéria se sont qualifiées ce mardi pour les quarts de finale en battant les Lionnes Indomptables de basketball sur un score de 106-39 au deuxième match de la phase de groupes de l'AfroBasket féminin 2019 qui se déroule au Sénégal.
67 points. C’est le nombre de point d’écart entre le Cameroun et le Nigeria. Ce mardi 13 août 2019, les Lionnes Indomptables de la balle orange ont fait les frais du Nigeria en inscrivant 39 points seulement, contre 106 pour la sélection nigériane lors de leur deuxième match de la phase de groupes du Championnat d’Afrique de basketball féminin qu’abrite le Sénégal. Après la Tunisie au match d’ouverture, c’était autour des Camerounaises de goûter à l'impressionnante machine défensive et offensive des championnes d'Afrique en titre et quart finaliste de la Coupe du monde FIBA 2018 en Espagne.
Les Camerounaises ont été méconnaissables dans ce duel à la Dakar Arena, et n’ont pas pu stopper l’hémorragie. Dans ce désastre collectif, l'expérimenté Amina Njonkou qui a inscrit 16 points, a pu tirer son épingle de jeu pour limiter la casse sans pour autant stopper le rouleau compresseur des nigérianes. L'écart a grimpé au fil des minutes jusqu'à atteindre 106 points au terme de ce duel qui devait déterminer la première sélection qualifiée pour les quarts de finale de cette compétition dans le groupe B. Et c’est sans surprise, que les Nigérianes leader de leur groupe avec deux victoires consécutives se sont logiquement hissées à cette étape de la compétition.
Ce deuxième succès autoritaire en autant de matchs vient confirmer le statut de grand favori du Nigeria, tenant du titre dans cette compétition. Cette sélection nigériane croisera en quart de finale le vainqueur du huitième de finale qui opposera la République démocratique du Congo au Cap Vert. Le Cameroun pour sa part devra passer par le huitième de finale. Tout comme la Tunisie dernier du groupe B. Les Lionnes Indomptables doivent remporter leur prochain duel pour espérer une qualification pour les quarts de finales. En effet, seuls les premiers de chaque groupe se qualifient directement pour les quarts de finales. Les deux autres membres doivent passer par les huitièmes de finale pour tenter de décrocher leur ticket pour cette étape de l’Afrobasket 2019.
Marie MGUE
Jean-Jacques Ekindi, Président national du Mouvement progressiste, parti politique d'opposition camerounais fondé en 1991, a déclaré que le retour au fédéralisme est le seul moyen de sortir de la crise qui secoue les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays.
L'ancien député à l'Assemblée nationale a rendu public le mardi 06 août 2019, le Manifeste fédéraliste de son parti lors d'une conférence de presse à Douala. Le document de trois pages a été lu en présence de Son Eminence le Cardinal Christian Tumi et les représentants d'une poignée de partis politiques.
Ekindi a déclaré qu'il était temps d'appeler à la réconciliation, d'enterrer la hache de guerre et de donner des raisons sincères pour que ceux qui se trouvent dans les buissons des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest puissent sortir.
Les différents intervenants de la conférence, qui ont exprimé d'une seule voix leurs doléances face à la participation à la crise anglophone, ont dénoncé d'une seule voix toutes les formes de violence en affirmant "qu'il est temps d'appeler à l'action et pas seulement au dialogue, ajoutant que "la guerre n'a jamais été la solution".
"Peuple camerounais, l'Etat fédéral est notre avenir, le voilà : L'État fédéral ne rendra pas les hommes plus vertueux et moins corrompus. Ce n'est pas non plus une corne d'abondance qui jettera des actifs sur les gens et éradiquera la pauvreté. Mais elle permettra de lutter efficacement contre les troubles qui ont conduit l'Etat unitaire à l'échec", a déclaré Jean Jacques Ekindi.
Le manifeste stipule que les 10 régions du Cameroun seront 10 Etats fédérés souverains tandis qu'un onzième Etat, l'Etat fédéral ou la Fédération siégeant à Yaoundé, recevra, par la Constitution, des compétences exclusives ainsi que d'autres partagées avec les Etats fédérés, et que chaque Etat aura au niveau central, une administration avec trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire.
