Les membres du gouvernement se sont concertés à l’immeuble étoile et plusieurs sujets ont été évoqués, notamment, la Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport (aérien, terrestre, maritime, et ferroviaire) en vue de la performance des entreprises nationales.
Parmi les secteurs influents de l’économie camerounaise, figure en bonne place celui des transports. En effet, de par sa géographie et sa position, les transports assurent la circulation des biens et des personnes, pour la gestion administrative et le développement du territoire. Ils favorisent le transit en provenance ou à destination des pays voisins, notamment le Tchad et la République Centrafricaine, en plus des échanges entre les espaces CEEAC et CEDEAO.
Le Cameroun compte quatre modes de transport : La route qui est le mode le plus répandu, dynamique qui fournit près de 85% de l’offre - Le rail est actif essentiellement dans la partie centrale sud du pays - 5 aéroports répartis le long de l’axe sud-nord et assurent l’essentiel du trafic aérien - Le transport par voies d’eau est actif sur la côte atlantique à travers 3 ports, auxquels s’ajoutent peu de zones de navigation sur les cours d’eau intérieurs.
Le secteur des transports, en tant que facteur de stabilité, joue un rôle important dans le développement économique et social, le renforcement de la solidarité et de l'intégration nationales, la réduction des disparités locales et l’ouverture régionale. En effet, le développement des services de transport performants compétitifs et complémentaires avec des réseaux denses de liaisons routières, ferroviaires, aériennes, maritimes et fluviales, est un préalable à la croissance économique, à l’aménagement harmonieux du territoire, au développement de l’écotourisme, à l’ouverture du pays et à son entrée dans l’économie mondiale
Stratégies de développement des infrastructures
Parmi ces dernières, on compte les opérations d’entretien routier qui concernent à la fois le réseau classé prioritaire, le réseau non prioritaire, de même que le réseau des routes rurales.
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport implique par ailleurs l’amélioration du service du réseau routier, en s‘assurant que 100% de celui qui est classé prioritaire est en bon état, ainsi qu’une proportion importante (30%) du reste du réseau routier.
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport appelle à la protection du patrimoine routier afin d’assurer : Le contrôle des charges sur 100% du réseau bitumé (contre 30% actuellement) - Le respect des conditions de circulation par temps de pluie et la construction des barrières de pluie sur le réseau des routes en terre – La réhabilitation du réseau routier…
Selon le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe, malgré les mesures mises en place par le gouvernement, l’on note encore un état de dégradation avancée du linéaire bitumé (23% des 4061 km bitumé sont en état médiocre ou mauvais).
La Stratégie d'amélioration de l'offre de service dans le secteur du transport, qui est une composante du programme de réhabilitation va permettre de préserver les lourds investissements déjà consentis. Ainsi, les ressources nécessaires mobilisées dans la période 2010-2020, vont permettre au gouvernement de poursuivre la réhabilitation de 200 km de routes bitumées en moyenne, par an. Il est revenu sur les moyens conséquents devront aussi être mis dans la réhabilitation des routes en terre.
Tous les membres du gouvernement n’ont pas assisté à ces assises, présidées par Joseph Dion Ngute, le chef du gouvernement. Le ministre de la Santé Publique Malachie Manaouda qui conduit en ce moment, une importante délégation à Genève, dans le cadre des travaux de a 72ème Assemblée mondiale de la Santé et, les spécialistes vont tabler sur un sujet qui semble ne jamais trouver une solution au Cameroun : la Couverture Santé Universelle.
Nicole Ricci Minyem
De nombreux supporters espèrent bien savoir quels changements le staff apportera après la défaite 4-0, lors du premier match amical d’envergure, face à l’Espagne le week-end dernier. Car, note Cameroon Tribune, les matchs amicaux servent avant tout à déceler les manquements et à les corriger.
A cet effet, apprend-on, le club de Levante, classé 3e à l’issue du championnat féminin d’élite espagnol, constitue un adversaire intéressant. Entre temps, l’équipe a notamment mis l’accent sur la condition physique et la cohésion de groupe, qui ont cruellement fait défaut face à la Roja. Mais cette défaite est désormais loin derrière les filles d’Alain Djeumfa, si l’on en croit certains membres du staff.
