D’une capacité de 25 MW, ces deux ouvrages, dont la livraison est prévue en 2020, seront respectivement réalisés dans les localités de Guider et de Maroua.
Energy of Cameroun (Eneo) et un Consortium de développeurs composé de Scater Solar, Izuba Energy Sphinx Energy ont signé un protocole d’accord pour la réalisation de deux centrales solaires photovoltaïques. D’une puissance globale de 25 MWc, les deux centrales solaires seront construites dans les localités de Guider (10 MWc), région du Nord et de Maroua (15 MWc), région de l’Extrême Nord du Cameroun.
Le coût d’investissement de ces infrastructures est estimé à 22 millions d’Euros, soit près de 14 milliards FCFA. Elles devraient fournir annuellement une énergie électrique de 49 GWh, dont le prix par kWh est jugé très compétitif par rapport au marché. « Ces deux centrales, dont la mise en service est prévue en 2020, permettront d’améliorer l’offre et le mix énergétiques au Cameroun, principalement dans le réseau interconnecté Nord, par la contribution d’une énergie propre », apprend-on d’une source à Eneo.
Le journal Eco Matin précise cette semaine que c’est le 16 juillet 2019 qu’Eneo Cameroun et le Consortium ont signé ce protocole d’accord, permettant de définir les modalités de structuration du Projet de même que les étapes clés du développement des 02 centrales solaires. La signature de ce protocole d’accord est une étape importante qui ouvre la voie à la finalisation du contrat d’achat d’électricité (PPA) avec Eneo et au début des travaux de construction, les études d’impact environnemental et le volet foncier étant achevés à 40%.
C’était aussi conformément à la Loi N°2011/022 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité au Cameroun que Eneo, l’opérateur électrique national, avait sélectionné le Consortium pour financer, construire, exploiter et vendre l’énergie électrique produite par les centrales solaires de Maroua et de Guider a l’issue d’un processus d’appel d’offres international lancé le 06 octobre 2017 sous la supervision du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) et de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel).
D’autre part, le Consortium de développeurs composé de Scater Solar, Izuba Energy Sphinx Energy ne vient pas en terrain inconnu. Selon des informations, ils possèdent une expérience cumulée dans le développement des centrales solaires, soit près de 1000 MW de capacité globale en exploitation, et environ 700 MW additionnelle en construction, et 5000 MW en développement, dont une partie considérable réalisée en Afrique.
Otric N.
Le ministre des transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a procédé ce vendredi 09 août 2019 dans le Nord au lancement officiel de la ligne transsaharienne avec Garoua comme hub des opérations. La Cameroon Airlines Corporation (Camair-co) entend ainsi être au centre des vols aériens en assurant la mobilité dans le septentrion et la desserte des pays voisins tels que le Tchad, le Nigéria et le Niger.
C’est désormais une ambition évidente pour la compagnie camerounaise de transport aérien d’être au cœur des activités économiques en mettant à la disposition de sa diversité d’usagers, un moyen de transport rapide, fiable et confortable. Une ambition justifiée ici par le lancement solennel dans le Nord, des opérations de transport aérien dans le septentrion et de la ligne transsaharienne avec l’aéroport international de Garoua comme second centre desdites opérations. Les populations des régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua se sont massivement mobilisées, ainsi qu’en première ligne plusieurs membres du Gouvernement. Objectif commun, célébrer en grande pompe cette nouvelle vision du fleuron de l’aviation civile camerounaise. « Nous opérons entre trois villes 18 vols par semaine. Nous essayons de travailler notamment à assurer la régulation pour que ces vols s’opèrent de la meilleure des manières possibles. J’ai engagé mon personnel à y travailler de plus », déclare Louis Georges Njipendi, directeur général de Camair-co.
Garoua, centre des opérations
L’aéroport international de Garoua devient la plaque tournante des opérations de transport aérien dans le septentrion, des dessertes vers les pays voisins que sont le Tchad, le Nigéria, le Bénin et le Niger. « Nous nous projetons de pouvoir à court terme permettre aux populations de se déplacer simplement et dans un cadre plus confortable », ajoute le directeur général.
