En effet, il s’avère que les conditions d’éligibilité d’appuis de projets sont souvent variables d’un projet à un autre. L’on a aussi observé que certaines organisations de producteurs sont devenues des « bénéficiaires récurrents » et spécialisées dans la recherche de subventions.
Autres constats faits : la procédure de soumissions des demandes d’appuis et les modalités de sélection des projets à financer ne sont pas suffisamment connues du public. L’on note également que les services centraux sont généralement inondés des demandes d’appuis ne transitant pas par les structures déconcentrées. Et aussi que certains appuis concernant les intrants agricoles (matériel végétal ou semences) arrivent parfois en retard par rapport au calendrier agricole, réduisant considérablement leur valorisation.
Afin d’inverser cette tendance, il devient pressant de veiller à la régulation des conditions d’octroi des intrants et matériels agricoles. Gabriel Mbairobe l’a soutenu mercredi dernier à Yaoundé alors qu’il présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de consolidation et de validation technique du manuel de procédure des subventions des intrants agricoles. Un document qui vise plus d’efficacité et d’efficience permettant l’augmentation de la productivité nationale.
D’après lui, il est question de « revoir dans sa globalité, le dispositif d’octroi des appuis pour une utilisation à la fois efficace et plus efficiente, permettant d’augmenter la productivité agricole au plan national ». C’est à ce titre qu’un comité vient d’être mis sur pied et qui conduira au processus d’élaboration du manuel. Ce document préparé par le cabinet Egis permettra également de promouvoir un développement harmonieux et durable des différentes filières.
L’on retient que la formulation du manuel de procédure s’appuie sur le guide des subventions agropastorales, élaboré et validé par le Minader et la Minepia en 2018. Il définit notamment les six principes directeurs pour l’octroi des subventions agropastorales par l’ensemble des subventions des intrants agricoles.
Rappelons qu’au Cameroun, l'agriculture est la principale source de croissance et de devises du pays, jusqu'à 1978 quand la production de pétrole a démarré. En 2004, l'agriculture représentait 44 % du PIB. L'activité agricole et la productivité du secteur ont baissé au cours du boom du pétrole pendant les années 1980. L'agriculture est la principale occupation pour 56 % de la population active au Cameroun en 2003, bien que seulement environ 15,4 % des terres soient arables.
Otric N.
« Chacun peut ainsi décider de faire son test où il veut, même à la maison, à l’abri des regards, et décider ensuite où il veut aller pour le suivi dans le cas où le test est positif », a indiqué le Pr. François Xavier Mbopi-Keou, chef de département de virologie et maladie infectieuses à la Faculté de médecine et de sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé.
C’était le 15 mai dernier à Ngog-Mapubi, département du Nyong-et-Kelle, région du Centre, lors de la cérémonie de lancement du kit d’autotest en présence de Peter Tieh Nde, préfet du Nyonget-Kelle. Selon les spécialistes, ce kit est un outil innovant qui favorise l’autonomisation du patient qui, une fois son statut sérologique connu, peu lui-même choisir dans quel centre se faire suivre.
Pour ce qui est du suivi, indique Cameroon Tribune, des mesures sont prises pour encadrer directement les personnes testées positives. Toutefois, Amos Ngum, maire de la localité, a invité les uns et les autres à la responsabilité. « Découvrez votre statut sérologique rapidement grâce à ce outil. S’il est bon préservez-vous. Sinon, rapprochez-vous des services de santé pour bénéficier des mesures de prise en charge mises en place par les pouvoirs publics », a-t-il rappelé.
Et le Pr. Mbopi-Keou de soutenir que lorsqu’une personne prend la décision de se faire dépister, c’est qu’elle est prête à se faire soigner le cas échéant. « Il n’y a d’ailleurs plus de crainte à avoir, puisque dès janvier 2020 la prise en charge du VIH sera entièrement gratuite au Cameroun », souligne le virologue. L’autotest a été adopté par les Nations unies depuis 2013 et mis en place en Afrique depuis un an environ.
