Ce nouveau système devra prendre corps dans les établissements scolaires publics et privés du pays. Il s’agit de l’une des prescriptions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute lors du Conseil de Cabinet du mois de septembre tenu jeudi dernier à Yaoundé par visioconférence.
Comme dans le reste de la planète, la lutte contre la pandémie de Covid-19 n’est pas terminée au Cameroun. L’année scolaire 2020-2021 qui cristallise déjà les attentions doit se dérouler dans le strict respect des mesures barrières par les apprenants et le personnel d’encadrement conformément à la poursuite de la stratégie gouvernementale de riposte au coronavirus. Parmi les mesures à adopter par le Cameroun pour barrer la voie cette maladie en milieu scolaire, figure en bonne place le système de mi-temps. Selon le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph Dion Ngute, ce nouveau système doit être organisé dans les établissements scolaires publics et privés de manière à ne pénaliser aucun élève.
Outre l’institution annoncée de la mi-temps, le Gouvernement compte actionner d’autres leviers dans le contexte de lutte contre le coronavirus. Le recours systématique au E-Learning, l’apprentissage en ligne, considéré comme voie du futur et du progrès. Joseph Dion Ngute recommande en effet, que le E-Learning, soit implémenté à titre complémentaire aux enseignements en présentiel, sans toutefois s’y substituer.
Les mesures envisagées dans la riposte contre la Covid-19 jusqu’ici restent donc de mise à savoir : le port du masque de protection individuelle, la distanciation physique, le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, l’utilisation des gels hydro alcooliques. La vigilance doit continuer même si les statistiques disponibles montrent que la crise sanitaire est de plus en plus maîtrisée au Cameroun qui connaît actuellement un taux de guérison porté à 94%.
Innocent D H
Telle est la quintessence du message que l’Armée Camerounaise adresse à tous les élèves qui vont prendre le chemin de l’école le 05 Octobre prochain.
Dans son éditorial radiophonique le week-end dernier, le chef de la division de la communication Cyrille Serge Atonfack Guemo a rappelé que la pose des jalons de son futur qu’elle souhaite radieux n’est pas uniquement partagée par les jeunes résidents dans les régions dites francophones.
C’est le vœu de ces enfants qui pendant quelque temps, ont été convertis au nihilisme par des porteurs illusoires de félicité.
« Ils entendent eux aussi se saisir de la rentrée scolaire qui pointe à l’horizon, comme une occasion inespérée de se réconcilier avec la vie ; car en dépit des parjures contre l’Etat, malgré les exactions contre les populations, tout reste possible à quiconque voudra comprendre qu’il n’est pas de meilleur guide vers la prospérité, que le sillage de l’encre noire sur une page blanche…
Conscients aussi du fait que l’encre noire, est de loin plus émancipatrice que le sang des prédateurs suicidaires intoxiqués à la haine, abrutis aux stupéfiants et au tramol ».
Il est plus que temps de rejeter tous ces mots d’ordre proscrivant la fréquentation de l’école
Faisant un bref historique de l’avènement de ce type de communication, lancé en 2014 par boko haram et repris en 2017 par les ambazoniens, et qui prospère sur les réseaux sociaux, le responsable de la communication de la Grande Muette, dans le but de mieux asseoir son assertion et démontrer l’importance de l’acquisition du savoir, argue que « Dans les tortueux arcanes d’une logique de monopolisation de l’universel sapien, dont ils ne mesurent que trop bien la prééminence de l’incontestatibilité du pouvoir, d’étranges libérateurs prétendument éclairés, en majorité confortablement établis à l’étranger, investissent dans la paupérisation des populations et l’ensauvagement de la jeunesse…
Au détour des slogans prêts à consommer, qu’ils dispensent d’avoir à consommer, autrement dit, d’avoir à s’assumer en droits, devoirs et libertés, ils œuvrent à désorienter, voire à désespérer le plus grand nombre, dans le but de tranquillement faire main basse sur nos ressources…
L’appel à la mise à mort de l’école, l’incitation à la destruction des biens et infrastructures publiques et privées, la promotion des ostracismes sténo – typiques, culturels, confessionnels, géographiques, linguistiques ou idéologiques, sont des éléments du projet de société que ces bonimenteurs veulent imposer à tous ;
En lieu et place de projets de société, d’absurdes composantes d’un vaste dessein criminel, ouvrant la porte à la commission des pires atrocités. L’obstruction du désir de connaissance de ces atrocités là ».
