Le député Cabral Libii du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a été élu par les membres du Réseau des parlementaires pour le Sport. Un réseau créé à l'assemblée nationale du Cameroun ce jour. L’information a été rendue publique grâce à un communiqué rendu public ce week-end par le président du Bureau Exécutif dudit Réseau.
C’est un nouveau titre que le député Cabral Libii mettra dorénavant dans son parcours politique. C’est lui le président du 21ème Réseau des parlementaires pour le sport (Reps).
« J’ai ainsi la charge d’un instrument parlementaire qui permettra entre autres, d’effectuer un suivi étroit des politiques publiques, et de contribuer de manière significative à l’essor du sport au Cameroun », a-t-il déclaré.
Après avoir été porté à la tête du Reps, Cabral Libii le député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) a été adoubé par le très honorable Cavaye Yeguie Djibril, le président de l’Assemblée nationale (PAN). Le PAN a signé et rendu public un communiqué dans ce sens, qui par ailleurs, présente les missions, objectifs et moyens d’action du Reps.
Pour ceux qui s’interrogent si l’honorable Cabral Libii avec cette nouvelle fonction ne va pas surfer en terrain inconnu, il convient de souligner qu’il s’est toujours montré épris des questions sportives. Il s’est toujours exprimé sur les crises qui secouent la Fédération camerounaise de football. Ses proches collaborateurs affirment que lesdites crises n’ont aucun secret pour lui.
Retrouvez ci-dessous le communiqué, les missions, objectifs et moyens d’action du REPS
« Il est porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, ainsi qu’à la famille sportive Camerounaise que le président de l’Assemblée nationale par Arrêté présidentiel modifiant et complétant certaines dispositions du 29 Décembre 2015, portant création du Réseau des Parlementaires pour le Sport, en abrégé « REPS », a validé l’élection de l’Honorable Cabral Libii, à la fonction de président du Bureau Exécutif dudit réseau à l’issue de l’Assemblée Générale du 18 Février 2021, afin d’en assurer le fonctionnement et la coordination des activités… ».
Mission, Objectifs et Moyens d’action du « Reps »
Promouvoir les valeurs de l’olympisme, la pratique du sport et des loisirs pour tous, sur toute l’étendue du territoire national en faisant connaître les recommandations mondiales en matière d’activités physiques pour la santé mise au point par l’Oms ;
Impliquer les parlementaires du Cameroun dans la création, le développement et la maintenance des infrastructures de sports et loisirs de proximité pour améliorer la cohésion sociale, impliquer la jeunesse et véhiculer les valeurs que cultive la pratique du sport et des loisirs ;
Sensibiliser les élus locaux et les Collectivités Territoriales Décentralisées sur la nécessité d’intégrer dans leurs plans d’action et de développement, une tranche budgétaire dévolue aux loisirs et à l’organisation des manifestations sportives ;
Renforcer la bonne gouvernance dans la gestion du sport et de loisirs en légiférant si besoin, et accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre des politiques cohérentes et équitables géographiquement et en tenant compte de tous les sports et loisirs ;
Plaider pour le sport et les loisirs comme les instruments d’unité et d’intégration nationale en exploitant leur dimension éducative notamment au niveau des établissements scolaires, des lycées d’enseignement et de l’université ;
Promouvoir l’organisation des compétitions internationales organisées à l’extérieur du Cameroun en veillant à la préservation de la réputation et de l’image du Cameroun ;
Organiser à l’occasion de chaque session, des activités de sport et loisirs pour les parlementaires afin d’en développer la pratique au sein de la représentation nationale de découvrir et faire découvrir un sport ou loisirs et ou une fédération nationale.
Un réseau de plus ?
Malgré le cahier de charge ainsi présenté, l’on a bien envie de se poser la question de savoir à quoi pourrait servir le réseau des Parlementaires pour le Sport, dans le cas notamment de la Fédération Camerounaise de Football, qui passe de crise en crise.
Nicole Ricci Minyem
Cabral Libii député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme avoir en partage avec Bernard Njonga, des convictions agricoles.
