Le député Cabral Libii informe l’opinion nationale que le PCRN a créé une académie citoyenne, qui sera chargé de (ré)éduquer le peuple à la politique et aux valeurs de la République.
Le député Cabral Libii affirme que l’élection présidentielle de 2025 est déjà proche. Aussi, il invite les camerounais à l’action. Dans une tribune récemment publiée, il s’interroge sur le fait que ses compatriotes sont-ils prêts à accepter une succession filiale par crainte du régime. Pour lui, si la raison est oui, alors il faut comprendre qu’il s’agit là d’un prétexte douteux. Parce que pense-t-il, le régime ne peut pas faire face à une marée humaine qui marche.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Cabral Libii
DE L’ALIÉNATION POLITIQUE AU FATALISME ÉLECTORAL…
La prochaine élection présidentielle n’est plus lointaine…
Mais une question se pose : les camerounais sont-ils prêts à garder l’échine courbée y compris face à une « succession filiale » ?
Beaucoup repondraient que c’est possible parce que nous sommes sous une dictature et que le peuple pourrait se faire massacrer en cas de révolte.
Prétexte douteux car, même si le regime est férocement repressif, il ne pourrait pas tenir devant une marée de 1 000 000 personnes, marchant à Yaoundé de la poste centrale à… Etoudi.
Une autre raison invoquée est l’utilisation par le régime d’un code électoral taillé sur sa mesure. Cela aussi ne tient que difficilement la route. En effet en 1992, il a fallu de peu pour qu’un candidat de l’opposition l’emporte sur le Président en exercice…À l’époque, les élections étaient encore plus obscures qu’aujourd’hui. Au lieu d’Elecam d’aujourd’hui, c’étaient des sous-prefets totalement sous l’influence du pouvoir qui organisaient les elections, avec très peu d’observateurs internationaux et sans contrôle citoyen des réseaux sociaux.
Si les raisons de la répression et/ou du mauvais code électoral sont insuffisantes pour justifier le statu quo politique de notre pays, quelle arme le régime utilise-t-il pour se maintenir au pouvoir pendant ce nombre record de décennies ?
À mon avis, il s’agit de l’aliénation !
De L’ALIÉNATION POLITIQUE plus précisément.
L’aliénation c’est le processus par lequel un autre que soi prend le contrôle de notre conscience. C’est la dépossession de ce qui fait notre humanité à savoir, notre conscience.
Pour paraphraser le philosophe Karl Max : Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être, mais c’est leur être social qui détermine leur conscience. Ça veut dire que nous avons les idées de notre situation matérielle, sociale et environnementale ou de notre vécu historique.
Selon l’environnement où nous avons grandi, selon notre vécu, selon notre milieu social, nous n’aurons pas les mêmes idées.
Dès lors que notre conscience se construit à travers les influences qu’elle reçoit, il est évident qu’à un vécu différent, va correspondre une conscience différente.
Concrètement, 2 personnes avec des situations matérielles différentes ne pensent pas de la même façon. 2 personnes avec un traumatisme historique différent ne pensent pas de la même façon. Ca veut dire que les hommes ne sont pas si libres qu’on ne le pense. Ils pensent par rapport à ce qu’ils sont ou ce qu’ils ont vécu.
Si vous en zone urbaine, du haut de votre niveau d’éducation, votre situation matérielle intéressante, de votre accès illimité à internet, vous demandez à un pauvre paysan en zone rurale pourquoi il échange son vote contre un billet de banque ou…une sardine, il vous répondra certainement qu’au moins on a pensé à lui avec tous ces « cadeaux ». Que c’est mieux que les promesses de changement des autres hommes politiques qui n’ont même pas pris la peine d’arriver dans son village ou qui arrivent « sans rien apporter ».
Vous parlez donc la à une personne aliénée. Cette aliénation n’est pas de sa faute. Elle n’a même pas conscience de son aliénation. Pire, elle se croit même libre de ses choix!
Pendant une élection, vous pouvez accumuler des records d’audience dans les meetings, mais le jour du vote, les électeurs conditionnés par leur aliénation, font le choix du court terme.
C’est pour cette raison qu’il faut toujours être compréhensif avec ces personnes. Il ne faut même pas les juger, mais travailler à les arracher de cette aliénation.
Une autre catégorie de personnes aliénées sont des gens qui ne pensent pas que leur destin depend d’eux-mêmes.
