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C’est une grosse perte pour le catch camerounais dont il était l’icône presque irremplaçable. En effet, Le Camerounais qui a dominé la scène continentale des poids lourds de catch de 1986 jusqu'à son jubilé, a quitté définitivement la scène hier jeudi 1er août 2019.

 

Âgé de 61 ans, Jacob Mbeng Makia alias Super Makia est mort à l'hôpital militaire de Yaoundé de suite d’une courte maladie. A-t-on appris. Il reposera certainement dans les prochains jours, dans son Sud-Ouest natal.

 

Né le 28 février 1958 à Kumba, département de la Mémé (région du Sud-Ouest), Cameroun, Super Makia a livré 86 matches, remporté 85 victoires, et concédé un match nul en 1990, contre le Nigérian Johny Clang. Et depuis sa retraite, Super Makia menait une vie discrète, à son domicile au quartier Dakar à Yaoundé.

 

Fils d’un grand chauffeur de ligne et d’une ménagère, le héros camerounais du Catch n’aura que la chance de fréquenter le cycle primaire qu’il quittera d’ailleurs en 1972, suite à l’épaisseur très amoindrie du porte-monnaie de ses parents. Toutefois, cet état de chose n’aura pas un impact direct sur le destin de l’enfant prodige de Kumba ; « les voies de Dieu étant insondables ».

 

Comme attiré par un aimant de sa destinée, Super Makia prendra la route du Nigeria via une pirogue de fortune. Aidé par la sœur de son père qui y était installée par les liens  sacrés de mariage. Il intègrera la National School of Sport de Lagos (Nigeria) en 1974. Au bout de 4 ans d’entrainement intense, il est sélectionné parmi les 10 meilleurs de cette école qui doivent alors aller à Hong-Kong pour apprendre le Catch. Il n’avait  alors que 20 ans et ne se doutait même pas que commençait pour lui une carrière riche en action et en émotion.

 

De retour au Cameroun en 1982, il va d’abord exercer comme mascotte officielle de Guinness Cameroon tout en travaillant très dur pour pouvoir challenger les meilleurs. C’est alors qu’en 1986, il livre son premier combat professionnel contre le Nigérian Times Man Udo alors Champion d’Afrique. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attendant pas le nombre d’années »,  rappelait Pierre Corneille, il devient à son tour le Champion d’Afrique en Catch, catégorie poids lourd. Ainsi, il  ouvrait là l’histoire du Catch camerounais et commençait à l’écrire de la meilleure des manières. Ce titre, il l’a fort bien défendu puisqu’il est resté imbattable sur le continent. Et c’était-là le premier épisode de sa carrière. Il devient alors le chouchou des camerounais à l’image d’un Joseph Bessala, médaillé d’argent de boxe aux Jeux Olympiques de Mexique en 1968.

 

Repose en paix champion !

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L’ancien premier ministre, proche collaborateur des Présidents Ahmadou Ahidjo et Paul Biya s’en est allé il y’a quelques heures en Suisse, à l’âge de 77 ans.

 

Sadou Hayatou est l’une des plus anciennes figures de l’administration camerounaise. Il s’était complètement retiré de la vie publique, pour se réfugier à Genève, non loin de la clinique Genolier, où il était soigné après avoir quitté le gouvernement en Avril 1992.

 

Fils d’une puissante famille ayant à sa tête l’ancien lamido de Garoua Amadou Hayatou (1952-2000), Sadou hayatou avait su se faire un prénom. Après des études à l’université de Toulouse et à l’Institut des hautes études d’outre-mer à Paris, il réussira à gravir tous les échelons administratifs, de directeur adjoint du chargé des produits de base au ministère du Développement industriel, dès son retour au Cameroun en 1967, avant de se voir confier plusieurs portefeuilles ministériels pendant les années 1980.

 

Il a su garder la confiance du Chef de l’Etat actuel

 

Après la tentative de coup d’état perpétré contre le Président Paul Biya le 06 Avril 1984, ils sont nombreux, les natifs du Grand Nord, qui ont été soupçonnés d’être les commanditaires de ce putsch. L’histoire renseigne que la plupart a été expulsée de la haute administration, alors que d’autres étaient jetés en prison, pour besoin d’enquête.