Tout comme de nombreux camerounais et hommes politiques, l’honorable Cabral Libii pleure Bernard Njonga, dont l’annonce de la mort laisse sans voix, ses proches, amis et connaissances. Rendant hommage au célèbre ingénieur agronome et syndicaliste agricole, le député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sur son compte twitter a affirmé partager avec le défunt, des convictions agricoles.
« Le Cameroun perd un acteur de poids: Bernard Njonga. J'ai appris avec profonde contrition le décès survenu Dimanche 22 Février 2021, de Bernard NJONGA. J'ai personnellement connu et fréquenté l'illustre disparu. Nous avions en partage des convictions agricoles », a tweeté le député Cabral Libii.
A titre de rappel, Bernard Njonga est décédé hier 21 février 2021 des suites de maladie, dans une formation hospitalière française. Il était alors âgé de 66 ans. Au pays, il a été très connu pour sa défense du secteur agricole. Il était le président du parti Croire au Cameroun. Il a été fonctionnaire, notamment assistant de recherche à l’Institut de Recherche Agronomique pour le Développement.
Il a démissionné en 1987 après trois années de service. Vers les années 1980, il a lancé l’organisation non gouvernementale Service d’appui aux initiatives locales de développement (SAILD) qui publie le journal La Voix du Paysan.
Nécrologie : Bernard Njonga n’est plus
Liliane N.
Le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale après avoir annoncé sa volonté d’assurer la présidence de la normalisation dans la maison du football Camerounais, est revenu sur les textes qui ont fondé la décision prise par le Tribunal Arbitral du Sport.
« Je viens de lire attentivement les 52 pages de la sentence arbitrale du TAS du 15 janvier 2021, sur l'affaire qui oppose la Fecafoot à 66 clubs de football et 8 personnes physiques, membres de l'Assemblée Générale de la Fecafoot.
Ce document est, à n'en point douter, un régal juridique. Les arguments (moyens) des parties sont brillamment passés au crible du droit par le trio de la formation arbitrale et la validation ou l'invalidation qui s'en suit est inattaquable.
Ainsi, la conclusion qui annule les Statuts et les élections qui ont été organisées sur la base de ceux-ci, est merveilleusement construite. Elle est libellée comme suit au paragraphe 6 de la décision proprement dite (ce qu'on appelle dispositif en droit):
« Annule la décision portant proclamation des résultats des élections aux postes de Président et membres du comité exécutif de la Fecafoot, communiquée le 12 décembre 2018 ».
Parvenu à cette conclusion, le TAS se retrouvait toutefois dans une impasse dont la sortie passait par 2 options :
- Soit il demandait à la FIFA de prendre immédiatement des mesures transitoires (genre 3ème normalisation);
- Soit il accédait à la demande des 66 clubs qui ont sollicité la reconduction de l'exécutif de la Fecafoot de 2009.
A cette dernière demande le TAS a décidé ceci au paragraphe 7 du dispositif:
« Rejette la demande tendant à la réintégration dans ses fonctions du comité exécutif élu le 24 mai 2019 ».
Ainsi, la décision proprement dite (le dispositif en annexe), ne tranche pas la question de la continuité du service à la Fecafoot.
On fait donc comment ? Le TAS a répondu!
Le paragraphe 325 de l'exposé des motifs (la partie argumentative de la décision) formule une solution ambiguë :
« La formation considère - sans préjudice de toute éventuelle décision que prendrait la FIFA à cet égard - que la mise en œuvre du principe de continuité de service implique, dans le cas d'espèce, qu'il appartient aux organes actuellement en place de finaliser dans de meilleurs délais le processus d'adoption des statuts et des textes réglementaires nécessaires, dans le respect des statuts 2012, puis d'organiser sur cette base, de nouvelles élections ».
La position du TAS ici est des plus controversée.
Aucune logique juridique ne commande qu'on demande à des organes, dont on vient d'annuler les textes qui ont servi de base à leur élection, de continuer à assumer quelque fonction que ce soit.