Pour le sélectionneur national en effet, l’essentiel est « d’en tirer les leçons pour ne plus commettre les mêmes erreurs ». Les Lionnes pourront cette fois aussi compter sur la vivacité et le talent de Nchout Ajara, qui a rejoint le groupe avec Ejangue Siliki en début de semaine. Egalement absente face à l’Espagne en raison de soucis administratifs, Michaela Abam a depuis retrouvé ses coéquipières. L’équipe devrait afficher complet ce jeudi avec les arrivées annoncées de Gabrielle Aboudi Onguene et Gaëlle Enganamouit.
Les Lionnes vont poursuivre leur préparation avec deux autres matchs amicaux, au programme, toujours contre des clubs locaux. A noter que le sélectionneur Alain Djeumfa devrait choisir ses 23 Lionnes au plus tard ce 24 mai en vue de la compétition qui démarre le 7 juin prochain en France.
Pour leur première participation à une phase finale de coupe du monde en 2015, au Canada, les Lionnes Indomptables étaient sorties en 8èmes de finales, après une prestation très appréciée. Restée sur sa soif, la sélection nationale féminine voudrait faire mieux qu’en 2015. D'ailleurs près de 90% de l’effectif conduit par le coach Alain Djeumfa est de cette élite déchue en 2015. Il faut jouer au minimum les ¼ de finale de cette 8ème édition et honorer ainsi le vert rouge et jaune.
Gabrielle Aboudi Onguene, Raissa Feudjio, Augustine Edjangue SILIKI, NChout Njoya AJARA , la capitaine Manie Christine Patience, la doyenne Madeleine Michelle Ngono Mani et toute l’équipe en stage d’acclimatation en Espagne sont d’ores et déjà prêtes à faire flotter le drapeau du Cameroun dans les stades français. Premier duel le 10 juin face au CANADA. Les Lionnes joueront ensuite le 15 contre les Pays-bas pour finir le 20 avec la Nouvelle-Zélande, dans la poule E.
Otric N.
Le rapport 2018 du ministère de la Justice sur l’état des droits de l’homme au Cameroun consacre tout un chapitre à la paix et à la sécurité. Ceci, à en croire Cameroon Tribune, parce que l’enjeu a été crucial en 2018. Et c’est d’ailleurs la principale innovation contenue dans le rapport. Le document en est encore à l’étape de projet. C’est dans ce cadre qu’un atelier de validation dudit document s’est tenu jeudi et vendredi dernier à Yaoundé. Il a réuni magistrats, représentants des administrations publiques et de la société civile pour peaufiner ce projet de rapport établi en français et en anglais.
Comme les années antérieures, ce rapport qui en est à sa 13e édition, propose un regard sur les faits et actes ayant animé l’actualité des droits de l’Homme au Cameroun, ainsi que les mesures prises par les pouvoirs publics et les partenaires pour protéger et promouvoir lesdits droits. Subdivisé en trois grandes parties, le document de 205 pages présente, de prime abord, les questions liées aux droits civils et politiques. La seconde partie est consacrée aux questions se rapportant aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’au droit à un environnement sain.
Enfin, le rapport propose une partie traitant des questions transversales des droits de l’Homme et des droits catégoriels. Comme l’a relevé Joseph Fonkwe Fongang, secrétaire général du ministère de la Justice, représentant le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, le pays a fait face à trois défis majeurs pour préserver sa stabilité et à sa sécurité : le défi de la paix et de la sécurité dans un contexte marqué par les attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord et la situation socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; celui d’améliorer les conditions et de vie des populations et enfin, le défi de construire une société plus inclusive.
Des recommandations ont été faites, dont celle portant harmonisation de l’usage de l’expression « bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » dans l’ensemble du rapport entre autres.
Rappelons que la Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Michèle Bachelet, a visité le Cameroun du 1er au 4 mai 2019 sur invitation du chef de l’Etat, Paul Biya. Cette dernière s’est félicitée de la volonté du gouvernement de collaborer avec le Bureau des droits de l'homme des Nations Unies et le reste des Nations Unies pour résoudre les principales crises humanitaires et les violations des droits de l'homme causées par les graves troubles et violences qui se produisent dans l'ouest et le nord du pays.
Otric N.
Depuis plus d’un mois, le championnat local de football féminin a été interrompu brusquement. Selon Cameroon Tribune, les derniers matches se sont disputés les 11 et 12 avril derniers. Ils comptaient pour la 6e journée. Il s’agissait en réalité de la première journée de la phase retour.
