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Mgr Samuel Kleda affirme qu’aucune des plantes qu’il utilise pour traiter le Coronavirus est toxique.

 

Il y a du nouveau avec le produit mis sur pied par Mgr Samuel Kleda pour prévenir et traiter la pandémie du Coronavirus. Interrogé ce 13 mai 2020 à ce propos, l’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun. 

indique être en concertation avec le Ministère de la Santé. Et la grande nouvelle est que son produit pourra être mis à la disposition de tous les camerounais, dès le début de la semaine prochaine.

« Pour le moment, je suis en contact avec le Ministère de la Santé. Je leur ai dit qu’ils peuvent analyser mon produit. Mais ce qui peut se faire aussi, c’est qu’ils se rapprochent de nous, les médecins et moi-même, et nous leur expliquerons comment le malade réagit face au traitement. C’est cela qui est important. Je voudrais rassurer tout le monde : je connais très bien ces plantes que j’ai étudiées avec beaucoup d’attention et ces plantes ne sont aucunement toxiques, puisque ce sont des plantes que j’utilisais déjà dans d’autres pathologies. De ce côté, je suis tranquille, je peux donner ces plantes aux patients sans rien craindre », affirme Mgr Samuel Kleda.

Si tout se passe donc comme le prélat le souhaite, les camerounais désireux avoir son produit pourront l’obtenir. Il faut rappeler que celui-ci était en rupture du fait de la forte demande. Jean-Pierre Amougou Belinga le Président Directeur général du Groupe L’Anecdote a apporté une aide financière de 50 millions de FCFA à Mgr Kleda.

« Au début, on avait quelques difficultés, parce qu’il fallait mettre en œuvre un système de production en grandes quantités… Mais ces derniers jours, on n’a plus de problème. Les gens reçoivent le traitement normalement. Nous avons déjà envoyé le produit à Bafoussam, j’attends aussi Yaoundé… Nous sommes en train d’envoyer le produit là où il y a beaucoup d’infections. Tout le monde aura le produit à partir de lundi (18 mai 2020, NDLR) », a déclaré le prélat.

Il faut par ailleurs rappeler que l’Ordre des médecins du Cameroun pour sa part, avait requis la prudence, en se basant sur le fait que cette méthode de traitement du Coronavirus n’est pas passée par une analyse scientifique.

 

Liliane N.

 

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Son Excellence Alfred NGUINI, l’actuel représentant du pouvoir de Yaoundé à Paris a été rappelé par le ministre des relations extérieures du Cameroun qui est le Chef de l’Etat. Paul BIYA est manifestement très en colère contre le diplomate qui a pris sur lui le risque de s’attaquer au monument Christophe Ketchankeu. Transformant de fait la représentation diplomatique du Cameroun en France en un terrain d’affrontement entre lui et le Tout Puissant percepteur de l’ambassade.

 

Selon plusieurs sources, le séjour de Alfred NGUINI est compté à la tête de la représentation du Cameroun en France. Le diplomate était dans le vol Ethiopian Airlines de ce mardi qui a atterri à Yaoundé. Rappelé par la Présidence de la République, S.E. Alfred NGUINI vient répondre de ses attitudes et de ses griefs au sein de l’ambassade. Des sources font également état de ce que Alfred NGUINI vient attendre patiemment son remplacement.

A ce sujet, il semblerait que Paris ait déjà le nom de son remplaçant. La lettre d’accréditation du prochain ambassadeur du Cameroun à Paris en remplacement de Alfred NGUINI se trouverait actuellement au Quai D’Orsay. Le décret de remplacement de Alfred NGUINI devrait intervenir dans les prochaines semaines. Car de sources diplomatiques : « La procédure d’accréditation d’un ambassadeur peut prendre un peu de temps ».

La source du conflit entre les deux hommes vient simplement des mauvaises relations que l’ambassadeur Alfred NGUINI entretient avec l’argent. Les percepteurs qui ont travaillés avec lui au sein de l’ambassade de Côte d’Ivoire ont parfois dû recourir à l’arbitrage du ministre des finances pour ramener l’ambassadeur à de meilleurs sentiments.

