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C’est un projet réalisé par Danielle Akini. A 39 ans, elle est à la tête de Genius Centers, une entreprise qui a déjà formé 5 000 enfants au Cameroun, au Tchad et en France.

 

Le principe de son petit business est simple : elle enseigne à coder hors connexion et, surtout, elle se sert de l’outil informatique pour développer la créativité des enfants et des adolescents. « L’informatique a été une révélation pour moi parce qu’en codant on s’invente un monde. Un ordinateur obéit toujours à ce qu’on lui demande et exécute nos ordres sans les discuter. C’est magique ! », affirme-t-ell chez nos confrères de Le Monde Afrique.

 

Un retour « désespérant »

 

Elle est d’ailleurs en phase avec le puissant ingénieur américain Marc Andreessen pour qui « il n’y aura bientôt plus que deux types de personnes sur Terre, ceux qui donneront des ordres à l’ordinateur et ceux à qui l’ordinateur dira ce qu’ils doivent faire ». Danielle l’a bien compris et déplore que l’on transforme trop souvent les enfants en technophiles, voire en accros de la technologie, en ignorant le rôle d’accélérateur de créativité que peut jouer cet outil.

 

C’est en 2011 qu’elle a décidé de retourner au bercail. « A l’époque, c’était désespérant, je ne trouvais pas de travail. Pour ne pas rester oisive, j’ai ouvert un atelier de codage gratuit pour les jeunes du quartier », se souvient la jeune femme. Aux côtés des adolescents, elle mûrit son projet d’entreprise, monte son business plan et commence à chercher des fonds.

 

Devenue gestionnaire d’un incubateur entre 2013 et 2015, elle ne perd jamais de vue « qu’il faut offrir au plus grand nombre d’enfants africains la possibilité de pénétrer ce monde magique de la programmation », ajoute la fondatrice de Genius.

 

Model économique

 

Comme les financeurs ne se bousculent pas, elle invente sa formule en ouvrant un club payant à Douala et en réinjectant l’argent qu’elle gagne pour offrir les mêmes chances aux enfants défavorisés. « On me reproche souvent d’offrir du haut de gamme aux enfants d’expatriés dans mon club payant, mais c’est l’argent gagné-là qui m’a permis d’aller de l’avant sans attendre les investisseurs et d’inventer mon modèle », sourit-elle.

 

De fil en aiguille, son Genius fait ses preuves, et elle « signe une convention avec l’éducation nationale au Cameroun », qui permet à chaque école d’exploiter l’application qu’elle a créée. « L’enseignement privé peut aussi l’utiliser, mais doit s’acquitter de 1,50 euro par enfant et par an », indique la manager.

 

Pour l’heure, les boxes qui permettent de travailler hors connexion sont fabriqués en Chine. Mais Danielle Akini nourrit l’espoir de vite rapatrier leur fabrication dans son pays. Aujourd’hui, Danielle a déjà créé treize emplois, développé huit franchises et fait travailler occasionnellement une dizaine de personnes.

 

Changer la vie des enfants défavorisés

 

Son grand regret reste cette blessure intime que vivent ceux qui sont passés d’un monde à l’autre… « J’aimerais, confie-t-elle, que ma mère comprenne ce que je fais. Elle me voit comme quelqu’un qui a réussi, car je prends l’avion souvent, et dans le milieu d’où je viens, on ne vole pas. En même temps, elle ne comprend pas que je ne gagne pas d’argent pour moi mais que tout soit consacré au développement de mon entreprise. »

 

Car la jeune femme se sent investie d’une mission. « Sociologiquement, je n’étais pas programmée pour réussir », observe, modeste, cette lauréate du Women In Africa (WIA) 2019. « Mais ma réussite m’oblige. J’ai le devoir désormais de changer la vie d’enfants défavorisés, comme les ordinateurs ont changé ma vie », poursuit-elle, convaincue que la technologie brise les barrières sociales.

 

Avec Le Monde Afrique

 

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Les autres acheteurs sont obligés d’attendre la fin des aménagements judiciaires parce que les lots qu’ils ont sollicités ne sont pas achevés

 

C’est depuis 2013 que quatre vingt (80) particuliers ont sollicité l’acquisition des logements sociaux à Olembe, banlieue de Yaoundé, dans le cadre d’un programme mis sur pied par le gouvernement.