« Avant de nous donner la deuxième tranche, la Fecafoot a demandé qu’on fournisse les attestations de domiciliation de compte. Ce que nous avons fait. Puis, on nous a demandé de présenter les justificatifs de l’utilisation de la première tranche, qui est de 1.250.000 F. Nous allons les déposer demain [Ndlr. Aujourd’hui]. Les miens ne concernent que les primes d’entraînement. On ne peut pas avoir disputé la phase aller uniquement avec cette somme. C’était impossible », confie un président de club, dans les colonnes du journal.
A la direction de la Communication de la Fecafoot, on confirme que la deuxième tranche de la subvention allouée aux clubs ne leur a pas encore été versée. Un déblocage dû à l’attente des justificatifs concernant le transport, l’hébergement, la restauration et les primes d’entraînement.
La Fecafoot dit avoir sensibilisé les clubs à ce propos avant le lancement de la saison sportive. Ce qu’ils contestent. Il s’agit d’ailleurs d’une nouvelle disposition dont les clubs semblent ne pas encore s’accommoder. En réalité, jusqu’à cette saison sportive, c’est dans l’argent du sponsoring qu’on prélevait une partie pour organiser le championnat de football féminin. Désormais, les subventions ont pour origine les fonds du programme Forward de la Fifa. Qui doivent être justifiés. Et sur ce point, le directeur administratif et financier de la Fecafoot est intransigeant.
« Nous étions prêts à continuer le championnat même sans cette subvention. C’est la fédération qui a décidé de tout arrêter. Or, quand tout est bloqué comme ça, on dépense plus parce qu’il faut maintenir les filles en jambes », regrette un président de club.
La présentation de ces justificatifs devrait donc permettre de relancer le championnat de première division. Les fonds alloués aux clubs de football féminin s’élèvent à 5 millions de F pour les clubs du Centre et du Littoral, 7 millions de F pour ceux du Nord et 8 millions pour ceux de l’Extrême-Nord, qu’on reverse en quatre tranches. Tandis que les ligues régionales sont chargées d’organiser le championnat de football féminin de deuxième division.
Otric N.
Dans l’optique de procéder à la finalisation des travaux, les autorités ont récemment eu à initier une opération de collecte de fonds, qui n’a pas connu un franc succès comme ils l’auraient souhaité. D'après le représentant de l’entreprise adjudicataire des travaux de ce projet de construction de la maison de la culture Sawa, si toutes les conditions financières sont réunies, l’ouvrage sera livré dans huit mois. Même si le montant de la collecte des fonds n’a pas été révélé, on sait que Pascal Monkam homme d’affaires par ailleurs promoteur des hôtels « La Falaise », a décidé de donner une enveloppe d’un montant de 10 millions de Fcfa pour un début. Pour lui, prendre part à un projet de cette envergure et de cette nature, c’est une manière de marquer l’histoire pour les nouvelles générations.
Lors de la cérémonie de collecte de fonds, Samuel Kondo a indiqué que cette maison de culture est un symbole et le fait qu’elle soit attachée à un terroir, est une bonne chose. Sa Majesté Madiba Songue en prenant la parole a également insisté sur le caractère important de ce projet. Avec ledit projet, il s’agit pour lui d’écrire une page majeure de l’histoire du peuple Sawa. « Avançons la main sur le cœur pour apporter notre contribution à la finalisation des travaux », a-t-il déclaré.
Il faut savoir que la construction de la maison de la culture Sawa est estimée à 6,5 milliards de Fcfa. L’ouvrage est un bâtiment R+3 à usage culturel. Il est bâti sur 5400m2. Il est composé de trois principaux blocs. Le premier comprend un rez-de-chaussée, une bibliothèque, quatre bureaux, des logements d’astreinte, deux ascenseurs d’une capacité de 1000 kilogrammes et un escalier. Le deuxième bloc a une salle polyvalente et une mezzanine qui a une capacité d’accueil de 2000 personnes. Le troisième bloc a un restaurant avec possible extension, une salle de conférences et d’exposition.
Pour la petite histoire, c’est le prince René Douala Manga Bell décédé en novembre 2012, qui avait écrit au Chef de l’Etat le 14 juillet 2008 pour revendiquer au nom du peuple Sawa, la restitution d’un terrain évalué à 500 mètres, vendu sous le boisseau à 5000 Fcfa. En janvier 2009, le Président a instruit la rétrocession de la parcelle de terrain situé à Bessèkè à l’instance faîtière de la communauté Sawa afin de lui permettre, de construire les infrastructures dédiées au Ngondo.