 

Et pourtant, Sadou Hayatou est resté. Les journaux parus à cette époque indiquent qu’il a au contraire été renforcé dans ses fonctions. C’est ainsi qu’il sera nommé à des postes sensibles, dont celui du ministère des Finances, en 1987.

 

Il est ensuite devenu secrétaire général de la présidence de la République en 1990, avant d’être nommé Premier ministre en 1991. Signe de la pleine confiance que le nouveau Chef de l‘Etat lui accorde alors, il sera de nouveau désigné pour mener les négociations entre le pouvoir et l’opposition, lors de la vague de protestation marquée par les opérations « ville morte » des années 1990. La tripartite qui en a découlé donnera naissance à la Constitution de 1996, toujours en vigueur à ce jour.

 

Dans les réseaux sociaux, certains témoignent qu’Il est l’un des rares membres du gouvernement sur qui n’a jamais pesé le moindre soupçon de détournement de deniers publics, l’un de ceux qui n’a pas vu son nom traîner dans la gadoue, après avoir quitté le gouvernement. Malgré la maladie qui le rongeait, il a su apporter ses conseils à ceux qui le sollicitaient. 

 

Nicole Ricci Minyem  

 

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La vulgarisation de ce nouvel instrument  juridique auprès des usagers s’est poursuivie au cours d’une rencontre  le 30 juillet 2019 à Douala sous la bannière de la banque SCB Cameroun.

 

La vulgarisation de la nouvelle réglementation des changes en zone CEMAC se poursuit. Elle vise à mieux expliquer aux usagers les contours de ce nouveau cadre juridique. Un règlement qui apporte des innovations substantielles dans l’exercice de l’activité de change en Afrique centrale de même que des nouvelles obligations à la charge des établissements de crédit a fait l’objet d’un échange le 30 juillet 2019 à Douala.

 

C'est désormais connu, les entreprises qui doivent payer les fournisseurs à l’étranger font du préfinancement en lieu et place du refinancement. Il est question de permettre à la banque centrale de vérifier la réalité et la conformité des opérations.

 

Lire aussi : Monnaie : Comprendre la nouvelle législation sur les opérations de change 

 

Selon Mohammed Mejbar,le directeur général de la banque SCB organisatrice de l'évènement « apéro thématique » tenu mardi dernier, « le nouveau règlement a pour objectifs majeurs d’adapter la réglementation à de nouvelles problématiques  telles que l’émergence de nouveaux moyens de paiement et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».

 

Mohammed Mejbar pense qu’avec ses 192 articles contre 129 pour l’ancien règlement il offre plusieurs avantages aux usagers. Il s'agit bien évidemment de la définition d’une autorité unique de supervision des transactions extérieures, l’obligation de rétrocession des devises mieux définies, la simplification des procédures et responsabilisation accrue des banques dans le suivi des transactions. Le nouveau dispositif réglementaire prévoit un délai transitoire de 06 mois qui arrive à expiration le 01er septembre 2019.

 

L'Objectif recherché par la SCB

 

SCB  dit avoir voulu mettre à la disposition des usagers les moyens de les assister dans le cadre des nouvelles procédures d’opérations en rapport avec le change de leur banque. Elle a promis dans les prochains jours un recueil de textes relatifs à la réglementation du change qui sera mis à leur disposition gratuitement par sa banque.

 

Pour la représentante de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) à cette soirée la nouvelle réglementation sonne le retour à l’orthodoxie. Mireille Bakali souhaite que soient justifiées toutes les opérations financières. 

 

Innocent D H

 

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Les résultats du probatoire de l’enseignement général, c’est-à-dire, la première partie certificative du baccalauréat au Cameroun, affichent un taux d’admission de 43,82%, d’après des chiffres publiés par l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC) il y a quelques jours.

 

Les résultats de la session 2019 du probatoire de l’enseignement général sont disponibles depuis le 30 juillet, sur l’ensemble du territoire camerounais. Et, le 31 juillet, l’office du Baccalauréat a publié les données statistiques relatives aux résultats de cet examen. Il en ressort donc que, sur 161. 267 candidats ayant composé dans tout le pays, 70. 678 seulement ont été admis.