La forme commerciale Exacto introduite au Cameroun et développée par la firme pharmaceutique Biosinex fonctionne sur le modèle des tests de grossesse actuellement vendus en pharmacie. Pour le lancement, un lot de tests d’une valeur d’environ 13 millions de F a été mis à la disposition du Cameroun. Une fois disponible dans les pharmacies d’officine, le test coûtera environ 2500 F.
Trois formats seront disponibles : individuel, duo (pour les couples) et professionnel (une dizaine de tests dans une boîte). Avec sa fiabilité estimée à 99,99%, cet outil recevra la semaine, au cours du congrès mondiale de la Santé à Genève, le prix Produit innovant des Nations unies. Pour faciliter son utilisation, notamment en zone rurale.
Otric N.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 8 mai 2019, le Ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a indiqué que depuis la mise à l’essai de ses différentes turbines, le barrage hydroélectrique de Memve’ele ne livre que «chaque jour » au réseau « un minimum de 45 mégawatts d’électricité ». Cette mise à l’essai a eu lieu le 13 avril 2019. Pourtant, dans un communiqué qui date du 12 avril dernier, le Ministère dirigé par Gaston Eloundou Essomba affirmait que 80 Mw de Memve’ele étaient déjà injectés dans le réseau à partir du poste de transformation de Mbalmayo. Ces 80 Mw représentaient moins d’un tiers de la puissance installée du barrage qui est de 211 Mw.
A titre de rappel, le barrage hydroélectrique de Memve’le a été construit en juin 2012. Son coût est de 420 milliards Fcfa. Il est situé à Nyabizan sur le fleuve Ntem à 175 km de la ville d’Ebolowa, dans la région du Sud et à 300 km de Yaoundé. Depuis sa construction, il avait été dit que le barrage de Memve’ele permettra la production de 200 MW supplémentaires en période de pointe. Précisément entre 18h et 22h, et contribuera ainsi à pallier le déficit énergétique qui n’épargne aucune de nos dix régions.
Pour ce qui est des retombées, la mise en service totale de ce barrage répond à la demande croissante des industries et celle des ménages, tout en maintenant le prix de l’électricité à un niveau beaucoup plus bas pour faciliter l’accès à toutes les couches sociales. Ce qui fait donc la fierté des populations environnantes qui voient en cette infrastructure, le développement socio-économique de la localité. Grâce aux emplois générés et à travers le bitumage du tronçon Meyo-centre – Ma’an – Nyabizan qui sert de voie d’accès au barrage de Memve’ele.
Memve’ele doit aussi permettre l’exportation des produits agricoles vers les centres de consommation. Avec cet ouvrage, il est dit que le Cameroun ambitionne de devenir un exportateur d’électricité. Selon certains ingénieurs chinois, le barrage de Memve’ele peut rapporter 100 millions de dollars. Soit plus de 55 milliards de Fcfa chaque année, une fois entré en production. Ce sera en 2020 d’après les prévisions.
Liliane N.
Les Lions Indomptables U17, champion d’Afrique en titre de la dernière Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 de cette catégorie en Tanzanie, et leurs encadreurs, ont belle et bien reçu leurs primes contrairement aux rumeurs qui circulent depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. C’est du moins la version de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dans cette autre affaire de prime, qui ternir une fois de plus l’image du football camerounais.
En effet, dans un communiqué publié ce mardi 21 mai 2019, le secrétaire général de l’instance faîtière du football camerounais, Benjamin Didier Banlock a fait une mise au point au sujet des primes versées aux joueurs et encadreurs de cette sélection depuis leur retour au bercail. Selon la Fecafoot, « il n’existe, à ce jour, aucun problème de paiement de prime au sein de la sélection nationale des U17 ». Les joueurs et encadreurs, précise ledit communiqué ont perçu les différentes primes. « Ces différentes primes ont été toutes versées avec décharge, à leurs bénéficiaires et soldées le 29 avril 2019, dès leur arrivée en terre camerounaise avec le trophée de la Can U-17 », peut-on lire.