Et pourtant, poursuit-il,
« La multipolarité ambiante se veut propice à l’éclosion et à la dissémination des savoirs et savoirs faires scientifiques. Il semble dès lors bien curieux que les idéologies régressives se fassent subitement jour, dans les pays en quête de connaissance ; des pays qui, à l’instar du Cameroun s’approche à grand pas de l’autonomie cognitive, fonctionnelle et entrepreneuriale…
Dans un monde où l’expression de la capacité cognitive est le déterminant fondamental du degré de respectabilité, quelle nation acceptera – t – elle jamais, ou jugera seulement tolérable, de faire de son peuple, un point noir dans la galaxie de la lumineuse connaissance ? Quelle nation acceptera de son pays, une zone de silence dans le conseil des puissances communicantes »?
La réponse est évidente : Assurément pas la Nation Camerounaise.
Le Cameroun compte sur l’éducation de ses enfants, pour prendre une part active, dans la marche du monde et ce, dans tous les domaines. Et, des mesures seront prises afin d’assurer à la jeunesse de ce pays, fer de lance de cette Nation, l’instruction mais aussi l’éducation dont elle a besoin, pour atteindre ces objectifs.
Nicole Ricci Minyem
A en croire les informations relayées par Cameroon Tribune N° 12188/8387, l’importante infrastructure commerciale sera construite à Logbessou au lieu-dit PK 17 sur une superficie d’environ 60 hectares. Le projet a été récemment présenté au Ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam.
Le marché moderne futuriste de la capitale économique du Cameroun sera réparti en plusieurs zones commerciales. La première sera consacrée au commerce de gros, va compter 400 entrepôts d’une superficie de 100 mètres carrés chacun. Sa contenance sera d’environ 600 mètres cubes. La seconde zone, sera quant à elle dédiée au commerce de détail avec 400 places, un centre d’affaires, ainsi qu’un bâtiment administratif. Figurent aussi dans le cahier de charges : une infirmerie, un service des douanes, un dispositif de sécurité-incendie qui accueille les sapeurs-pompiers.
Le marché moderne de Douala comptera dans son enceinte toutes facilités en termes d’eau, d’électricité, d’administration. A ne pas oublier, y seront prévues des zones d’affaires bancaires, des zones d’exposition, des aires de jeu pour enfants etc. Des parkings, un poste de pesage et un garage y seront aussi construits. Sont également annoncés, la construction et le bitumage de la principale voie d’accès à cet espace marchand, longue de trois kilomètres.
Le Minddevel a toutefois fortement recommandé, la prise en compte des autres projets infrastructurels devant transiter, impacter ou passer à proximité du site. Il s’agit notamment de l’autoroute Douala-Yaoundé, du port fluvial sur la Dibamba. Le coût des travaux de ce marché fururiste n’est pas encore déterminé, néanmoins, il sera financé par le Gouvernement camerounais et le Fonds spécial d’Equipement et d’Intervention intercommunale (Feicom). Il est calqué sur les modèles de marchés modernes de Bouaké en Côte d’Ivoire et le marché d’Intérêt national de Diamniadio au Sénégal.
Innocent D H
Cette largesse du Gouvernement camerounais au profit des établissements scolaires du primaire va se concrétiser avec le concours de la Banque mondiale (BM). Le Gouvernement s’engage ainsi à prendre en charge des manuels scolaires pour les deux sous-systèmes éducatifs (anglophone et francophone).
Le Gouvernement camerounais décidément engagé à offrir une éducation de qualité à la jeunesse qui doit résolument construire son avenir. Des manuels totalement gratuits pour 13 000 écoles primaires publiques des sous-systèmes anglophone et francophone. Pour mener à bon port cette initiative, le Cameroun bénéficie du soutien de la Banque mondiale.
La bonne nouvelle a été annoncée ce 28 septembre 2020 à Yaoundé par le ministre camerounais de l’Education de Base (Minedub), le Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa. Le membre du Gouvernement a dans ce sillage également révélé que son département ministériel va puiser dans ses ressources propres pour rendre gratuits encore plus de manuels scolaires aux zones d’éducation prioritaire (ZEP). « Il s’agit des manuels de sciences, de technologie, d’informatique. Soit un total de cinq manuels scolaires pour les ZEP, et trois manuels des régions du territoire national », a expliqué le ministre de l’éducation de Base. L’on apprend que l’opération est prévue pour s’entendre du 30 septembre octobre 2020.
