Selon Mitsuhiro Furusawa le Cameroun a fait montre de transparence dans l’attribution des contrats aux entreprises, en rapport avec le plan de riposte contre le coronavirus. Le directeur général adjoint (DGA) du Fonds monétaire international (FMI) l’a indiqué le 21 octobre dernier à l’occasion de l’approbation d’un deuxième décaissement en faveur du Cameroun (près de 87 milliards de FCFA) pour la lutte contre cette pandémie.
Le DGA de l’institution de Breton Woods a déclaré : « Les autorités ont réaffirmé leur ferme engagement en faveur d’une utilisation efficace et transparente des fonds publics et de veiller à ce que les financements de la FCR (Facilité de crédit rapide, NDLR) et les ressources libérées par la DSSI soient efficacement dépensés, pour faire face à la crise pandémique. Dans ce contexte, les mesures prises par les autorités pour publier la propriété effective des entreprises recevant des marchés liés au Covid-19 sont importantes ».
Si le FMI salue la transparence du Cameroun dans le cadre de la riposte contre la Covid-19, plusieurs éléments explicatifs sont mobilisés. En plus de la publication des différentes contributions au Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus, la publication des montants affectés à chaque département ministériel dans le cadre de la lutte contre cette pandémie, le gouvernement camerounais a rendu public, le 05 octobre 2020, un nouveau document de 26 pages.
Le document, est un communiqué signé par le secrétaire d’État à la Santé publique, Alim Hayatou, qui révèle la centaine de contrats spéciaux attribués aux entreprises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 au Cameroun. Ce communiqué indique aussi bien l’objet de chaque contrat, le montant, le nom de l’entreprise adjudicataire, le nom du promoteur de l’entreprise, ainsi que l’état d’avancement de l’exécution du contrat, apprend-on de sources crédibles.
Innocent D H
C’est le deuxième décaissement accordé par l’institution de Breton Woods au profit du Cameroun pour les besoins urgents de financement du budget des pays à faible revenu. Cette enveloppe a été approuvée par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), le 21 octobre dernier.
Sur l’importance de cette autre Facilité de Crédit rapide en faveur du Cameroun, le FMI indique : « Le nouveau décaissement aidera le Cameroun à faire face à ses besoins urgents de balance de paiements et ses besoins budgétaires ». Le montant global de l’enveloppe apporté par le FMI au Cameroun pour soutenir le pays face aux néfastes de la pandémie du coronavirus se chiffre à environ 382 millions de dollars, soit 222,6 milliards de FCFA, depuis le début de l’année.
Ainsi, la FCR vise aider les pays bénéficiaires à satisfaire les besoins urgents de financements du budget et la balance des paiements qui résulte des pandémies et des chocs externes du fait de la baisse des cours des matières premières.
La Covid-19 a « détérioré les perspectives de croissance du Cameroun et aggravé la situation extérieure et du budget du pays », reconnaît que le FMI. Selon l’institution de Breton Woods, le déficit de la balance des payements du Cameroun est actuellement estimé à près de 917 milliards de nos francs.
Rappelons que c’est le 04 août dernier que le Cameroun a obtenu l’approbation de la première demande de la FCR auprès du Fonds monétaire international. A cette occasion, le montant du décaissement était de 226 millions de dollars (environ 36 milliards de FCFA). Le Cameroun devenait alors, le troisième pays de la sous-région Cemac à bénéficier de cette facilité accordée par le FMI après le Gabon (88 milliards de FCFA) et le Tchad (55 milliards de FCFA).
Innocent D H
Il s’agit de l’inspecteur de police de 1er grade Bertrand Christian Ntsama. Celui-ci est suspendu de ses fonctions pour une durée de trois mois. Voilà qui montre que le Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN) ne fait pas de concession quand il s’agit d’un écart de comportement observé dans les rangs surtout lorsqu’il s’agit du combat national contre la funeste pandémie du coronavirus.
C’est le 19 octobre 2020 que le patron de la Police camerounaise a signé une décision portant suspension de ses fonctions pour une durée de trois mois, de l’inspecteur de police de 1er grade Bertrand Christian Ntsama Betoukou en service au Commissariat central numéro 3 de la ville de Yaoundé. Ce dernier est puni pour « insubordination hiérarchique et manquements aux consignes par non-respect des mesures barrières liées au Covid-19 et refus de port du masque facial », précise la décision du DGSN qui indique également que les faits ont été constatés depuis le mois d’août dernier.