La Fecafoot relève que conformément au décret N° 2014/384 du 26 septembre 2014 portant organisation et fonctionnement des sélections nationales de football et aux conventions Minsep-Fecafoot, il a été accordé aux joueurs et encadreurs, une prime de présence, une prime de qualification pour le second tour, et une prime de podium. En plus de ces primes, le ministre des Sports et de l’Education physique, Pr Narcisse Mouelle Kombi, qui a reçu les Lions U-17 au nom du Chef de l’Etat, a décidé de leurs attribuer une prime spéciale de participation et une prime spéciale de qualification pour la finale. Toutefois, les montants de ces différentes récompenses n’ont pas été révélés.
Les Lions cadets ont participé lundi dernier à Yaoundé, au défilé civil et militaire organisé dans le cadre de la célébration de la fête de l’Unité nationale et ont été reçus au palais de l’Unité par le Chef de l’Etat. Pourtant, à la veille de cette célébration, les réseaux sociaux avaient annoncé qu’ils comptaient boycotter cet événement s’ils ne percevaient pas l’intégralité de leurs primes. Après le défilé, les Lions ont quitté leur hôtel à Yaoundé ce mardi, à en croire la Fecafoot.
Marie MGUE
A partir du 1er juin prochain, c’est le Camerounais Ferdinand Ngon Kemoum, qui prendra les commandes d’Oragroup. Il remplace Binta Touré Ndoye qui a démissionné de ce poste qu’elle occupait depuis juillet 2016. En annonçant la nomination de M. Ngon Kemoum, Vincent Le Guennou a salué la tâche accomplie par Mme Ndoye à la tête du groupe.
« La stratégie d’Emerging Capital Partners est de créer de la valeur dans chacun de ses investissements en portant toutes les activités de l’entreprise aux standards internationaux pour faire émerger des champions régionaux accompagnés sur la durée » a déclaré le Président du Conseil d’administration d’Oragroup. Et d’ajouter : «grâce au travail et à l’engagement de Binta Touré Ndoye que je tiens à remercier et avec l’introduction en Bourse, nous y sommes parvenus». « Ferdinand Ngon Kemoum apporte donc toutes les garanties de continuité et de connaissance du Groupe pour piloter une nouvelle page dans la vie d’Oragroup », a-t-il conclut.
Notons que, La promotion actée le 17 mai consacre en réalité un retour à la maison que connaît bien Ferdinand Ngon Kemoum, pour y avoir officié entre 2009 et 2015 en tant que directeur général adjoint. Âgé de 58 ans, Ferdinand Ngon Kemoum était jusque-là directeur général pour l’Afrique centrale du fonds de private equity ECP, actionnaire de référence de la banque.
Le nouveau patron hérite d’un groupe qui affiche des indicateurs positifs en 2018, notamment, avec un PNB et un résultat net respectivement en hausse de 17% et 36% à 221 millions de dollars et 51,9 millions de dollars ou un total de bilan qui s’est accru de 21% à 3,7 milliards de dollars, quand les dépôts de la clientèle du réseau et les opérations de crédits sont respectivement en hausse de 24% et 16% à 1 462 milliards de francs CFA et 1 255 milliards de francs CFA.
De ce fait, Ferdinand Ngon Kemoum, nouveau Directeur Général, devra perpétuer, voire améliorer la santé financière du groupe bancaire et porter au plus haut niveau ses ambitions. D’autant que, l’une des plus belles réussites de son prédécesseur restera certainement l’IPO sur la BVRM en avril du groupe bancaire basé à Lomé, laquelle est à ce jour la plus importante introduction en bourse connue par cette place boursière, avec 86 millions d’euros levés. En plus, Oragroup a vu ses filiales du Togo, du Sénégal et du Burkina Faso décrocher le prix de la meilleure banque dans chacun de ces pays par le magazine « The Banker » en novembre dernier.
Danielle Ngono Efondo
Âgée de 31 ans, la volleyeuse camerounaise Stéphanie Fotso s’est positivement illustrée au Tournoi international amical de volleyball Dames qui s’est déroulé du 16 au 19 mai 2019 en Pologne. Le Cameroun été l’unique sélection africaine invitée. Championne avec l’équipe nationale de l’édition 2017 de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de volleyball Dames 2017, cette Lionnes est la seule camerounaise qui figure parmi les meilleures joueuses de ce tournoi. Stéphanie Fotso a été élue meilleure centrale au terme de la compétition dimanche dernier.