Cette initiative gouvernementale trouve sans doute un écho favorable dans les rangs des parents qui se voient soulagés en cette veille de la rentrée scolaire marquée par la fièvre des préparatifs. Les moyens financiers n’étant pas toujours la chose mieux partagée alors que l’obligation de permettre aux enfants d’avoir accès aux manuels inscrits au programme demeure vive.
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public ce Lundi, le président national du mrc appelle au secours de nombreux organismes internationaux, de même que les pays partenaires du Cameroun sous le fallacieux prétexte qu’il aurait reçu des « informations dignes de foi que le gouvernement aurait décidé de lancer un assaut contre sa résidence ».
Dans son document, Kamto Maurice dit toutefois ignorer « les contours de ce projet d’assaut, qui devrait en toute vraisemblance s’inscrire dans le fil des agissements de M. Biya qui gouverne depuis quatre décennies par le mépris et la terreur…
Notre heure est sans doute venue de faire une fois de plus face à la violence d’Etat d’un régime suranné. Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale sur les conséquences de cette dérive dictatoriale sans précédent dans l’histoire récente du Cameroun… ».
Organismes et pays appelés au secours
Au-delà du cabinet Amsterdam and Partners, l’homme présenté par ses militants et autres affidés comme le « pape du droit » a fait suivre sa correspondance auprès de : Onu – UA – UE – Francophonie – Commonwealth – Cedeao – Etats – Unis – Grande – Bretagne – France – Russie – Chine – Allemagne – Canada – Italie – Espagne – Suisse.
Folklore
Au cours des dernières années, le leader du mrc s’est complu sous le rôle de la victime. Il accuse le gouvernement d’être un Etat dictatorial qui lui empêche d’accéder à la magistrature suprême du Cameroun. Il n’a jamais rien assumé de ses actes, traînant derrière lui, les adeptes du « bamipower » qui font feu de tous bois, afin de l’aider à atteindre ses objectifs.
Le Cameroun est un Etat de Droit avec des normes constitutionnelles
Et ces dernières, comme le rappelait fort opportunément le ministre de la Communication il y’a quelques jours, établissement comment peut et doit se dérouler une élection présidentielle ; quelles sont les voies de recours qu’il convient d’entreprendre pour protester contre les résultats.
D’ailleurs, s’agissant de la révision du Code Pénal entre autres prétexte utilisé depuis sont échec électoral, il est opportun de rappeler qu’en 2017, Kamto Maurice était membre dans la commission du Code Pénal qu’il juge aujourd’hui liberticide ; en 2018, il a pris une part active à la modification de la Constitution de 1996 et, en 2009, il était membre de la commission de la révision du Code électoral avec lequel il a concouru pour les municipales et législatives de 2013, ainsi que pour lors de l’élection présidentielle de 2018…
Utilisation de jeunes Camerounais crédules
Des jeunes gens qui aujourd’hui, risquent de passer de nombreuses années derrière les barreaux, tout simplement parce qu’ils ont cru à un laudateur ayant pris comme prétexte, la présence des Forces de Sécurité devant son domicile afin de justifier son absence ainsi que celle de ses plus proches collaborateurs le 22 Septembre dernier.
Sa fourberie est d’autant plus condamnable quand on sait qu’il n’a fait appel à un cabinet d’avocats internationaux que parce qu’il s’est senti en danger (encore plus qu’il faut définir ce cadre).
A titre de rappel, depuis presque deux ans aujourd’hui, Mamadou Mota et d’autres jeunes Camerounais sont en prison parce qu’ils ont entre autres marcher afin de revendiquer la « victoire de Kamto Maurice » à l’issue de la présidentielle de 2020 ; mais, à aucun moment, celui qui les a entraînés dans cette aventure n’a rédigé ces longues complaintes avec ampliation à tel ou à tel autre, pour qu’ils soient libérés.
Malheureusement, d’autres pourraient éventuellement les rejoindre d’ici peu, s’ils sont reconnus coupables de telle ou telle autre violation de la loi.
Un bilan pénible
Il l’est d’autant plus que depuis l’arrivée de Kamto Maurice dans le landernau politique en 2012, les Camerounais, notamment les jeunes n’entendent parler de lui que dans le domaine de la contestation, de la défiance permanente des Institutions au sein desquelles il a longtemps servi.