Cette mesure conservatoire ne dispense naturellement pas le policier suspendu de sa traduction devant le Conseil de discipline de la Sûreté nationale. « Pendant la durée de la suspension, l’intéressé ne percevra aucune solde ni accessoires de solde, sauf le cas échéant la totalité des indemnités pour charges de famille », apprend-on.
Cette sanction se présente donc comme un élément dissuasif pour le reste des éléments de la sûreté nationale qui seraient tenter de se soustraire à l’observance des mesures barrières contre la Covid-19. On le sait bien tous notamment, le port du masque reste obligatoire dans les espaces publics jusqu’à nouvel ordre. Une mesure réitérée avec force par le Chef de l’Etat Paul Biya lors de son adresse à la Nation le 19 mai 2020. C’était au soir de la Fête nationale de l’Unité qui n’a pas cette année connu de manifestation publique à cause de la menace imposée par le coronavirus.
Innocent D H
Cette nouvelle enveloppe de l’Allemagne met à 26,2 milliards de F, sa contribution financière pour la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, dans le Bassin du Lac Tchad.
Avec le Nigéria, le Tchad et le Niger, le Cameroun va bénéficier d’une enveloppe de 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de FCFA de l’Allemagne. L’argent qui va être décaissé pour la lutte contre la secte Boko Haram, sera déposé dans les caisses du Fonds pour la stabilisation de la région du Lac Tchad.
Le Cameroun et les autres pays suscités devront s’en servir de façon précise pour le financement des projets susceptibles d’améliorer la sécurité, de restaurer les infrastructures essentielles endommagées et de fournir des moyens de subsistance aux communautés touchées par les exactions de Boko Haram dans la zone du lac Tchad.
Il convient d’indiquer que pour ce qui est du Cameroun et de l’Extrême-Nord en particulier, le programme de stabilisation opère dans deux communautés qui sont Amchidé et Limani, avec des plans d’extension dans le Mayo Moskota, Fotokol et Blangoua. Le confrère Stopblablacam rapporte que les activités sont implémentées de façon conjointe par les autorités administratives, les forces de sécurité et des organismes de la société civile.
« À Amchidé, par exemple, ils travaillent tous en étroite collaboration pour établir des partenariats en vue d’une paix et d’une stabilité durables, et nous espérons que cela aboutira à l’ouverture du poste-frontière Amchidé-Banki et à la relance du commerce régional. Cela ouvrirait de nombreuses possibilités d’emploi dans la région, contribuerait à stabiliser la région et réduirait le recrutement de jeunes chômeurs par Boko Haram », déclare Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun, cité par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
Liliane N.
C’est la crainte émise par la Plateforme camerounaise du Commerce équitable (P₂CE), constituée des associations de protection des droits des consommateurs dans un communiqué publié le 17 octobre dernier. Une hausse des prix des produits brassicoles qui serait contenue dans l’avant-projet de loi de finances de l’exercice 2021, apprend-on.
Dans le communiqué signé du coordonnateur général de la Plateforme camerounaise du Commerce équitable, on peut lire : « Des informations de sources dignes de foi renseignent que l’avant-projet de loi de finances pour l’exercice 2021 envisagerait l’augmentation du taux de précompte sur achat (PSA) des bières produites localement. Celle-ci sera appliquée par les industries brassicoles aux taux distributeurs qui, à leur tour, vont les répercuter sur les tarifs destinés au consommateur final ».
Etant donné que les produits brassicoles sont considérés au Cameroun comme des biens de consommation sensibles, leurs prix font l’objet d’un contrôle rigoureux sous les auspices du Ministère du Commerce (Mincommerce). Toutefois, dans le même temps, les administrations en charge de la fiscalité y ont ajouté plusieurs taxes sur la consommation, accentuant la pression sur la chaîne de leur commercialisation.