 

Lors d’une cérémonie de rétrocession organisée ce mercredi, seuls 30 ont pu recevoir leur trousseau de clés. Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement urbain a donné les raisons pour lesquelles les autres preneurs sont obligés d’attendre : « Chaque acquéreur était affecté à un bâtiment et nombreux sont ceux qui sont dans des bâtiments inachevés et, la mutation sur le plan juridique est quasi impossible… ».  

 

En prononçant son allocution de circonstance, madame la ministre a également donné des explications pour justifier le retard accusé dans la remise des logements sociaux aux ayants droits, qui ont été obligés d’attendre pendant six ans : « Nous sommes conscients que le temps a passé mais, les causes de ce retard sont fondamentalement liées à deux raisons : la défaillance des PME nationales, qui n’ont pas été à la hauteur des attentes du maître d’ouvrage, ainsi que de la confiance qui leur a été faite, la preuve, beaucoup de logements ne sont pas achevés. La deuxième raison c’est l’insuffisance  des ressources financières… ».

 

Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, au vu des statistiques affichés,  de nombreuses années après le lancement de ce projet du gouvernement, qui est resté dans la phase de réalisation ou alors de finition : 500 logements à Olembe - 1175 0 Douala – Bakoko - 110 achevés et la rétrocession va se faire incessamment - 250 logements en cours de construction avec un taux d’exécution qui tourne autour de 60%... ».

 

Avec les partenaires comme la Chine, le membre du gouvernement a souligné que : « 1500 logements sont construits dans le cadre de la coopération Cameroun – Chine et les travaux sont achevés. Par ailleurs, il est simplement question de mettre sur pied une politique de commercialisation avec 650  logements à Yaoundé,  650 à Douala, 500 dans certaines autres villes du pays dont Bamenda, Sangmélima, à Bafoussam, à Limbé…100 logements par capitale régionale », en plus des travaux de bitumage et de drainage en eau sont en cours d’exécution.

 

Le droit à la ville commence par le droit  à un logement décent et, c’est l’un des engagements pris par le gouvernement camerounais qui ambitionne de donner des logements décents aux populations, afin de réduire le gap des inégalités, éviter des soulèvements au sein des habitants d’une même ville, leur offrir des opportunités…

 

Malheureusement, les programmes immobiliers pour promouvoir l’inclusion, donner vie à un nouveau pôle urbain, construire des villes qui offrent l’essentiel des services urbains, notamment la connectivité, la mobilité, l’eau, l’électricité, les espaces ouverts pour les enfants, tardent à prendre corps.

 

Les populations sont obligées de se caser dans des quartiers précaires, là où on ne tient pas compte des services d’hygiène et de salubrité, dans lesquels le droit à l’assainissement relève d’une gageure et au sein desquels nul ne tient compte de la biodiversité.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Des engorgements sont observés depuis quelques jours. Une situation qui amène à s'interroger, si la mise en service du nouveau pont sur le Wouri n’a pas visiblement permis de faire disparaître les embouteillages qui dictent à nouveau leur loi à Bonabéri.

 

C'est un scénario devenu une fois de plus ordinaire. Ces derniers jours, l'on observe une longue file de voitures au niveau du second pont sur le Wouri. Des véhicules qui sont obligés d'évoluer lentement dans leur trajet. Pour contourner ces embouteillages d'un autre goût, certains automobilistes tentent de se frayer un chemin parfois en sortant des rangs. Une situation qui cause plus de bouchons et souvent des dommages collatéraux. C'est ainsi qu'un usager par exemple, a vu son pot de phare détruit par un autre automobiliste suite à un mauvais dépassement.

 

Ces embouteillages qui refont surface sont visibles aussi bien sur l’ancien pont que sur le nouveau du Wouri. Les usagers inconditionnels de ces axes sont contraints de faire plusieurs heures avant de traverser le pont. Pourtant après la mise en service du second pont sur le Wouri, les habitants de la banlieue de Bonabéri et les usagers de cet axe avaient poussé un ouf de soulagement.

 

« Les embouteillages ont encore commencé et ne nous permettent pas de circuler librement et d’aller plus vite. Voilà, je serai en retard à mon travail parce je suis cloîtré ici », se plaint Christelle. Certains usagers ne pouvant pas supporter le difficile parcours, n’hésitent pas à poursuivre le trajet à pied. Les engins à deux roues, capables se frayer un chemin, font alors de bonnes affaires.

 

Des situations qui obligent les propriétaires de véhicules à garer et d’abandonner leurs véhicules sur des parkings. Ils empruntent par la suite d’autres moyens de transport plus pratiques.

