Il s’agit d’une mesure en vue de permettre dans les prochaines semaines, d’installer des capacités supplémentaires dans les villes de Garoua et de Ngaoundéré. Selon le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, les trois régions septentrionales du Cameroun sont confrontées depuis quelques semaines à des rationnements de l’énergie électrique du fait d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.
Au terme de la saison des pluies qui s’est achevée au mois de septembre 2020 dans la Région du Nord et dans le bassin hydrographique de la Bénoué, il a été constaté un niveau de remplissage anormalement bas du barrage hydroélectrique de Lagdo situé dans le bassin du fleuve Bénoué, région du Nord, explique le Ministre Gaston Eloundou Essomba.
Et compte tenu de cette situation, les villes de Garoua, de Lagdo et d’autres localités, ont connu des apports en eau en 2020, extrêmement faibles. Le barrage de Lagdo a eu un taux de remplissage de 48 % au cours de la saison des pluies 2020, alors que le taux de remplissage était de 105 % en 2019, apprend-on en outre. L’évaluation de la ressource en eau du barrage hydroélectrique de Lagdo au 15 novembre dernier, révèle que le volume d’eau disponible est de 2 milliards de m3. Alors qu’en novembre 2019, le barrage disposait de 4 milliards de m3 d’eau. Globalement, c’est un déficit de 2 milliards de m3 d’eau qui est enregistré.
Demande énergétique
Quant à la demande en énergie électrique dans la partie septentrionale camerounaise, de sources officielles, l’évaluent à 65 MW, alors qu’actuellement avec le déficit sus évoqué (2 milliards de m³), le barrage de Lagdo d’une puissance installée de 72 MW, ne peut pas produire plus de 25 MW.
C’est dans sans doute dans le souci républicain de résorber cette crise énergétique exceptionnelle que le gouvernement a autorisé le démantèlement d’une partie de la centrale thermique d’Ahala (20 MW) à Yaoundé à l’effet de renforcer l’offre de production dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Le Ministère de l'Eau et de l'Energie informe par ailleurs que le processus de transfert de cette capacité de 20 MW de la ville de Yaoundé a d’ores et déjà débuté. Il devra permettre dans les prochaines semaines d’installer 12 MW supplémentaires dans la ville de Garoua et 8 MW dans la ville de Ngaoundéré. Il est ainsi question, de doter les régions septentrionales d’outils de production devant assurer un équilibre entre l’offre et la demande en électricité.
Innocent D H
Il s’agit de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) et du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc) en lice pour les régionales 2020 dans cette partie du pays. Ces formations politiques de l’opposition ne comptent pas jouer les figurants le 06 décembre prochain, date prévue pour la tenue de ce scrutin, le tout premier au Cameroun.
Un trait commun semble caractériser les stratégies de campagne des partis politiques de l’opposition dans la région du Nord. Il s’agit d’un contact direct avec les électeurs (campagne de proximité). C’est le cas de l’Undp en lice dans la Bénoué et le Mayo-Louti comme le témoigne Sadou Maïdadi, tête de liste de la Bénoué, « Les élections à suffrage indirect là où il y a les grands électeurs sont des élections très stratégiques. Nos stratégies sont très bien huilées et elles seront efficaces. Je suis convaincu que l’Undp va atteindre ses objectifs ».
Dans la Bénoué et le Mayo-Louti, est aussi présent, le Fsnc qui est engagé dans une stratégie de porte à porte question de faire vendre son offre politique. « Nous allons auprès de chaque électeur présenter le plan d’action du Fsnc essentiellement tourné vers l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion de la paix, le vire ensemble pour un développement harmonieux », déclare Issa Mbamsi, membre du bureau politique du Fsnc.
Il faut souligner que l’Undp et le Fsnc ont en face d’eux un adversaire de poids qui n’est pas moins que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), disposant une majorité confortable de conseillers municipaux. Toutefois, ces partis politiques restent déterminer à conquérir des sièges du conseil régional à venir.
Innocent D H
Pascal Kowé et son adjoint ont été installés à leur poste ce mardi, 24 novembre 2020 à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i en présence de plusieurs responsables du Ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). Recommandation faite à cette nouvelle équipe par l’autorité administrative, travailler avec efficacité pour mieux encadrer les producteurs dans la maturation des projets de création des agropoles dans les régions septentrionales.