Liliane N.
La camerounaise Aïssa Doumarou Ngatansou première lauréate du Prix Simone Veil, a récemment été reçue par Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, pour d’autres honneurs. Au cours de cette cérémonie qui s’est déroulée à l’Ambassade française, le Diplomate a tenu à rassurer la combattante des droits de la femme du soutien inconditionnel de son pays, pour ce qui est des violences multiformes faites à la gente féminine.
« Sachez chère Aïssa, que bien au-delà de ce prix, la France se tient à vos côtés, comme elle se tient aux côtés de toute personne qui partage votre combat et vos valeurs. Plus que jamais, la France à travers cette Ambassade, soutient la lutte contre les violences et les discriminations, et accompagne les actions comme la vôtre, portées par la société civile camerounaise », a-t-il déclaré en présence du Pr Marie-Thérèse Abena Ondoa le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, des représentants des missions diplomatiques et une délégation des défenseurs des droits de l’homme, qui assistaient à la cérémonie organisée à l’honneur d’Aïssa Doumarou Ngatansou.
Du discours du Diplomate, on a appris que le soutien dont il parle n’est pas que verbal. En plus de son engagement au niveau des instances internationales, au travers des contributions à Onu-Femmes, la France s’engage à soutenir la création d’une banque qui servira à l'entrepreneuriat féminin sur le continent africain.
Dans sa prise de parole, la camerounaise a évoqué les problèmes auxquels les femmes font face. On a pu noter entre autres les viols, les discriminations, les grossesses indésirées, les mariages précoces. Pour elle, il s’agit là de maux qui dénient l’ensemble des droits humains de la fille et de la femme. Profitant du cadre de cette cérémonie, Aïssa Doumarou Ngatansou a recommandé « de renforcer la mise en place des lois spécifiques contre toutes ces différentes violences et plus de ressources pour les secteurs de l’Etat, des organisations qui s’occupent de l’encadrement des filles et des femmes ».
A titre de rappel, c’est le 8 mars 2019, que le Président français Emmanuel Macron, a décerné à Aissatou Doumara, le tout premier prix Simone Veil, en guise de récompense pour l’action de cette égérie des droits de la femme au Cameroun.
Pour la petite histoire, la Camerounaise est basée dans la région de l’Extrême-Nord. Elle y coordonne l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle est mère de 03 enfants. Mariée elle-même de force alors qu’elle n’était encore qu’une jeune fille, elle est engagée depuis plus de 20 ans dans la lutte contre les mariages forcés et les violences sexuelles contre les femmes.
Liliane N.
La Suisse reste disposée à accompagner le Cameroun, dans la résolution de la crise socio-politique présente dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. S.E Pietro Lazzeri l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun l’a réitéré hier, alors qu’il était reçu au Palais de l’Unité par le Président de la République. Le Diplomate a indiqué que l’aide que la Suisse offre au Cameroun se fait avec «détermination et modestie». Il a toutefois précisé que l’approche de son pays est telle que «aux problèmes camerounais, des solutions camerounaises».
Il convient de rappeler que le 4 avril dernier, S.E Pietro Lazzeri avait été reçu par le Président de la République au Palais. Au terme de cette première audience, le Diplomate face à la presse avait déclaré que son pays, au vu de sa réputation en matière de diversité linguistique et culturelle et de sa neutralité au plan international, est disposé à mettre son expérience au service du Cameroun. S.E Pietro Lazzeri avait indiqué que les contacts entamés entre les autorités helvétiques et les responsables de la Commission nationale pour la promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme vont être renforcés.
Pour revenir à l’audience d’hier, Paul Biya en recevant S.E Pietro Lazzeri, a aussi échangé avec Antoine de Saint-Afrique le Président Directeur général (Pdg) du groupe Barry Callebaut. Ce groupe est le leader mondial dans la transformation du cacao. Sur ce point, le Diplomate suisse face à la presse a rappelé que le groupe Barry Callebaut est présent au Cameroun depuis de bonnes décennies. Et à l’heure actuelle, son souhait est d’investir dans la formation socioprofessionnelle des jeunes de notre pays.