 

Les engins à deux roues plus sollicités

 

« Pour nous conducteurs de moto taxi, les embouteillages ne nous dérangent pas. Contrairement aux taxis, on circule sans problème », se réjouit un conducteur de moto. L'occasion faisant le larron, son passager renchérit : « les gens constatent que les embouteillages ont repris, mais ils continuent toujours de prendre les taxis. Ils se plaignent que ça ne circule pas. Moi je prends la moto pour être à l’heure où je vais ». Il faut désormais débourser 400 Fcfa de Bonabéri pour le rond point Deido au lieu de 200 Fcfa comme d’habitude. 

 

Innocent D H

 

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Lors de l’ouverture des travaux, le ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a précisé que cette session spéciale revêt une importance particulière.

 

La semaine dernière, le Comité consultatif des institutions universitaires a commencé l’examen de 31 nouveaux dossiers d'enseignants, qui veulent être recrutés dans les Universités d'Etat du Cameroun. Ceux-ci souhaitent accéder directement au grade de chargé de cours, de maître de conférences et de professeurs. Lors de l’ouverture des travaux de la session spéciale, le Pr. Richard Laurent Omgba, Directeur du développement de l'enseignement supérieur au Minesup a révélé que pour cette opération, 1940 dossiers ont été reçus.

 

Hormis les 31 dossiers suscités, les autres reçus avant, sont déjà passés par cette étape dans les instances inférieures. Et il est précisé que dans le Comité consultatif des institutions universitaires, rien n'est acquis. Une source du quotidien gouvernemental Cameroon tribune explique que «certains seront sélectionnés et d’autres pas ». Ledit Comité tient compte de la qualité du dossier présenté, du parcours du candidat, de son audition mais aussi des besoins des Universités.

 

Une fois les dossiers étudiés, ils seront d'abord transmis au Comité technique qui siège au Ministère de l'Enseignement supérieur. Ensuite, ils arriveront à la Commission centrale de supervision du recrutement spécial présidée par le Pr. Séraphin Ma-gloire Fouda, Ministre, Secrétaire général des services du Premier ministre.

 

C’est donc la Commission centrale de supervision du recrutement spécial qui va décider des recrutements le moment venu. A titre de rappel, c'est en novembre 2018 que le Président de la République a instruit le recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du Doctorat et/ou du PhD dans les Universités d’Etat du pays. Le recrutement concerne également les camerounais de la diaspora. Pour cette année, 1000 enseignants doivent être recrutés. En 2020, 500 seront retenus et  500 autres en 2021.

 

Liliane N.

 

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Face à la recrudescence des agressions à mains armées, le gouverneur de la région de l’Est a interdit la circulation des mototaxis entre minuit et 6 heures  dans les villes de Bertoua et de Mandjou.

 

En l’espace de deux semaines, la ville de Bertoua, capitale de la région de l’Est Cameroun,  a enregistré trois assassinats. Le dernier en date  a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 juillet 2019, au quartier Tigaza, non loin de la barrière du Groupement mobile d’intervention (Gmi 7). Le nommé Gaël Bouloulo Bandibeno, âgé de   27 ans,  agent douanier au secteur Douane de Bertoua a été fusillé  par des agresseurs encore non identifiés. La victime regagnait son domicile  à  bord d’une moto. Selon les témoignages, les victimes de ces agressions  sont principalement des moto-taximen.  Le  phénomène a pris de l’ampleur à en croire les riverains, avec la coupure d’énergie électrique que subit,  la plupart des villes de cette région depuis une semaine.  Les auteurs de ces crimes encore  inconnus sont armés  de longs couteaux, de machettes et d’armes à feu. Ils dépouillent leurs victimes avant de leurs assassiner.

 

« Il y a quelque temps, les moto-taximen avaient bloqué l'artère principale de la ville de Bertoua pour attirer l’attention des pouvoirs publics au sujet de cette criminalité qui semblait les affecter de manière particulière. Nous avions promis que des mesures seraient prises. Des contrôles ont été renforcés, des rafles ont été organisées. Mais nous avons constaté que ces mesures ne produisaient pas les effets escomptés. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de monter en puissance, en interdisant la circulation des motos-taxis entre minuit et 6h du matin, c'est-à-dire pendant la période où ces crimes sont généralement commis (...)

 

Cette mesure a été prise après une série de concertations avec les représentants des transporteurs par cars et autobus, mais également des représentants des conducteurs de motos. S'il ne dépendait que des conducteurs de motos, cette mesure aurait été prise il y a plus d'une semaine », explique le gouverneur de l’Est. 