La dernière augmentation des prix des bières au Cameroun date de 2019. Les sociétés du secteur avaient alors expliqué cette hausse par l’introduction dans la loi des finances, de nouvelles charges. Ainsi, les prix de certains produits avaient été augmentés de 50 FCFA. Ce qui avait suscité la grogne des consommateurs. Dans cette circonstance, le Gouvernement avait décidé de la suspension de cette hausse des prix de bières par les opérateurs brassicoles. Le Mincommerce avait en effet, convoqué une réunion de crise, le 06 mars 2019 à Yaoundé. Luc Magloire Mbarga Atangana avait réuni outre les entreprises brassicoles, les syndicats des distributeurs des produits brassicoles, les associations de défense des droits des consommateurs et la CAPA (Cameroon Alcohol Producers Association).
« Quand on doit modifier le prix d’un certain nombre de produits, ou même de services, le producteur doit au préalable déposer les nouveaux barèmes auprès du ministre en charge des prix. Et celui-ci dispose d’un délai de quinze jours pour apprécier. Aucun nouveau barème ne peut entrer en vigueur s’il n’a été préalablement approuvé par le ministre en charge des prix. Cette formalité n’a pas été respectée. Les associations des droits des consommateurs, elles aussi, sont régies par la loi du 6 mai 2011. C’est la loi-cadre sur la protection des consommateurs qui pose un certain nombre de principes, parmi lesquels le droit à l’information. Cela n'a pas été respecté. Il y a eu précipitation, il y a eu erreur sur la méthode », avait indiqué le Ministre du Commerce.
Innocent D H
Le Bureau national de l’Etat civil (Bunec) vient d’organiser à Bertoua dans le Lom et Djerem et à Batouri dans la Kadey, deux ateliers successifs consacrés à la redynamisation du système d’état civil dans la région du Soleil levant. Il est question pour les participants d’arriver à l’amélioration de l’accès aux services de l’état civil dans cette partie du pays où le phénomène d’enfants sans acte reste préoccupant.
En 2019, le Bunec a recensé sur l’échiquier national près de 400 000 enfants scolarisés qui se retrouvent sans acte de naissance, dont 11 000 d’entre eux étaient déjà en classe de cours moyen deuxième année. Ici dans la région de l’Est, « nous avons également recensé près de 150 000 enfants scolarisés sans cette pièce indispensable pour faire preuve de leurs existences légales et pouvant faire preuve d’appartenance à la nation camerounaise », révèle Alexandre Marie Yomo, le patron du Bureau national de l’Etat civil. C’est pour inverser cette donne que viennent de se tenir dans la région de l’Est, ces ateliers à l’initiative du Bunec en collaboration avec les administrations sectorielles, les partenaires au développement et les organisations de la société civile.
« Nous incitons également les exécutifs communaux à pouvoir prendre en compte dans leurs budgets la rémuné-ration mensuelle des secrétaires d’état civil, la lutte contre les pratiques frauduleuses liées aux frais de jugement supplétif, susciter les modifications de la loi en vue d’instaurer la gratuité ou la baisse des frais liés au jugement supplétif, la mise à disposition dans les formations sanitaires des formulaires des certificats d’âge apparent, l’organisation des campagnes de jugements supplétifs en faveur des enfants et des adultes sans acte de naissance et la distribution en temps réel des carnets d’enregistrement des actes d’Etat-civil. Nous voulons enfin mobiliser les autorités administratives à faciliter le processus des nominations et d’assermentation des personnels d’état civil », indique Alexandre Marie Yomo.
Départements les plus touchés
Selon nos sources, les départements de la Boumba et Ngoko et du Haut-Nyong sont les plus touchés, tandis que les départements du Lom et de Djerem tentent de sortir la tête de l’eau grâce aux efforts consentis par le gouvernement à travers le Bunec, certains partenaires au développement et quelques organisations de la société civile locales.
Entre autres raisons qui classent l’Est parmi les régions les plus impactées, il y a, « les pratiques culturelles néfastes, le manque de personnels qualifiés, la démotivation des personnels engagés dans le processus d’établissement des actes d’état civil et le manque d’édifices des centres secondaires d’état civil etc. ».
Indiquons que le gouvernement camerounais à travers le Bunec dans la région de l’Est travaille en étroite collaboration avec le Conseil norvégien pour les réfugiés. Cette organisation non gouvernementale travaille dans les localités de Ketté, Batouri, kent-zou et Ouli dans le cadre du projet « Lyeke Oko ».