Ils ne pensent pas qu’ils ont la solution à leurs problèmes ou que leur avenir est entre leurs mains. Ce sont des gens qui à longueur de journée espèrent la venue d’un liberateur, d’une intervention militaire étrangère, d’une mise en place d’un code électoral parfait, croient en un « sauveur » pour que le pays change de cap. Ils sont mentalement enchaînés et (dés)espèrent que les dirigeants en place meurent pour sortir de la dictature. Pourtant comme on l’a vu au Tchad et Gabon voisins, le décès d’un autocrate ne sonne forcément pas la fin d’un régime…
Les plus téméraires de ces aliénés font énormément de bruits pour attirer l’attention des médias étrangers ou des puissances néocoloniales. Mais sur le fond, ils ne pensent pas qu’ils peuvent se libérer tous seuls. Ils sont esclaves dans leurs têtes.
Aliénés « sardiniques » ou aliénés « neocoloniaux » ont un point commun: Ils retardent tous la libération du peuple par la seule voie sure: Les élections !
En effet, seule la marée électorale peut faire plier un dictateur sans trop de dégâts. Cela sest déjà produit en Afrique avec l’ancien président ivoirien Robert Guei ou l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade.
Tous les dictateurs connaissent ce secret et s’emploie à tout faire pour le dissimuler au peuple.
À cet effet, ils utilisent 2 armes plus puissantes que les moyens militaires: Le divertissement et le découragement.
Le divertissement est l’arme favorite des puissants pour contrôler les masses. C’est pour cette raison que même aux pics de la pandémie du COVID19, les débits de boisson restent ouverts. Même si le pays n’a pas d’hôpitaux ou bien que le chantier de l’autoroute Yaoundé-Douala piétine depuis 10 ans, l’argent ne manquera jamais pour construire des stades toujours plus faramineux.
Les réseaux sociaux sont venus encore donner un coup de pouce au pouvoir dans son offre de divertissements. À longueur de journée, les citoyens s’invectivent, discutent des sujets chronophages et s’éloignent de l’essentiel.
Le découragement est également une arme très puissante du pouvoir : On laisse diffuser par des hommes politiques à leur solde, qu’avec ce code électoral, rien n’est possible, que la France ou les USA sont des remparts infranchissables du pouvoir et que sans eux, rien n’est possible, que bientôt la succession dynastique est inévitable, que 2025 est encore loin et on a encore le temps de s’épuiser sur des sujets périphériques, que de toutes les façons, les jeux sont faits et il faut tout simplement tout accepter.
La conséquence de cette stratégie du pouvoir est la résignation électorale… voire l’abandon electoral. Par conséquent, les gens ne s’inscrivent pas sur les listes électorales. Quand ils s’inscrivent, ils ne retirent pas leurs cartes. Quand ils retirent leurs cartes, ils ne votent pas. Et ceux qui arrivent a voter ne s’intéressent pas au sort de leurs votes y compris dans leur propre bureau de votre ou circonscription électorale. Voilà la recette qui fait que le pouvoir se maintient depuis 50 ans!
Ils ont aliéné le peuple!
Pour changer cette situation, il faut désaliener ce peuple. Il faut le sortir de la caverne. Il faut l’éduquer sans le juger, sans le brutaliser physiquement et surtout verbalement.
Sortir une personne de la caverne nécessite également de la méthode. Il faut de la patience et de la tempérance. Il faut former des leaders qui iront éduquer à leur tour les masses.
C’est pourquoi nous au PCRN, nous avons créé une académie citoyenne. Sa mission est de (ré)éduquer le peuple à la politique est aux valeurs de la République. Nous sommes conscients que ce travail peut prendre du temps. Si vous sortez une personne de l’obscurité totale de la caverne pour la lumière du soleil, vous courrez le risque de « griller » ses yeux et à la fin, il ne verra plus rien du tout! Patience, méthode, pédagogie sont les principes directeurs de l’académie citoyenne du PCRN.
Vous avez sûrement l’âme d’un leader et vous avez envie d’éclairer votre communauté ou votre environnement, prenez contact avec l’équipe pédagogique de l’académie : +237 677656899 ou +237 696077182.
Notre objectif est d’atteindre une masse critique de leaders, capables de faire sortir notre peuple de l’aliénation. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons libérer plus d’énergies pour le développement vertigineux de notre pays.
Cabral Libii
La Cellule de Communication du ministère de l’Enseignement supérieur met en garde toute personne derrière des fausses allégations colportées contre le Pr Jacques Fame Ndongo.