 

Ce qui fait un taux de réussite de 43,82 %. Un taux d’admission en deçà du taux de réussite enregistré l’année dernière qui était de 54,87%. Ainsi, selon le classement général, la région du Nord-Ouest vient en tête avec un score de 54,45%, malgré des tensions sociales qui y règnent. Tandis que celle de l’Extrême-Nord se trouve au bas de l’échelle avec seulement 33,27%, précise le quotidien bilingue Cameroon Tribune, en kiosque le 01er aout.

 

Avec la disponibilité de ces résultats, les candidats sont plus paisibles. Dans les familles, l’ambiance est perceptible. Certains parents sont maintenant plus disposés à commencer à préparer la prochaine rentrée. « J’attendais justement les résultats du probatoire de ma fille pour commencer à acheter les fournitures scolaire à mes enfant. Il fallait que je sois d’abord fixé sur le sort de ma fille. C’est vrai que j’étais sûr qu’elle allait avoir son examen mais il fallait que je sois patient. » Déclare M. Tsala, père de quatre enfant.

 

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La sélection nationale de volleyball dames U-18 a achevé ce mercredi dernier à Yaoundé, la première phase du troisième regroupement en vue du championnat du monde de leur catégorie.

 

Les volleyeuses camerounaises des moins de 18 ans ont bouclé mercredi 31 juillet 2019, la première étape de leur troisième regroupement au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Cette  sélection camerounaise  prépare le prochain Championnat du monde de leur catégorie qui se déroulera du 05 au 14 septembre prochain en Egypte. Selon la Fédération Camerounaise de volleyball, cette étape de leur stage préparatoire,  portait sur la préparation physique générale des joueuses. Les Lionnes cadettes bénéficient ainsi d'un repos de quelques jours, avant leur retour pour une autre étape de leur préparation. Les filles d’Emile Tongtong reprendront les entraînements le mercredi 07 août 2019. Au cours de cette deuxième phase, le staff technique s'attardera sur la tactique de jeu.

 

C’est depuis décembre 2018 que les volleyeuses camerounaises U-18 préparent leur participation à ce grand rendez-mondial. La sélection cadette a déjà effectué plusieurs stages à Yaoundé  avec des programmes différents. Cette équipe avait effectué la deuxième phase du deuxième regroupement du stage préparatoire au mois d’avril dernier. Au cours de ce deuxième regroupement, le sélectionneur national, Emile Tongtong avait convoqué 20 joueuses qui évoluent dans les clubs locaux. Le groupe a été outillé sur la mise en place des bases tactiques et d’un véritable système de jeu.

 

Le dernier regroupement qui aura lieu toujours au palais des Sports de Yaoundé, permettra de retenir les 14 joueuses qui iront défendre les couleurs du Cameroun à la phase finale  du championnat du monde prévu sur le continent africain. C’est la première participation de la sélection Camerounaise à cette compétition. La sélection nationale cadette a décroché sa qualification pour la phase finale de ce Mondial, aux 3es jeux de la jeunesse qui se sont déroulés au mois de juillet 2018 à Alger en Algérie. Les Lionnes cadettes avaient décroché la médaille d’argent après leur défaite 3-1 devant l’Egypte en finale. Une qualification historique pour l’équipe nationale cadette, que la Fédération camerounaise de volley souhaite en faire une participation  mémorable.

 

Marie MGUE

 

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Certains habitants de Yaoundé vivent avec une nouvelle maladie qui affecte aussi bien leur physique que leur moral. Ce malaise s’appelle « La route ». Dans la commune de de Yaoundé II, le tronçon Nkolbikok – Mokolo est un vrai parcours du combattant autant pour les piétons que pour les automobilistes. La route est truffée de nids de poules, d’énormes mares d'eaux stagnantes, intensifiées en cette période de pluie.

 

Il faut se rendre à Mokolo pour comprendre l’expression « le Cameroun a mal à ses routes. » En effet, il est très difficile de se déplacer dans cette partie de la ville de Yaoundé. Les véhicules sont obligés de se déplacer très lentement et mettent deux à trois fois plus de temps que sur les routes goudronnées.

 

Au lieu-dit "ancien stationnement de Douala", il faut protéger sa voiture, ne pas gratter celle du voisin ou tout simplement éviter de cogner les conducteurs de mototaxis. Scène bien difficile à produire. Et que dire des embouteillages causés ? Autant d’embûches difficiles à surmonter au quotidien. Et c’est depuis de nombreuses années que cela dure. Les populations essayent de s’y accommoder sans vraiment y parvenir. « Nous essayons de nous adapter mais c’est dur. A peine tu laves ta voiture que tu reviens la salir ici. Tous ces trous fragilisent nos amortisseurs, et quand ils finissent par s’abîmer, les réparations nous reviennent très chères », témoigne un conducteur de taxi.