« Nous travaillons pour une meilleure accessibilité des services d’état civil, notamment des actes de naissance au profit des populations défavorisées et des couches vulnérables lorsque les délais prescrits par la loi sont dépassés. Nous accompagnons à cet effet nos cibles dans ce processus en payant intégralement les frais dédiés jusqu’à la délivrance des actes de naissance. Nous veillons aussi à ce que les doublons dans ces opérations soient évités à travers un travail de coordination. Depuis le démarrage de cette opération en 2019, nos résultats sont probants », se félicite Clémentine Sakeng, chargée du Conseil norvégien pour les réfugiés dans le département de la Kadey.
Innocent D H
Ces statistiques viennent d’être rendues publiques par le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) dans le cadre d’une étude intitulée « Estimation potentielle emplois attendus du BIP 2020 ». Une étude réalisée par une équipe pluridisciplinaire constituée des responsables et cadres de la Cellule des études, de la prospective et des statistiques (CEPS) en collaboration avec l’Observatoire national de l’emploi et de la formation professionnelle.
Compte des effets induits de la menace du coronavirus, l’enveloppe budgétaire dédiée à l’investissement de l’Etat du Cameroun, a été revue en baisse. Elle est passée de 1505,5 à 1263,3 milliards de FCFA. Ce qui révèle une baisse de de 242,1 milliards en valeur réelle et 16% en valeur relative. Cette réduction du Budget d’Investissement public (BIP) a entraîné dans la foulée une perte du nombre d’emplois susceptibles d’être consolidés de 15,6%, soit 42 768 opportunités de travail permanent, temporaire ou occasionnel qui sont perdues. Pourtant le Cameroun projetait pour l’exercice 2020, créer ou consolider 273 928 emplois en « opportunité de travail » grâce au BIP.
L’on apprend que le secteur des infrastructures de petites et moyennes tailles est le plus impacté par les méfaits de la Covid-19. Considéré comme le plus grand pourvoyeur d’emplois, ce secteur regroupe les bâtiments, forages et mini adductions d’eau, routes et les pistes rurales entre autres. Le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary indique que, ces activités représentent 53% des tâches et près de 37% des allocations en termes de crédits de paiements.
Le membre du Gouvernement propose une solution pour réduire ces pertes. Les administrations publiques devraient privilégier des activités génératrices d’emplois dans le BIP à l’instar des constructions utilisant les techniques de haute intensité de main d’œuvre (Himo), conseille le Minefof.
Innocent D H
Cameroon Airlines (Camair-Co) a finalement repris son exploitation ce 18 octobre 2020. Une relance qui intervient après 08 mois de cessation d’activités à cause des mesures de restriction imposées par la lutte contre la pandémie du coronavirus. Il s’agit cette fois-ci d’un décollage réussi par l’Etoile du Cameroun qui a récemment enregistré deux reports de dates (12 et 16 octobre).
L’Etoile du Cameroun vient de réussir sa reprise d’activités après deux rendez-vous avortés les 12 et 16 octobre derniers. Une situation due en grande partie, à la difficulté pour l’entreprise de souscrire à la police d’assurance exigée dans le transport aérien en raison du rallongement des procédures imposées par la pandémie de Covid- 19, à en croire les explications du Directeur général, Georges Ndipendi Kouotou.
Selon l’annonce faite par la Camair-Co, elle entend renouer à compter de ce mardi, 20 octobre 2020 avec un programme permettant d’assurer 42 vols hebdomadaires desservant quatre capitales régionales sur les 10 que compte le Cameroun. La compagnie qui n’opère désormais que sur les lignes domestiques, annonçait déjà pour ce 19 octobre quatre vols desservant les villes de Yaoundé, Douala et Maroua.
Depuis le lancement de ses activités en 2011, la compagnie camerounaise de transport aérien connaît des moments difficiles quant à sa capacité à tourner à tourner à plein régime. Pour de nombreuses sources dignes de foi, la faute est due à une instabilité à la tête de la structure. Est relevé, un endettement abyssal de plus de 110 milliards de francs CFA. Sont également déplorés, des fins de mois laborieuses pour les personnels de l’entreprise, auxquelles se greffent une trésorerie exsangue régulièrement renflouée par le trésor public, apprend-on.