L'accessoire suivant le principal, et me fondant sur la brillante démonstration faite par le TAS lui-même, l'annulation des Statuts, entraine nullité de tout ce qui en a dérivé, et donc du comité exécutif en fonction.
Celui-ci, depuis le 15 janvier 2021 est donc réputé n'avoir jamais existé. On ne peut donc pas lui demander, même de façon allusion ou suggestive comme l'a fait le TAS, de finaliser quoi que ce soit, ou d'organiser quelqu'élection que ce soit.
Si on peut comprendre l'invocation par le TAS d'une jurisprudence du Tribunal Fédéral Suisse sur laquelle il se fonde pour justifier qu'il ne réintègre pas une instance qui a cessé de fonctionner depuis plus de 11 ans (comité exécutif de 2009), en revanche on ne peut du point de vue juridique, lui concéder dans une même décision, d'autoriser la continuité d'exercice des organes dont il annule l'existence pour cause de vice de fond. Ça fait tout simplement désordre. Et à ce niveau là, un désordre n'est pas fortuit...
La seule issue pour sortir du désordre juridique que veut créer le TAS, c'est une mesure transitoire de la FIFA.
Contrairement aux apparences, Infantino n'est peut-être pas au Cameroun pour le CHAN... ».
N.R.M
Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 pense que le président de son parti Cabral Libii et Maurice Kamto sont les deux leaders capables de donner l’alternance aux camerounais.
Joseph Espoir Biyong l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 n’est visiblement pas intimider. Alors que la semaine dernière, il a été convoqué au Conseil de discipline du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), il a fait hier dimanche 13 décembre 2020 de nouvelles déclarations qui risquent ne pas arranger ses rapports avec les responsables de sa formation politique. Interviewé par le média en ligne d’information Afrik Inform, il a souhaité un rapprochement entre Cabral Libii le président du PCRN et Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).
«J’invite le Pr Kamto à aller retrouver son petit frère Cabral Libii et j’invite Cabral Libii à aller retrouver son père le Pr Kamto pour qu’ensemble, eux qui sont actuellement les leaders de l’opposition au Cameroun, ils donnent aux Camerounais l’alternance et la démocratie», a déclaré l’adjoint au Maire à la Commune de Douala 5.
Joseph Espoir Biyong qui dit avoir perdu son enthousiasme d’avant les élections régionales, affirme qu’il est aujourd’hui en colère. «Je me rends compte que jusqu’à date, les camerounais ne sont pas conscients qu’il est indispensable que nous nous libérions de ce système colonial qu’on a hérité de nos ancêtres, que les partis impérialistes qui n’ont pu que se mettre l’occident, finissent par déguerpir, pour que les partis patriotes qui n’ont pour seul maître le peuple, commencent à diriger le Cameroun», a-t-il déclaré.
La situation risque d’être encore plus tendue entre Joseph Espoir Biyong et son parti politique. Parce que déjà au soir du 6 décembre 2020, jour des élections régionales, il a affirmé avoir des regrets par rapport à ce scrutin. Et ces regrets sont en rapport avec la mise en garde de Maurice Kamto.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», avait déclaré Joseph Espoir Biyong.
Liliane N.
Alors que les résultats proclamés à l’issue des élections régionales le donnent perdant dans ce qui est considéré à tort ou à raison comme sa base électorale, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale décide de tourner la page et d’aller de l’avant.
Mais pour y parvenir, et parce que les énergies doivent rester focalisées pour l’atteinte d’un objectif majeur, remporter l’élection présidentielle de 2025, il est important de se relever et d’aller de l’avant.
Il y a toutefois un préalable : Prendre des mesures drastiques afin de barrer le chemin à ceux qui s’adonnent aux actes de corruption, qui n’hésitent pas, afin de contenter les appétits personnels, à trahir ceux qui en février 2020, notamment la base militante, leur a donné leurs voix, afin qu’ils travaillent à l’essor, au développement et au bien être commun.