Il précise en outre qu'avec le système fédéral, il y aura un équilibre des pouvoirs au sommet, la lutte contre les abus de pouvoir, la délinquance et la criminalité, la mise en place d'une administration mieux contrôlée par les citoyens et une administration des finances publiques plus institutionnalisée et plus transparente.
Son Eminence le Cardinal Christian Tumi a exprimé son inquiétude face à la crise anglophone et son sentiment d'assimilation en tant que Camerounais anglophone depuis des temps immémoriaux. "Je crois que l'État fédéral fonctionnera et que les anglophones l'accueilleront favorablement", a déclaré le prélat.
Les organisations de la société civile, les partis politiques et l'État ont tous essayé diverses mesures pour résoudre la crise anglophone, mais tout cela s'est avéré vain jusqu’ici.
Otric N.
Il est désormais question d’après le ministère en charge de la Planification d’élaborer des plans d’actions opérationnels adossés à chaque secteur.
La conférence qui a réuni pendant trois jours la communauté scientifique à l’effet de recueillir ses propositions dans le cadre de l’élaboration de la deuxième phase de la vision 2035 s’est achevée jeudi dernier.
« Au terme de cette conférence, je dois dire que mon équipe et moi, sommes satisfaits. Parce que nous avions face à nous, les meilleurs macro-économistes du Cameroun. Ils ont pensé qu’il faut être beaucoup plus efficace dans la mise en œuvre des programmes et projets, qu’il faut renforcer davantage la gouvernance du pays en mettant un accent particulier sur la question de la décentralisation. Certains ont aussi dit qu’il ne s’agit pas de l’émergence du Cameroun mais de l’émergence des Camerounais », a résumé Paul Tasong, ministre délégué au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Cette étape qui marquait la fin des consultations participatives des acteurs de tous bords à l’élaboration de ce document, guide du développement du Cameroun pour la période 2020-2027 s’est donc achevée sur une note positive.
La suite du programme d’élaboration de ce nouveau guide prévoit à présent des ateliers durant lesquels les plans d’action opérationnels par secteur seront élaborées puis arrêtés. Il faut dire que c’est en mars dernier que ces consultations ont démarré. Ce sont d’abord les forces vives des dix régions du pays qui ont été consultées.
L’objectif, apprend-on, était de capter les problématiques phares de développement régional selon le point de vue des populations à la base. Puis, ce fût au tour des parlementaires de se prononcer. Ensuite des partenaires techniques et financiers. Et plus récemment, c’est le secteur privé qui a fait ses propositions au cours d’une rencontre à Douala.
Le citoyen lambda pouvait également faire ses propositions à l’adresse par mail. Il avait aussi l’option de se rapprocher de tous les services (centraux et déconcentrés) du Minepat. D’après Paul Tasong, sur le plan technique le document portant nouvelle stratégie nationale de développement sera finalisé au troisième trimestre de 2019.
Une stratégie qui veut faire du Cameroun à l’horizon 2027, un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, une forte présence des produits locaux, un accès équitable aux soins et services de santé une éducation de qualité et surtout orientée vers les besoins de l’économie, entre autres.
Otric N.
Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi pose comme condition pour sa participation à ces élections, la résolution de la crise socio-politique qui sévit dans les deux régions anglophones.
La participation du Social democratic front (Sdf) aux élections législatives et municipales a été débattue le 10 août 2019. C’était lors du Comité exécutif national (Nec) qui s’est déroulé dans la ville de Douala et a été présidé par le Chairman Ni John Fru Ndi.
Au terme desdites assises, le Sdf a rendu public un communiqué sanctionnant leurs travaux. Il est dit dans ce document, que le parti figure emblématique de l’opposition au Cameroun, ne prendra part aux élections législatives et municipales que si la crise baptisée crise anglophone venait à être résolue. Dans le cas contraire, il ne faudra pas le compter parmi les formations politiques qui seront de la partie. Aussi, il ne sera pas seulement question de s’abstenir de participer aux élections municipales et législatives, le parti compte aller plus loin, en interdisant à ses parlementaires à prendre part à la session ordinaire de novembre prochain.
