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Le jeune gendarme Adam Assana, en service au front dans le cadre de la lutte contre les séparatistes a été kidnappé et assassiné dans la nuit de mardi à mercredi dans la région du Sud-Ouest au Cameroun.

 

Un gendarme a été enlevé dans la nuit du 23 avril par des sécessionnistes à Muyuka dans la région du Sud-Ouest. Ces dernies l’ont tué et décapité avant de propager les parties de son corps partout dans la ville.

En effet, le jeune gendarme Adam Assana, kidnappé par des terroristes sécessionnistes ambazoniens, à été sauvagement découpé, décapité et éviscéré, avant de voir sa tête empalée et jetée sur la voie publique dans plusieurs endroits de la ville.

Sur la toile, les images choquantes circulent depuis ce matin et suscitent diverses réactions de la part des internautes. Les citoyens camerounais, pour la plupart, déplorent cette cruauté ainsi que le mutisme de nombreux organismes internationaux qui ont pour habitude de s’acharner sur les forces de sécurité camerounaises.

« Le militaire reçoit l'ordre des supérieur et ne tire sans légitime défense. Cet acte a été posé sans considération aucune pour sa famille et ses proches, ni pour l'honneur, la dignité et l'humanité de la victime. », peut-on lire dans des commentaires en ligne. La tristesse et l’émoi dans laquelle ils jettent ainsi les proches ainsi que les citoyens camerounais en général ne leur sont d’aucun égard.

De toute évidence, incompréhensible de voir ces rebelles agir de la sorte.

Les messages d’indignation et de consternation fusent également de toute part. « Jusqu'où et jusqu'à quand de tels actes contre nature vont-ils se porter contre les Forces de Défense d'un pays ? »

Depuis quelques mois, les rebelles sécessionnistes ont pris l’habitude de piller les populations et leurs avoirs, imposant un rythme de vie inexplicable qui s’assimile presque à une vie animale. Ces combattants semblent n’avoir rien à foutre de la dignité humaine et n’éprouvent aucune compassion à chosifier et détruire un être humain ainsi. « Au nom de quoi, de qui, de quel système de valeurs, pour quels intérêts et jusqu'où doit on faire ce genre de choses ? Où se terrent toutes les ONGs Internationales, occidentales, les Medias mensonges du Mainstream Occidental, l'Union Européenne, le Parlement Européen, Transparency International, Human Right Watch, Amnesty International, Save the Earth, La Croix Rouge et le Croissant Rouge International ? », s’interroge-t-on.

C’est à de telles occasions, l’on aurait souhaité voir réagir les organisations internationales qui se disent humanitaires et défenseurs des droits de l’homme ainsi que les grandes puissances qui sont plutôt très réactives et excitées lorsqu’il s’agit de dénoncer les « exactions de l’armée camerounaise contre les civils et les sécessionnistes ». Que non ! Aucune sortie, aucun tweet, aucun post, sur un sujet qui serait pourtant viral à cette heure s’il s’agissait de leurs intentions de manipulation. On a tout l’impression que tous ces sponsors attendent de voir les leurs affectés par ces conflits pour se manifester.

 

 

 

Published in Défense

Le jeune gendarme Adam Assana, en service au front dans le cadre de la lutte contre les séparatistes a été kidnappé et assassiné dans la nuit de mardi à mercredi dans la région du Sud-Ouest au Cameroun.

 

Un gendarme a été enlevé dans la nuit du 23 avril par des sécessionnistes à Muyuka dans la région du Sud-Ouest. Ces dernies l’ont tué et décapité avant de propager les parties de son corps partout dans la ville.

En effet, le jeune gendarme Adam Assana, kidnappé par des terroristes sécessionnistes ambazoniens, à été sauvagement découpé, décapité et éviscéré, avant de voir sa tête empalée et jetée sur la voie publique dans plusieurs endroits de la ville.

Sur la toile, les images choquantes circulent depuis ce matin et suscitent diverses réactions de la part des internautes. Les citoyens camerounais, pour la plupart, déplorent cette cruauté ainsi que le mutisme de nombreux organismes internationaux qui ont pour habitude de s’acharner sur les forces de sécurité camerounaises.

