Après les partis politiques de toutes les chapelles, Elections Cameroon (Elecam) s’est entretenu avec les médias.
L’année 2019 est présentée comme une année électorale. Car il est prévu la tenue des élections régionales, municipales et législatives. Dans sa posture d’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun, Elecam s’est lancé dans les préparatifs de ces échéances. Le 18 avril 2019, l’institution a eu des assises avec les hommes de médias dont elle reconnait un rôle important dans la bonne conduite du processus électoral.
Même s’il convient de souligner que le Code électoral en vigueur au Cameroun n’attribue pas de place particulière aux médias. Elecam est conscient du fait qu’ils peuvent être de bons relais pour non seulement la transmission des informations mais aussi et surtout l’éveil des citoyens en matière électorale. Il est donc de bon ton que ceux-ci soient tenus informés du déroulement du processus électoral afin qu’ils aient la maîtrise parfaite du sujet et puisse au mieux cerner les enjeux du scrutin.
Il aura donc été question jeudi dernier lors de ces assises de rappeler aux médias les différentes étapes du cycle électoral. Ces principales étapes étant la phase pré-électorale, le scrutin et la phase post-électorale. Le rappel a également porté sur la révision des institutions et acteurs intervenant en fonction des périodes.
Il faut dire que l’objectif de la rencontre avec les médias et même avec les partis politiques, vise la mise en place d’une plateforme dont les acteurs seront les formations politiques, les administrations concernées, les organisations de la société civile. Sans oublier les médias. Et cela rentre dans le cadre du Peace Building Fund composé du Pnud, de l’Unesco et d’Onu femmes.
L’autre objectif est de renforcer les capacités à l’appui de la conduite des processus électoraux pacifiques et de la cohésion sociale au Cameroun. Il sera donc question pour atteindre ledit objectif d’avoir un dialogue transparent et régulier avec les acteurs clé, d’inclure les groupes de femmes et les jeunes, enfin de former les Forces de défense et de sécurité à la prévention et à la résolution des violences pré et post électorales.
Liliane N.