Ces prix ont été décernés au Cameroun à Lusaka en Zambie. C’était à l’occasion de la Conférence des ministres africains chargés de l’état civil sous les auspices de la Commission de l’Union africaine.
Elle n’est pas rentrée bredouille. La délégation camerounaise qui a pris part à la Conférence des Ministres africains chargés de l’état civil sous les auspices de la Commission de l’Union africaine. Dans cette délégation, se trouvait Alexandre Marie Yomo, le Directeur général du Bureau national de l’état civil (Bunec). La Conférence qui est en réalité un Forum biannuel a eu comme thème : « Des systèmes innovants d’enregistrement des faits d’état civil et d’établissement des statistiques de l’état civil : fondement pour la gestion de l’identité juridique ».
Durant ces assises, le système d’état civil usité par le Cameroun a été analysé. Il en ressort que les composantes pour lesquelles le pays affiche un score compris entre 65 et 79% sont le cadre juridique, les infrastructures et ressources et la qualité des processus d’enregistrement des faits d’état civil. Là où le pays doit s’améliorer, c’est la production des statistiques de l’état civil et la numérisation.
Pour saluer donc ses efforts, le Cameroun s’est vu décerné deux prix. Le premier lui a été donné pour le plus grand nombre d’apprenants certifiés à la version française de la formation avancée sur l’enregistrement des faits d’état civil et la production des statistiques de l’état civil. Le deuxième prix a récompensé le taux de réussite le plus élevé obtenu à la formation, aussi bien en version française qu’anglaise.
Pour parler en bref de ces efforts reconnus du Cameroun dans le domaine de l’état civil, il faut souligner que le pays a opté pour la numérisation de l’ensemble des centres d’état civil. Alexandre Marie Yomo avait indiqué qu’il y a des avancées dans la conduite de ce projet. Par exemple, l’opération pilote de numérisation des données de l'état civil a été lancé, grâce à un don fait au Cameroun par la France.
Liliane N.