La vingtième année de la convention relative aux droits de l'enfant de la rue signée avec l'appui de l'UNESCO vient d'être commémoré.
Le Cameroun s'est joint le 26 novembre dernier à la communauté internationale pour célébrer la journée mondiale de l'enfant de la rue. En effet, pour célébrer le 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant signée en 1989, l'UNESCO organise la journée des enfants des rues.
À cette occasion, l'UNESCO organise un séminaire sur les enfants de la rue. De nombreuses associations luttent en faveur des enfants des rues, que ce soit en Amérique Latine ou en Asie, qu'elles soient ou non-confessionnelles. Leur action de terrain permet de réaliser un véritable travail de fourmi en faveur des enfants, de leur éducation, de leur sécurité, allant parfois jusqu'à une véritable renaissance des liens sociaux et familiaux.
Après, la Seconde Guerre mondiale, l’histoire des droits de l’enfant connaît plusieurs étapes clés suite à la création de l’ONU qui succède à la Société des Nations.
1948 : déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que "la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une protection spéciale".
1959 : L’ONU adopte la Déclaration des droits de l’enfant, qui reconnaît l’enfant comme sujet de droits.
1979 : Année Internationale de l’Enfant (AIE). L’AIE permet aux droits de l’enfant de commencer à se concrétiser dans de nombreux pays.
1989 : Le 20 novembre, la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) est adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’ONU. En 54 articles, ce texte énonce les droits civils, économiques, sociaux et culturels de l’enfant.
La Convention des Nations Unies est entrée en vigueur en Belgique le 15 janvier 1992 suite à l’adoption d’une loi et de décrets d’approbation des différentes entités fédérées. Le décret d’approbation a été adopté par la Communauté française le 3 juillet 1991.
L’article 42 de la Convention est libellé comme suit : "Les États parties s’engagent à faire largement connaître les principes et les dispositions de la présente Convention, par des moyens actifs et appropriés, aux adultes comme aux enfants".
Marcel Ndi