Innocent D H
Isolé et abandonné à lui-même depuis son échec aux élections législatives et municipales de 1996, le Doctorant en mathématiques – diplôme obtenu à la Sorbone en 1960, s’est éteint ce samedi à l’âge de 84 ans.
Président de l'Union Nationale des Etudiants du Kamerun, le commandant Kissamba a marqué son temps, car il se définissait comme un panafricaniste révolutionnaire.
Scolarisé dans un collège de Die (Sud-Est) de la France, il obtient son baccalauréat au lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand (Centre), avant d’être expulsé parce qu’il avait participé à une manifestation pour protester contre l‘assassinat de Patrice Lumumba.
Vie politique sous les couleurs de l’Union des Populations du Cameroun
En 1962, il s’installe à Accra, où il prend en main le secrétariat administratif de l’UPC, tout en conseillant à mi-temps le président Kwame Nkrumah. En 1965, le premier Président de la République du Cameroun - Ahmadou Ahidjo envoie le général Pierre Semengue – natif de Lolodorf comme le commandant Kissamba, afin qu’il le convainc de rentrer. Peine perdue.
Quelques temps après, René Jacques N'gouo Woungly-Massaga réapparaît aux côtés des personnes comme Agostinho Neto en Angola, Alphonse Massamba-Débat au Congo, et même à Cuba…
À la fin des années 1960, il est nommé chef du deuxième front de l’Armée de libération nationale du Kamerun, la branche armée de l’UPC.
Des années plus tard, il abandonne l’Upc à cause des nombreuses divisions que vit le parti historique et créé le Parti de la solidarité du Peuple (Psp) ; il est en outre considéré comme le fondateur du Manidem.
Conseillé spécial de Kamto Maurice – président du mouvement pour la renaissance du Cameroun, pour des raisons inscrites dans une lettre, il démissionne de ce poste et est considéré par les militants et sympathisants du Mrc comme un opportuniste politique à la recherche d’un poste électif.
Autres informations
Né le 26 Janvier 1936 à Yaoundé, le Commandant Kissamba lance en 1974, l’ARPA (Alliance Révolutionnaire des Peuples Africains) dont un des dirigeants sera assassiné aux côtés de Thomas Sankara.
De 1982 à 1990, il est secrétaire général de l’UPC (il sera le dernier Secrétaire Général de l’UPC clandestine et unie).
En 1994, il réintègre le PSP/UPC dans l’UPC pour lancer le travail d’organisation d’un congrès unitaire du parti.
En 1996, il est élu secrétaire national aux Affaires politiques de l’UPC au Congrès unitaire du 13 septembre. L’UPC a sombré de nouveau dans la division en 1998 avec quatre branches (UPC/Ntumazah,), (UPC/Kodock pro-gouvernementale), (UPC Hogbe, en concurrence avec Kodock pour un Ministère) et UPC/Manidem continuée par Moukoko et Mack-Kit).
En 2003, nouvelle tentative de Congrès unitaire lancée par Kissamba qui échoue.
De 2008 à 2010, il consacre deux études aux grands défis du continent africain que sont l’intégrisme islamique et les réseaux ésotériques...
Nicole Ricci Minyem
C’est l’un des objectifs que vise le représentant de l’association « Go Quickly » en Afrique, le Révérend Pasteur Théodore Yonkeu qui, à l’issue de la cérémonie de remise de béquilles aux femmes amputées de la région du Centre il y a quelques jours, a accepté de se confier à l’Agence Cameroun Presse. L’homme qui se présente comme un serviteur de Dieu réside aux Etats Unis, plus précisément à Philadelphie.
- Que signifie Go Quickly Afrique ?
C’est une association basée aux Etats – Unis, plus précisément au Texas qui apporte son soutien aux jeunes personnes amputées, mais beaucoup plus les femmes.
- Vous êtes porteur d’un projet, quel est–il ?
Au-delà d’offrir des béquilles aux femmes amputées, il est question pour nous de mettre sur pied une équipe de football des amputées féminines et des jeunes.
Avant de poursuivre, permettez – moi de féliciter les femmes qui ont fait le déplacement de ce jour, à l’occasion de la cérémonie de remise de béquilles qui faisant par ailleurs office de prise de contact. Nous sommes très satisfaits de leur présence ; elles démontrent ainsi qu’elles sont motivées et prêtes à commencer les entraînements.