Dans les régions septentrionales du Cameroun à savoir : l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême-Nord, accueille 08 agropoles mises en place pour près de 06 milliards de francs CFA injectés dans les filières telles que le maïs, le soja, l’embouche bovine, la pêche ont eu des résultats probants. Il s’agit notamment, de l’accroissement des rendements, développer la transformation et la commercialisation de ces produits agropastoraux, mais aussi la réduction significative du déficit de production et limitation par ricochet des importations de certaines denrées alimentaires.
Des objectifs que les acteurs au niveau régional entendent atteindre en assurant l’accompagnement des producteurs dans la maturation des projets. « Cette unité va améliorer la qualité des documents qui nous parviennent. Sensibiliser davantage la population pour dire qu’il y a un levier, une main tendue du gouvernement pour dire nous accompagnons les éleveurs et les agriculteurs », fait savoir Adrien Ngo'o Bitomo, coordonnateur national du Programme agropole.
Installés dans leur poste, le nouveau coordonnateur de l’unité inter régionale (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) et son adjoint comptent immédiatement œuvrer pour des bons résultats sur le terrain. « Redynamiser les agropoles qui existent déjà sur le terrain, créer des nouvelles agropoles dans le septentrion pour que le programme puisse avoir des effets au niveau du septentrion », s’engage Pascal Kowé ainsi que son adjoint.
Occasion idoine pour le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i d’exhorter le coordonnateur inter régional et son équipe à la disponibilité pour développer des agropoles performantes capables de créer des emplois surtout en faveur des jeunes.
Innocent D H
Le Ministre de la Santé publique camerounais, Dr Manaouda Malachie vient de lancer une campagne nationale de solidarité en vue de l’élimination des fistules obstétricales. Une initiative qui bénéficie du soutien du Ministère des Affaires sociales (Minas) et de l’Agence des Nations unies pour la Santé sexuelle et reproductive (Unfpa).
Dans tout le Cameroun, les fistules obstétricales affectent chaque année 2 000 nouvelles femmes, qui sont plus de 20 000, renseigne l’enquête à indicateurs multiples par grappes menée en 2018. Près de 6 000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou en donnant la vie. Parmi celles qui survivent, en moyenne 20 s’en sortent avec des complications dont la plus grave est la fistule obstétricale, apprend-on de cette enquête.
Face à l’urgence d’accélérer des actions concertée contre cette pathologie, Dr Manaouda Malachie déclare : « Tous ensemble, redonnons le sourire à ces filles, à ces femmes qui en souffrent encore ». « La femme atteinte de fistule obstétricale perd la capacité à s’occuper de ses enfants », déplore la Minas, Pauline Irène Nguene.
L’Unfpa s’engage également à pleinement s’impliquer dans cette campagne nationale en aidant le gouvernement dans la réalisation de 500 opérations chirurgicales. Elle entend également en s’investir dans le renforcement des capacités des formations sanitaires et dans la formation des personnels de santé. L’organisme onusien intervient aussi pour la réintégration socioéconomique des femmes libérées du fardeau de la fistule obstétricale.
Indiquons que la fistule obstétricale est la constitution d'une communication anormale (une fistule) entre l’organe génital et la vessie (fistule vésico-vaginale) ou entre la vessie et le rectum (fistule vésico-rectale) ou entre l’organe génital et le rectum (fistule recto-vaginale) survenant à la suite d'une grossesse compliquée.
Des synergies d’actions dont l’objectif est de réduire à sa plus simple expression cette pathologie qui constitue de plus en plus une véritable menace à la santé des femmes qui en souffrent au Cameroun.
Innocent D H
Les actes d’état civil sont des d’une importance capitale et leur procédure d’obtention obéit à une procédure précise en fonction de la législation en vigueur dans chaque pays.
L’acte d’état civil est un document écrit à caractère authentique établi par une autorité publique qui constate officiellement les principaux évènements ou situations relatifs à l’état des personnes. Ces actes sont gardés dans un livre appelé registre de l’état civil. Ce registre existe au niveau de chaque commune ou municipalité et au niveau de chaque arrondissement. On distingue plusieurs actes d’état civil : l’acte de naissance, l’acte de mariage et celui de décès.