« Le militaire reçoit l'ordre des supérieur et ne tire sans légitime défense. Cet acte a été posé sans considération aucune pour sa famille et ses proches, ni pour l'honneur, la dignité et l'humanité de la victime. », peut-on lire dans des commentaires en ligne. La tristesse et l’émoi dans laquelle ils jettent ainsi les proches ainsi que les citoyens camerounais en général ne leur sont d’aucun égard.

De toute évidence, incompréhensible de voir ces rebelles agir de la sorte.

Les messages d’indignation et de consternation fusent également de toute part. « Jusqu'où et jusqu'à quand de tels actes contre nature vont-ils se porter contre les Forces de Défense d'un pays ? »

Depuis quelques mois, les rebelles sécessionnistes ont pris l’habitude de piller les populations et leurs avoirs, imposant un rythme de vie inexplicable qui s’assimile presque à une vie animale. Ces combattants semblent n’avoir rien à foutre de la dignité humaine et n’éprouvent aucune compassion à chosifier et détruire un être humain ainsi. « Au nom de quoi, de qui, de quel système de valeurs, pour quels intérêts et jusqu'où doit on faire ce genre de choses ? Où se terrent toutes les ONGs Internationales, occidentales, les Medias mensonges du Mainstream Occidental, l'Union Européenne, le Parlement Européen, Transparency International, Human Right Watch, Amnesty International, Save the Earth, La Croix Rouge et le Croissant Rouge International ? », s’interroge-t-on.

C’est à de telles occasions, l’on aurait souhaité voir réagir les organisations internationales qui se disent humanitaires et défenseurs des droits de l’homme ainsi que les grandes puissances qui sont plutôt très réactives et excitées lorsqu’il s’agit de dénoncer les « exactions de l’armée camerounaise contre les civils et les sécessionnistes ». Que non ! Aucune sortie, aucun tweet, aucun post, sur un sujet qui serait pourtant viral à cette heure s’il s’agissait de leurs intentions de manipulation. On a tout l’impression que tous ces sponsors attendent de voir les leurs affectés par ces conflits pour se manifester.

 

  

  

 

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Ils sont respectivement âgés de 14 et 15 ans. Accusés d’avoir dérobé deux cent mille francs à un homme qui les exploitait, ils ont été conduits à la maison d’arrêt, malgré les nombreuses propositions qui ont été faites pour rembourser deux fois, le corps du délit

 

Les camerounais, mis au courant de la situation ont des avis partagés sur la question mais, l’on n’arrive pas à comprendre l’attitude du plaignant, tel que le démontre cette sortie de David Eboutou, qui a tenu à donner quelques précisions

« Tout en remerciant du fond du cœur l'ensemble des médias qui nous accompagnent dans cette indignation, particulièrement Télévision Équinoxe qui a fait un reportage hier dans leur journal de 20h et dont l'élément a été repris dans une de mes publications, Radio Équinoxe et Radio Balafon qui m'ont donné la parole ce matin relativement à  cette affaire  en faisant intervenir des experts du droit,

Je voudrais repréciser que notre action ne s'inscrit nullement dans une quelconque volonté de justifier une forme de délinquance juvénile.

Ces enfants de 14 et 15 ans sont aujourd'hui en prison pour avoir porté atteinte à la fortune du Sieur NOMO par vol de la somme de 200 mille francs selon ce qui est dit dans leur mandat de dépôt.  Le double de ce montant soit 400 mille francs a été proposé au niveau de la brigade de gendarmerie de Ngousso au plaignant qui a  refusé cet arrangement.

Il a exigé au minimum la somme de 2 millions de Francs Cfa aux deux familles extrêmement démunies de ces gamins, pour arrêter la procédure.

Rappelons que malgré le fait que le mandat de détention provisoire porte le motif énoncé plus haut, le bourreau réclame tantôt 7 millions de francs Cfa, tantôt 5 millions. Ce qui interroge sur la moralité de ce monsieur.

Je ne voudrais pas revenir sur les faits graves d'abus, dont sont revenus ces enfants hier au cours de leur passage devant le juge d'instruction,  et dont les deux avocats qui les assistaient, Me  Marthe Zintchem et Me Georgie Massi Ngakele reviendront en temps opportun pour ne pas encore trahir le secret de l'instruction. Mais c'est grave!