Le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, par ailleurs Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), ne se présentera pas comme candidat à l’élection présidentielle de 2025. La cellule de communication de son département ministériel a produit un démenti à cet effet. Dans le démenti rédigé par Jean-Paul Mbia, chef de la cellule de Communication du ministère de l’Enseignement supérieur, il est dit que le Pr Jacques Fame Ndongo reste loyal et fidèle au Chef de l’Etat Paul Biya, président national du parti au pouvoir le RDPC.
Retrouvez ci-dessous le démenti du ministère de l’Enseignement supérieur
Le Professeur Jacques Fame Ndongo n’est pas candidat à l’élection présidentielle de 2025, prévue au Cameroun, selon les dispositions constitutionnelles.
Une image montre le professeur Jacques Fame Ndongo, chef de 3e degré de Nkolandon en tenue d’apparat, dans son village au milieu de deux gardes de sa Chefferie. Le texte publié sur cette plaquette qui circule sur les réseaux laisse entendre que cet inoxydable fidèle du président Paul Biya informe la “communauté nationale et internationale de la création d’un comité de soutien pour la candidature de Jacques Fame Ndongo en 2025. Fame Ndongo est notre champion. Le famisme est notre idéologie. Je suis famiste.
Nous attendons vos adhésions en faveur de notre haut commis de l’Etat”.
Affirmation fausse et sans fondement.
Nous rejetons en bloc ces fausses allégations colportées par des pyromanes et des schizophrènes tapis dans l’ombre.
Militant convaincu du RDPC dont il est Membre Titulaire depuis octobre 1996, puis Membre du Bureau Politique depuis septembre 2011, avec au passage deux fonctions tribunitiennes que lui a confiées le Président national à savoir : le Secrétariat a la communication (avril 2007) et la coordination du RDPC dans la région du Sud (mai 2018).
Nous mettons en garde ces manipulateurs à la solde des ennemis de la cohésion politique au sein du RDPC contre l’usage malsain de l’image des personnalités du parti qui servent avec dévotion, loyauté et fidélité le Chef de l’Etat, S.E Paul Biya, clé de voûte des institutions républicaines et dépositaire de la Constitution de la République du 19 janvier 1996.
L’engagement du professeur Jacques Fame Ndongo à l’endroit Chef de l’Etat est comparable à la dévotion mariale du fidèle chrétien qui n’a jamais renié ses convictions “en pensée, en parole, par action et par omission”.
Les statuts du RDPC de 1985 reconnaissent un seul candidat à toutes les élections présidentielles, c’est le Président national du RDPC, Son Excellence Paul Biya.
Jean-Paul Mbia, Chef de la Cellule de communication du ministère de l’enseignement supérieur.
Si d’aucuns trouvent que Franck Biya le fils aîné du Chef de l’Etat Biya a le droit comme tout citoyen de se présenter à une élection présidentielle, d’autres par contre affirment qu’ils ne disposent d’atouts.
Sans que le principal concerné n’ait jusqu’ici laissé exprimer son désir de briguer à un mandat présidentiel, la rumeur autour de sa candidature à la présidentielle de 2025 ne cesse d’enfler. Cette rumeur est à l’origine de positions divergentes d’hommes politiques qu’ils soient de la même chapelle ou pas.
Pour ce qui est du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), il y en a comme Hervé Emmanuel Nkom cadre du parti au pouvoir dont la candidature de Franck Biya à une élection présidentielle ne poserait aucun problème.
«Franck Biya est un citoyen camerounais, mais personne ne sait dans quel organe de base il milite. Il n’est d’ailleurs pas obligé de militer dans le même parti que son parent !», a déclaré Emmanuel Nkom sur les ondes d’ABK radio ce jeudi 29 avril 2021.
Robert Mouthé Ambassa lui aussi militant du RDPC, précise d’entrée de jeu, que Franck Biya ni le parti au pouvoir ne se reconnait pas dans cette rumeur annonçant sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Cependant étant un citoyen camerounais, il jouit du droit de se présenter à une élection.
«Tout Camerounais qui a tous ses droits civiques peut être président du Cameroun y compris Franck Biya…Le RDPC n’est pas concerné par ce qui se passe en ce moment avec les franckistes. Franck Biya lui-même n’est pas concerné. Il n’a aucun contact avec tous ces gens. Il ne les connaît même pas. Il y a des gens qui sont à la tête de certains mouvements pour des ambitions personnelles parce qu’ils pensent que derrière ça, ils peuvent avoir des retombées. Il y a des groupes qui se sont formés», a déclaré Robert Mouthé Ambassa.
Pour Banda Kani, le président national du Nouveau Mouvement Populaire, ce sont les pontes du régime qui se cachent derrière les appels à candidature de Franck Biya.
