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Lundi 22 avril, le président de la Fécafoot Seïdou Mbombo Njoya, a tenu une conférence de presse, sa première depuis sa prise de fonction. C’était l’occasion pour lui d’éclairer la lanterne des Camerounais sur les termes du contrat avec le nouvel équipementier des Lions Indomptables, la marque française Le Coq Sportif.

 

Après 20 ans de collaboration avec le Cameroun, l’équipementier PUMA n’a pas renouvelé sa collaboration avec le Cameroun. Il a été remplacé par Le Coq sportif. Le président de la FECAFOOT a été peu précis sur les modalités et les enjeux de la nouvelle collaboration entre l’instance faitière du football camerounais et l’équipementier français. L’accord a été résumé en quelques mots par Seïdou Mbombo Njoya lors de la conférence de presse organisée au siège de la fédération au quartier Tsinga à Yaoundé lundi matin.

« Bien qu’il y avait une possibilité de renouveler avant l’échéance, ce que vous devez savoir est que Puma avait revu de manière considérable à la baisse son offre malgré les efforts du Comité de normalisation et du nouvel exécutif pour poursuivre l’aventure avec lui. En février dernier, nous sommes arrivés à un point de non-retour (…) Mais je ne pouvais pas vendre à vile prix, les Lions Indomptables. Je n’ai pas accepté l’offre qu’ils ont proposée. Mon prédécesseur Me Happi Dieudonné, avait fait la même chose, en refusant leur offre. Ils ont divisé ce qu’ils nous offraient par trois. Je leur ai fait une dernière offre qu’ils ont refusée. Ils m’ont adressé une gentille lettre pour nous souhaiter bon vent. J’ai pris acte en disant, ce sont des affaires où chacun trouve son intérêt. Mais, je ne peux pas brader l’image de l’équipe nationale du Cameroun », a expliqué Seidou Mbombo Njoya, avant d’indiquer que la plupart des grands équipementiers orientent plus leurs activités vers les clubs et non plus vers les sélections.

Pour indication, le contrat entre Puma et la FECAFOOT était estimé à 1 milliard et demi de Francs CFA. Cela signifie que pour le renouvellement, l’ex-équipementier des sélections nationales n’envisageait plus que d’offrir  500 millions FCFA. Le nouveau contrat avec le Coq serait quant à lui, « estimé à 2 milliards de FCFA ». C’est bien loin des 50 millions d’Euros (environ 30 milliards de FCFA) des Bleus de France mais cela reste une somme importante au vu des tribulations que le football camerounais a vécues durant ces dernières années. Le statut de champions d’Afrique obtenu par les Lions au Gabon n’aura donc pas beaucoup aidé à redorer l’image du football camerounais et à augmenter la valeur marchande du label Cameroun. Cependant, de grands changements sont annoncés.

 

Source : CAMFOOT et Sport Au féminin

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En cas de victoire ce mercredi face à l’Angola,  les Lions U17 se qualifieront pour la deuxième fois pour la  finale de la Can U17 qui se déroule en Angola.

 

L’équipe nationale du Cameroun des moins de 17 ans, affronte ce mercredi 24 avril 2019, l’Angola dans le cadre des demi-finales de la 13e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de cette catégorie qui se déroule depuis  le 14 avril dernier en Tanzanie. Un adversaire  redoutable pour les poulains de Thomas Libiih. « Ce match sera très compliqué. Nous allons rester concentrés, c’est la chose la plus importante. Il n’y a pas de petites équipes, donc, c’est à la fin du match qu’on sait exactement si on a gagné ou pas. Les matchs se suivent, mais ne ressemblent pas. On doit faire attention », explique le sélectionneur des Lions U17 ce mardi 23 avril 2019 au cours de la conférence d’avant-match.

 Leader de sa poule  avec 7 points, le groupe de Thomas Libiih a déjà assuré sa participation à la prochaine Coupe du monde U17. Une victoire face à l’Angola permettra au Cameroun de jouer sa deuxième finale dans cette compétition, et  d’espérer son deuxième titre de champion d’Afrique, après celui remporté en 2003. « Nous aborderons  ce match comme si nous étions au début de la compétition. Si nous restons sur nos anciens résultats, nous n’aurions pas envie de faire plus. Donc, face à l’Angola, nous recommencerons la Coupe d’Afrique », a déclaré  Steve Mvoue, le milieu de terrain camerounais. Juste avant le duel Cameroun vs Angola, le Nigeria, leader du Groupe A  affrontera la Guinée, deuxième du groupe B dans la première demi-finale.