A l’issue des élections municipales et législatives de 2013, son parti a pu avoir un député mais, jusqu’à présent, il est difficiles, même pour les militants et sympathisants du mrc, de donner le bilan de leur représentant ; encore plus que nombreux sont ceux qui ont découvert son existence à la fin de son mandat.
Face à tout ce brouhaha, l’on a envie de se poser la question de savoir si Kamto Maurice, avec ce code électoral, allait adopter la même position, s’il avait été déclaré vainqueur de cette élection dont il conteste les résultats ?
Nicole Ricci Minyem
Le président de cette formation politique, dans un communiqué rendu public ce Jeudi semble toutefois pointer un doigt accusateur contre les pouvoirs publics en rappelant que: les manifestations publiques sont un mode d'expression régulière des partis politiques selon les dispositions de la constitution de la République…
Dans la même logique, il relève que « Des journalistes, dans l'exercice de leur mission ont été arrêtés en marge des marches organisées par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun…
Si l'on peut admettre l'interpellation de certains manifestants à la suite des heurts ou échauffourées, résultants des opérations de maintien de l'ordre, l'arrestation des journalistes dans l'exercice de leurs fonctions est inadmissible ».
Des positions qui prêtent à confusion
Sans relever les provocations permanentes des militants du Mrc à l’endroit de leurs concitoyens, sans qu’il ne soit fait mention des menaces proférées par eux contre les Institutions du Cameroun, à l’instar de celui qui en est le garant, le président du Mouvement Réformateur trouve « Inadmissible, l'humiliation inconséquente et la mise en scène de celle-ci par certains éléments des forces de maintien de l'ordre obligeant des citoyens, en violation de la constitution de la république, à chanter à la gloire du Président Biya contre leur conviction… ».
Il dit qu’il « S'étonne particulièrement de l'état d'hystérie qui a prévalu au sein du parti au pouvoir, de l'appareil de l'Etat et des soutiens du régime des jours précédents le 22 septembre 2020 apportant la preuve une fois de plus du caractère profondément anti démocratique du pouvoir en place…
Ainsi que du comportement indigne de certains camerounais infligeant la bastonnade en groupe à d'autres compatriotes ou les livrant à l'appareil répressif gouvernemental sous fond de rejet communautariste… ».
Mettre fin à la guerre dans les régions du Noso
C’est une volonté partagée par tous les Camerounais, même si certains leaders politiques en ont fait un fond de commerce, malgré le fait qu’aucun n’ait jamais été aperçu de ce côté, du moins, depuis l’avènement de la crise sécuritaire.
Tous ceux qui en parlent dans chacune de leurs revendications pourraient peut être s’atteler à ce que « cette guerre dans les Régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ne soit pas le prétexte pour le déclenchement d'autres conflits ou confrontations… », comme le souhaite Samuel Billong.
Le président du Mouvement Réformateur se veut plus insistant
« Il est impératif que s’arrêtent ces velléités et agressions communautaristes qui prennent corps dans une partie de la population, encouragées par des positions partisanes... ».
A la fin de son communiqué, Samuel Billong « Appelle les citoyens camerounais à s'éloigner des organismes ou personnalités sous-traitant la division et la haine tribales; exhorte les camerounais de tous les bords à sortir des clivages partisans et à s'unir pour reconstruire la paix au Cameroun… ».
Nicole Ricci Minyem
Cette enveloppe sera mise en payement par le trésor public au titre du remboursement partiel de l’emprunt obligataire du Cameroun. La bourse unifiée de l’Afrique centrale, le principal de cette dette sera restituée à hauteur de 41,2 milliards de FCFA, contre 4,5 milliards de FCFA pour les intérêts, précise la banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Selon les confirmations faites par la BEAC dans un communiqué rendu officiel ce 24 septembre 2020, « Le coupon net des obligations est de 27 75 FCFA (…) et de la date d’ouverture des opérations d’encaissement est le 19 octobre 2019 ». Le trésor public Cameroun mettra en paiement une enveloppe de 45,7 milliards de FCFA au titre de remboursement partiel de son emprunt obligataire baptisé « EC MR 5,5% Net 2016-2021 ». L’Etat camerounais avait déjà mis en paiement plus de 48 milliards de nos francs pour le remboursement partiel du même emprunt, soit 29% du principal.