Nomination des membres des comités de Remobilisation
Arrondissement de Bot – Makak
Président : Abbé Simb René qui sera accompagné de sept membres ;
Arrondissement de Nguibassal
Président : Bapa Albert qui sera secondé par quatre membres ;
Arrondissement de Ngog Mapubi
Président : Bell Jean Victor qui va bénéficier de l’accompagnement de quatre militants ;
Arrondissement de Dibang
Président : AG Libam Edese Brice qui va jouir de la collaboration de cinq membres ;
Arrondissement de Bondjock
Président : Gwodog Bell Simon qui va travailler avec la coopération de cinq militants ;
Eseka
Président : Bikim Apollinaire qui est désormais associé à sept autres membres ;
Arrondissement de Messondo
Président : Ndjeng Jacques Chirac qui va défendre les idées du Pcrn avec le concours de six militants ;
Arrondissement de Biyouha
Président : Bitanga Mbon Olivier qui sera appuyé par quatre membres ;
Arrondissement de Matomb
Président : Touck Christian qui aura comme lieutenants cinq autres militants ;
Arrondissement de Makak
Président : Dr Nyobe John Fabrice qui aura comme adjoints, quatre autres membres du parti.
Autres décisions prises par le président du Pcrn
« A titre exceptionnel, les mandats des Bureaux des Comités d’Arrondissement du Département du Nyong et Kelle sont à compter de la date de signature de la présente décision abrogés.
Les Bureaux des Comités de Base et les Sous comités d’Arrondissement demeurent en vigueur jusqu’à leur renouvèlement ».
Ces décisions vont – elles contenter la base militante ?
Difficile de le donner à cet instant, une réponse qui fasse concrètement ressortir les sentiments des uns et des autres ; toutefois, ce qui est certain, après la lecture des résultats à l’issue de l’élection régionale du O6 Décembre dernier, nombreux sont ceux qui exigent du président national du Pcrn de « mener une enquête interne, afin de mettre hors de leurs rangs ceux qui ont trahi la volonté des électeurs en retournant vers les partis de leur cœur, notamment les Upcs et le Rdpc ».
Les délégués choisis ce 07 Décembre sont –ils dignes de confiance ? L’on juge le maçon au pied du mur.
Nicole Ricci Minyem
Joseph Espoir Biyong adjoint au maire de la commune de Douala 5 accuse le Rassemblement démocratique du peuple camerounais d’avoir pactisé avec des partis politiques de l’opposition.
Joseph Espoir Biyong regrette la participation du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sa formation politique aux élections régionales qui se sont déroulées le 6 décembre 2020. Il s’excuse auprès de Maurice Kamto qui a appelé au boycott de ces élections mais n’a pas été écouté par des politiques comme lui qui se définissent comme des républicains.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», a déclaré l’élu du PCRN, parti politique de Cabral Libii.
Joseph Espoir Biyong est très remonté contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il accuse le parti au pouvoir de complot ayant conduit à ce que le PCRN ne sorte pas vainqueur dans le département du Wouri. L’adjoint au maire de la commune de Douala 5 indexe également des partis politiques de l’opposition qui selon lui, ont accordé leur voix au RDPC, au détriment du PCRN.
«(…) aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC. Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC. Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
Au cours de son intervention devant les membres du Gouvernement, lors de la session plénière consacrée aux questions orales ce 04 Décembre, l’Honorable Cabral Libii a relevé trois principales préoccupations : le budget alloué à la Décentralisation – l’entretien routier – le Bac de Malombo dans le Nyong-et-Kelle.