« Il incombe à M. Biya non seulement de mettre un terme à cette guerre civile, mais également, de créer un environnement propice pour une rentrée scolaire effective en septembre prochain, ainsi que la tenue des futures élections locales, faute de quoi, le SDF se trouvera dans l’obligation de suspendre la participation de ses parlementaires à la session de novembre 2019, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat », peut-on lire dans ledit communiqué du Sdf.
Pour le parti du Chairman Ni John Fru Ndi, si les élections législatives et municipales sont convoquées à l’état actuel des choses, le Cameroun court tout droit à la « division définitive du pays en deux entités territoriales distinctes ». Sur ce point, Joshua Osih en sa qualité de premier vice-président du parti, affirme que « le Sdf ne participera pas à un exercice qui consacrera la sécession de huit régions du Cameroun des deux autres. Organiser ces élections en temps de guerre consistera pour Mr Biya, à donner raison aux sécessionnistes ».
Liliane N.
Le drame s’est produit en début de l’après midi du mardi 13 Août 2019 dans la localité de Penja. Un accident de la circulation mettant en cause un camion et un bus de l’agence de voyage Général Express Voyage.
Le bilan à cette heure de cet autre accident fait état de plusieurs blessés et d’un mort sur le carreau. D'après le témoignage des rescapés de cet accident, alors que le bus de Général roulait normalement venant de Bafoussam pour la ville de Douala, un camion roulant dans le sens inverse et à vive allure s’est brusquement présenté sur la voie du « gros porteurs » de Général Voyage dans lequel elle se trouvait. Et grâce à la dextérité du chauffeur du bus, ils ont pu de justesse éviter ledit camion. Malheureusement, le bus a fait une sortie de route pour finir dans la petite broussaille.
Manifestement, le bilan aurait pu être bien plus lourd. Car ce type de bus transportait pour 70 places, un minimum de 90 personnes en comptant les petits enfants qui voyagent en ce moment, en raison de la période de vacances scolaires.
Ce témoignage contrastera avec le ressenti que plusieurs camerounais auront, à la connaissance de cet autre accident, contre le transporteur Général Express Voyage. En effet, le nom de cette agence de voyage est tellement revenu ces dernières années parmi les agences qui ont commis le plus d’accident sur les routes du Cameroun que plusieurs citoyens ont une mauvaise idée de cet opérateur des transports inter urbains. Or, chaque jour, les responsables de Général Voyages ne lésinent sur aucun moyen pour assurer de bonnes conditions de transports sur les routes où leurs bus sont impliqués. C’est à grand renfort de publicité que l’agence a montré l’acquisition de nouveaux bus, question de garantir un meilleur confort des usagers, mais aussi de meilleures performances des véhicules sur les routes caillouteuses de notre pays. De plus, il existe à Général Express des espaces réservés pour la sieste des chauffeurs. Aussi, les horaires de travail et le rythme de travail a été aménagé de sorte à permettre aux conducteurs des véhicules d’être en pleine forme durant les trajets.
Seulement, que peuvent bien apporter toutes ces mesures si nos grands axes routiers demeurent des sentiers où il est difficile pour deux engins de grand gabaries de circuler chacun dans son sens en toute quiétude. Nos « axes-lourds » sont très étroits. Et les travaux interminables qui y sont effectués à longueur d’année ne sont pas de nature à assurer la sécurité des usagers.
Stéphane NZESSEU
Les athlètes qui défendront les couleurs du Cameroun au cours des prochains jeux africains ont reçu ce jour des mains du ministre des sports et de l’éducation physique le drapeau de la république, en guise d’onction de la nation pour ces jeux.
Plus que six jours et ce sera le début de la compétition la plus importante sur le continent après la Coupe d’Afrique des Nations de football masculin. La 12e édition se déroule au Maroc. Et principalement dans la ville de Rabat, du 19 au 31 août 2019. Cette édition des Jeux Africains est placée sous le très haut patronage du Roi Mohammed VI, Roi du Maroc. Rappelons que le Maroc reçoit l’organisation des jeux après le désistement de la Guinée Equatoriale. Le Pays d’Obiang Nguema ne voulait pas organiser les jeux pour le plaisir. Pour des raisons financières ils ont choisi de se dessaisir de l’organisation de la compétition. A cet époque déjà, le Premier ministre Equato-guinéen affirmait « Nous ne voulons pas nous retrouver face à une situation semblable à celle que vit le Brésil en ce moment après sa Coupe du monde et ses Jeux Olympiques. Que ferons-nous des infrastructures construites après ces jeux ? ». C’est alors qu’en novembre 2018, la compétition va être octroyée au Maroc.