Pour le moment donc, nous nous opposons face à une forme de correction répressive qui consiste à envoyer systématiquement en prison même des gamins dont le cas aurait pu être géré dans les blocs de quartier où même les chefferies de quartier. Il s'agit là  de voir comment explorer des voies conciliatoires ou des peines alternatives.

À quoi sert de garder ces gosses en prison et de mettre ainsi leur avenir en péril quand on sait ce qui se passe dans nos prisons en terme de violence ? Et leur année scolaire alors ?

Je plaide pour une humanisation de notre système judiciaire qui doit savoir apprécier les cas qui leur sont soumis. Ces gamins étaient et vivaient sans problème jusque-là à en croire la foule des voisins de leurs parents qui nous accompagnaient hier au tribunal d'Ekounou.

Ayons du cœur et sachons guider nos actions par l'humanisme. J'espère que le juge d'instruction en charge du dossier en tant que parent saura privilégier son côté empathique pour une issue heureuse de cette affaire.

S'il ne s'agissait que de punition, je crois que ces gosses ont été suffisamment traumatisés jusque-là. Ils ont passé deux semaines de garde à vue à la brigade de gendarmerie de Ngousso pour des enfants qui n'avaient jamais vu à quoi ressemble l'intérieur d'une brigade ou d'un commissariat ».

Faire travailler des enfants de 14 et 15 ans n'est-il pas interdit et condamnable par l'OIT, le BIT et le MINTSS du Cameroun ? C’est à cette question que les hommes de lois doivent apporter des réponses.

Quelle est par ailleurs la part de responsabilité des parents qui, pour quelque prétexte que ce soit, obligent les enfants mineurs à participer aux charges de la maison ?

 

LOI N° 2005-015 DU 29 DECEMBRE 2005 RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC ET LA TRAITE DES ENFANTS

L'Assemblée nationale a délibéré et adopté,

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Chapitre I : Dispositions générales

Article premier.- La présente loi est relative à la lutte contre le trafic et la traite des enfants.

Article 2 : Au sens de la présente loi, les définitions ci-après sont admises :

a. enfant : toute personne de l’un ou l’autre sexe âgée de moins de 18 ans ;

b) le trafic d’enfants : désigne le fait de favoriser ou d’assurer le déplacement d’un enfant à l’intérieur du Cameroun afin d’en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou tout autre avantage matériel, quelle que soit la nature ;

c) la traite d’enfants : s’entend comme le recrutement, le transfert, l’hébergement ou l’accueil des enfants aux fins d’exploitation, par menace, recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou de mise à profit d’une situation de vulnérabilité, ou par offre ou acceptation d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur un enfant ;

d) l’exploitation d’enfants : comprend, au minimum, l’exploitation ou le proxénétisme d’enfants ou toutes autres formes d’exploitation sexuelle, l’exploitation du travail des enfants ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues, la servitude ou le prélèvement d’organes ;

e) le consentement de la personne est vicié : lorsque des actes de violence ont été commis sur la victime elle-même ou sur les personnes qui en ont la garde légale ou coutumière ;

f) la mise en gage d’enfants : le fait de mettre un enfant comme sûreté auprès d’un créancier en garantie d’une créance ou d’une dette, aux fins d’exploitation.

Chapitre II : Des sanctions

Article 3 :

(1) Est punie d’un emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de 10 000 à 500 000 francs, toute personne qui met en gage un enfant.

(2) Les peines prévues à l’alinéa (1) sont doublées si l’auteur est soit un ascendant, soit un tuteur, soit une personne assurant la garde même coutumière de la victime.

(3) Est punie d’un emprisonnement de dix (10) ans et d’une amende de 10 000 à 1 000 000 de francs toute personne qui reçoit en gage un enfant.

Article 4 : Est punie d’un emprisonnement de dix à vingt ans et d’une amende de 50 000 à un million de francs toute personne qui se livre, même occasionnellement, au trafic ou à la traite des enfants.