Selon le Ministre des transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, par ailleurs président du conseil d’administration de Camair-co, il s’agit d’un déploiement qui démontre à suffisance les efforts du Gouvernement à améliorer les conditions de transport aérien en facilitant la mobilité des populations du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. « L’envol de Camair-co prend ses marques et l’Etat du Cameroun continuera à jouer pleinement sa partition pour que l’étoile du Cameroun continue à illuminer le ciel du pays tout entier », rassure le ministre des transports.
Innocent D H
Ce don de la Chine offert ce vendredi à Douala au gouvernement camerounais, entre dans le cadre du plan humanitaire d'urgence dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, lancé par le Président de la République en juin 2018.
La Chine a remis ce vendredi 09 août 2019 à Douala, un don à hauteur de 1,6 milliards de F Cfa en aide humanitaire au Cameroun. Cette aide de l’Empire du Milieu intervient dans le cadre du plan humanitaire d'urgence dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest en proie à une crise sociopolitique, dite anglophone, lancé par le Président de la République, Paul Biya en juin 2018. Un programme auquel le gouvernement chinois a décidé de s’associer.
Ce don constitué principalement d’équipements médicaux, a été remis au ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji par l’ambassadeur de la Chine au Cameroun, Wang Ying Wu, qui représentait le gouvernement chinois. Cette aide chinoise est constituée des équipements médicaux, de matériaux de première nécessité, des ustensiles de cuisine, des ambulances, des tables bancs pour les élèves, des pick-up et autres. L’appui chinois intervient à un moment ou la situation sécuritaire et humanitaire se dégradent un peu plus en zone anglophone. Selon les Nations Unies, plus de 35.000 Camerounais se sont réfugiés au Nigeria et environ 500.000 déplacés internes vivent dans des communautés d’accueil ou sur des sites improvisés.
Au mois de mai 2019, le diplomate chinois Wang Ying Wu a réaffirmé son soutien au Cameroun dans le processus de résolution de la crise anglophone à l’issue d’une rencontre avec le ministère des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella « Nous pensons que la communauté internationale doit respecter la souveraineté du Cameroun. La Chine est disponible à appuyer les efforts du gouvernement dans la résolution de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest » avait confié l’ambassadeur de la Chine au Cameroun.
« Géographiquement, la Chine est très éloignée du Cameroun, mais dans la réalité, elle est très proche de notre pays. La convention de mise à disposition du don a été signé entre l’Ambassadeur et le Ministre Alamine Ousman Mey de l’Economie, il y a moins d’un an. Aujourd’hui, c’est 1,6 milliard de F de dons qui touchent pratiquement tous les domaines sensibles. C’est la preuve que le partenariat entre nos deux pays est très solide. Il ne reste qu’à faire un compte rendu fidèle de tout ceci au Président de la République et transmettre ce matériel aux populations qui en ont besoin. Celui-ci ira vraisemblablement au-delà des deux régions concernées. Nous très flattés par ce geste », a déclaré le Minat qui pilote les opérations de distribution des dons du Plan d’assistance humanitaire d’urgence.
Le Diplomate chinois Wang Yinwu a précisé pour sa part, que son pays est très intéressé par les problèmes qui minent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « En tant qu’ami et partenaire, nous ne pouvons pas ne réagir. D'où la décision de mon gouvernement d’accompagner le Cameroun dans ses efforts pour résoudre ce problème. Nous avons confiance en ce gouvernement et au peuple camerounais pour trouver une issue définitive à ce problème », a-t-il ajouté.
Soucieux du retour au calme et du bien-être des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux troubles à cause des violences perpétrées par des sécessionnistes depuis 2016, le Chef de l’Etat a décidé de la mise en place d'un plan humanitaire d'urgence d'un montant de 12,7 milliards FCFA. Ce plan, exécuté sur une durée de 18 mois, sera financé par l'Etat et grâce à l'élan de solidarité et de générosité éprouvé des Camerounais. Le Gouvernement camerounais sait également pouvoir compter sur le soutien de ses partenaires internationaux.
Marie MGUE
Un fonds de stabilisation vient d’être mis sur pied par les pays membres de la Commission du Bassin du lac Tchad.