Il faut savoir que la firme multinationale est visible au Cameroun à travers sa filiale la Société industrielle camerounaise des cacaos (Sic Cacaos). C’est le principal transformateur de cacao dans notre pays. Dans son édition du 23 mai 2019, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune rapporte que Sic Cacaos «a acquis en mai 2015 pour le compte de ses usines de Douala des équipements de broyage de fèves, d’une valeur de près de 5 milliards de Fcfa. Ces nouvelles acquisitions permettront de porter à court terme, l’ambition du Cameroun de transformer localement environ 70 000 tonnes de cacao chaque année (30% de la production)».
Liliane N.
Les candidats pour la plupart qui font face la première fois aux épreuves d'un examen de leur vie, sont animés par une joie incommensurable. Ils prennent ainsi part aux épreuves physiques et sportives en vue de l'obtention du Certificat d'étude primaire (CEP). C'est la détermination qui se lit sur le visage de ces candidats, car ils ont bravé la canicule et le soleil pour suivre leur destinée. "Je suis sortie premier dans la course de vitesse, et j'ai aussi lancé le poids", nous confie le petit Bertrand.
Dans ce sous-centre de Garoua 1er, ce sont plus de 1.000 candidats qui ont répondu à l'appel. "Nous avons enregistré un effectif de 1.296 candidats libres. Il y a également les candidats libres non scolarisés dans cet effectif. Nous les avons associé aux différents ateliers, c'est-à-dire le saut, le lancer de poids et la course de vitesse. Un cas de blessure a été enregistré, mais l'enfant a reçu les soins et il a continué avec les activités", confirme Tongou Annatou, présidente de sous-centre.
Pour ce qui est de l'atelier dédié à la course de vitesse, tout se passe dans le respect des règles de l'art à en croire Koyabe, chef d'atelier. "Les garçons courent 50 mètres, les filles courent 40 mètres. Quand on lance, ils partent au même moment. Nous prenons leur performances et les classons dans l'ordre", explique-t-il.
Des innovations sont connues dans le déroulement des épreuves dans l'arrondissement de Garoua 1er. "En termes d'innovations, l'on note la réduction des sous-centres. L'année dernière, nous avions 12 sous-centres, cette année, nous sommes à 4 sous-centres. Ce qui fait qu'il y a plus d'élèves", mentionne comme innovation majeure Mahamat Djiban, coordonnateur EPS, inspection d'arrondissement de Garoua 1er.
Indiquons que cette phase des épreuves physiques et sportives précède celle des épreuves écrites qui débutera dans les prochains jours.
Innocent D H
Instituée par les Nations-Unies, cette journée vise à sensibiliser les citoyens de la planète sur la nécessité de protéger la diversité biologique. Dans le Nord, zone à écologie fragile, le Gouvernement par le biais du ministère de l'environnement et de la protection de la nature mène des actions salutaires.
"Notre biodiversité, notre nourriture, notre santé". C'est sous ce thème que s'est célébrée ce mercredi 22 avril 2019, la journée internationale de la biodiversité. Consacrée par les Nations-Unies, c'est une journée au cours de laquelle, les citoyens du monde sont invités à comprendre l'importance d'assurer la protection de la biodiversité dans toutes ses composantes pour les générations futures.
L'autre pan de cette journée et non le moindre, c'est celui de vulgariser la convention sur l'utilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources dites génétiques.
Dans la région du Nord, plusieurs actions sont à mettre à l'actif du Gouvernement à travers le ministère de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable, afin de mieux protéger la biodiversité dans cette zone à écologie fragile.
Pour le délégué régional par intérim de l'environnement et de la protection de la nature pour le Nord Presly Ngah : "la région du Nord est spécifiquement appelée à célébrer cette journée, car on se rend compte qu'elle est trop sensible surtout en matière du changement climatique dû aux variations du climat. Le changement climatique a beaucoup d'effets sur la biodiversité qui renvoie aux variétés de vie, les plants, les animaux par exemple. Il y a certaines espèces qui ne peuvent pas survivre au-delà de certaines températures", dit le délégué régional. Il précise par ailleurs que dans la région du Nord, des espèces sont en voie de disparition que ce soit au niveau de la faune, ou de la flore. Il y a notamment le phénomène du braconnage qui fait détruire de nombreuses espèces animales dans nos parcs nationaux.