Article 5 : Le trafic et la traite d’enfant sont punis d’un emprisonnement de quinze (15) à vingt (20) ans et d’une amende de 100 000 à 10 000 000 de francs :

a) Lorsque l’infraction est commise à l’égard d’une personne mineure de 15 ans ;

b) Lorsque l’auteur des faits est un ascendant légitime, naturel ou adoptif de la victime ;

c) Lorsque l’auteur des faits a autorité sur l’enfant ou est appelé à participer de par ses fonctions à la lutte contre la traite ou au maintien de la paix ;

d) Lorsque l’infraction est commise en bande organisée ou par une association de malfaiteurs ;

e) Lorsque l’infraction est commise avec usage d’une arme ;

f) Lorsque la victime a subi des blessures telles que décrites à l’article 277 du Code Pénal ou lorsqu’elle est décédée des suites des actes liés à ces faits.

Article 6 : Les auteurs, co-auteurs, et complices des infractions de mise en gage, de trafic et traite d’enfant sont, en outre condamnés aux peines accessoires prévues par l’article 30 du Code Pénal.

Article 7 : Nonobstant la responsabilité pénale de leurs dirigeants, les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables et condamnées aux amendes ci-dessus prévues lorsque les infractions ont été commises par lesdits dirigeants, agissant dans l’exercice de leurs fonctions.

 

Nicole Ricci Minyem 

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L’information a été rendue publique par Okala Ebode, trésorier national adjoint du MRC, « Nyayo Michael, jeune militant du parti de Maurice Kamto, est entre la vie et la mort. Il a été poignardé dans son sommeil et il se trouve en ce moment à l’infirmerie de la prison ».

 

Il poursuit en affirmant que : « En dehors de Nyayo Michael, plusieurs autres détenus MRC sont en danger de mort ».

Pour les autres responsables de ce parti politique, notamment Mathieu Youbi et Sosthène Médard Lipot, «  Dans l’attente du diagnostic de nos propres médecins, une enquête est en cours pour trouver l’identité de celui qui a poignardé notre camarade dans son sommeil et a pris la fuite »

La même source indique que « Hier déjà, le régisseur tenait des propos agressifs et comme d’appel à la violence contre les prisonniers politiques. Il a d’ailleurs usé lui-même de violence. Il voulait obliger les militants à s’habiller comme le lui voulait. Les militants qui devaient aller au tribunal avaient opté de porter des tee – shirts CAN 2019 ».

Devant cette violation élémentaire de leurs droits, et alors qu'ils se trouvaient déjà dans la cour d'honneur de la prison menottés et en cours d'embarquement pour le tribunal, les détenus politiques ont décidé de protester en refusant de se rendre au tribunal ce jour »,

En plus, le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack a parlé « des informations concordantes et insistantes », il évoquait des cas de passages à tabac et de traques punitives « organisées avec la complaisance de maillons essentiels de la hiérarchie administrative carcérale ».

De « l’enlèvement spectaculaire des prisonniers, de l'extraction forcée des prisonniers politiques  qui auraient  été ensuite transportés dans le camion de la prison, escortés par des policiers ordinaires, ceux du GSO, ceux de ESIR, et la gendarmerie nationale, pour être conduits vers une destination inconnue ».

Plus tard dans la journée, il a remis ça en faisant savoir que : « les avocats des détenus se trouvaient à l'entrée de la prison centrale de Yaoundé. Tout comme le commandant du Groupement spécial d'opérations (GSO) à la tête d'une centaine de policiers en faction devant la prison, armés et cagoulés ». Les audiences en habeas corpus  ont été renvoyées au 25 avril prochain, pour 
comparution des prévenus.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Défense

La quatrième revue du Programme économique et financier triennal conclu entre le Cameroun et le Fonds monétaire international (FMI) en juin 2017 revêt un caractère particulier. C’est la première mission d’évaluation qui intervient au cours de cette année où le programme est d’ailleurs prévu de s’achever.

 

A en croire Cameroon Tribune, pour son premier jour de mission, le mardi 23 avril 2019, c’est au ministère des Finances que la délégation dépose ses bagages. Au sortir de cette audience entre Louis Paul Motaze et l’équipe du FMI conduite par Corinne Delechat, la presse a pu avoir les points saillants de cette mission qui s’achève le 02 mai prochain.