Comparativement à octobre 2017, le niveau du remboursement est en forte augmentation en 2019 et 2020 car à la date sus évoquée, l’enveloppe remboursée était d’une valeur de 09 milliards de FCFA, ont révélé les pointages de la Caisse autonome d’amortissement (CAA). C’est la CAA en tant que gérant de la dette publique au Cameroun qui jouait à cette époque, un rôle de dépositaire central de la Douala Stock Exchange (DSX).
Le marché financier camerounais qui avait servi de cadre à cet emprunt en 2016, a finalement fusionné avec la BVMAC, pour la mise en place d’une bourse unifiée dans la zone Cemac, apprend-on. « EC MR 5.5% Net 2016-2021 », est le quatrième emprunt obligataire de l’histoire des finances publiques au Cameroun. Lancé le 20 septembre 2016, il devrait mobiliser une enveloppe de 150 milliards de FCFA. Cet emprunt avait été souscrit à 115,43% par les investisseurs.
Innocent D H
Selon les informations rendues disponibles par le quotidien Cameroon Tribune, le financement du Fonds international de Développement agricole (FIDA) rentre dans le cadre de la 2ème phase du Projet d’appui au développement des filières agricoles (Padfa). Il servira à doper non seulement la production du riz, mais aussi des oignons dans le pays.
Toutes ces informations ont été révélées les 17 et 18 septembre 2020 au cours d’une mission d’inspection de la première phase du projet Padfa dans la localité de Tonga, bassin de production du riz de la région de l’Ouest du Cameroun. L’évolution de la filière rizicole dans cette localité depuis 2017, au lendemain de cette phase du projet a concentré l’attention de la mission d’inspection. En effet, le Conseil d’administration des riziculteurs de l’arrondissement de Tonga a indiqué que la production des membres de cette coopérative a doublé en l’espace de trois années. L’exploitation d’une superficie de 45 ha a produit des rendements de 3,5 tonnes à l’hectare. Soit une production d’environ 160 tonnes.
4,5 à 5 tonnes à l’hectare sont les rendements obtenus en exploitant respectivement 65 ha et 85 ha lors des deux dernières campagnes agricoles. Des bons résultats enregistrés grâce aux efforts du Gouvernement et du FIDA, centrés sur l’organisation, la structuration et l’apport financier aux petits producteurs.
De l’argent à injecter
Ainsi, dans cadre de la deuxième phase, le FIDA compte injecter une enveloppe de 33,3 milliards de nos francs pour doper la production du riz, mais également des oignons au Cameroun durant la période 2020-2026. Ainsi, le Padfa qui sera implémenté dans 04 régions du pays permettra cette fois-ci d’accompagner 64 coopératives de riziculteurs exploitant au total 19 400 hectares et qui représentent à elles seules 95% de la production nationale des deux denrées (riz et oignons). Il s’agit des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Ouest, et du Nord-Ouest.
Le projet ambitionne à terme de réduire les importations massives du riz sur le territoire camerounais. Des statistiques officielles révèlent que cette exportation impose au Cameroun l’expatriation d’environ 150 milliards de FCFA en moyenne chaque année. En 2019 par exemple, les importations de ce produit ont atteint l’enveloppe record de 231 milliards de FCFA, à en croire les données fournies par l’Institut national de la Statistique (INS).
Innocent D H
Alors que l’actualité politique au Cameroun était focalisée en septembre dernier sur les marches dites « pacifiques » du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), le journaliste sportif a opté partager une chronique sur Facebook. Dans cette tribune, Martin Camus Mimb indique que chaque camerounais devrait adopter des opinions politiques sans pour autant être en confrontation avec celui qui a des convictions contraires.
Dans cette chronique, Martin Camus Mimb est sans équivoque à propos de la démocratie au Cameroun. « Evidemment, je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai toujours pour que vous pussiez le dire. Tous implorons la démocratie, mais personne n’aime la démocratie. C’est-à-dire, la possibilité pour l’autre d’exprimer son opinion, sans que je ne trouve qu’il mérite la guillotine », constate le journaliste sportif. Il observe ensuite à travers cette métaphore, « Au lycée, tous nous avons fait des observations. THESE-ANTITHESE-SYNTHESE. On se vantait même d’avoir maîtrisé l’exercice avec des notes remarquables. Mais dans la vie, personne ne veut accepter la logique qui l’a aidé à avoir des diplômes avec lesquels il se vante. Il faut désormais être thèse ou antithèse. Et quand tu leur propose la synthèse, ils disent de toi que tu es équilibriste, lâche et tutti quanti. Non ! ».