Il faudra désormais s’habituer au Fonds régional de stabilisation dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Au moment où la secte terroriste semble changer de méthode, les pays membres de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) ont de leur côté, décidé de réfléchir à de nouvelles stratégies pour faire face à ce fléau.
D’après Cameroon Tribune qui rapporte cette information, c’est dans le droit fil de la recherche de solutions à ce problème que le deuxième forum des gouverneurs des Etats et régions touchés par les exactions de Boko Haram, réunis à Niamey au Niger du 16 au 18 juillet 2019 a décidé de la création de ce Fonds. Au menu de ces assises, les priorités de la mise en œuvre de la stratégie de stabilisation du Bassin du lac Tchad qui a été adoptée par le Conseil des ministres de la CBLT à Abuja au Nigeria, il y a un an exactement.
Le Cameroun y était représenté par Midjiyawa Bakari et Jean Abate Edi’i, respectivement gouverneurs des régions de l’Extrême-Nord et du Nord. Aux côtés des représentants des Etats concernés, l’on a noté la présence des responsables de la Commission de l’Union africaine, de la CBLT, du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et du gouvernement allemand.
C’est ainsi que le Fonds régional de stabilisation, doté d’une enveloppe de 100 millions de dollars, soit environ 59 milliards de FCFA a vu le jour, pour une première phase. Celui-ci bénéficie du soutien d’un certain nombre de partenaires à l’instar de l’Allemagne, la Suède, l’Angleterre, l’Union européenne qui ont déjà pris à leur compte plus de la moitié des contributions. Il vient en appui aux efforts des gouvernements des pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad.
Ce fonds, qui vient en appui aux efforts financiers déjà déployés par les gouvernements des pays membres de la CBLT, va permettre de consolider la sécurité, réhabiliter les services sociaux de base et relancer les activités économiques dans les zones touchées par les actions de Boko Haram. Il convient de souligner que les jeunes et les femmes, qui sont aujourd’hui les cibles les plus vulnérables des exactions de la secte terroriste devraient être au cœur du processus de stabilisation que vise ce Fonds dont la première phase de mise à exécution devrait débuter le mois prochain pour s’étaler sur deux ans.
Les travaux de Niamey ont abouti sur une dizaine de recommandations. Celles-ci saluent notamment l’action de la Force multinationale mixte (Fmm) et des armées nationales, qui a permis une maîtrise des actes menés sur le terrain par la secte terroriste. Le Cameroun va abriter le 3e forum des gouverneurs, en vue de faire le bilan de la première année de mise en œuvre et indiquer d’éventuelles réorientations de la stratégie de stabilisation.
Otric N.
Le jeudi 08 août 2019, les populations de Douala, la deuxième ville du Cameroun ont commémoré l’assassinat des deux héros camerounais Rudolf Duala Manga Bell et Martin Paul Samba, assassinés respectivement le même jour c'est-à-dire le 8 août 1914.
C’était Deux grands hommes, deux destins hors du commun qui ont connus deux fins tragiques. L’un vit sur la côte et l’autre dans l’Hinterland. Ils ne connaissent même pas dans les années 1913-1914 et pourtant tous les deux mènent, chacun de son côté, un combat farouche contre les colons allemands.
En effet, Rudolf Duala Manga Bell, s’était opposé au projet d’expropriation des douala par les allemands. Suite à son opposition, en 1914, le roi Rudolf Manga Bell, fut condamné à « la peine de mort par pendaison » pour « haute trahison ». Il a été exécuté avec son secrétaire Ngosso Din le 08 août 1914 à Douala. Il est cependant devenu une sorte de martyr et un héros populaire.
Pendant que Rudolf était pendu à Douala, Samedi 8 août 1914, le même jour à Ebolowa, Mebenga M’Ebono dit Martin Paul Samba, qui ne resta pas indifférent face à la répression allemande sur les camerounais, refusa de se faire bander les yeux dans l’esprit de voir ses tireurs en face. Il sortit de sa poche un mouchoir blanc, qu’il agita. Les balles passaient sans oser le toucher, ceci se répétait à plusieurs reprises, et samba était toujours debout. Par la suite, il plia son mouchoir et dit « je n’ai pas peur de la mort » puis il dit enfin « tuez-moi mais vous n’aurez jamais le Cameroun » c’était là ses dernier mots.