Une fois qu’il est nommé à la tête de l’ambassade du Cameroun en France le 29 mars 2019, il voudra tout naturellement perpétuer ses habitudes. Il va faire face à la rigueur du percepteur Christophe Ketchankeu, en poste depuis 1984. Plusieurs accrochages vont avoir lieu au sein de l’ambassade, donnant très souvent lieu à des éclats de voix dans les couloirs de la représentation.

Le dernier affrontement entre les deux hommes c’était ce 04 Avril 2020. Au cœur de la brouille, la « Tchiza » de l’ambassadeur, Mlle INALGO DA SILVA. Le percepteur a décidé de lui verser ses 2.000 euros de salaire mensuel par virement bancaire. Problème, cette dernière n’a pas de compte bancaire. C’est alors qu’intervient le chevalier Alfred qui vient revendiquer auprès du percepteur que sa « compagne » soit payée en espèce.

« Niet » dira le percepteur Ketchankeu. Il va s’en suivre une série de coup bas visant à déstabiliser le monument Christophe, en instrumentalisant des activistes « Ekang ». C’est certainement pour mettre fin à cette situation que la Présidence de la République vient de rappeler le diplomate, probablement pour le démissionner.

 

Stéphane NZESSEU

 

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C’est l’une des décisions prises par la conférence des chefs des institutions universitaires.

 

Les Recteurs des Universités camerounaises ont décidé que dès la rentrée académique, des contrôles sanitaires seront de mise. C’est une mesure qui entre dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus, qui sévit aussi au Cameroun. En sa qualité de président de la Conférence des chefs des institutions universitaires, le Pr Maurice Aurélien Sosso recommande d'instaurer ces contrôles aux points d'accès aux campus, à l'entrée des amphithéâtres, dans les salles de cours, les laboratoires, les ateliers etc. En plus de l’application des contrôles sanitaires, le Pr Maurice Aurélien Sosso recommande une « autonomie académique et financière » afin de lutter efficacement contre la pandémie en tenant compte des environnements spécifiques. 

 

A titre de rappel, c’est depuis le 17 mars 2020, que les Universités qu’elles soient privées ou publiques ont mis la clé sous le paillasson. La décision de fermer les Universités faisait partie des toutes premières mesures composant la stratégie gouvernementale de riposte contre le Covid-19 au Cameroun. Elle prendra fin le 1er juin prochain. Etant donné que le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur après une concertation avec les administrateurs des institutions universitaires publiques et privées du Cameroun, a annoncé que les cours reprendront dans les amphis à la date suscitée. 

 

Les étudiants faut-il le rappeler, auront à passer seulement huit semaines dans les amphis. Parce que l’année académique 2019-2020 va s’achever le 30 août 2020.

 

Liliane N.


 
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L’information est contenue dans un communiqué rendu public par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), chancelier des ordres académiques, Pr Jacques Fame Ndongo. En effet, l’Institut supérieur de Technologie et de gestion d’Afrique centrale (ISTAG), aurait ouvert un cycle de doctorat PhD, sans autorisation préalable du ministère, au mépris de la réglementation en vigueur. 

 

« Statuant sur ce dysfonctionnement, les membres de la Commission nationale de l’Enseignement supérieur privé, réunis dans le cadre des assises des 24ème et 25ème sessions de ladite instance ont décidé des sanctions suivantes : constat de la nullité du doctorat PhD soutenu à l’Institut supérieur de technologie et de gestion d’Afrique centrale et demande son retrait ; fermeture du cycle de doctorat et toutes autres formations non autorisées », explique le Pr Jacques Fame Ndongo dans ce communiqué.  