 

« Cette route nous permet d’aller nous ressourcer au marché mais pour arriver à notre trésor il faut traverser une rivière pleine de « crocodiles » car sur un tronçon d’à peine 200 mètres on passe pratiquement une heure de temps pour arriver au marché proprement dit. C’est très désolant pour un pays en voie de développement. Or lorsqu’on parle de marché de référence en Afrique centrale, le marché de Mokolo apparaît comme l’un des plus grands marchés dans la sous-région. Mais que fait le gouvernement pour palier à cette situation ? Il doit agir. Car c’est l’image de notre 237 qui est détériorée », déclare Nathalie en colère.

Cette situation est loin de s'arrêter aux simples besoins des ménages. Certains y voient des failles pour des grands projets dans lesquels le pays s'est engagé. « Au vu de cette route et de toutes les autres qu’on trouve dans la cité capitale, je ne pense pas que le Cameroun est prêt à organiser une Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ne soyons pas surpris si l’on assiste à un second glissement de date en 2021 », indique Stéphane.  

 

Notons que, le chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya a, au fil des mandats conçus des projets de société visant à mettre ses compatriotes à l’abri du besoin. Lors de la campagne de 2004, il avait parlé des « Grandes Ambitions » pour le Cameroun. L'objectif des « Grandes Ambitions » était de donner au Cameroun les moyens de sortir du sous-développement pour l'amener à la modernité et d'en faire, à moyen terme, un pays émergent. Toutes les études ayant été réalisées et les financements nécessaires trouvés, l’on est passé à la phase de la mise en œuvre. C’est ainsi que l’on est passé aux « Grandes Réalisations » qui voulaient impulser une nouvelle dynamique pour le Cameroun. La phase de réalisation des grands projets a débuté. Pendant sept ans, les chantiers ont été lancés pour transformer le Cameroun. En 2018, estimant que la fin des travaux viendrait donner une bouffée d’oxygène, Paul Biya a annoncé les « Grandes opportunités ».

 

Des grandes opportunités qui passent aussi par la construction des infrastructures routières. Seulement, c'est avec grande peine que l'on déplore le nombre de projets qui jusqu’ici n’ont pas été conduit jusqu’au bout. Et lorsque l’on cherche à savoir à quoi cela est dû, la réponse est rapidement trouvée. La corruption serait le principal frein qui bloque la réalisation de tous ces projets. Pendant que ces responsables jouissent par ces fléaux, les populations, continuent toutes seules à peiner dans les conséquences et encaisser des pertes. 

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les Championnes d’Afrique ont été battues  (3-0) ce jeudi 1er  août 2019 par les Brésiliennes qui jouent à domicile, au match inaugural du tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques Tokyo 2020 dans le  groupe D.

 

Les volleyeuses camerounaises n’ont pas pu briser  ce jeudi 1er août 2019 la domination brésilienne. Comme lors de leurs trois  dernières rencontres Christelle Nana et se coéquipières se sont inclinées face à la sélection du Brésil sur un score de trois sets à zéro (25-14, 25-13, 25-16) dans le cadre du premier match du tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques Tokyo 2020 dans le  groupe D. « Le score reflète un peu notre jeu. On n’a perdu aujourd’hui à cause de certains détails. Les Brésiliennes nous ont dominés au niveau du service, on va essayer de corriger ces manquements pour se concentrer sur le prochain duel. On a perdu contre une grande nation de volleyball, mais on n’est aussi là pour apprendre. On va améliorer ce qui n’a pas marché pour mieux faire demain », explique  Christelle Nana la capitaine de l’équipe  nationale.

 

Dans cette rencontre très enlevée, les Brésiliennes qui accueillent  cette compétition  ont pu compter  sur leur public. « La rencontre était compliquée parce que le Brésil, qui est l’une des meilleures équipes du monde, et qui revient d’une compétition de haut niveau était  techniquement au-dessus de nous.  Mais nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Nous nous sommes  battues du début jusqu’à la fin du match, on n’a fait ce qu’on pouvait », soutient la Lionne  Stéphanie Fotso. Deux fois championnes olympiques, en 2008 et en 2012, les Brésiliennes ont pris un bon départ pour assurer leur onzième  participation à une phase finale du volleyball dames des Jeux Olympiques.