« La mission va discuter des paramètres pour conclure la quatrième revue. La réunion du conseil d’administration du FMI se tiendra en fin juin pour examiner le dossier. Nous allons discuter pendant une semaine des paramètres qui vont permettre une issue concluante de cette revue. Mais je pense qu’on a en main les atouts pour réussir », affirme Corinne Delechat. La chef de délégation de l’institution de Bretton woods n’a pas caché son optimisme face aux efforts faits par l’un des premiers pays d’Afrique centrale à avoir conclu le programme.

« Le Cameroun continue d’avoir une stratégie qui porte des fruits. Le pays a contribué de façon majoritaire à la reconstitution des réserves de changes de la BEAC grâce aux efforts de consolidation budgétaire et d’amélioration des recettes non pétrolières. Au niveau de la dépense, on a constaté des efforts de rationalisation depuis le début du programme.», déroule-telle.

L’autre escale de cette mission s’est faite au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ici aussi, les échanges se sont déroulés à huis clos. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de cette réunion, notamment le plan d’endettement révisé 2019, le plan de décaissement, l’état d’avancement de la phase 2 de la vision 2035, l’état de mise en œuvre du projet hydroélectrique de Nachtigal.

On apprend dans les colonnes de Cameroon Tribune que ce programme qui s’inscrit dans la stratégie de relance de la CEMAC est plutôt en bonne voie. Pour cette semaine marathon d’évaluation, plusieurs réunions de travail sont prévues avec des institutions telles que la Caisse autonome d’amortissement, la Société nationale de raffinage, le Conseil national de crédit, le secteur privé, etc.

Les objectifs de cette revue sont donc « l’évaluation et les perspectives de l’économie camerounaise, le cadre budgétaire à moyen terme 2020-2021 et la préparation du budget 2020, l’état de restructuration des banques en difficultés, entre autres ». La quatrième revue devrait aboutir à un nouveau décaissement. A ce jour, sur une enveloppe de 667 millions de dollars (390 milliards de F), 252,85 milliards de F ont déjà été décaissés.

 

Otric N.

Published in Economie

Dans une interview accordée à notre confrère Défis Actuels, le promoteur du mouvement Onze Millions de Citoyens indique qu’en plus de cette option, la convention signée avec le parti politique Univers du Pr Prospère Nkou Mvondo reste d’actualité.

 

C’est au mois de mars 2019, que Cabral Libii a déposé dans les services du gouverneur de la région du Centre, le dossier de création de son parti politique baptisé «Les Citoyens».  Conformément à la loi, ledit dossier a été examiné par les services compétents puis transférés au Ministère de l’Administration territoriale (Minat) actuellement dirigé par Paul Atanga Nji. Il convient de noter que le Minat est le seul habilité à autoriser l’existence légale d’un parti politique, au Cameroun. Toutefois, il faut souligner qu’en cas de silence gardé pendant trois (3) mois à compter de la date de dépôt du dossier, auprès des services du gouverneur territorialement compétent, le parti est réputé exister légalement.

Questionné sur ce sujet par notre confrère Défis Actuels, Cabral Libii semble déjà avoir réfléchi sur les options qui s’offrent à lui, dans le cas où les autorités ne légalisaient pas son parti politique avant la tenue des élections régionales. «En cas de non légalisation ? Nous avons un plan B. Nous évoluerons au sein du Pcrn (Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale Ndlr) et je rappelle que la convention avec le parti Univers reste et demeure d’actualité », a-t-il déclaré au cours de l’interview publiée dans le numéro 381 du journal Défis Actuels.  

Au cours de cette même interview, le promoteur du Mouvement Onze Millions de Citoyens s’est également exprimé entre autres sur le travail qu’il abat sur le terrain. A titre de rappel, Cabral Libii après un travail de longue haleine en période de pré-campagne et de campagne électorale, d’après les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, est arrivé 3e lors de la Présidentielle 2018, avec un score de 6,25%. A l’heure actuelle, Cabral affirme avoir un bilan satisfaisant sur le terrain. «Le bilan est très bon. Je ne remercierai jamais assez les populations qui me suivent et la méthode, et même du leadership. Je suis au service du peuple, je suis sur le terrain, je le sensibilise, je le responsabilise », affirme-t-il.