 

Marie MGUE

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La deuxième réunion préparatoire des manifestations civiles s’est tenue en fin de matinée à Yaoundé. Une rencontre dirigée par le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique  Mounouna Foutsou.

 

47e fête de l’Unité Nationale, le thème est connu. La fête Nationale de l’unité retrouvée du Cameroun se célébrera cette année sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans la marche résolue vers l’émergence ». La fête de l’unité c’est deux grands moments. La parade militaire et la parade civile. Et c’est pour préparer l’ensemble des activités civiles que le ministre Mounouna Foutsou a réuni autour de lui ce matin, es différents intervenants à la réussite desdites activités.

C’est la salle de conférence B du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique qui a servi de cadre à la deuxième réunion préparatoire à ce grand événement.

Après l’exécution de l’hymne nationale et le propos liminaire du ministre Mounouna Foutsou, il a été rappelé le résumé de la première rencontre. On se souvient qu’elle avait essentiellement consisté en la mise sur pied des différentes commissions de travail au sein du comité d’organisation.

Cette deuxième réunion du comité national avait pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux des différentes commissions , de consolider  les activités projetés et de relever toutes les insuffisances question pour les activités retenues de se dérouler avec succès et dans l’harmonie. Bien que disséminés dans plusieurs commissions, les activités devant meubler la 47e édition de la fête nationale de l’Unité ont pour dénominateur commun le vivre ensemble.

Dans un contexte socio politique marqué par la crise post électorale qui porte atteinte à l’ordre publique, la crise humanitaire, des déplacés internes et réfugiés des pays limitrophes et surtout les velléités d’ingérence de certaines puissances étrangères qui menacent la souveraineté de notre pays, il s’agit pour minjec de montrer aux yeux du monde que le peuple camerounais demeure attaché aux valeurs d’unité et de paix comme l’a précisé le chef de l’Etat Paul Biya.

On peut donc entrevoir la couleur des activités qui auront la priorité au cours de la semaine d’activités prévues pour la circonstance. Des activités culturelles qui montreront une fois de plus qu’entre francophones et anglophones, il n’y a aucun problème fondamental. Ce sera le théâtre de la démonstration de la diversité culturelle du Cameroun. Le rendez-vous pour la grande parade prévu le 20 mai prochain est d’ores et déjà pris.  

 

Stéphane Nzesseu

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Chaque année, Reporter Sans Frontière classe les pays du monde selon leur niveau de respect de la liberté de la presse. Un classement qui sonne comme un plaidoyer pour plus de liberté dans l’exercice des métiers de journalistes dans le monde.

 

Le classement que propose chaque année Reporter Sans Frontière est devenu au fil du temps un document de référence pour les médias, les partis politiques et les associations de défense de droits de l’homme. Il se fonde sur une méthodologie claire et impartiale, couplée à un ensemble de critères qui permettent d’évaluer le niveau réel de liberté de la presse dans les 180 pays soumis à appréciation.

Le degré de liberté dont jouissent les journalistes dans le monde entier est déterminé grâce à un questionnaire soumis aux experts des médias. A partir des réponses proposées, une analyse qualitative est effectuée. Elle s’ajoute aux données quantitatives des violences commises contre les journalistes sur la période prise en compte. Les thématiques sur lesquelles porte le questionnaire sont : le pluralisme d’opinion dans les médias, l’indépendance des médias vis-à-vis des pouvoirs publics, l’environnement et l’autocensure, le cadre légal, la transparence et la qualité des infrastructures soutenant la production de l’information.

Pour cette année, RSF a intitulé son analyse, LA MECANIQUE DE LA PEUR. Dans son classement, RSF démontre que la haine des journalistes a dégénéré en violence, laquelle est à la base d’une montée sans précédent de la peur. Le nombre de pays considérés comme sûrs, où les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité s’amenuise de plus en plus. Au même moment, les régimes autoritaires renforcent leur emprise sur les médias.  