- Et pour répondre à ma question
Le premier objectif que nous visons est la mise sur pied d’une équipe qui pourra disputer une compétition qui sera organisée dans le cadre des activités du 08 Mars 2021 ;
Nous n’allons pas nous arrêter à ce niveau car, des compétitions sur l’échelle mondiale se déroulent déjà. Aux Etats – Unis par exemple, les femmes, amputées disputent des compétitions d’envergure et, nous pensons qu’En Afrique et au Cameroun notamment, les femmes ont le potentiel nécessaire pour participer et remporter de telles compétitions.
- Comment avance le projet ?
Nous sommes encore dans la phase de mobilisation. Dans les prochaines semaines, une équipe technique viendra des Etats Unis et elle prendra le relai, afin d’asseoir la vulgarisation du football des femmes amputées.
Nous l’avons dit au cours de la réunion de prise de contact, les choses avancent plutôt bien. Nos équipes sur place ici au Cameroun ont déjà recensé près de 100 femmes, sur la quasi majorité du triangle national.
C’est plutôt bon signe et, nous croyons fermement que d’ici la fin de l’année ou au pus tard en Janvier, nous aurons réuni assez de femmes avec lesquelles nous allons former plusieurs équipes.
La compétition ne sera que plus aisée. Et, pendant la semaine du 08 Mars, elles vont jouer et, par la Grâce de Dieu, nous pourrons avoir des images qui seront visionnées en direct au moins par un milliard de personnes dans le monde.
- Pourquoi avoir choisi le 08 Mars ?
Nous tenons à préciser au préalable que nous ne sommes pas là pour encourager le féminisme et tout ce que cette fête dédiée à la femme comporte.
Nous partons sur un constat. Les femmes amputées sont mises à l’écart pendant cette période. Nous voulons qu’elles se sentent impliquées, nous voulons leur donner de la valeur ; dire aux Camerounais et au monde entier que ces femmes sont elles aussi capables de faire de grandes choses. Pourquoi pas être championnes du monde du football des amputées.
- Vous êtes très optimiste, Révérend ; mais pensez vous que le contexte africain est favorable à ce genre de discipline sportive ?
Nous sommes convaincus qu’il y’a un gros besoin ici en Afrique. Je vous l’ai dit plus haut, c’est une discipline sportive développé aux Etats Unis. Vous savez, il ne s’agit pas ici de la simple pratique d’un sport, non. Il est beaucoup plus question de promouvoir le respect des Droits des personnes handicapées, ce qu’on ne voit malheureusement pas encore. Nous pensons donc que le besoin c’est ici et, par la Grâce de Dieu, nous allons parvenir à des résultats satisfaisants.
Nous allons travailler à redonner le sourire à ces femmes amputées un sourire, afin qu’elles puissent retrouver confiance en leur capacité, à leur potentiel et se prendre personnellement en charge…
- Le football des femmes amputées sera-t–il joué au Cameroun ?
Non, bien sûr mais, je tiens toutefois à souligner que bien qu’ayant la nationalité américaine, je me sens beaucoup plus Camerounais. C’est mon pays ; je tenais d’abord à faire cette précision.
Et pour revenir à votre question, bien sûr que non. Le football des femmes amputées sera également pratiqué au Burkina Faso, mais aussi au Sénégal.
- Avez-vous dû faire face à quelques difficultés, depuis que vous avez décidé le lancer ce projet ?
Non, je vous assure que Dieu nous a fait grâce depuis que nous avons commencé. Je remercie le Seigneur parce qu’il met à notre disposition, des personnes de cœur. Nous sommes conscients que ce n’est pas facile mais, nous savons que sur notre chemin, il n y’a rien d’insurmontable.
Nous allons, dans les tous prochains jours, aller à la rencontre des responsables au ministère des Sports et de l’Education Physique ; nous allons enchaîner avec les personnes ressources avec lesquelles nous allons travailler en parfaite intelligence afin que le football des femmes handicapées soit inscrit dans le calendrier des grandes compétitions au Cameroun.
- Merci d’avoir répondu à nos questions
Merci à vous d’avoir été présent. Nous comptons sur vous pour vulgariser cette discipline sportive. Nous comptons sur votre partenariat pour poursuivre la vulgarisation de ce sport.
Entretien mené par Nicole Ricci Minyem