Saisissant le prétexte, le ministre d’Etat conseille à tous, notamment aux parents et étudiants de soumettre tout engagement à « la vérification préalable des accréditations des institutions privées d’enseignement supérieur auprès de la direction du développement de l’enseignement supérieur, sous-direction de l’enseignement supérieur privé, 13ème étage, porte 1339 de l’immeuble ministériel N°2 ou en consultant le site du ministère www.minesup.gov.cm ». 

Cette décision prise par la Commission nationale de l’Enseignement supérieur permettra à coup sûr de dissuader d’autres institutions universitaires privées qui seront tentées de s’aventurer dans l’ouverture arbitraire d’un cycle de doctorat.

 

Innocent D H 

 

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C’est l’une des principales décisions prises à l’issue d’une session du Bureau du Comité exécutif de la Fecafoot tenue par visioconférence le 12 mai 2020. L’instance faîtière du football camerounais s’est prononcée sur la situation actuelle des compétitions dans un contexte marqué par les ravages de la pandémie de Covid-19. 

 

L’arrêt définitif des championnats de football au Cameroun pour la saison 2019-2020, est l’un des points forts des résolutions prises par le Comité exécutif de la Fecafoot. Bien avant la tenue de la session de ce comité, une réunion du Comité technique transitoire, élargie au président de la Fecafoot, au Syndicat des Clubs d’Elites du Cameroun (Sycec), au Syndicat national des Footballeurs du Cameroun (Synafoc), à la Commission Sécurité de la Fecafoot qui s’est tenue. Egalement organisée par visioconférence, cette rencontre a permis de se prononcer sur les suites à donner aux championnats professionnels Elite one et Elite Two. 

Tous ces meetings ont eu lieu à la suite des concertations précédemment organisées par le Bureau du Comité exécutif avec les autorités gouvernementales, la Ligue de Football Féminin du Cameroun (Lfpc) et les dix Ligues régionales. 

Principales résolutions

Se basant sur les arguments et suivant les recommandations de la Commission médicale relatives à l’impératif de préservation de la santé des acteurs, le Bureau exécutif de la Fecafoot a pris d’importantes résolutions. Il s’agit tour à tour : « de l’arrêt définitif des championnats professionnels Elite One et Elite Two, du championnat national de football féminin de première division et des championnats nationaux de football des jeunes de la saison 2019-2020 ; l’annulation des championnats régional, départemental, d’arrondissement et de football féminin deuxième division de la saison 2019-2020 ».  

Principales implications

Ces résolutions prises par le Comité exécutif de l’instance faîtière du football camerounais implique en référence aux dispositions du règlement du championnat Elite One saison 2019-2020, « le club classé 1er du championnat professionnel Elite One est déclaré champion 2019-2020 et représentera le Cameroun à la Ligue des clubs des champions de la CAF. En dérogation aux dispositions du règlement du championnat Elite One saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés aux 15ème, 16ème, 17ème et 18ème places sont maintenus en championnat Elite One. En application des dispositions du règlement du championnat professionnel Elite Two, saison 2019-2020, les clubs respectivement classés 1er et 2ème dudit championnat sont promus en championnat professionnel Elite One dès la saison 2020-2021 ». 

Le Comité exécutif précise aussi, « en dérogation aux dispositions du championnat Elite Two saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés 13ème et 14ème places sont maintenus en championnat Elite One. En application des dispositions du Règlement du championnat national de football féminin de première division, saison 2019-2020, le club classé 1er dudit championnat est déclaré champion 2019-2020 ». 

« En dérogation aux dispositions du règlement du championnat national de football féminin de première division saison 2019-2020, les clubs relégables et respectivement classés aux 10ème, 11ème et 12ème places sont maintenus dans le championnat », décide le Comité exécutif de la Fecafoot. 

Enfin, « tous les clubs des compétitions amateurs et des jeunes annulées sont réaffiliés d’office pour les compétitions de la saison 2020-2021 chacun en ce qui le concerne dans sa division de la saison annulée », informe le ledit Comité

 

Innocent D H

 

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Depuis la décision prise par le gouvernement d’alléger les mesures prises afin de venir à bout de cette pandémie, le goût assez prononcé de certains pour la bière, les liqueurs et autres boissons alcoolisées est de plus en plus visible.