Cette année, le Cameroun perd deux places au classement mondial en matière de liberté de la presse. Le pays pointe à la 131è position mondiale sur 180 pays enquêtés avec une note de 43. C'est une régression de 2 places comparativement à l'année dernière où le Cameroun apparaissait à la 129è place dans ce Ranking. le Cameroun est dans la zone rouge du classement. Il se positionne juste derrière le Quatar et la Jordanie et devance Omam et les Emirats Arabes Unis. 

Un recul du Cameroun que RSF justifie par les "longues coupures d’internet, les menaces, les intimidations, les agressions, les arrestations des journalistes" depuis la réélection de Paul Biya à la présidentielle d'octobre 2018. Le meilleur pays en matière de respect de la liberté de la presse dans le monde c'est la Norvège et la Namibie à l'échelle africaine où le pays est classé à la 23è place.

 

Stéphane Nzesseu

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Attendu ce matin à la Cour d’Appel du Centre, les 200 militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont décidé de ne pas sortir de la prison centrale de Kondengui.

 

Le bras de fer se poursuit entre la justice et les membres du MRC. Ils étaient attendus ce mardi 23 avril à la Cour d’Appel du Centre. Ils devaient comparaître dans le cadre de la suite de la procédure d’habeas corpus introduit devant le juge civil en parallèle à la procédure en cours devant le tribunal militaire de Yaoundé. Le procès coince depuis quelques temps sur plusieurs points. En bonne place, le refus pour le président du parti Maurice Kamto d’être jugé à huis clos.

Cet autre acte de boycott du tribunal se déroule au sein des murs de la prison centrale de Kondengui. Ce Mardi matin, les prisonniers déjà enchaînés et mis en rang dans la grande cour de la prison centrale, ils s’apprêtaient à entrer dans les camions de l’administration pénitentiaire pour se rendre au palais de justice du Centre administratif. Pour marquer la solennité et dans le but de passer le message de leurs revendications, les geôliers avaient décidé d’arborer des maillots estampillés « CAN 2019 » .

C’est le port de ce vêtement qui sera le point d’achoppement entre le régisseur de la prison et les militants du MRC. Une fois les prisonniers alignés, le régisseur intime l’ordre de changer leur habillement. Chose que ne comprends pas les partisans du parti de Maurice Kamto. Ce d’autant plus qu’il n’existe aucune disposition juridique ou de la discipline pénitentiaire qui précise le type de vêtement que devrait arborer des prisonniers. Une autre injustice que vont dénoncer virulemment les militants du MRC. Des échauffourées vont s’en suivre. Mais rien de grave. Les gardiens de prison vont tout faire pour conduire les militants vers la sortie de la prison.

Face à cette situation, les prisonniers décident de ne plus embarquer dans les camions prévus pour les diriger vers le palais de justice. Ils seront reconduits dans leurs cellules. Ils vont regagner leurs quartiers non sans scander des slogans à la gloire du Président Maurice Kamto et dénonçant la démocratie à deux vitesses pratiquées au Cameroun.

Les audiences de ce jour ont été renvoyées pour le 25 avril prochain. Mais rien ne garantit que cette fois-là soit la bonne. Une situation qui fait traîner en longueur le procès en habeas corpus des partisans du MRC.

 

Stéphane Nzesseu

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Le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, porte-parole du gouvernement a donné ce lundi 22 avril un point de presse pour préciser la position du gouvernement de Yaoundé sur la sortie récente du parlement Européen.

 

Pour le ministre camerounais de la communication, la résolution du parlement Européen « dépeint littéralement la situation socio-politique au Cameroun, en faisant abstraction de toutes les mesures idoines prises par les autorités de l’Etat au regard des multiples enjeux sécuritaires auxquels notre pays a dû faire face ces dernières années ».

Par ailleurs, cette résolution « jette le discrédit sur l’élection présidentielle organisée au Cameroun, le 07 octobre 2018 ; fustige les dispositions pertinentes et essentielles de notre Constitution, loi fondamentale et émanation de la volonté du peuple camerounais, souverain ; incrimine les forces nationales de défense et de sécurité, accusées de violations des droits de l’Homme ».