Son intervention
« Monsieur le ministre, La Décentralisation générale c’est 18%, de la de la dotation générale dans le Budget de l’Etat pour l’exercice 2021 ;
Et à ce niveau, il faut le reconnaître, c’est conforme à la Loi, vous l’avez-vous-même dit que c’est obtenue sur la base du calcul, c'est-à-dire, enveloppe total des ressources de l’Etat, moins les emprunts, les dons, les remboursements de Tva et les retenus sur salaires et pensions ;
Alors, 18% de l’enveloppe total des ressources de l’Etat ; 18% donc de 4865,2 milliards, c’est 875 milliards, et qui constitue la base de calcul de ce qu’on doit affecter à la dotation générale de la Décentralisation ;
Voilà le montant qui doit être consacré, au financement partiel de la DGT, ça, c’est la Loi. Si on utilise la grille de répartition égalitaire, en vigueur ces dernières années, en ce qui concerne justement cette dotation générale qui est de 36 milliards, chaque Commune devrait donc s’en sortir avec 2,5 milliards, si on n’intègre pas les Régions qui arrivent ;
Mais, vous avez dit aux commissaires, monsieur le ministre et c’est dans le Rapport que les ressources effectivement mises à disposition des CTD s’élèvent seulement à 232 milliards ;
Il faut noter qu’à ce niveau, vous ne parlez plus de Dotation Générale à la Décentralisation, mais de Ressources effectivement mises à disposition. Il faut rappeler que Ressources mises à disposition ne veut pas dire Dotation générale de la Décentralisation qui n’en n’est qu’un élément partiel et, je cite la Loi ;
Alors, chers collègues, au regard de ce qui précède, le Gouvernement veut nous associer à la violation de la Loi, dont le respect scrupuleux permettrait d’améliorer les conditions de vie des Populations qui nous ont envoyé ici ; Ne nous associons pas à cette forfaiture, chers collègues ;
Monsieur le ministre, dites – nous, sur votre propre base de calcul, combien vous consacrez à la Dotation Générale à la Décentralisation ?
Je ne vous parle pas des 7% des retombées des ressources globales que vous avez affectées aux CTD, mais, de la fraction des recettes consacrées au financement partiel des CTD et dont le plancher est à 15% ?
Parce que même dans l’hypothèse illégale de moins de 15% qui est la vôtre, c’est donc combien monsieur le ministre ?
Et puis, parlant même de ce que vous avez décidé d’accorder à la Décentralisation, c'est-à-dire 232 milliards que vous-même vous indiquez, dont 7% de Ressources Globales de l’Etat, ce montant est consacré aux compétences effectivement exercés par les CTD et les 358 milliards, affectés aux compétences non exercées, donc dans le Gouvernement.
Et vous nous dites, dans le Rapport, qu’il faut des préalables pour exercer certaines compétences ; je vais donc partager certains principes qui nécessitent les préalables et pour lesquels on prive les CTD de 358 milliards :
Organisation au niveau local, des journées culturelles, des manifestations culturelles et traditionnelles - concours littéraires et artistiques ;
Participation à la gestion et à l’administration des Lycées et Collèges, par le biais des structures de dialogue et de concertation ;
Création et gestion des Centres socio – culturels et de bibliothèque de lecture publique ;
Formation des activités agricoles, pastorales, artisanales et piscicoles d’intérêt communal ;
Gestion et entretien des formations sanitaires…Voilà quelques exemples de compétences qui nécessitent donc des préalables mais lesquels ? Dites – nous ?
Les Elus locaux ne seraient – ils donc aux yeux du Gouvernement que de fieffés imboucs qui ne peuvent rien faire ?
Je suis par ailleurs responsable d’un parti politique qui n’a que sept Communes, sur trois cent soixante ; vous verrez à quel autre parti politique appartient toutes les autres Communes, mais je suis solidaire aux imboucs des deux camps.
Parlons maintenant de l’entretien routier, je découvre dans le Projet de Loi, que les recettes et taxes qui doivent être reversées au Fond routier qui est en charge de l’entretien routier, sont plafonnées à 50 milliards.
Et là encore, une Loi est violée. Nous savons tous ce qu’endurent nos Populations à cause de l’état désastreux des routes rurales dans l’arrière pays ; une étude récente nous dit que 64,26% desdites routes sont dans un état désastreux et je rappelle que sur 121 501 Km de linéaire total des routes au Cameroun, 96 558 sont en terre ;
Pourtant, la Loi qui créé le Fond Routier et qui date du 08 Avril 1996 et révisée le 26 Juillet 2004, précise que les ressources qui doivent être intégralement reversées au Fond Routier sont les recettes de péage et de pesage, la taxe à l’essieu ;
Seule la taxe spéciale sur les produits pétroliers peut faire l’objet de modulation, et pourtant, vous, vous décidez de plafonner. A quel titre, monsieur le ministre, avez – vous décidé de violer encore la Loi de 1996 ?