 

Liliane N.

Published in Politique

Joseph Dion Ngute, chef du gouvernement, a inauguré mardi dernier à Douala l’hôtel « La Falaise-Bonapriso » de classe internationale.

 

Désormais, un immeuble flambant neuf de 16 niveaux s’élance vers le ciel de la capitale économique, à partir du très huppé quartier Bonapriso. Le dernier né des hôtels « La Falaise », inauguré hier, 23 avril 2019, par le Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Joseph Dion Ngute, représentant personnel du chef de l’Etat à la cérémonie, affiche fière allure.

Selon Cameroon Tribune, « son design et ses couleurs gris clair et beige en font dorénavant un élément central du décor le long de l’ancienne rue Njo-Njo où il se dresse. Mais son rayonnement, bien entendu, s’étendra à toute la ville de Douala, qui se trouve ainsi dotée d’un atout supplémentaire côté hôtellerie ».

« Un hôtel de classe internationale », dira le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Dr Fritz Ntone Ntone, qui s’est réjoui, pour la ville, de cette nouvelle réalisation du promoteur, Pascal Monkam. Le promoteur lui-même parlera de « nouveau joyau », qui fut lancé afin d’accompagner les pouvoirs publics dans la perspective de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.

Aujourd’hui, rapporte le journal, l’établissement est prêt pour de grands rendez-vous, qu’ils soient nationaux ou continentaux. Le Premier ministre relèvera d’ailleurs que ce « joyau de classe internationale » devrait bientôt accueillir de nombreux hôtes de marque dans les jours qui viennent, et contribuera à faire de Douala « le carrefour des grandes rencontres ».

Classé « 4 étoiles », le nouvel hôtel propose 126 chambres réparties sur les neuf premiers étages de l’édifice, 12 suites, 12 appartements de grand luxe, avec, entre autres avantages, une vue imprenable sur le fleuve Wouri et sa mangrove, etc. L’aspect sécurité n’est pas en reste : un scanner à bagages, un réseau de 72 caméras numériques et un dispositif anti-incendie moderne sont quelques-uns des atouts présentés lors de la cérémonie d’inauguration d’hier.

De bon augure, sur le plan de l’accueil, en vue du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) et de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, prévus au Cameroun respectivement en 2020 et en 2021. En attendant, le nouvel hôtel représente aussi de nombreux postes de travail, stables et formels. Dans son propos de circonstance, le promoteur a indiqué que pour son exploitation, 200 emplois directs ont été créés. Et pendant sa construction, il générait « 100 emplois par jour ».

 

Otric N.

Published in Société

Selon le rapport sur « l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit de la Cemac », que vient de publier la Banque des États de l’Afrique centrale, la proportion des crédits bancaires au 2e semestre 2018 est de 63,5 %. Une proportion captée par les grandes entreprises de la zone Cemac.

 

Des études ont été menées depuis quelques temps et, ont démontré que les Petites et Moyennes Entreprises constituent la majeure partie du tissu industriel dans cet espace communautaire mais pourtant, elles n’ont pu canaliser que 18,8 % des financements bancaires recensés dans la zone Cemac, au cours de la période sous revue.

Sur la même période, les crédits aux particuliers n’ont atteint que 406,4 milliards de FCFA, soit 8,47 % du total des prêts. Des statistiques qui sont en hausse par rapport au montant du semestre précédent, chiffré à 239,16 milliards de FCFA, « soit 5,31 % du total des nouveaux financements accordés», souligne la Banque des Etats de l’Afrique Centrale dans le rapport sus-mentionné.

Dans un autre rapport publié par la BEAC sur l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les banques dans la zone Cemac, les établissements bancaires ont de manière globale accordée 4500,22 milliards FCFA à l’économie sous-régionale il y’a moins d’un an. Ce taux, en hausse de 8,37%, représente un volume de plus de 130 mille dossiers de demandes de crédits

En fait, suite à cet autre classement, de la banque des Etats de l’Afrique centrale, les banques camerounaises arrivent en tête du volume de crédits accordés aux agents économiques avec 3372,11 milliards FCFA contre 3111,78 milliards FCFA en 2017, à la même période.