 

Face à la montée de la  grande criminalité, le  Gouverneur de la région de l’Est  Grégoire Mvongo a pris certaines mesures afin de mettre la population a l’abri. D’après un communiqué publié les 30 juillet dernier, un couvre feu a été instauré dans la capitale régionale de l’Est et la ville de  Mandjou. Il est désormais  interdit aux conducteurs de mototaxis de circuler entre minuit et 6 heures  dans les villes de Bertoua et de Mandjou. Cette mesure administrative soulage les populations qui vivaient déjà dans la panique à cause de ces agressions mortelles et qui espèrent désormais que ces malfaiteurs seront  traqués par la force de maintien de l’ordre.  

 

Marie MGUE 

 

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Cette deuxième vague de fidèles musulmans venaient des régions du Centre, de l’Ouest et du Littoral. Le départ du dernier contingent est prévu pour le 03 août. 

 

C’est un contingent formé d’environ 312 pèlerins qui a quitté le Cameroun hier, 30 juillet 2019. Le départ pour l’Arabie Saoudite s’est fait à partir de la capitale économique Douala, précisément de l’aéroport international de la ville. Paul Atanga Nji comme l’ont toujours fait les différents Ministres de l’Administration territoriale (Minat) a assisté à ce départ. Il était question pour le Minat de veiller à ce que tout se passe bien pour les pèlerins. Les pèlerins ont reçu de l’argent pour leur subsistance générale et ce qui devait les aider à prendre soin d’eux lors de leurs déplacements à la Mecque.

 

Pour certains pèlerins rencontrés à l’aéroport international de Douala, se rendre à la Mecque, ville considérée comme plus sainte par les musulmans, c’est accomplir l’un des cinq piliers de l’islam. Cependant, cette édition du hadj est très importante pour eux parce qu’elle sera l’occasion idoine de prier pour le Cameroun, prier pour l’unité et la paix dans leur pays. C’est le cas du dénommé Ibrahim Mimche, qui a affirmé que ce sujet est son principal point de prière.

 

Il convient de rappeler que les fidèles musulmans doivent entreprendre le voyage pour la Mecque au moins une fois dans leur vie. C’est un voyage qui est principalement effectué par des adultes musulmans physiquement et financièrement capables. Une fois à la Mecque, les pèlerins doivent suivre les instructions des guides afin de ne manquer aucune activité. Certains prennent ce temps, pour élever des prières pour leur famille.

 

Le départ du troisième contingent de pèlerins est prévu pour ce 31 juillet 2019. Lui aussi se fait à partir de l'aéroport international de Douala. Le dernier départ aura lieu le samedi 03 août 2019 à partir de l'aéroport de Garoua. Le premier a eu lieu le 29 juillet dernier. Tous les pèlerins quittent le Cameroun à bord du vol de la compagnie Ethiopians airlines.

 

Liliane N.

 

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Montres, pendentifs, boucles d’oreilles, ou encore bracelets sont entre autres artifices qui ornent le corps des femmes, mais aussi des hommes dans la cité capitale de la région du Nord. Qu’il soit artisanal ou industriel, les raisons qui justifient le port de bijoux sont variées.

 

Se rendre belle ou tout simplement faire comme les autres, sont pour la plupart du temps les raisons de l’utilisation des bijoux à Garoua. Dans cette ville du Cameroun, porter ses bijoux, c’est faire part de son style et de ses goûts. Ces accessoires de beauté, selon certaines femmes leur permettent de se différencier des autres. Chaque bijou a ainsi une particularité. Selon Maïkodra, jeune fille, habitant du quartier Djamboutou : « Il est difficile pour moi aujourd’hui de ne pas me parer le corps avec les bijoux. Je pense que je suis très belle avec mes boucles d’oreille que de rester toute naturelle », déclare-t-elle. Elle ajoute par ailleurs que surtout ceux qui coûtent chers permettent non seulement de valoriser la femme, mais aussi et surtout d’offrir la possibilité à celle-ci de mieux s’affirmer dans la société. C’est le cas notamment des bijoux en or qui ont pignon sur rue.

