Il s’agit des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun arrêtés dans le cadre de la marche du 1er juin 2019.
Quinze militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) vont passer six mois de prison ferme. C’est le verdict rendu par la justice du pays vendredi dernier dans la ville de Douala. Selon Me Gabriel Kontchou leur conseil qui s’est confié à notre confrère d’Agence France Presse (Afp), ces militants mis en cause du côté de la ville de Douala ont été condamnés pour «action de rébellion et manifestation illégale ».
Les militants condamnés n’ont pas figuré dans la liste de ceux qui ont bénéficié d’un arrêt de poursuites ordonné par Paul Biya le Président de la République. Il faut rappeler que c’est le 4 octobre 2019, que cette décision du Chef de l’Etat a été rendue publique. Elle concernait 333 personnes. 102 militants avaient été remis en liberté. Parmi elles, figuraient Maurice Kamto le président national du Mrc. Ses alliés que sont entre autres Albert Dzongang, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue, Alain Fogue Tedom, Me Michel Ndoki et Gaston Abe alias Valsero.
Après leur sortie de prion intervenue le samedi 5 octobre 2019, il avait été rapporté qu’on compte toujours 169 militants sous le coup des poursuites judiciaires. 82 d’entre eux sont de même poursuivies à Douala (Ndokoti, Bonanjo), Yaoundé, Nkongsamba. Bien plus, 67 personnes appartenant au parti de Maurice Kamto sont toujours en détention dans les prisons de Kondengui, Ngoumou, Eseka, Ntui, Mbalmayo, et Mfou. Depuis donc la sortie de prison de Kamto et ceux suscités, il n’y avait plus eu de condamnation pour les militants du Mrc, arrêtés dans le cadre des marches que le parti a baptisé «marches blanches».
Ces marches blanches, faut-il le rappeler, faisait partie d’un Plan national de résistance mis sur pied par le parti qui entre autres dénonçait le hold-up électoral, le retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football de 2019 au Cameroun.
Liliane N.