 

Dès la tombée de la nuit, les rues de la cité capitale Camerounaise s’animent, laissant transparaître une ambiance de laisser – aller qui donne l’impression que quelques personnes, à cause du semi confinement, se sont senties comme en prison.

Quelques heures après avoir pris connaissance de la disposition suivante : « Il est désormais permis l’ouverture au-delà de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale », quelques uns affirment avoir poussé un « ouf » de soulagement :

Claude Abdel – débrouillard : Vous posez une question pareille ? Mais, vous savez que la vie dans notre pays est de plus en plus difficile et, après avoir souffert durant toute la journée, sous le soleil et la pluie, il est important de partager un ou deux verres le soir avec les amis, avant de rentrer à la maison. Cela permet d’oublier les problèmes, on saoule jusqu’à plus soif et à chaque jour suffit sa peine… ».

Maguy – tenancière d’un débit de boisson : « N’écrivez pas cela chez vous là bas mais, je dois avouer que nous recevions les clients habituels ici chaque jour, malgré les mesures du gouvernement. Certains restaient jusqu’à minuit, une heure parfois plus mais comme on ne mettait pas la musique et les portes étaient fermées, personne ne pouvait se rendre compte de ce qui se passait. Vous avez des clients qui font un mélange de vins rouge, de liqueur et certains ajoutent aussi la bière. La bouteille de whisky ici chez nous, selon la marque, coûte 25 mille en montant et oui, il y’a des clients fidèles qui peuvent prendre deux à trois bouteilles en un soir, mais c’est beaucoup plus pendant le week end ».

Paradoxalement, ils estiment que les masques sont très chers et largement au dessus de leurs moyens

Il est un constat qui se fait de plus en plus lorsqu’on fait le tour de certains coins chauds, Vendredi et Samedi soir. Les bars et autres sont bondés de monde et, nul ne pense à la distance sociale malgré le fait que les promoteurs de ces lieux s’attèlent à disposer les chaises en respectant cette mesure.

Cependant, c’est à peine si certains prennent le temps de se laver les mains. Les masques de protection sont quasiment inexistants de ce côté.

Au-delà des plaintes par rapport à l’inconfort ressenti en les portant, nombreux sont ceux qui affirment qu’ils sont excessivement chers. Bien évidement, c’est l’exemple de la Cicam qui est très vite donné :

« 1300 frs un masque, qu’on ne porte que pendant trois heures de temps, non non c’est beaucoup trop cher. Où pouvons-nous trouver de l’argent pour en acheter pour nous ainsi que pour les autres membres de nos familles ?  Même ceux qui sont vendus en bordure de route, ne nous rassurent pas. Il en va de l’hygiène des personnes et qui les vendent, et qui les essaient. On pensait que l’Etat allait nous aider, en distribuant gratuitement les masques mais, on préfère vendre », déclare Jean Mpessa.

Pour Daniel Valère, il n’ya aucune comparaison possible : « Ne nous posez pas une telle question. La bière ou le verre de whisky que nous buvons pour atténuer les soucis rencontrés au quotidien et nous dire que nous pouvons privilégier le port du masque à ce que nous consommons, non, ce n’est pas la peine. Cela relève de la responsabilité du gouvernement, lui seul. Ces ministres et autres personnalités brassent des millions au quotidien et au lieu de nous offrir ces masques et gels, ils veulent que nous les achetions ? En plus, ils veulent nous obliger à les porter ? Les Camerounais n’ont pas ces moyens ».  

Rares sont ceux qui ont été interrogés et ont reconnu leur part de responsabilité. Ceux là ont trouvé le moyen de siroter leur boisson, en utilisant les pipettes, ou alors en arborant des masques avec des fermetures.

Malgré cela, ils restaient quelque peu inquiets, à cause de toutes les mains qui manipulent les différentes bouteilles avant qu’elles n’arrivent sur la table pour consommation.