Le Cameroun figure à la quatrième place au classement général de ce tournoi. Malgré leurs efforts remarquables, les Lionnes Indomptables ont été battues par les trois autres participants de la compétition, l’Australie, la Pologne, représentée par une sélection de la ligue, et la Suède. L’Australie a occupé la première place, suivie respectivement par la Suède et la Pologne.
La participation du Cameroun, l’unique représentant de l’Afrique à ce tournoi, entre dans le cadre de sa préparation pour les échéances futures. Selon la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) cette compétition a permis au staff technique conduit par Jean René Akono d’évaluer le niveau de jeu de cette équipe légèrement remaniée en vue de la prochaine Can. Le groupe est en effet, constitué de 80% des joueuses sacrées championnes d’Afrique lors de la dernière Can disputée du 7 au 14 octobre 2017 au palais polyvalent des Sports de Yaoundé.
Le Cameroun qui poursuit son stage en France, prépare les Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 de volleyball Dames qui se dérouleront du 30 mai au 2 juin 2019 à Yaoundé et la Coupe d’Afrique des Nations qui débutera le 4 juillet 2019 en Egypte. Les championnes d’Afrique dans le cadre de ce stage préparatoire, affronteront la sélection française de volleyball dans une double confrontation. Après la France, le groupe de Jean René Akono bouclera son stage en Slovénie. Selon le président de la Fédération camerounaise de volleyball, Julien Serge Abouem, l’objectif est de permettre à l’équipe nationale d’avoir une préparation optimale afin de défendre valablement le titre de championne d’Afrique obtenu en 2017.
Marie MGUE
Le Ghana ira à la conquête de son 5e titre de la Coupe d’Afrique des nations (Can) sans son joueur emblématique, Asamoah Gyan. Selon l’Afp, cet international ghanéen, actuel capitaine du Ghana, a annoncé sa retraite internationale, afin de protester contre l'intention du sélectionneur Kwesi Appiah de vouloir nommer un autre capitaine à la Can Total Egypte 2019, qui débute le 21 juin prochain. « Après avoir consulté ma famille et mon team... si la décision du sélectionneur est de confier le capitanat pendant le tournoi à un autre joueur alors que j'ai été retenu, je désire me retirer », a déclaré l'attaquant âgé de 33 ans.
Une décision du technicien ghanéen, qui a également contraint le meilleur buteur de la sélection ghanéenne avec 51 réalisations, de se retirer définitivement de l’équipe nationale. « Je désire aussi me retirer de l'équipe nationale définitivement », a précisé ce joueur, qui évolue dans le club turc de Kayserispor après avoir porté au cours de sa carrière les maillots de l'Udinese, du Stade Rennais et de Sunderland, entre autres.
C’est en 2003 que Gyan a fait ses débuts avec les Black Stars en 2003, à l'âge de 17 ans. Il compte 106 sélections et a disputé trois Coupes du monde. Notamment les éditions de 2006, 2010 et 2014. Ce footballeur était un maillon important de la sélection ghanéenne. C’est lui qui permet d’ailleurs aux Black Stars, grâce à son but à la prolongation, d’accéder pour la première fois aux quarts de finale de la Coupe du monde 2010. Face à l’Uruguay, cet attaquant a raté à l'ultime minute de la prolongation, le penalty qui aurait pu propulser le Ghana aux demi-finales, une première pour une équipe africaine. Les Ghanéens sont finalement éliminés à l’épreuve des tirs au but par l’Uruguayens.
A la Can égyptienne, le Ghana est logé dans le groupe F avec le Cameroun, le Bénin et la Guinée-Bissau. Les black Stars ont remporté quatre fois cette compétition.
Marie MGUE
Une tête humaine a été découverte dans l'après-midi ce mardi dans la ville de Bamenda, au lieu-dit Mobile Nkwen. Quelques heures plus tard, des images indiquant l'identité de la victime, sont publiées sur les réseaux sociaux. Il s'agirait d'un enseignant. Dans une vidéo où la seule personne qui se voit est la présumée victime avant sa mort, l'on entend clairement une voix annoncer ce forfait.