Pourquoi cette tendance à caporaliser les ressources qui peuvent atténuer les souffrances des Camerounais par le truchement de la gouvernance locale ?
Et puis, votre attitude est d’autant plus paradoxale sur ce point qu’en Novembre 2020, le ministère des Travaux Publics a adopté une feuille de route, pour l’amélioration du système d’entretien routier après des audits ;
Il en est sorti un document de 27 pages contenant 47 objectifs que le Minepat a envoyé le 19 Novembre 2020, au Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun ;
En fait, ce document contient les engagements pris par le Cameroun et dont la mise en œuvre est un préalable à l ‘accès à un financement qui doit assister le Cameroun dans l’entretien routier.
Et, l’un de ces engagements est : « Adoption d’une loi de finances fixant les ressources du Fond Routier ». Alors, monsieur le ministre, qu’est ce que ça vous coûte de le faire ?
Je vais finir, en demandant à monsieur le ministre : Qu’est ce qui est prévu pour mettre fin, aux naufrages répétitifs, qu’il y’a dans l’Arrondissement de Makak, au lieu dit Malombo, parce qu’à ce niveau là, il y’avait un Bac et ce dernier est en panne depuis des années.
Le marché qui a été passé pour le réhabiliter, depuis des lustres n’a jamais été réalisé et l’adjudicataire n’a jamais été sanctionné ; plus grave, il a pris le Bac, l’a attaché à un pieu et l’a abandonné en flottaison au lieu de traversée.
Résultat des courses, chaque fois, le Bac qui flotte en période de crue, renverse les pirogues et, le 10 Novembre dernier, il a renversé une pirogue, tuant au passage, deux femmes ; et le lendemain, monsieur le ministre des Travaux Public a envoyé l’inspecteur général de ses services. Alors, nous voudrions savoir, monsieur le ministre, qu’est ce qui a été décidé pour l’année 2021 » ?
Nicole Ricci Minyem
« Nous sommes derrière vous, nous avons besoin de vous ici, mais, je vous dis de ne jamais vous rallier au Rdpc, sinon vous aurez tout gâté… ».
La quintessence de sa prise de parole
« Quand vous demandez un changement, faites vraiment le vrai changement. La personne qui a commencé à gâter le Cameroun, c’est Bello Bouba Maîgari. Une fois que nous l’avons voté, il est allé se rallier au Rdpc. Voilà la chute et c’est la raison pour laquelle quand vous venez maintenant, vous parlez, on vous regarde comme la télé, comme les faux billets de dix mille…
Donc, je vous dis maintenant, n’acceptez jamais cela. Vous êtes très courageux, vous avez une dame derrière vous, qui est très forte. Je l’ai vu quelque part dans un village situé dans une zone enclavée, n’hésitant pas à entrer dans la boue, pour apporter le développement à ses frères et sœurs, cela m’a beaucoup encouragé…
Les femmes Bakassa, sont derrière vous, elles ont besoin de vous ici, mais, je vous dis de ne jamais vous rallier au Rdpc, sinon vous aurez tout gâté. Regardez l’exemple du Sdf qui avait pourtant bien commencé, nous en sommes où aujourd’hui ? Si un jour, vous vous déviez du chemin, vous connaîtrez le même sort ».
Une position que le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale et ses Camarades, disent avoir parfaitement compris ; et, d’ailleurs, ils ont tenu, chacun à son niveau à renouveler l’engagement pris auprès des militants et sympathisants depuis que les électeurs leurs ont fait confiance.
Une vérité qui méritait d’être dite
Car, au-delà des aspects festifs de la descente d’un candidat ou leader politique, les Camerounais en ont vu de toutes les couleurs, entendu des discours avec des promesses fallacieuses, mais qui n’ont jamais été suivies par la moindre action concrète.