L’hommage ou plutôt le devoir de mémoire auquel les populations de Douala ont rendu à ces deux hommes ne se circonscrivait pas seulement à Douala mais plutôt dans tout le Cameroun et ailleurs. Car le combat de Duala Manga Bell et de Martin Paul Samba a des reconnaissances au Ghana avec Kwame Nkrumah, au Congo avec Lumumba, en Afrique du Sud avec Mandela tout comme au Burkina Faso avec Thomas Sankara. Et ce sont toutes ces figures qui seront aussi célébrées.
Danielle Ngono Efondo
Les Lionnes indomptables de basketball ambitionnent de faire mieux que la huitième place occupée il y a deux ans au Mali, à la 26e édition du Championnat d’Afrique de basketball dames qui débute ce samedi au Sénégal.
Le Championnat d'Afrique féminin de basket-ball (Afrobasket) 2019 démarre ce samedi 10 août 2019 à Dakar au Sénégal. Le Nigeria, tenant du titre, ouvre le bal dans un duel contre la Tunisie dans le groupe B à la Dakar Arena. Cette rencontre oppose les prochains adversaires de la sélection camerounaise de basketball dames, qui fait partie des 12 équipes qualifiées pour cette compétition continentale.
Logées dans le groupe B, les basketteuses camerounaises entament la 26e édition de l’Afrobasket Dames dimanche 11 août prochain. Les Camerounaises seront aux prises contre les Tunisiennes. L’équipe camerounaise affrontera ensuite les championnes d’Afrique en titre, les Nigérianes. Les Lionnes Indomptables sont arrivées au Sénégal mercredi dernier, après plus de trois semaines de préparation à Istanbul en Turquie.
Pour cette expédition, la Fédération camerounaise de basketball a fait appel à une technicienne américaine de 47 ans, Natosha Cummings Price, qui a remplacé au poste de sélectionneur national, Guy Moudio. Cette américaine est secondée par le technicien italien, Stephano Bizzozi et Ahmed Mbombo Njoya. Cette équipe à la lourde charge de conduire un groupe constitué en majorité de jeunes joueuses, qui découvrent la compétition. En dehors de la capitaine, Marie-Ange Mfoula qui a participé aux trois précédents Afrobasket dames, les 11 autres membres de l’équipe nationale sont à leur première participation. Le groupe est constitué majoritairement des joueuses qui évoluent à l’extérieur et dans les clubs locaux.
Le Cameroun qui court toujours après son premier titre africain, ambitionne de faire mieux que la huitième place occupée il y a deux ans au Mali. Des 12 équipes présentesarticle du 9/, le Nigeria trois fois champion d’Afrique et le Sénégal pays organisateur, onze fois vainqueur du trophée sont les principaux favoris de ce tournoi. Les 12 candidats à la succession du Nigeria, ont été réparties en quatre groupes de trois équipes chacune. Les quatre premiers se qualifieront directement pour les quarts de finale. Les équipes classées deuxième et troisième vont s’affronter au cours d’une rencontre à élimination directe pour les quatre autres tickets. L’Afrobasket FIBA Women 2019 se déroulera du 10 au 18 Août 2019.
Liste des joueuses camerounaises
MFOULA MARIE-ANGE
BALETA MUKOKO
ALEXANDRA GREEN
AYANGMA SANDRINE
NYINKEU PAOLA
ACHIRI FRI
DIMITHE LAURA
EBONII SOLANGE
AMINA NJONKOU
CYNTHIA MBAKOP
EBOGO AMANDINE
MBONG LARISSA
STAFF TECHNIQUE:
NATOSHA CUMMINGS
STEPHANO BIZZOZI
AHMED MBOMBO NJOYA
Venus des six écoles inclusives que compte la région du Nord, ces enseignants reçoivent au cours d’un atelier de formation de trois jours, des rudiments nécessaires pour le bon encadrement des enfants vivant un handicap. L’atelier se tient à l’Ecole publique les Champions Fondation Chantal Biya de Garoua.