Innocent D H
Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, le porte parole du gouvernement affirme que : « Le gouvernement dément formellement ces allégations mensongères et précise, à la lumière des informations soigneusement recoupées par les services spécialisés de l’Etat que cet acte abominable a été perpétré par des individus issus des bandes armées criminelles, lesquelles, prises de court par la dynamique d’apaisement et de reprise en main de la situation dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, s’emploient de façon pernicieuse à maintenir un climat de terreur et de désolation parmi les populations… ».
Le repenti des anciens ambazoniens suscitent la colère de leurs anciens compagnons
Pour René Emmanuel Sadi, « C’est dans cette optique qu’un groupe d’individus, armés de fusils de chasse de calibre 12 et d’armes blanches a investi le domicile d’un ancien rebelle sécessionniste, aujourd’hui repenti et réinstallé chez lui, au quartier Makanga à Muyuka… Ce père de famille, alerté de l’imminence d’une expédition punitive de ses anciens compagnons de guerre et, pris de panique a dû quitter précipitamment son domicile avec son épouse et deux de ses enfants, sans avoir pu emmener avec eux, leur fillette âgée de quatre mois. C’est ainsi que les assaillants vont s’acharner sur cette âme innocente et l’assassiner froidement… ».
Les causes du décès du bébé
Dans le communiqué du ministre de la communication, il est écrit que : « Par ailleurs, l’analyse minutieuse de la vidéo, effectuée par des spécialistes, indique clairement que la blessure sur la tête de la fillette a été infligée à l’aide d’une arme blanche et non pas d’une munition, dont l’impact sur la tête d’une enfant de moins d’un an aurait été totalement différent… ».
Les déclarations de la dame en pleurs dans la vidéo
Poursuivant ses explications, le membre du gouvernement précise que : « Il y’a ensuite et surtout, les déclarations de la femme en pleurs, supposée être la mère de la fillette assassinée et, celles de l’individu qui lui pose les questions. Tous les deux n’apparaissent à aucun moment sur la vidéo.
Le jeu de rôle clairement établi, met en lumière les réponses mécaniques et instrumentalisées de la mère supposée de la fillette, manifestement contrainte d’affirmer que ce sont les militaires de l’armée camerounaise qui ont assassiné son enfant.
La présentation de ces faits selon René Emmanuel Sadi entraîne une seule position : « Le Gouvernement condamne avec la dernière énergie, ces actes répétés de barbarie qui surviennent au moment où le Chef de l’Etat entreprend de mettre en place toutes les mesures nécessaires au retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, particulièrement, dans la perspective du dialogue inclusif sur les grands enjeux de l’heure, qui interpellent la Nation.
Le Gouvernement tient à réitérer que les Forces Armées Camerounaises sont rompues à la tâche, conscientes de leurs responsabilités et entièrement vouées au service de l’Etat et de ses populations… ».
Dans son communiqué, le porte parole du gouvernement appelle les populations à plus de vigilance et, à ne point succomber à la supercherie de ceux qui n’ont de cesse de diaboliser les Forces Armées et de Défense… ».
Quelques interrogations
A la lecture du communiqué du ministre de la communication, on ne peut s’empêcher de se poser quelques questions, en partant du fait que nombreux sont ceux qui veulent que la crise sécuritaire perdure dans ces deux régions.
- Quelles sont les raisons qui ont poussé ces parents à abandonner leur bébé de quatre mois, en emmenant ceux qui peut être sont plus grands ?
- Où sont–ils aujourd’hui ?
- Qu’à t- on fait de la dame dont on voit l’image à la Une de certains journaux depuis l’annonce de ce crime barbare ?
- Est–elle la complice des meurtriers de cette fillette ?
En répondant à ces questions ainsi qu’à toutes celles qui taraudent l’esprit de ceux qui pleurent, en solidarité avec les parents, le gouvernement va mieux conforter la position de ceux qui soutiennent cette armée républicaine, dont on loue les actes de bravoure.
Par ailleurs, les réponses du Gouvernement vont donner d’autres arguments à tous ceux qui se souviennent que chaque fois qu’un soldat a été sauvagement assassiné et décapité, l’on n’a jamais retrouvé auprès du cadavre, la tenue portée par les terroristes. Des tenues qui sont plus tard, arborées par ces meurtriers qui n’hésitent pas à narguer toutes ces populations qui n’aspirent qu’à vivre en paix.
Nicole Ricci Minyem