Importance de l’acte de naissance
S’agissant de l’acte de naissance, qui est l’acte d’état civil le plus important, il atteste de la naissance d’une personnalité juridique. Une copie de cet acte est souvent nécessaire lors de certaines démarches administratives, telles que le mariage civil ou l’établissement du passeport. Un acte de naissance protège du mariage forcé et de la traite. Il donne droit à l’éducation et à la sécurité sociale. L’acte de naissance est également lié aux bulletins de naissance et certificats de naissance, ainsi qu’aux copies partielles ou intégrales de l’acte authentique.
Obtention de l’acte de naissance au Cameroun
L’acte de naissance est établi lors de la déclaration de naissance. Selon les dispositions pertinentes de l’ordonnance du 29 juin 1981 portant organisation de l’état civil et diverses dispositions relatives à l’état des personnes physiques modifiée et complétée par la loi du 06 mai 2011, au Cameroun : « la naissance doit être déclarée à l’officier d’état civil dans les soixante (60) jours suivant l’accouchement. Lorsque l’enfant est né dans un établissement hospitalier, le chef dudit établissement ou à défaut, le médecin ou toute personne qui a assisté la mère, est tenue de déclarer la naissance de l’enfant dans les 30 jours suivant l’accouchement. Si la naissance n’a pas été déclarée dans les délais par les personnes visées ci-dessus, les parents de l’enfant disposent d’un délai supplémentaire de 60 jours pour faire la déclaration auprès de l’officier d’état civil ».
Les naissances déclarées après l’expiration des délais sus évoquées, peuvent être « enregistrées sur réquisition du Procureur de la République saisi dans les six mois de la naissance. Lorsqu’une naissance n’a pas été déclarée dans les six mois, elle ne peut être enregistrée par l’officier d’état qu’en vertu d’un jugement rendu par le tribunal compétent ».
Toutefois, la naissance de l’enfant sera déclarée par le père, ou à défaut, les docteurs en médecine ou en chirurgie, des sages-femmes, officiers de santé ou autres personnes qui auront assisté à l’accouchement et lorsque la mère aura accouché hors de son domicile, par la personne chez qui elle aura accouché. L’acte de naissance sera rédigé immédiatement, apprend-on.
L’acte de mariage et celui de décès
Quant à l’acte de mariage, il apporte la preuve juridique de la situation de couple marié, homme et femme au Cameroun notamment. L’acte de mariage est rédigé à l’issue de la célébration du mariage par un officier de l’état civil comme le maire ou ses adjoints. Il est signé par le maire, les époux et les témoins du mariage.
Enfin, en ce qui concerne l’acte de décès encore appelé bulletin de décès, c’est un document administratif prouvant et attestant de la mort d’un individu. Il fait partie des formalités à effectuer au plus vite après un décès.
Innocent D H
Elles sont contenues dans trois segments, dont mention a été faite dans le communiqué final, faisant office de recommandations, à l’issue de la séance plénière spéciale consacrée à cette problématique.
Plan des politiques publiques
Notamment en matière de stratégie, d’adhésion et de communication
Concevoir et mettre en œuvre un plan de communication dynamique plus adapté et simplifié en direction des populations, en tenant compte de tous les instruments de communication, notamment les réseaux sociaux, en vue d’un retour à la confiance sur la vaccination ;
Renforcer la sensibilisation et la mobilisation sociale en faveur de la vaccination, en ayant recours aux mécanismes communautaires de marketing social, à l’instar des leaders d’opinion (politique, religieux, les associations, les élites, les célébrités et les radios communautaires) afin de briser les fausses idées reçues et renforcer la communication sur la communication auprès du grand public ;
Organiser des causeries éducatives au sein des associations et communautés de tout genre sur la vaccination ;
Mettre en exergue la responsabilité individuelle et collective en matière de prévention contre la maladie et les risques potentiels.
En matière d’indépendance vaccinale
Mettre en place des mécanismes internes de financement durables de la vaccination, en vue de renforcer la souveraineté nationale, en matière de vaccination et suppléer au retrait Gavi ;
Définir et mettre en œuvre le processus de production locale de vaccins de première nécessité « Made in Cameroon », pouvant couvrir l’ensemble de la sous – région.