La mise en œuvre de la politique nationale de l’éducation inclusive se matérialise non seulement par la prise en compte de l’approche genre, mais aussi par l’octroi d’une éducation de bonne qualité aux enfants à besoins spéciaux. L’atelier de formation de trois jours se tient à l'École publique Les champions Fondation Chantal Biya. Selon Hilaire Ewane Eyama point focal de l’atelier : « les travaux visent à former les enseignants des six écoles inclusives de la région du Nord sur les méthodes et techniques de prise en charge des élèves handicapés ».
Plusieurs modules d’enseignement sont dispensés au cours de cet atelier qui a débuté jeudi 08 août 2019. Ils mettent l’accent sur les notions de handicape et de déficience. Pour Bibaï Ndigui, inspecteur coordonnateur des enseignements : « l’atelier est structuré de telle sorte que les différents participants puissent être à même de prendre en charge les élèves handicapés moteurs, auditifs et visuels. C’est pour cette raison qu’en plus des notions de handicap et de déficience qui sont expliquées, les enseignements font aussi la part belle aux techniques pédagogiques d’encadrement des enfants à besoin spéciaux. »
Des rudiments qui vont permettre aux participants d’aller mieux dispenser les enseignements reçus. Ils se disent prêt à assurer l’encadrement des enfants vivants avec une déficience dans la région du nord. Exposés techniques et travaux en atelier sont mis en exergue pour qu’aucun aspect de l’éducation inclusive ne soit omis.
Innocent D H.
L’attaque au cours de laquelle le fils de l’autorité municipale a été blessé, a eu lieu le 2 août 2019.
C’est une violence de plus faite sur une autorité administrative au Cameroun. Cletus Fongu le Maire de la Commune de Bamenda 3 a été victime d’une attaque vendredi dernier. L’autorité raconte que tout a commencé aux environs de 23 heures. Huit personnes ont pénétré sa résidence qui se trouve dans la rue Foncha. Les portes principales ont été ciselées durant près d’une heure. Cletus Fongu a eu la présence d’esprit de faire appel aux Forces de sécurité. Cependant celles-ci n’ont pas pu arriver à temps.
« J’ai commencé à faire appel aux Forces de l’ordre. Mais elles sont arrivées avec 10 minutes de retard. Quand les bandits étaient partis. Quand ils sont entrés dans mon salon, et comme ils n’étaient pas masqués, je les ai pris pour les amba boys. Ils m’ont plutôt donné deux gifles et ont commencé à nous brutaliser, mon fils et moi. Ils m’ont dit carrément qu’ils étaient des voleurs et que nous devrions donner tout l’argent que nous avons. Nous avons obéi. Quand ils ont pris mon téléphone et ils ont vu un appel venant de l’armée, ils m’ont donné un coup de pistolet et j’ai commencé à saigner. Vous pouvez voir cet œil droit avec du sang après avoir quitté l’hôpital », raconte l’autorité municipale.
Après la résidence du Maire de Bamenda 3, les malfrats se sont rendus dans un hôpital privé de la rue Foncha, en face de l’église catholique St. John. Ils ont dérobé là-bas, argent, téléphones et autres objets de valeur appartenant au personnel médical et aux malades. Selon un médecin de cet hôpital, leurs agents de sécurité privés ont alerté les policiers et le chef de leur gang a été tué sur place. Deux autres complices se sont échappés en étant grièvement blessés.
Il convient de noter que depuis que les groupes armés séparatistes, le grand banditisme tend à s’imposer aussi dans les régions anglophones.
Liliane N.
Peter Henry Balerin l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun a rencontré Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l'Eau et de l'Energie.
C’est un autre domaine de coopération qui se dessine à l’horizon entre le Cameroun et les Etats-Unis. Les américains pensent qu’ils peuvent apporter leur aide au Cameroun dans le vaste projet de réhabilitation de la Société nationale de raffinage (Sonara). Cette proposition, Peter Henry Balerin le Diplomate américain en compagnie de ses collaborateurs, l’a faite à Gaston Eloundou Essomba le Ministre de l'Eau et de l'Energie (Minee). C’était au cours de l’audience qui lui a été accordée dans ce département ministériel le 6 août 2019.