S'adressant au "gouvernement par intérim", il déclare : "Nous allons déposer sa tête à Nkwen. Il a tué beaucoup de nos frères [ambazoniens, ndlr]. C'est un Nordiste." Toutefois, l'heure et le lieu à laquelle les images ont été enregistrées ne sont pas connues. Les accusations portés contre la victime portent à croire qu'il aurait commis un crime. Que non !
Son seul crime, si c'en était un, c'est d'avoir transmis le savoir à la jeune génération, contre les ordres de ce "gouvernement par intérim" dont les seuls intérêts se limitent à leur égo. L'avenir ici représenté par la jeunesse, est retourne à de vielles civilisations ; des époques marquées par l'absence d'éducation et la barbarie totale des enfants qui passaient le plus clair de leur temps dans les champs et les brousses.
La cruauté avérée et la barbarie croissante des sécessionnistes a plongé les régions concernées et voisines dans la terreur. Les populations qui y vivent se sont exposées à toutes sortes de violences, sans qu'une raison soit nécessaire.
Moins de 10 jours seulement après sa reconfiguration et la prise des rennes du parti par le candidat sorti troisième à la dernière présidentielle, Cabral Libii, le PCRN a bel et bien pris part au défilé du 20 MAI 2019 dans une centaine d’arrondissement sur l’ensemble du territoire. L’un de ces arrondissements où se sont déployés les militants de ce nouvel acteur de la scène politique camerounaise, c’est bien la commune de Ndom.
Ndom est un arrondissement du département de la Sanaga Maritime, dans la région du Littoral. Petite localité enclavée, géographiquement plus proche de Douala que de Yaoundé, l’inexistence d’une route praticable oblige les populations de Ndom à passer par Yaoundé, après avoir traversé toute la région du Centre pour rejoindre Douala, le chef lieu de la région. Une situation qui exaspère les populations de Ndom qui ont saisi l’occasion de la parade du 20 mai pour poursuivre leur reniement du RDPC débuté à la faveur de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.
Sous la coordination de Jean Louis BATOUM, le coordonateur communal et de tout son bureau, les partisans du mouvement 11 millions de la localité qui se sont mués en militants du PCRN, ont défilés. Des carrés de femmes, plusieurs carrés d’hommes et de jeunes et d’autres carrés constitués de doyens. Ils ont marqué le pas pour la réconciliation. Scandant en chœur un refrain pour l’unité « We are one … ôôô we are together , we are one ». Thomas Bayong, Alain Bernard Konlack et les autres leaders ont dirigés brillamment les militants du PCRN.
Il faut rappeler que ce passage des militants du PCRN et 11 millions à la place des fêtes de Ndom a été le fruit d’un long combat entre les leaders locaux et les autorités administratives. D’après la porte parole du président Cabral Libii :« Nous avons appris il y'a 3 jours que les autorisations de défilé préalablement octroyées ont été retirées respectivement à 11 millions de citoyens et au parti des RÉCONCILIATEURS. Ayant trouvé injuste de respecter ces interdiction illégales, le camarade jean Louis Batoum originaire du coin a décidé de s'y rendre et faire valoir ses droits ainsi que ceux de nos camarades intimidés.
C'est ainsi qu'ils se sont rendus à la place du défilé ce matin, et se sont alignés comme tous les autres défilants ».
Plus de peur que de mal, après moult discussions, le PCRN a pu prendre part au défilé. Et ce devant les maigres effectifs du RDPC. Les municipales semblent déjà acquises pour le parti de Cabral Libii dans la localité.
Stéphane Nzesseu
Une tête humaine vient d’être découverte ce 21 mai 2019, devant la station Mobile dans la localité de Nkwen à Bamenda. Les criminels, qui se déplaçaient à moto, auraient déposé sa tête devant la station-service (Oilibya). Sur les réseaux sociaux, cet acte est attribué aux combattants séparatistes.
Cette nouvelle tombe quelques heures après celle de l'assassinat d'un bébé de 04 mois. Nouvelle qui a créé l'émoi depuis la soirée d'hier. Des événements qui surviennent alors que le Premier ministre vient d'achever un visite de travail dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avec pour principal objectif d'appeler ces combattants à déposer les armes. La question d'un "débat inclusif" est d'ailleurs remontée dans les débats au cours de cette visite.