Au rang des accusations, René Emmanuel Sadi note également que le parlement Européen a pris sur lui d’affirmer qu’il y a discrimination entre les régions francophones et anglophones du Cameroun. Ce parlement accuse les autorités camerounaises d’obstruction sur les libertés publiques, précisément : les restrictions de liberté d’expression et les réactions disproportionnées à l’égard de certains membres de l’opposition par l’organisation de procès militaires. En soulignant les répressions avec usage abusive de la force.

Et le comble c’est le fait que ce parlement désapprouve la loi camerounaise sur l’homosexualité.

Très vite, le ministre de la communication a fait savoir que le gouvernement de la République du Cameroun « s’élève radicalement contre cette résolution du parlement européen, et exprime son indignation face à un acte empreint de partialité, qui s’apparente à une kyrielle de contre-vérités, d’affirmations gratuites, de récriminations infondées, et d’injonctions assorties de chantage, dirigés contre les autorités du Cameroun et nos forces de défense et de sécurité » .

Dans la suite de sa communication, le ministre Sadi a démonté point après point les idées reçues des européens sur le Cameroun. Au sujet de la discrimination entre francophones et anglophones, après avoir précisé le contexte qui a déclenché la crise, le ministre rappelle très bien que les revendications corporatistes des enseignants et des avocats ont trouvé satisfactions à ce jour. Mettant un accent sur le processus de décentralisation en cours, pour indiquer la bonne foi du gouvernement dans la mise en œuvre d’un meilleur équilibre dans la gestion des communautés. Sur la question des violations de droits de l’homme, le ministre de la communication a rappelé à l’intention de ces occidentaux, le cadre juridique qui encadre les actions démocratiques au Cameroun.

En terminant son propos, Emmanuel Sadi fait savoir que le Cameroun reste ouvert à toutes suggestions constructives, mais ne se laissera pas aller à des injonctions sur fond de chantage à peine voilé.

 

Stéphane Nzesseu

Published in Politique

A la fin de sa rencontre avec les autorités camerounaises, la mission du Fonds monétaire international va dresser un rapport sur l’état de l’économie du pays.

 

Il s’agit donc d’une visite importante que va effectuer la mission du Fonds monétaire international (Fmi) au Cameroun dès ce jour, du 23 avril 2019. Il est à noter que ladite visite s’inscrit en fait dans le cadre de la 4ème revue du programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit (Fec).

D’après nos sources le programme de cette mission prévoit des rencontres avec les membres du gouvernement, des acteurs des milieux d’affaire et ceux de la société civile. Au terme des échanges les experts du Fmi seront appelés à établir un rapport portant sur l’état de l’économie du Cameroun. Ledit rapport sera présenté au Conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods au mois de juin 2019.

Notre confrère Le Jour qui relaie aussi l’information relative à la visite de la mission du Fmi rappelle que « sous programme triennal (2017-2019) Fec depuis fin juin 2017, le Cameroun est appelé à introduire des réformes socio-économiques multiformes allant notamment dans le sens d’une plus grande discipline budgétaire et de la viabilité de la dette publique aujourd’hui estimée à 34% du Produit intérieur brut (Pib) ».   

A titre de rappel, la 3e revue du Fmi au Cameroun a eu lieu du 5 au 12 novembre 2018. Elle a été conduite par Corinne Delechat. Le programme de celle-ci était quasi le même que celui annoncé pour la mission attendue dès ce jour. Les experts du Fmi avaient bien évidemment eu des échanges avec les autorités camerounaises sur des sujets divers tels que les objectifs de la mission, l’évolution récente et les perspectives de l’économie camerounaise, le point sur les performances de la Fec, les implications sur l’exécution du budget 2018, la préparation de celui de 2019. Il y a également eu le plan d’endettement du Cameroun questionné et la restructuration des banques en difficulté.

Au terme de cette revue, le département Communication du Fmi par un communiqué de presse, avait révélé qu’entre autres, pour ce qui est du Fec que, « la performance du Cameroun dans le cadre de son programme appuyé par la FEC est globalement satisfaisante. La plupart des objectifs à fin juin 2018 ont été atteints et les réformes structurelles ont progressé, avec l'achèvement des réformes clés du secteur financier qui avaient été retardées ».