Selon le Diplomate américain, il y a des entreprises de son pays qui sont intéressées par la réhabilitation de la Sonara. Il se trouve même que celles-ci se sont d'ailleurs déjà entretenues sur le sujet avec des responsables du Ministère en charge de l’Eau et de l’Energie. Ces entrevues a-t-on appris, ont satisfait le Ministre. Celui-ci a demandé à ses collaborateurs d'engager des entretiens plus poussés avec ces sociétés américaines.
Outre la réhabilitation de la Sonara, Peter Henry Balerin et Gaston Eloundou Essomba ont passé en revue la coopération bilatérale entre leur deux pays. Ils ont parlé de leur coopération notamment dans le secteur électrique et celui des énergies fossiles.
A titre de rappel, l’incendie de la Sonara est survenu dans la nuit du 31 mai 2019. Après ce drame, Joseph Dion Ngute en sa qualité de Premier Ministre et chef du gouvernement a mis en place une commission d’enquête. Celle-ci devait rendre sa copie dans un délai de 30 jours. Tout en indiquant les causes de l’incendie à la Sonara. Elle devait aussi proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir ; établir les responsabilités inhérentes à cet incendie; évaluer la gestion et faire toute proposition pertinente y afférente.
Liliane N.
Il s’agit de la promotion baptisée « Paix et Unité », la toute première dont les apprenants de l’Ecole Militaire Interarmée (Emia) ont été recrutés avec le Probatoire.
C’est depuis le 22 janvier 2018 que ces jeunes qui, en plus du Cameroun viennent de la Côte d’Ivoire (deux), du Gabon (trois), de la Guinée Conakry (trois), de la République Démocratique du Congo (deux) et de la République Centrafricaine (un) ont entrepris cette formation au cours de laquelle diverses modules leurs sont proposés.
Pendant dix huit mois, ils ont eu à côté de leurs instructeurs des modules qui leur ont permis d’acquérir des capacités physiques, morales, intellectuelles, citoyennes et techniques.
Des qualités que le ministre d’Etat, ministre de la Défense qui présidait la cérémonie, n’a pas manqué de relever, au cours de son discours de circonstance : « Aujourd’hui que vous êtes arrivés à mi parcours de votre formation, vous êtes capable de répondre de manière professionnelle aux attentes de vos différents pays, à travers les responsabilités qui sont désormais les vôtres, parce que vous avez su vous montrer à la hauteur, rendez nous plus fiers… ».
Ce sont des jeunes, qui seront en outre aptes, à mener des opérations militaires, celles des combattants de base capables de donner efficacement des ordres et, de mener l’instruction qu’il faut lorsqu’ils seront en position de combat.
Selon l’Agence Digitale d’informations, les élèves de la promotion « Paix et Unité » ont été conduits en zone forestière, plus précisément à Motchiboum, zone dans laquelle ils ont eu l’occasion de s’accoutumer à l’environnement, ils ont ensuite été conduits à Koutaba et, là, leurs instructeurs leurs ont donnés des connaissances tactiques en combat aéroporté de même qu’en conduite automobile, à Ngaoundal, ils ont été outillés à la mise en œuvre des armements individuels et collectifs.
Au moment où le Cameroun fait face à de nombreuses attaques, elle va besoin d’une armée professionnelle, capable de répondre efficacement à ce besoin de paix et de cohésion sociale et, le nom de baptême, diront certains, n’a pas été choisi au hasard.
Au-delà de ce qui précède, l’armée camerounaise est très souvent sollicitée afin de ramener la sérénité au sein des pays qui font face aux troubles multiples.
La cérémonie de ce vendredi ne met pas un terme à leur apprentissage. Dans les tous prochains jours, ces jeunes vont suivre un stage de commando à Koutaba avant d’affronter leur examen de passage en deuxième année avec des modules telle que la « Manœuvre Alligator », ils vont ensuite faire l’ascension du Mt Fako, des stages de combat en zone sahélienne…
Nicole Ricci Minyem