Ce sont environ 6400 athlètes qui sont attendus à Rabat. Et parmi eux, les membres de la Cameroon Olympic Team. Ils sont 121 athlètes camerounais qui iront défendre les couleurs de la patrie dans diverses disciplines. Notamment dans 12 disciplines : l’athlétisme, la boxe, le football, la gymnastique, l’haltérophilie, le handball, le judo, le karaté, la lutte, le taekwondo, le tennis de table et le volley-ball. Ils seront accompagnés par 32 entraîneurs nationaux, 13 encadreurs médicaux, 07 encadreurs administratifs et 07 officiels arbitres.
Au cours de la cérémonie de ce mardi matin, tenue sur le site du Comité Olympique et Sportif du Cameroun à Yaoundé, le ministre des sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi a rappelé aux athlètes qu’ils peuvent compter sur l’accompagnement du gouvernement pour le succès de leur séjour à Rabat. Seulement rien n’est encore clair jusqu’ici au sujet des primes de chaque athlète par rapport aux différentes médailles qu’ils pourraient glaner au cours de la compétition. Le minsep a remis le drapeau du Cameroun à Blaise MAYAM, le porte étendard du Cameroun pour cette compétition.
La Cameroon Olympic Team arborera une tenue SAWA au cours de la parade d’ouverture.
Stéphane NZESSEU
La dédicace du nouvel ouvrage de l’ancien journaliste de Canal2 International s’est tenue ce lundi à la Librairie des Peuples Noirs sis à Yaoundé. Après « Programmés pour échouer », voici « Accordée avec Fraude ».
Jean Bruno Tagne vient une fois de plus de donner du grain à moudre à tous les observateurs de la scène politique camerounaise. L’ancien patron du desk politique du journal le Jour vient de commettre un ouvrage à la fois d’histoire politique et de science politique. L’ouvrage intitulé « Accordée avec fraude : De Ahidjo à Biya, comment sortir du cycle des élections contestées ». « Accordée avec Fraude, est un ouvrage qui porte sur le processus électoral au Cameroun. C'est un titre qui donne toute la substance de ce que sont en réalité les élections au Cameroun. Elles sont accordées avec Fraude », fais savoir Jean Bruno Tagne. Il ajoute, « c'est une manière de faire un pied de nez aux observateurs internationaux ».
Un travail de fouille autour des événements qui ont entouré les différentes élections au Cameroun. Les acteurs, les procédures, les points d’étranglement, et des anecdotes croustillantes qui apportent à cet ouvrage une aisance dans la lecture à nulle autre pareil.
Pour l’auteur, « il y'a une ingénierie de la fraude qui a été mis en place au Cameroun et qui compromet l'alternance ». « Les victoires sont toujours accordées avec fraude ». « Institutionnellement, on reconnaît la victoire du Président sortant, mais on sait que c'est accordée avec Fraude ». L’écrivain pense que le code électoral doit être toiletté. « Il Faut absolument modifier le code électoral du Cameroun », pense-t-il. Et cela doit se faire dans l’urgence. « Il faut dans l'urgence modifier le code électoral », précise-t-il.
C’est le résultat d’une longue période d’observation de la scène politique. Pour la réussite de ce projet littéraire, la clarté et la précision des informations proposées, Jean Bruno Tagne a rencontré de nombreuses personnalités de la République, fait plusieurs voyages dans le pays et à l’extérieur pour collecter le maximum d’informations sur le sujet.
Un livre qui ne va pas dans le sens de ce que les tenants du pouvoir actuel veulent faire retenir aux camerounais. Au sortir de cet ouvrage, il devient évident que la démocratie est encore à construire dans notre pays. Plus encore, la démocratie électorale qui devra se départir du système de fraude mis en place depuis l’époque Ahidjo.
Stéphane NZESSEU