Quelques jours après l’assassinat de Pascal Ngwayi, agent de l’Ong Community Initiative for Sustainable Development (Cominsud) les réactions de puissances étrangères et d’organismes internationaux se succèdent. Après la coordonatrice humanitaire des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi, les Etats-Unis ont adressé condamné l’acte.
Pascal Ngwayi, travailleur humanitaire a été enlevé puis assassiné le 30 novembre dernier par des hommes armés dans le département du Donga Mantung, région du Nord-Ouest au Cameroun. Le drame est survenu alors qu’il effectuait une mission d’assistance humanitaire, selon le système des Nations Unies au Cameroun. En effet, il était partenaire des Nations unies dans le programme d’assistance aux déplacés et autres victimes de la crise anglophone au Cameroun et officiant pour l’Organisation non gouvernementale Community Initiative for Sustainable Development (Cominsud).
Les Etats-Unis ont réagi ce 03 décembre 2019 à cette nouvelle. Tout en exprimant leurs condoléances à la famille du défunt, les Américains demandent « une enquête indépendante sur cet assassinat afin que les auteurs soient traduits devant la justice conformément à la loi camerounaise ».
Cette réaction suscite cependant des interrogations. En gardant le silence sur l’identité des auteurs de cette tragédie, les Etats-Unis continuent de ménager et de protéger les sécessionnistes qui pillent deux régions du Cameroun depuis trois ans déjà. Nul n’ignore pourtant que les leaders et sponsors principaux de ces combattants sécessionnistes et par ailleurs commanditaires de toutes ces horreurs, sont logés aux Etats-Unis. Cette puissance mondiale qui se veut protectrice des Droits de l’Homme, ne cesse par là de montrer ses limites et poursuit l’inaction envers des terroristes avérés vivant sur son territoire.
Condamner la violence envers les civils et travailleurs humanitaires, ne devrait en réalité, représenter que le début des décisions des Etats-Unis.