 

Le Cameroun par contre,  doit maximiser ses efforts  lors de ses  deux prochaines  rencontres pour espérer occuper la première place de ce groupe. Les Championnes d’Afrique affronteront ce vendredi 2 août 2019  la République Dominicaine qui a battu dans le deuxième  duel de la journée,  l'Azerbaïdjan  sur un score de 3-0 (25-15, 25-22, 25-18). Les Brésiliennes seront aux prises avec l’Azerbaïdjan. Le dernier match  des Camerounaises sera contre l’Azerbaïdjan le  3 août prochain. Au terme de ces  éliminatoires, les premiers  des six groupes constitués pour ce tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques se qualifieront directement pour la 16e édition des Jeux Olympique 2020, prévue  du 24 Juillet au 8 Août 2020 à Tokyo au Japon.

 

Marie MGUE

 

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Le 19 juillet dernier, un groupe d’hommes armés a enlevé un soldat camerounais alors qu’il se trouvait dans son domicile à Ntamulung, à Bamenda, région du Nord-Ouest Cameroun. Ses ravisseurs réclament 10 millions FCFA pour sa libération.

 

L’adjudant-chef Christopher Gwain est toujours détenu comme otage par ses ravisseurs. La prise d’otage a ainsi eu lieu à Ntamulung, dans le Nord-Ouest Cameroun où, depuis plus de deux ans, règne une crise dite anglophone.

 

En croire les sources sur place, les frères d’arme de l’adjudant-chef Christopher Gwain, auraient fait une collecte de 500 000 FCFA, qui aurait été rejetée par ses ravisseurs qui exigent un montant de 10 millions de FCFA faute de quoi il sera exécuté. L’on rapporte également que l’état de santé de l’adjudant-chef se serait dégradé et qu’il lui faut prendre des médicaments.

 

Alors que la lutte contre Boko Haram continue au Sahel, le Cameroun fait face à un deuxième défi sécuritaire : celui de la crise anglophone. D'abord concentrés au début du conflit armé dans la région du Nord-Ouest, les combats se sont peu à peu intensifiés dans la région du Sud-Ouest. La zone rurale entre Kumba, Mamfe et la frontière nigériane est devenue l'épicentre des violences.

 

Les séparatistes, éparpillés en divers groupes, s'en prennent sans relâche aux forces de l'ordre et de sécurité, mais aussi aux symboles de l'administration comme les écoles et les hôpitaux, qu'ils incendient. Ils procèdent également à des enlèvements de policiers, de fonctionnaires et d'hommes d'affaires, parfois étrangers. En accusant le gouvernement et le président Paul Biya d’avoir réduit leur identité à néant, l’objectif était de reprendre place au sein de la vie politique, judiciaire et économique du pays. Aujourd’hui, les violences continuent de faire rage dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest affaiblissant grandement l’un des poumons économiques du pays.

 

Or, on se rappelle que, face aux atrocités et aux morts qui ne cessent de s’amonceler, aux crépitements des armes qui continuent de semer la terreur et la désolation, le président de la République,  en mai dernier, avait une fois de plus tendu la main à ceux qui ont pris les armes contre la République. Question de permettre une sortie honorable de cette crise qui met en mal le vivre-ensemble, l’unité nationale et même l’économie du pays.

 

Vivement, que ce militaire soit libéré et que cette crise prenne fin !

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Selon les membres de l’équipage, l’embarcation tombée en panne de carburant, vient du Ghana et, comptait rallier le Gabon. Depuis deux jours, il est bloqué dans la ville frontalière de Campo. 

 

A bord, 106 passagers de différentes nationalités : togolaise, nigériane, burkinabè et 7 ghanéens qui constituent les membres de l'équipage : « Les naufragés ont été secourus par les éléments du Bataillon d'intervention rapide, aidés par les pêcheurs. Ces derniers ont mis leurs pirogues à contribution », explique sous anonymat un résident de la localité d'Ebodjè. Et depuis deux jours, les repas leurs sont distribués en attendant que des dispositions soient prises pour qu’ils puissent poursuivre leur voyage.