Le même communiqué qui reste disponible sur son site web indiquait par ailleurs que « les autorités restent attachées à l’effort concerté visant à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires et extérieurs de la CEMAC. À cette fin, il sera important de s’attaquer à l’insuffisance des recettes et de maîtriser les dépenses d’investissement pour atteindre l’objectif de déficit fixé pour 2018. Il sera essentiel de mettre en œuvre de manière résolue le budget 2019, y compris les mesures visant à mobiliser des recettes non pétrolières en éliminant progressivement les exemptions et en rationalisant d’avantage les dépenses, pour atténuer les risques liés à la situation sécuritaire difficile, à la volatilité croissante des prix des matières premières et à d’autres chocs sur la croissance ».

 

Liliane N. 

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Après les partis politiques de toutes les chapelles, Elections Cameroon (Elecam) s’est entretenu avec les médias.

 

L’année 2019 est présentée comme une année électorale. Car il est prévu la tenue des élections régionales, municipales et législatives. Dans sa posture d’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun, Elecam s’est lancé dans les préparatifs de ces échéances. Le 18 avril 2019, l’institution a eu des assises avec les hommes de médias dont elle reconnait un rôle important dans la bonne conduite du processus électoral.

Même s’il convient de souligner que le Code électoral en vigueur au Cameroun n’attribue pas de place particulière aux médias. Elecam est conscient du fait qu’ils peuvent être de bons relais pour non seulement la transmission des informations mais aussi et surtout l’éveil des citoyens en matière électorale. Il est donc de bon ton que ceux-ci soient tenus informés du déroulement du processus électoral afin qu’ils aient la maîtrise parfaite du sujet et puisse au mieux cerner les enjeux du scrutin.

Il aura donc été question jeudi dernier lors de ces assises de rappeler aux médias les différentes étapes du cycle électoral. Ces principales étapes étant la phase pré-électorale, le scrutin et la phase post-électorale. Le rappel a également porté sur la révision des institutions et acteurs intervenant en fonction des périodes.

Il faut dire que l’objectif de la rencontre avec les médias et même avec les partis politiques, vise la mise en place d’une plateforme dont les acteurs seront les formations politiques, les administrations concernées, les organisations de la société civile. Sans oublier les médias. Et cela rentre dans le cadre du Peace Building Fund composé du Pnud, de l’Unesco et d’Onu femmes.

L’autre objectif est de renforcer les capacités à l’appui de la conduite des processus électoraux pacifiques et de la cohésion sociale au Cameroun. Il sera donc question pour atteindre ledit objectif d’avoir un dialogue transparent et régulier avec les acteurs clé, d’inclure les groupes de femmes et les jeunes, enfin de former les Forces de défense et de sécurité à la prévention et à la résolution des violences pré et post électorales.

 

Liliane N.   

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Les vainqueurs Dames et Messieurs, des   duels  qui opposeront le Cameroun à la Rdc dans le cadre des Éliminatoires, seront qualifiés pour  les prochains Jeux africains «Rabat 2019».

 

La Fédération camerounaise de Handball (Fecahand) a retenu 12  handballeuses et handballeurs pour défendre le Cameroun aux Éliminatoires de la Zone Afrique Centrale, des Jeux africains «Rabat 2019». Ces équipes Messieurs et Dames  du handball quitteront probablement le Cameroun le 23 avril 2019, pour Kinshasa, la capitale  de la  République Démocratique du Congo (RDC). Ils affronteront les équipes féminines et masculines congolaises en aller et retour. Les vainqueurs de cette double confronteront décrocheront les deux   tickets qualificatifs pour  la phase finale du tournoi de handball des Jeux Africains prévus du 23 août au 3 septembre 2019 au Maroc.

Les sélections camerounaises auront un seul adversaire dans les deux catégories. Pour cause,  les sélections gabonaise  et congolaise,  les autres candidats  en lice dans cette zone, ont annulé leur participation. La sous-région Afrique Centrale aura un seul représentant dans les deux catégories. Prévu du 21 au 27 avril prochain à Kinshasa, les dates de ces Eliminatoires ont été modifiées avec l’absence des autres  équipes.