Renforcement des capacités
Former les Agents de santé communautaire chargés de la vaccination, pas seulement dans la technique d’administration des vaccins, mais aussi la bonne connaissance des effets positifs de chaque vaccin, à administrer pour une meilleure information des populations cibles sur le terrain ;
Introduire dans les programmes scolaires des modules sur la prévention des maladies par la vaccination (Education Civique et Sciences) ;
Privilégier et améliorer le processus de service de vaccin en routine en lieu et place de l’organisation des campagnes ;
Améliorer la disponibilité de l’offre en énergie électrique dans les formations sanitaires pour assurer un stockage de qualité des vaccins à travers la disponibilité de la chaîne de froid.
Plan législatif et réglementaire
Accélérer le processus législatif et réglementaire de mise en place de la couverture santé universelle ;
Renforcer et actualiser le cadre juridique relatif à l’encadrement scientifique et logistique de la vaccination ;
Renforcer le cadre juridique de la vaccination notamment, la Loi de 1964 sur la protection de la santé publique en définissant les vaccinations obligatoires et fixant l’exigence de présentation du carnet de vaccination à jour, comme condition pour l’inscription à l’école.
Nicole Ricci Minyem
Le Dr Georges Alain Étoundi Mballa, le Directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Ministère de la Santé Publique affirme que le Cameroun compte actuellement 23.528 cas dont 22.177 guéris et 435 morts.
Il faut continuer ou alors reprendre avec le respect des mesures barrières édictées par l’Organisation mondiale de la Santé et le gouvernement dans la riposte contre la pandémie du Coronavirus. Contrairement à ce que pensent de nombreux camerounais, le virus de la Covid-19 continue de circuler dans notre pays. Selon les autorités du secteur de la santé, on a eu plus de 500 cas enregistrés en une semaine. Le taux de contamination a recommencé à grimper. Il y a 916 cas actifs. Les données rendues publiques le 19 novembre 2020 par le Dr Georges Alain Étoundi Mballa, Directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Ministère de la Santé font état d’un total de 23.528 cas dont 22.177 guéris et 435 morts.
Selon le Dr Georges Alain Étoundi Mballa, il a été trouvé dans les régions du Littoral et de l’Ouest, deux foyers de résurgence de la pandémie du Coronavirus. Il convient de préciser que parmi les régions où on observe un relâchement total des mesures barrières, il y a celles suscitées. D’ailleurs à Douala, la semaine dernière, près de vingt élèves et enseignants de la place ont été testés positifs. La situation est telle que Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires a récemment sorti un communiqué dans lequel, elle restreint désormais l’accès aux campus scolaires aux enfants ayant un masque. Elle recommande le respect des mesures barrières c’est-à-dire se laver les mains avec de l’eau et du savon.
Le Ministre Nalova Lyonga entend faire dans les prochains jours des contrôles inopinés dans les établissements scolaires.
Liliane N.
De sources officielles, une convention de partenariat en vue de la création d’un centre de formation aux métiers de l’eau a été récemment signée entre le Ministre camerounais de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary et le directeur de la Cameroon Water Utilities (Camwater), Gervais Bolenga. La convention qui est entrée en vigueur dès sa signature a une durée de trois ans renouvelables.
Selon les termes de la convention, le Centre de formation aux métiers de l’Eeau dont la construction est envisagée, sortira des fonds baptismaux dans la localité d’Akonmyada, région du Centre, la capitale politique camerounaise. Cette localité abrite d’ailleurs l’une des principales usines de traitement de l’eau potable du pays. Elle bénéficiera ainsi de l’accompagnement de Camwater, l’entreprise publique de patrimoine dans le secteur de l’eau potable.
Le Minefop, Issa Tchiroma Bakary a confié au Quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune : « Qu’il s’agisse de la production, du traitement ou de la distribution, c’est autant d’activités qui nécessitent autant de métiers, qui nécessitent autant de formations. Des dizaines de milliers de Camerounais seront formés, une fois que le centre sera mis en place ».
La matérialisation du projet bénéficie qui bénéficie de l’appui du Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, permettra aux apprenants d’allier la théorie à la pratique. Pour sa part, Camwater va assurer la formation aussi bien la formation de son personnel que du public. « C’est une école qui est d’abord dédiée à la formation des ressources humaines internes. Mais compte tenu de la variété des profils, et des corps de métiers envisagés, elle sera également ouverte aux autres Camerounais et à cet égard, le projet qui prendra corps bientôt participe à la lutte contre le chômage », précise Gervais Bolenga, le directeur de la Camwater.