 

L’intérêt de plus en plus avéré des hommes

 

Considéré quelquefois, comme un élément de parure essentiellement féminin, de nos jours le bijou intéresse également la gente masculine. Nombreux sont ceux des hommes qui estiment porter ces accessoires de beauté relève comme un simple effet de mode. « Quand je regarde dans les séries africaines ou non, je pense que les hommes sont beaux avec leur montre, parfois même leur pendentif. Je suis blasé chaque fois que je les vois », justifie Baimelé jeune étudiant en communication. Comme lui, dans la ville de Garoua, plusieurs hommes ont fait des bijoux leur préféré. D’autres avouent être accrocs à ces objets justes pour faire comme tout le monde ou alors pour faire plaisir à leurs compagnons.

 

Vus dans une certaine mesure comme des éléments d’identité, les bijoux sont aussi des symboles forts de féminité et d’élégance. 

 

Innocent D H

 

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Les Championnes d’Afrique de volleyball affronteront ce jeudi 1er août 2019 la sélection brésilienne  dans le groupe D,  dans le cadre du match inaugural du tournoi intercontinental qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020.  

 

Les Lionnes Indomptables du volleyball, championnes d’Afrique  en titre monteront au filet jeudi, 01er août 2019 contre le Brésil. Ce duel est le match d’ouverture du tournoi intercontinental qualificatif aux jeux Olympiques Tokyo 2020 dans le groupe D qui se déroulera  au Brésil du 1er au 3 août prochain. Après le duel inaugural contre le pays hôte, les  Camerounaises  affronteront la République Dominicaine et l’Azerbaïdjan respectivement les 2 et 3 août.

 

Le principal enjeu des sélections en lice, est d’occuper  la première place  du groupe à l’issue de ces trois jours de compétition,  pour se propulser directement à la phase finale du tournoi de volleyball dames de la 16e édition des Jeux Olympique 2020, prévue du 24 Juillet au 08 Août 2020 à Tokyo au Japon. Si les championnes d’Afrique  réalisent ce challenge, elles décrocheront le  ticket pour leur deuxième participation aux Jeux Olympique, après l’exploit de 2016. Lors de sa  première participation en 2016 au Brésil, les  volleyeuses avaient perdu leurs cinq rencontres et avaient terminé le tournoi à la 11e et dernière place du classement avec le Porto Rico.

 

Le Brésil et le Cameroun se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises dans les compétitions internationales. Les Brésiliennes ont remporté leurs  trois dernières rencontres contre la sélection camerounaise.  Le  Brésil a battu le Cameroun en deux sets au Championnat du monde 2006, au Championnat du monde 2014 et aux Jeux Olympiques 2016 à Rio. La rencontre de ce jeudi, donnera la possibilité aux pouliches de Jean René Akono de  briser la domination brésilienne.

 

Contrairement au Cameroun, le Brésil est un habitué des Jeux Olympiques avec dix participations. Les volleyeuses brésiliennes ont a été deux fois championnes olympiques, en 2008 et en 2012. Elles  ont également terminé sur le podium en 1996 et 2000 en occupant la deuxième place.  

 

Après la première étape de qualification, les sélections attendront le mois de janvier 2020 pour se rattraper lors de la deuxième phase de qualification. Chacune  des cinq confédérations continentales (AVC, CAVB, CEV, CSV, NORCECA) organisera alors, son propre tournoi de qualification olympique pour permettre à  une équipe par catégorie de décrocher son ticket  pour  Tokyo 2020. Ces différentes compétitions permettront à la Fédération Internationale de volleyball  de retenir les 12 équipes féminines  qui participeront à la phase finale du  tournoi de volleyball dames des  Jeux Olympique de 2020.   

 

Les Différents Groupes du tournoi féminin

Groupe A: Serbie, Porto Rico, Thaïlande, Pologne

Groupe B: Chine, Turquie, Allemagne, République tchèque

Groupe C: États-Unis, Argentine, Bulgarie, Kazakhstan

Poule D: Brésil, République dominicaine, Cameroun, Azerbaïdjan

Poule E: Russie, Corée, Canada, Mexique

Poule F: Pays-Bas, Italie, Belgique, Kenya.

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La ville de Yaoundé s’est endormie dans la peur hier soir (30 juillet 2019). L’annonce d’une explosion dans le quartier Tsinga tout prêt d’un snack bar très fréquenté à fait craindre le pire aux citoyens de la capitale politique du Cameroun. Mais qu’est ce qui a bien pu se passer à Tsinga ce mardi soir ?