Le constat est clair et effrayant

Le nombre de personnes contaminées au quotidienne semble nullement interpeller les Camerounais. La plupart demeure dans la logique suivante : Cela ne peut pas m’arriver ou encore, c’est à l’Etat de prendre toutes les dispositions qui s’imposent, afin de les protéger.

Comment obliger un adulte, à opérer le bon choix, entre sa bouteille de bière, de liqueur et sa santé, ainsi que celle de son entourage, quand il reste dans la logique selon laquelle, c’est le Gouvernement qui doit être responsable de tout ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Telle est la substance d’un décret du Chef de l’Etat, Paul Biya, signé ce lundi, 11 mai 2020. Un second décret du Président pris à cette même date, organise la nouvelle Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala (ENSPD). 

 

Selon l’alinéa 2 du décret portant transformation de la Faculté de Génie industrielle (FGI) en ENSPD, celle-ci « est une grande école de l’Université de Douala ». L’organisation de cette institution universitaire de formation professionnelle est fixée par un texte particulier à savoir le second décret pris par le Chef de l’Etat. 

Le décret N°2020/273 du 11 mai 2020 portant organisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala précise les missions de cette grande école dans son article 2, titre I des dispositions générales. Elle assure « la formation des ingénieurs et des cadres supérieures dans les métiers de l’ingénierie ; la promotion de la recherche dans ses domaines de formation ; l’appui au développement sous forme de prestation de services ». L’article 3 ajoute que, dans le cadre de ses missions, l’ENSPD « entretient des relations étroites avec les milieux socioprofessionnels ; peut négocier des conventions et accords de coopération avec des entreprises, des institutions et organisations nationales ou étrangères, conformément aux lois et règlements en vigueur au Cameroun ». 

L’ENSPD comprend les organes suivants : Un Conseil de direction, une Direction, un Conseil d’établissement, une Assemblée d’établissement, des Départements, à en croire les dispositions de l’article 4 dudit texte. 

Rappel historique 

La FGI de Douala est située à Logbessou, au lieu-dit km 17 (route Douala-Yabassi). Elle est devenue « opérationnelle depuis décembre 2006 à la suite de l’arrêté ministériel N°06/0130/MINESUP/DDES du 18 octobre 2006 portant ouverture de la Faculté de génie industriel à l’Université de Douala et du décret N°93/030 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de l’Université de Douala ». Ses diverses offres de formation qui ont évolué au fil des années sont : Hygiène, sûreté et sécurité industrielle ; Technologie et Construction industrielle ; Pêche industrielle ; Télécommunications et Technologies de l’information et de la Communication ; Génie civil ; Technologie automobile, Génie chimique et Génie des procédés. Cette faculté depuis sa création a eu à sa tête comme doyens, le Pr Robert Nzengwa Ekeri, et le Pr Adolphe Moukengue Imano (actuel doyen). 

Il faut indiquer que le Chef de l’Etat a également signé d’autres décrets ce lundi. Il s’agit tour à tour du décret portant changement de dénomination et réorganisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé (ENSPY), ainsi que celui portant réorganisation de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Maroua (ENSPM). Par ces actes présidentiels, les cursus de formation dans ces écoles être harmonisés (cursus de formation des ingénieurs et celui des sciences de l’ingénieur). Objectif, leur permettre d’être des pôles du savoir et du savoir-faire afin de mieux répondre aux attentes des entreprises, et par ricochet impulser le développement du Cameroun. 

 

Innocent D H  

 

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Pour le compte de la journée du lundi 11 mai 2020, le pays a compté 11 décès.

 

Même si le sommet de l’Etat a décidé d’assouplir les mesures de restrictions adoptées dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, la pandémie demeure bel et bien présente au Cameroun. Selon le point de la situation épidémiologique dans notre pays fait par le Ministère de la Santé, en date du 11 mai 2020, les données actuelles font état de 110 nouveaux cas positifs, 59 nouvelles guérisons et 11 décès enregistrés dans cette seule journée.