 

Des sources locales indiquent que des dissensions opposent les présumés migrants clandestins et les membres de l’équipage. Ces derniers exigent le payement des frais supplémentaires pour ravitailler le navire en carburant afin de poursuivre le voyage.

 

L’immigration clandestine : Un défi de sécurité dans tous les pays

 

Un peu partout dans le monde, les flux migratoires sont appréhendés comme des enjeux de sécurité. Les politiques gouvernementales sont déployées afin de  répondre d’une manière qui relève du maintien de l’ordre, surtout dans des pays qui vivent des crises sécuritaires.

 

Le Cameroun, Afrique en miniature, n’échappe pas à cette dynamique, d’autant plus qu’il n’est pas évident de donner la nationalité exacte de ces individus qui se tiennent à côté de ceux qui ont résolu de vilipender par tous les moyens, l’image de cette terre dans laquelle leur embryon a été enterré.

 

Les derniers scandales ont démontré qu’ils se recrutent un peu partout, des sans papiers, des individus qui n’ont qu’un objectif en tête, celui de se faire un maximum d’argent même si cela doit passer par le chaos.

 

Certes, les enquêtes ouvertes après le meurtre sauvage des éléments des forces de maintien de sécurité n’ont pas encore rendu leur copie, néanmoins, certains indices font croire que ce sont ces créatures qui, après avoir exposé aux quatre vents, les membres des corps de leurs victimes, volent au passage les tenues qu’ils arborent pour commettre d’autres méfaits…

 

L’immigration clandestine a comme autre conséquence, l’arrêt des mécanismes de solidarité que certains Etats veulent mettre en marche pour sonner le glas des marchands d'illusions et autres trafiquants qui se jouent quotidiennement de la vie de milliers de jeunes africains séduits par les sirènes de l'Eldorado.

 

Les ressortissants des quatre nationalités demandent le secours de leurs représentations diplomatiques au Cameroun et, les réponses restent attendues. Peut être seront –ils rapatriés vers leur pays d’origine s’ils ne remplissent pas les conditions requises pour entrer au Gabon.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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21 enseignants camerounais de cet institut ont été formés à l’école coréenne.

 

Selon les déclarations d’Issa Tchiroma Bakary le ministre de l’emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), l’institut national de formation des formateurs et du développement des programmes (Infdp) est prêt à accueillir les apprenants. Au cours de l’atelier de restitution des travaux sur l’opérationnalisation de l’institut, il a indiqué que cette structure va ouvrir ses portes en septembre, mois de la rentrée scolaire au Cameroun.

 

Pour le Minefop il s’agit là d’une avancée dans la formation professionnelle. Il a été dit que lors de l’atelier qui s’est déroulé mardi dernier à Yaoundé, les apprenants souhaitant recevoir une formation dans des métiers professionnels, auront des cours de formateurs justifiant à la fois d'expérience professionnelle et d'acquis pédagogique avérés. En fait, c’est ce que promet l'opérationnalisation de l'institut national de l’Infdp.

 

Il faut noter que l’Infdp est le fruit de la coopération entre le Cameroun et la République de Corée du Sud. Ce pays a financé la construction de l’institut à hauteur de 07 milliards de F. L’Infdp offre trois niveaux de formation d'une durée moyenne de quatre mois chacun. Les premiers enseignants ont déjà été formés pendant quatre mois à l'école coréenne. Bok-Ryeol Rhyou, l'Ambassadeur de Corée du Sud a déclaré lors des travaux sus mentionnés que « 21 formateurs camerounais ont suivi des cours sur les techniques pédagogiques et la maitrise de l'informatique ». Issa Tchiroma parlant des matières, a précisé que pour un début, ce sont celles mentionnées par l’Ambassadeur, qui seront enseignées à l'institut.

 

Autre précision faite par le Minefop, est cet institut n’est pas seulement une affaire de son département ministériel. Il « est placé sous la responsabilité de tous les départements ministériels qui sont concernés par la formation professionnelle. C'est un instrument qui permet de lutter contre le chômage. Nos jeunes sont en chômage parce qu'ils n'ont pas de métier, et s'ils n'ont pas de métier, c'est parce qu'ils n'ont pas reçu une formation », révèle-t-il.

 

L’Infdp est situé en face du siège de l'imprimerie nationale à Yaoundé.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01