On se souvient qu’à la dernière édition des Jeux africains qui s’est déroulée au Congo Brazzaville en 2015, les Lionnes Indomptables  avaient été sacrées vice-championnes d’Afrique. Les Camerounaises s’étaient inclinées en finale face à la sélection angolaise de handball. Les handballeurs par contre, étaient absents du tournoi.

La  délégation camerounaise, conduite par le secrétaire général de la fédération camerounaise de handball Laurent Kuete, quittera le Cameroun après avoir effectué un stage de  près de 7 jours.

 

Liste des différentes sélections

Équipe nationale de handball Dames

Essam Anne Michelle

Eyenga Claudia

Balana Marie Paule

Nkolo Gisèle Valentine

Yuoh Yvette

Mossy Solle Jacqueline

Megaptche Megaptche Caroline

Feudji Geni

Yotchoum Jasmine

Ateba Petronie Laeticia

Paula Ebanga

Vanessa Medibe

Sélectionneur national : Serge Guebogo

 

Équipes nationales de handball Messieurs

Fonsho Junior

Patrick Ogolong

Nelvis Mbufung

Arnaud Nguimnang

Ulrich Bekono

Martin Luther Ondoa

Hyler Bikim Bi Ndjee

Sylvain Notsawo

Kevin Fokou

Yannick Bindzi

Cebastien Tignemb

Junior Ngabou Chunda

Sélectionneur national : Simon Burchard Menguede

 

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Les internationaux  camerounais, Nathan Wounembaina et  Leaticia Moma Bassoko, figurent respectivement  dans les équipes types de la saison 2018-2019 de la Ligue A masculine et féminine.

 

Ils sont nombreux, ces volleyeurs camerounais qui s’illustrent positivement grâce à leur performance sous d’autres cieux. Au terme de la saison régulière de volleyball en France, deux internationaux camerounais  ont été élus parmi les meilleurs  athlètes de la saison 2018-2019 des championnats français de volleyball dans les catégories féminines et masculines.

Chez les hommes, le meilleur joueur de la finale de l’édition 2018 de la Coupe de France, l’attaquant Nathan Wounembaina  fait une fois de plus,  partie  des meilleurs joueurs du championnat de France de cette  saison qui vient de s’achever. Ce Lion Indomptable de volleyball, a été  désigné  dans la  short list de la Ligue A masculine de volleyball. Le volleyeur  camerounais et capitaine de Tours, dont le contrat court jusqu'en 2020,  a été positionné comme l’attaquant n°1 de France au vue des performances réalisées cette saison dans le championnat. Il figure dans la même liste que ses coéquipiers   l’expérimenté Libéro de Tours, Hubert Henno et  Barthélémy Chinenyeze (Central 1). Un talent, qui pourra être un atout pour  le sélectionneur national, Blaise Mayam et son groupe qui prépare la Can masculine 2019 prévue en Tunisie. Né le 22 novembre 1984 à Bourha-Wango, Nathan Wounembaina a été en 2017 et 2018, sacré champion de France.

Toujours à  la Liga A, version féminine,  une autre  Lionne Indomptable a également attirée les attentions. La pointue de Marcq-en-Barœul, Leaticia Moma Bassoko, élue meilleure joueuse de la dernière édition de la Can  féminine de volleyball 2017, organisée et  remportée par le Cameroun,  figure dans l’équipe type de la Ligue A féminine de volleyball de France. Cette joueuse convoquée en sélection nationale  pour la préparation de la prochaine Can qu’abritera l’Egypte au mois de juillet 2019, est la  meilleure  de son poste de la saison. Née le 9 octobre 1993 à Yaoundé,  Leaticia Moma Bassoko a évolué au club allemand du Schweriner Sc de 2012 à 2014. Elle a également  joué pour le Volleyball-club Chamalières en 2004,  avant de s’engager  avec VC Marcq-en-Barœul.  Avec la sélection nationale, l’internationale camerounaise  a participé au Championnat du monde de volleyball féminin en 2014 et 2018,  ainsi qu’aux Jeux Olympiques 2016.

 

Marie MGUE

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Sunday, 05 June 2022 11:01