En plus des données suscitées, le public doit aussi savoir que concernant la pandémie, nous sommes rendus au stade 2. C’est-à-dire que le Cameroun est rentré dans une phase de transmission de la maladie au sein de nos communautés. Dans son point du 11 mai, le Ministère de la Santé indique que “la limitation de la propagation de la maladie, la réduction considérable des décès et l’augmentation du nombre de personnes guéries restent les priorités du Gouvernement”. 

Le Ministère de Malachie Manaouda souligne que l’appropriation des actions entreprises jusqu’alors nécessite l’engagement de tous. Et la responsabilité de tout un chacun est donc engagée. Les autorités appellent les populations qui sont encore réticentes à s’impliquer davantage dans la lutte contre le Coronavirus.

Par ailleurs le Ministère de la Santé rappelle que les formations sanitaires ne traitent pas seulement les patients du Coronavirus. Les populations sont invitées à se rendre dans les hôpitaux quand ils sont malades, en toute quiétude. 

“Au-delà de la stratégie de riposte contre cette épidémie, le Ministère de la Santé Publique continue de prendre des mesures pour préserver le fonctionnement des services hospitaliers de routine notamment : les urgences, la vaccination et les consultations maternelles et infantiles. En effet, la COVID-19 ne doit pas nous faire oublier l’existence des autres maladies courantes qui continuent de sévir”, a écrit le Ministère de la Santé.

 

Liliane N.


 
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C’est à bord d’un vol d’Éthiopian Airlines qu’ils ont atterrit à l’Aéroport International de Yaoundé Nsimalen après avoir passé un peu plus de deux mois à l’étranger

 

Il était à peine 18h lorsque l’avion ayant à son bord, ces hommes et femmes bloqués notamment au Gabon, en République Centrafricaine (RCA), en République Démocratique du Congo (RDC) et en Guinée Équatoriale ont été accueilli par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea.

Il avait à ses côtés, une forte équipe médicale et les nouveaux arrivants ont subi pendant au moins deux heures, des tests rapides de Corona Virus. A la fin, il s’est avéré qu’aucun passager n’a été contaminé par ce virus et, chacun a reçu l’autorisation de rentrer dans sa famille.  

L’on se souvient qu’il y’a quelques jours, Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations Extérieures avait indiqué que 78 Camerounais restent attendus et, après cet autre débarquement, 16 sont encore bloqués au-delà des frontières nationales.   

 

Les cris de détresse des Compatriotes entendus

L’on a encore souvenance de ces images qui ont circulé sur la toile, des Camerounais bloqués dans les salles d’attente des aéroports, après la décision prise par divers Etats de fermer leurs frontières, et de suspendre tous les vols internationaux.

Une mesure prise afin de limiter le risque de contamination de ce virus qui, depuis le début de l’année a fait de nombreuses victimes dans le Monde.

Dans les vidéos postées sur les réseaux sociaux, ils n’ont eu de cesse de solliciter l’aide de l’Etat Camerounais, se plaignant des conditions dans lesquelles ils ont été astreints dans ces pays. Certains n’ont pas manqué de rendre le gouvernement Camerounais responsable de leur malheur et, le ton quelquefois utilisé était empreint d’amertume, de ressentiment, au-delà de la détresse.

Présents au Gabon, en République Centrafricaine (RCA), en République Démocratique du Congo (RDC) et en Guinée Équatoriale pour des raisons personnelles, ils ont presque tous pris comme prétexte, le manque de moyens financiers pour justifier cette animosité.

Ils ont aujourd’hui rejoint leur foyer respectif, assurément soulagé de ne pas souffrir du Corona Virus et, peut être aussi, de ne pas être des vecteurs de contamination de leurs proches.   

Car, l’on se souvient que cette pandémie est arrivée sur le territoire Camerounais à cause de ces hommes et femmes qui revenaient de l’Etranger. Ils ont refusé de se soumettre aux mesures de précautions mises en place par l’autorité.