Au Cameroun, les grandes entreprises constituent plus de 73% du portefeuille des bénéficiaires tandis que les Petites et Moyennes Entreprises n’ont reçu que 14% de cette enveloppe et les particuliers un peu plus de 4,5%, bien qu’étant les plus gros demandeurs avec plus de 103 mille dossiers.

Les administrations publiques et les autres personnes morales, rapporte la Beac, ont engrangé 247 milliards FCFA dans cette enveloppe, soit un peu plus de 7%. Parmi les plus grands contributeurs au financement de l’économie, l’on compte Société Générale au Cameroun avec un taux de 30,86%, Afriland First Bank (14,69%), la Banque internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit  (Bicec) (10,91%) ; SCB (8,52%) et Ecobank (8,30%).

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie

Une campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda) est prévue en mois de juin prochain. Information relayée au cours de la réunion préparatoire de ladite campagne ténue dans la salle des réunions des services du Gouverneur du Nord.

 

"Toutes les familles de la région du Nord doivent bénéficier des Milda, pour une meilleure prévention du paludisme", telle est la principale interpellation faite par le secrétaire général des services du Gouverneur du Nord Julien Ndoumba aux principaux acteurs de la chaîne de distribution de ces moustiquaires. Il s'agit ainsi de la troisième campagne instituée pour la mise à la disposition des populations des Milda. "Nous nous sommes évertués ce jour à détailler les étapes qui serviront à la réussite de cette opération dans le cadre de la gestion accès sur les résultats sachant bien qu'au cours de la première réunion qui vient de se tenir, chacun des participants est prêt pour la campagne 2019", a indiqué l'autorité administrative.

Il faut à titre de précision dire que, cette campagne est financée par l'Etat du Cameroun avec l'aide de ses partenaires. En ce moment, des sources crédibles font état de ce que 10 conteneurs de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action sont déjà arrivés dans la capitale régionale du Nord. "Dans la planification opérationnelle, la distribution concerne toute la région du Nord. Nous avons environ 72 conteneurs de moustiquaires qui sont attendus", a déclaré une fois de plus, le Secrétaire général des services du Gouverneur.

Dans une région où le paludisme est considéré comme l'une des premières causes de mortalité, cette campagne de distribution des Milda aux ménages arrive donc à point nommé.

 

Innocent D H

Published in Santé
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Arrivées à Kinshasa hier mardi pour les éliminatoires aux Jeux africains, la sélection féminine camerounaise de handball a finalement disputé et remporté son match face à la RDC 25 contre 22. Le match retour est prévu ce mercredi 24 avril.

 

Parties mardi matin pour le tournoi éliminatoire aux jeux africains 2019, les sélections camerounaises masculine et féminine de handball sont bien arrivées à Kinshasa la capitale de la RDC le pays hôte du tournoi. Les Dames sur place à 18 heures, ont disputé la manche aller de leurs deux confrontations directes avec la RDC.

Une rencontre aller que l’organisation du tournoi a programmée pour mardi soir à 22h, et à laquelle la fédération camerounaise de Handball s’est tout d’abord opposée, arguant que l’équipe était arrivée tardivement à Kinshasa après un long périple ponctué d’escales. La rencontre a finalement pu se dérouler. Et nonobstant leur arrivée tardive en terre congolaise, ce sont les lionnes qui ont pris le dessus sur leurs adversaires après une rencontre serrée. Le score s’est cependant soldé de 25 -22. Le match retour devrait donc se jouer ce mercredi.

Quant à la sélection masculine, la délégation comportant la majorité de ses joueurs a quitté Douala mardi à 11h30 par vol Ethiopian Airlines. Elle est actuellement en escale à Addis-Abeba, et quittera l’Éthiopie ce mercredi matin pour Kinshasa.

Le premier de ses deux matches contre la sélection Messieurs de la RDC est prévu pour ce soir. Au terme des deux matches en aller et retour (Le Congo et le Gabon s’étant désisté), seul le meilleur au nombre des buts cumulés prendra le ticket de qualification de la zone 4 pour les jeux africains prévus cette année au Maroc.

Allez les Lions !

 

Source : Sport Au féminin

Published in Sport






Sunday, 05 June 2022 11:01