Au-delà de cette analyse de la pratique démocratique au Cameroun, Martin Camus Mimb ne manque pas d’exprimer son admiration sur l’ambiance politique de son pays. « Contrairement à d’autres, j’adore plus que tout, l’ambiance politique de mon pays. Je vois les politiciens de thèse, les politiciens d’antithèse. Le seul problème pour les deux groupes, c’est qu’ils refusent les politiciens de synthèses. Ils refusent d’accepter qu’on puisse se tromper sur deux voies, et on indique la troisième. Ils mettent en pratique à la perfection, la fameuse théorie « celui qui n’est pas avec nous, est contre nous (…). Eh bien, il y a des gens qui ne sont pas avec nous, sans être contre vous », déclare le chroniqueur.
Et les minorités ?
Martin Camus Mimb pense que même dans les grandes démocraties du monde, il y a au moins deux blocs qui s’affrontent, « la gauche et la droite pour l’Europe, les démocrates et les républicains pour les américains, il y a des troisième, quatrième et même cinquième voix qui ne sont pas avec eux. La minorité n’est pas synonyme d’extermination, mais de différence ».
« Faites de la politique, exprimez vos opinions, mais sachez aussi qu’il y a des minorités silencieuses, qui applaudissent dans l’ombre, leur clairvoyance que les majorités refusent de voir (…) ainsi va la démocratie », conclut Camus Mimb.
Innocent D H
C’est la quintessence du message donné par le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, au cours d’un point de presse organisé ce Lundi, à quelques heures de la marche insurrectionnelle programmée par Kamto Maurice et ses affidés.
« Le peuple camerounais est épris de paix ; le Cameroun est un Etat de droit, où les libertés et les manifestations publiques sont régies par une législation spécifique… ».
Malheureusement,
« Le mrc, faisant fi des défis de l’heure auxquels les Camerounais sont confrontés, qu’il s’agisse de la pandémie du coronavirus, de la menace de boko haram qui perdure ou des rentrées scolaires qui s’annoncent, se singularise comme à l’accoutumée dans une logique enracinée et systématique de provocation, de défiance à l’autorité de l’Etat, voire d’affrontement des pouvoirs publics… ».
Le Gouvernement, garant des Institutions de la République ainsi que du bien être du Peuple Camerounais, regrette « Les manœuvres récurrentes de provocation et de déstabilisation dont la marche projetée et illégale de ce 22 Septembre, ourdies par des politiciens qui n’ont eu de cesse d’œuvrer au développement d’une culture de haine et de conflits permanents, à la mise en péril de l’ordre et de la paix, en s’obstinant dans des revendications absurdes et des intransigeances injustifiées et contre productives… »;
Par conséquent, « tout est mis en œuvre pour que force reste à la loi ».
Rappel de l’importance des élections régionales
« Il s’agit d’un scrutin capital, dans la poursuite de la mise en œuvre de la décentralisation, qui est et demeure une exigence constitutionnelle… Il s’agit d’un temps fort de l’évolution démocratique du Cameroun, qui se veut une réponse, à une aspiration profonde du peuple camerounais, et qui va parachever la mise en place de l’édifice institutionnel de la Nation… », a tenu à préciser le ministre de la Communication, dans son propos de circonstance.
Il n’est donc pas question de céder au chantage du mrc, peu concerné, et ce, de son propre fait, à l’organisation d’un scrutin national, en l’occurrence l’élection des Conseillers Régionaux et qui essaie désespérément « d’édulcorer le choc brutal d’une déconvenue reçue à l’issue des élections présidentielles d’Octobre 2018, ainsi que les effets douloureux des désillusions individuelles et collectives savamment et longuement entretenues… La conquête du pouvoir se fait au travers du suffrage universel, et donc par les urnes et non dans la rue ».
Appel au civisme ainsi qu’au sens de la responsabilité
Face aux politiciens sans scrupules, plus préoccupés et aveuglés par leurs ambitions personnelles outrancières que par les enjeux et intérêts des populations et de la Nation tout entière, le Porte parole du Gouvernement « exhorte les Camerounaises et les Camerounais de l’intérieur comme de la diaspora, à rester sourds aux appels à l’insurrection, irréfléchis et insensés, à faire échec, comme de coutume, aux manœuvres déstabilisatrices d’où qu’elles viennent et à continuer de vaquer sereinement à leurs occupations ».
Nicole Ricci Minyem