Le résultat est là, des dizaines de morts, des centaines de contaminés ; cependant, l’espoir demeure car ils sont aussi très nombreux, ceux qui ont recouvré la santé.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
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Ils sont fortement soupçonnés d’avoir enlevé le Gardien de la Paix Wehdzonghenyi - garde du corps du Directeur général de l'Upper Noun Valley Development Athority (UNVDA) – Société publique qui produit le riz de Ndop.

 

Les faits se sont déroulé Dimanche dernier, dans le chef lieu de la Région du Nord Ouest et, nos confrères de «Le Bled qui parle » indiquent que le secrétaire particulier du directeur général a lui aussi été enlevé.

Pour l’heure, des enquêtes ont été ouvertes afin de retrouver et de sauver la vie des deux victimes dont on est sans nouvelles depuis quarante huit heures.

D’après nos sources, les séparatistes ont encore procédé à une opération d’enlèvement à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. Alors qu’on pensait que cette période de crise sanitaire causée par la pandémie du Coronavirus, les refroidirait, oh que non, les combattants de la république imaginaire d’Ambazonie ont décidé de s’en prendre au gardien de la paix Wehdzonghenyi. Son enlèvement s’est produit le dimanche 10 mai 2020.

Les heures sombres au sein de leurs familles respectives

Comme cela a été le cas, certainement de toutes celles des victimes de ces individus qui s’adonnent à ces pratiques depuis de nombreuses années, sans qu’on ne sache ce qui les motive.  

Les proches du Gardien de la Paix Wehdzonghenyi et du Secrétaire particulier du Directeur Général de l'Upper Noun Valley Development Athority ont les yeux tournés vers les Forces de Défense et de Sécurité qui, au-delà des mesures de sécurité mises en place pour la protection des populations, organisent nuits et jours, des battues. Ces dernières, espèrent les uns et les autres, vont permettre d’arracher leurs parents des griffes de kidnappeurs.

Ces terroristes qui font la sourde oreille

Ils se complaisent dans ces comportements machiavéliques, célébrant dès qu’ils en ont l’occasion, leurs crimes et défiant autant que faire se peut, l’Etat Camerounais.

Certains, selon des sources non officielles, abandonnent quelque fois la brousse qui est devenue leur milieu de vie naturelle, afin de se mêler à la population. Des attitudes qui leur permettent de marquer leurs futures victimes jusqu’au moment de frapper.

Malheureusement, ceux qui refusent de déposer les armes et de rejoindre les entités mises en place par le Gouvernement Camerounais, afin de faciliter leur insertion dans la vie civile bénéficient encore de la complicité de leurs parents. Passive ou active, ces derniers excluent toute idée de dénoncer les terroristes, malgré les crimes qu’ils commettent.

Le silence complice de la Société Civile et des Organisation non gouvernementales

Leurs membres, lorsque cela s’avère utile pour l’atteinte des objectifs visés, se vantent d’avoir des entrées au sein des groupes terroristes et grâce à ces dernières, elles prétendent tout savoir. C’est ce qui leur permet de tirer à boulets rouges sur les Forces de Défense et de Sécurité et de les accuser de tous les maux imaginables ou non.

Elles ont toujours fait part de leur supposée volonté d’œuvrer pour un retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest mais, face aux actions commises par leurs « protégés », c’est motus et bouche cousue.

Les rapports ne sont pas rédigés, les appels ne sont pas lancés et personne n’entend parler du respect des Droits de l’Homme. Les seuls qui en ont droit, pour les membres de cette société civile et autres Ong,  sont les ambazoniens.

Mais peut être pourront t –elles agréablement surprendre cette fois, en travaillant main dans la main avec l’Armée Camerounaise. Ainsi, les personnes kidnappées seront retrouvées, les assassins du Maire de Mamfé retrouvés, ainsi que ceux de toutes les autres victimes de ces individus sans foi ni loi.   

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01