 
 
Que faisait une grenade en plein centre ville ? Un engin explosif utilisé par des militaires en situation de guerre. Était-ce une attaque à la bombe à Yaoundé ? Si oui, qui en voudrait à la capitale pour vouloir y créer tant de panique ? Qui serait l'auteur ? Ou alors il s’agissait d’un acte égaré d’un homme en tenu qui voulait commettre un crime passionnel comme c’est souvent le cas dans ces corps d’armée ? Comment s’organise la gestion du matériel militaire ? Est-il possible pour un soldat revenu du front de garde sur lui des armes ou des explosifs de cette nature ? Des questions et d’autres que les camerounais se posent depuis ce matin. Des questions dont les réponses ne pourraient venir que des enquêtes menées par les forces de défenses sur le site de l’explosion.
 
 
L’alerte a très vite été donnée via les réseaux sociaux. En une fraction de seconde, la nouvelle a parcouru le monde entier. Les camerounais du terroir et de la diaspora ont suivi les instants d’après l’explosion pratiquement en temps réel. Une explosion et trois blessés légers transportés d’urgence au centre des urgences de Yaoundé. 
 
 
D’après certaines sources, dans les tours de 21 heures, des individus non identifiés sont passés et ont lancés dans le coin de détente une grenade. L’objet qui n’était pas encore déclenché a atterri sous des chaises du bar. Faisant l’objet de la curiosité de plusieurs personnes présentes. Certains ont pris des images de cette grenade (images en circulation), c’est alors que quelques instants plus tard l’engin va exploser causant de nombreux dégâts matériels. 
 
 
Une version qui contraste avec la version présentée par le nouveau chef de la division de la communication (remplaçant du Colonel Didier Badjeck). D’après ce dernier, il s’agit d’une friteuse qui a explosé et causé tant de dégâts. Et s’il s’agissait de la friteuse, comment comprendre que son explosion n’ait pas détruit le comptoir sur lequel elle devrait être disposée. Autant de questions qui restent jusqu'à présent sans réponses.
 
 
Stéphane NZESSEU
 
 
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L’archevêque métropolitain de Yaoundé devait dire une messe pour réconforter les prisonniers au lendemain de la mutinerie. Le Prélat a reçu in extremis une fin de non recevoir. Il a finalement opté de faire une messe dans une paroisse sis dans le même quartier.

 

Mgr Jean Mbarga n’a finalement pas rendu visite aux prisonniers de Kondengui dimanche dernier. C'était pourtant l'un des points saillants de son programme.  il faut dire que le berger n’a pas délivré son message. Pour cause, la tension et l’incompréhension qui persistent toujours à Kondengui depuis la récente mutinerie et les déportations qui ont eu lieu dans ce milieu carcéral.

 

Pourquoi la messe a été annulée ?

 

Il a été demandé à l’archevêque de Yaoundé de surseoir à cette « prière » pour le bien de tous.  L'homme de Dieu avait voulu faire d’une pierre deux coups. Primo, l’escale au pénitencier pour réconforter les occupants et secundo, une messe pontificale à la paroisse notre dame du Mont Carmel.

 

Des dispositions au départ ont été prises à cet effet. Mais avec le dernier incident, il devenait difficile pour le régisseur, ses éléments et les forces de maintien de l’ordre d’accompagner Mgr Jean Mbarga dans cet exercice.

 

Après des négociations au sommet de l’establishment,  finalement il a été décidé que la messe ne se tienne plus. Ce qui a sûrement heurté le patron de l’église catholique dans la région du centre. A son arrivée au Mont Carmel, le prélat avait affiché un visage serré malgré l’accueil chaleureux que lui ont réservé les ouailles.

 

L’Abbé François Bikoula, le maître des lieux ayant pavoisé l’espace pour l’accueil du prince de l’Eglise catholique. Dans son adresse, Mgr Jean Mbarga « peuple de Dieu » prêchera le vivre ensemble.

 

Mgr Jean Mbarga bien que n'ayant pas dit la messe dans le pénitencier, a demandé à l’assistance de « prier » pour les voisins. Un message qui sonne au moment où la reconstruction de la prison centrale suite aux dégâts de la mutinerie  est en cours. Pas moyens donc d’entrer et personne d’ailleurs pour le confirmer. La clôture est en train d’être renforcée, « On nous a demandé d’augmenter la taille », a soufflé un manœuvre. Un autre souligne: « nous devons le faire le plus tôt et le plus rapidement possible parce qu’on ne sait jamais ». 

 

 En attendant la livraison des travaux dont le modèle de passation du marché aurait été le gré à gré, l’on reste concentré sur l’ambiance tout autour de ces pénitenciers pour le cas échéant grappiller quelques éléments devant permettre d'alimenter les débats. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01