Innocent D H
La cérémonie de présentation des équipes et officiels du Grand prix cycliste Chantal Biya 2020 a eu lieu hier 17 novembre 2020.
Il y a 60 coureurs venus d’Europe et d’Afrique qui vont compétir lors du Grand prix cycliste Chantal Biya 2020. C’est ce mercredi 18 novembre 2020, que le coup d’envoi sera donné à Douala en présence de Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep).
Pour cette édition 2020, le Cameroun va compétir avec deux équipes à savoir le Snh Vélo Club et l’équipe nationale. Après Douala, la compétition va se disputer sur un total de 685,3 km dans quatre régions : le Littoral, le Centre, le Sud et l’Est. La deuxième étape se passera à Akonolinga-Abong-Mbang (139,5 km) le 19 novembre 2020. La 3ème étape Yaoundé-Ebolowa (Nkolandom, 167 km) se disputera le 20 novembre 2020, tandis que l’avant dernière étape Zoétélé-Nkpwang-Meyomessala (116,4 km) sera courue le 21 novembre 2020. L’épilogue Sangmélima-Yaoundé (166,4 km) est prévu le 22 novembre 2020.
Du côté camerounais on compte énormément sur le cycliste Clovis Kamzong Abessolo. D’aucuns affirment qu’il a des arguments pour gagner cette 20ème édition du Grand prix Chantal Biya. Cependant, les Rwandais, les Burkinabé et les Ivoiriens, sans oublier les Slovaques qui peuvent créer la surprise.
Il faut rappeler que l’édition 2019 du Grand prix cycliste Chantal Biya a été remportée par l’Algérien Azzedine Lagab.
Liliane N.
Les populations de la région du Nord vivent depuis quelques jours le délestage de l’énergie électrique. Une situation qui impacte sur leurs activités. C’est le cas des acteurs du business notamment les tenanciers de bars, les couturiers et les soudeurs qui payent le lourd tribut car leur activité tourne au ralenti entraînant un gros manque à gagner.
« J’ai de la peine à finaliser mes travaux. Une commande que je devrai finaliser en deux heures de temps, je suis obligé de livrer avec deux ou trois jours de retard », confie Alphonse Younoussa, couturier rencontré dans son atelier au Grand marché de Garoua. Visiblement, le délestage de l’énergie électrique devenue récurrente dans la cité capitale de la région du Nord, lui impose un nouveau rythme de travail. « J’ai la chance d’avoir quelques amis qui ont un groupe électrogène. Il m’aide souvent à finaliser mes travaux. Comme présentement, nous sommes presqu’à la fin de l’année, j’ai des tenues à livrer mais je ne sais si je pourrais le faire dans les délais », déplore par ailleurs Younoussa.
Outre les acteurs du secteur de la couture, les tenanciers des bars, photocopieurs et soudeurs subissent eux aussi de plein fouet les conséquences induites par le délestage. Ils broient du noir dans leurs activités. « Ça nous pénalise beaucoup puisque c’est avec les revenus de cette activité que nous subvenons à nos charges quotidiennes. C’est sûr que tout à l’heure à 13 heures, il y aura coupure de l’électricité. Il faudra attendre 20 heures voire 21 heures pour que ça revienne. Entre temps on ne fait rien car on n’a pas d’autres activités. Et on n’a pas de moyen pour s’acheter un groupe électrogène », se désole un jeune installé derrière sa photocopieuse.
« De fois on coupe le courant une demie journée, ça vient le matin ça repart le soir. Quelque fois aussi, ça part le matin et ça revient le soir, on se débrouille seulement. Ce qui fait que les clients ne nous comprennent pas et sont obligés de repartir désespérément », regrette un soudeur.
Ingéniosité
Toutefois, les affairistes essayent tant bien que mal de trouver des palliatifs pour minimiser les conséquences. « Nous avons opté pour l’utilisation du groupe électrogène. Nous avons ici deux groupes électrogènes fonctionnels. Mais compte tenu du délestage intense, de temps en temps ces appareils lâches et nous sommes obligés d’appeler les techniciens pour assurer le dépannage qui nous imposent des dépenses pour payer les techniciens et acheter du carburant », se débat un tenancier de bar.
Des stratégies mises sur pied pour assurer à tout prix la préservation de leurs chiffres d’affaire, en attendant une stabilité définitive de l’énergie électrique dans la région du Nord.
Innocent D H