«Certains lobbies de Yaoundé préparent Franck Biya. C’est un vieux projet contre la volonté du président Biya. Il était même question à un moment donné pour ces groupes-là d’assassiner le président. Il y a des lobbies à Yaoundé qui estiment que le Cameroun doit leur appartenir sur 100 ans. Je dis bien sur 100 ans », a-t-il déclaré le mardi 27 avril 2021 sur Radio Balafon.
Liliane N.
C’est le 15 juillet dernier que ce jeune camerounais originaire de la région du Sud-Ouest Cameroun a décidé d’officialiser sa candidature à la candidature de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Son parti politique, United Cameroon for Peace and Progress (UCPP), vient juste d’âtre légalisé paf l’administration territoriale.
A la tête d’un nouveau parti, Nchia Roland MUA dit répondre à « l’appel du peuple » pour briguer la magistrature suprême. Selon le jeune homme politique, ils sont nombreux qui lui ont demandé de se présenter à la présidence de la république du Cameroun. « J’ai accepté l’appel du peuple et je suis prêt à me représenter lors de la prochaine élection présidentielle ». Son ambition suprême, l’unité et le progrès du pays de Roger Milla. Et il croit fermement que ce changement passera par les urnes et non par les armes. Il a fait savoir que « la seule bonne façon de changer les choses au Cameroun, c’est par les urnes ». Et pour cela il lance un appel à tous les camerounais des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest actuellement en conflit de déposer les armes. Aussi, il interpelle les camerounais de la diaspora de mettre ensemble leurs efforts pour la construction d’un Cameroun meilleur. Pour lui, « le régime a déjà utilisé toutes ses compétences dans l’administration de l’Etat, et il est grand temps que nous les éliminions pour un meilleur Cameroun contrôlé par les jeunes ».
Le Président National du UCPP (United Cameroon for Peace and Progress) est un opérateur économique. Il est le promoteur d’un groupe de média, et il est décidé à apporter un changement véritable au Cameroun. Lors de sa déclaration de candidature, il a précisément dit
« Je déclare ma candidature en qualité de président national de l'UCPP pour les élections présidentielles de 2025. Le régime actuel a épuisé toutes leurs stratégies administratives et pour le moment, volontairement ou involontairement, il est incapable de répondre efficacement aux besoins fondamentaux du peuple camerounais. Le très long séjour de ce régime au pouvoir a provoqué une mauvaise gestion des fonds de l'Etat, un manque de responsabilité envers le peuple, etc. De nombreux Camerounais n'ont jamais senti leur propre portion du gâteau national. Parce qu'ils n'ont pas été à l'ENAM, à l'IRIC ou à l'EMIA ou qu'ils ont étudié en France. C'est l'une des causes des nombreux vices auxquels le pays est confronté. J'appelle les séparatistes à déposer les armes, à quitter les buissons et à lutter pour le changement via les urnes. Il est possible que nous gagnions les scrutins de 2025 et nous apporterons des changements comme nous pensons que c'est mieux pour les Camerounais. Le moment est venu ... pensez-y. »
Bonne route pour ce nouveau projet politique.
Stéphane NZESSEU
Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale pense que tous ses concitoyens doivent prétendre à accéder à la Présidence de la République.
C’est l’une des déclarations phares que Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) a faites dimanche 19 juillet 2020, sur le plateau du programme “Face à l’actu” de la chaîne de télévision Stv. «L’objectif du Pcrn est connu, je dois être élu Président du Cameroun à la prochaine Présidentielle, c’est une prétention légitime que tout camerounais devrait avoir», a déclaré le Député.
C’est donc pour atteindre cet objectif, que Cabral Libii et sa formation politique répondent toujours présents à chaque rendez-vous électoral. «À chaque fois qu’il y’aura élection, nous irons aux élections et nous battrons pour les remporter», a-t-il ajouté. D’ailleurs le député pense que son parti se positionne bien pour être le premier des formations politiques du pays. «Le Pcrn par le travail a la prétention d’être le parti politique leader au Cameroun», a-t-il déclaré.
Les ambitions de Cabral Libii sont largement partagés par les militants du Pcrn. L’un d’entre eux appelé Ange Toueli réjouit des déclarations de son président de parti, a indiqué que le peuple camerounais sera tenu informé de ce qu’il pourrait survenir. «Le Pcrn va diriger le Cameroun. Le peuple souverain sera informé tôt des actions et rapidement ajustements, corrections et réorientations pourront s’opérer. Une Gouvernance participative et performante!», a écrit le cadre du Pcrn.
Liliane N.