Il suffit de voir la situation dans laquelle vivent les populations qui sont installées dans l’arrière pays. Grands producteurs, avec un énorme potentiel qui peut leur permettre de nourrir suffisamment leurs concitoyens ; ils ne disposent malheureusement pas des moyens pour écouler les vivres vers les marchés.
Ailleurs, ce sont des femmes qui donnent naissance sur des amas de branchages recouvert d’un fin matelas, alors que pendant les périodes électorales, les hommes politiques défilent, en leur faisant miroiter des conditions de vie décentes.
Le message de la présidente des femmes Bakassa a trouvé un écho favorable auprès de tous ceux qui aspirent à vivre une vie meilleure, tout en respectant les institutions du Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
La note d’information signée ce lundi par Atangana Dieudonné – président – fondateur de la dite formation politique ne laisse planer aucun doute : le parti Univers n’est ni de près, ni de loin à l’origine d’une quelconque démarche.
Retour sur l’historique des faits
Le 11 Novembre dernier, Me Tchimdou Mekiage Micheline – huissier de justice – titulaire de la 6ème Charge près la Cour d’Appel du Centre et des Tribunaux de Yaoundé a servi une « sommation de rendre compte avec interpellation à Cabral Libii - Coordonnateur du Mouvement Onze Millions de Citoyens.
Prosper Nkou Mvondo, fidèle à la logique dans laquelle il s’est inscrit depuis sa séparation avec « son fils », exige des explications par rapport à la gestion des fonds donnés par le ministère de l’Administration Territoriale ainsi que par les Camerounais, lors de la campagne présidentielle d’Octobre 2018.
L’on a encore en mémoire, ses nombreux passages dans les médias Camerounais, distillant son message, avec plus ou moins de bonheur, selon que le promoteur dudit média soit favorable ou non, au programme politique du président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale.
La sortie du président national du parti Univers va t –elle mettre un terme à cette campagne de dénigrement ?
Ce qui est important de relever, ce sont les termes utilisés par Atangana Dieudonné et qui, en plus de ceux qui sont sus cités, ne laissent place à aucun doute :
« Le parti Univers, parti républicain et de rassemblement et non de va – t- en guerre a une façon bien plus responsable de régler les différends l’opposant à ses partenaires politiques et ne se laisse pas aller à de tels agissements, pour ne pas dire agitation… Agitations dont le caractère ostentatoire frise le ridicule ».
Aucune réaction de l’Honorable Cabral Libii et la consigne pour ses militants et sympathisants reste la même
« Nul ne doit avoir le moindre propos déplacé vis-à-vis de Prospère Nkou Mvondo. Il demeure un père et mérite du respect…A cet effet, aucun propos désobligeant ne sera autorisé. Le travail abattu par le professeur et tous ceux qui ont cru au potentiel des jeunes reste à saluer et ; c’est ce qu’il importe de garder en mémoire».
Une consigne plus ou moins respectée par ceux qui se réclament d’appartenir au « Cabralisme », parti politique qui se veut Réconciliateur ; Néanmoins, les uns et les autres s’interrogent.
Si Prosper Nkou Mvondo n’est pas le président national du parti Univers, au nom de quoi et de qui a t – il agi depuis un peu plus d’un an ? Toute cette agitation visait quel but ? Qu’est ce qui lui est arrivé depuis la fin des élections présidentielles de 2018, jusqu’au moment où il est devenu cette arme qui combat « son fils » ? Est-ce la véritable image de la Politique au Cameroun ?
Nicole Ricci Minyem
C’est le souvenir que l’honorable Cabral Libii et sa délégation gardent du week-end qu’ils viennent de passer dans la région de l'Ouest, en se rendant tour à tour dans les plaines du Noun, en passant par les hautes terres du Koung-khi en passant par Penka-Michel dans la Menoua et dans toutes les villes choisies par Firmin Fotsing – Responsable Pcrn dans cette Région
Au-delà de l’installation des comités de base et d’arrondissement, le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale était porteur d’un message de paix, d’amour, de partage et d’acceptation de l’autre.
