Dans un contexte d'union sacrée pour la lutte contre le Covid-19, l'avocat au Barreau du Cameroun, pense que personne ne doit être exclue de cette synergie d'actions quelque soit son bord socio-politique. Me Yondo Black monte au créneau pour s'exprimer sur les attaques récurrentes ces derniers temps contre Maurice Kamto.
Dans un texte, l'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats du Cameroun écrit, "non Maurice Kamto n'est pas un ennemi de la Nation. Il vient encore d'apporter la preuve de sa disponibilité à la servir". Dans le même sillage, il s'interroge, "qui aujourd'hui oserait sérieusement soutenir que sa mise en demeure à l'adresse du président de l'Assemblée nationale de saisir le Conseil constitutionnel pour faire constater la vacance du pouvoir n'a pas porté?".
L'homme de Droit pense que l'union sacrée pour la vaincre la pandémie de Covid-19 posée comme une nécessité n'est que "normal". Cependant, elle ne doit pas être "une camisole de force destinée à entraver les contre-pouvoirs dans les pays où la corruption est endémique", fait-il savoir. A propos justement de la corruption, Me Yondo Black évoque, un certain nombre d'événements, notamment, "des milliards de francs englouties pour une CAN, pour laquelle le Président de la République s'était engagé en personne", "des milliards de francs CFA détournés pour une autoroute Yaoundé-Douala dont les travaux qui sont bien loin de parvenir à termes durent depuis plus de dix ans!", de ces milliers morts enterrés dans le NoSo suite à une guerre civile.
Au regard de tous ces éléments, il affirme que le Cameroun se trouve en situation d'urgence, jamais vécue dans son histoire. A cette situation, Me Yondo Black propose des solutions urgentes, car selon lui, "il y va de la vie ou de la mort des citoyens".
"Avant de fustiger le comportement des uns ou des autres, il faut encore savoir qui se trouve à la tête des opérations de survie. Une question qui ne se serait pas posée en temps normal car c'est naturellement le Président de la République, Chef de l'Etat, Chef des armées(...)", souligne l'avocat.
Innocent D H