A chaque étape et à chacune de ses prises de parole, Cabral Libii que d’aucuns disaient indésirable chez les « Bamiléké », a en outre justifié le choix fait par le Parti dont il préside aux destinées, de prendre part aux élections régionales du 06 Décembre prochain, en faisant références aux recommandations faites à l’issue du Grand Dialogue National, notamment sur la problématique du statut spécial.
Pour le Député Pcrn, « Il est question de donner la chance aussi infime soit–elle, à un retour à la paix dans les Régions du Nord et du Sud Ouest… ».
Et, pour atteindre cet objectif, chaque entité administrative doit regagner son « autonomie d’antan », d’où l’importance du « Fédéralisme Communautaire ».
Allant plus loin, l’honorable Cabral Libii tout en saluant les mémoires de Félix Moumié et d’Adamou Ndam Njoya, a invité ses frères, ses sœurs et ses parents de l’Ouest à « Apprendre à se connaître mutuellement, à s’accepter en tant que Frères malgré la diversité des origines car, c’est à partir de cela que cette Afrique en miniature va reconquérir ses valeurs et se projeter vers le futur ». Un futur qui sera construit par tous et par chacun, avec sa particularité.
Son message a trouvé un écho favorable
Car, en réponse à ses propos, l’une des voix les plus autorisées dans le Noun a tenu ses propos :
« Monsieur le Président Cabral Libii, Vous êtes le seul homme politique d'envergure nationale et non originaire du Noun, à visiter le Noun constamment, à avoir parcouru dans leurs coins et recoins, 7 des 9 arrondissements que compte ce département ;
Monsieur le Président, si par le passé, nous n'avons pas répondu efficacement à l'appel, nous vous promettons ici et devant toute la population du Noun, que désormais la politique se fera ici avec le PCRN! Nous avons hâte de vous le prouver en 2025 dans les urnes »!
Plus important encore, les dépositaires de la tradition bamiléké ont tenu à faire des rites de purification et de bénédictions aux abords des chutes de la Metché à Cabral Libii - président national du Pcrn, sans oublier les autres attributs qui lui ont été remis par les détenteurs de la Tradition, notamment sa Majesté NDamako.
Assumer ses responsabilités
C’est l’invitation qui a été adressée aux jeunes de la Région de l’Ouest Cameroun. Pendant une halte, le président du Pcrn, qui échangeait avec les conducteurs de moto, leur a tenu ces propos : « Peu importe le parti politique dans lequel vous décidez de militer, il est temps pour vous de faire entendre désormais votre voix, en siégeant par exemple au Conseil Municipal…
Avec des représentants dans ces sphères de discussion et de prise de décisions, vous pourrez valablement défendre vos Droits car, vous êtes les seuls à savoir ce dont vous avez besoin et, ce qui vous fait défaut, de même que les difficultés auxquelles vous êtes confrontés au quotidien…
Arrêtez de vous faire utiliser par les cortèges des hommes politiques qui, après vous avoir donné quelques billets, se souviennent uniquement de vous pendant les échéances électorales…Prenez désormais votre destin en main ».
Un message accueilli avec beaucoup d’entrain par ses congénères et autres jeunes compatriotes
Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de le lui faire savoir ; à lui ainsi qu’à toute la délégation qui l’accompagnait, à travers la remise des présents.
Une tâche dont se sont chargées les mamans. Des Dames dignement habillées, comme doit l’être toute femme soucieuse de l’avenir de ses enfants, de son pays, de sa Patrie.
Et, pour faire honneur à tous leurs compatriotes qui leur ont réservé un accueil chaleureux, les honorables Cabral Libii - Nourane Fotsing – Rolande Ngo Issi – François Biba ; Sylvain. M. Tjock – Maire Pcrn d’Eseka et tous les autres ont dégusté les mets traditionnels du terroir, et, avant de prendre congé de leurs hôtes, ils n’ont pas manqué d’esquisser quelques pas de danse.
Nicole Ricci Minyem