Alors que les Africains, dont les Camerounais ne parviennent pas encore à assimiler l’adoption officielle par le Gabon de la pratique de l’homosexualité, les adversaires politiques du Pcrn imputent au président de cette formation politique, l’introduction à l’Assemblée Nationale d’un projet de loi allant dans le même sens.
Le démenti formel de l’honorable Cabral Libii
« J’apporte un démenti formel de ce tweet qui est, sur la forme et le fond, très éloigné de mon style, de mes convictions et de la ligne politique défendue par le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale…
Restons concentrés sur ce qui préoccupe véritablement les Camerounais ».
Les propos qui lui sont attribués
« Ainsi par ma voix, le Pcrn s’engage à porter à l’Assemblée nationale les désirs du peuple entre autre la dépénalisation de l’homosexualité… Le peuple gabonais vient aujourd’hui d’écrire une ligne très importante de son histoire entre cette sacralisation de l’homosexualité. L’homosexualité est normale et légitime et je me suis toujours prononcé pour son adoption au Cameroun, qui reste, avec ce régime homophobe… ».
Le leader du Pcrn reste constant
L’on se souvient de la réplique qu’il avait donnée à Saskia Ditisheim, présidente d'Avocats sans frontière Suisse, défenseure de la cause homosexuelle alors qu’ils étaient tous deux invités dans le cadre de l’émission Recto – Verso du 31 Août 2014 dans les studios de Vox Africa.
« La constitution du Cameroun ne promeut pas l’homosexualité. Et le Droit positif Camerounais n’est dans aucun de ses textes contraire à aucun texte international. Il y a des homosexuels par nature et, il y’a des gens qui ont choisi d’être homosexuel… Cependant, la Loi ailleurs comme ici, est l’expression de la volonté générale. Et la volonté générale camerounaise n’est pas acquise aujourd’hui à la pratique de l’homosexualité… Jusqu’ici, nous ne sommes pas acquis à la cause homosexuelle. Je ne scrute pas les orifices même si je préfère nettement celui qui est proche de celui que vous venez de citer…
Ne forcez pas la main aux gens pour des causes auxquelles ils ne sont pas acquis. Les pédés sont les brigands sexuels au Cameroun. Dans un procès pénal concernant l’homosexualité, la première victime c’est la Société Camerounaise. Et la société Camerounaise est victime de cette déviance. Et au Cameroun, l’Etat s’est aménagé le droit de poursuivre les brigands sexuels ».
Permanente volonté de nuire aux adversaires politiques
Le champ politique Camerounais, depuis 2018 a franchi le seuil de l’intolérable. Certains en ont fait un programme et se permettent tous les coups, même les plus vils. Et malheureusement, la disponibilité des Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication leur sert de « terreau » pour la propagation des fake news. Et nul n’échappe à leur campagne de dénigrement, même pas les institutions du pays : le Chef de l’Etat Camerounais et les membres de la famille présidentielle - Ni John Fru Ndi – Cabral Libii – Elections Cameroon sont les victimes permanentes de ces agents œuvrant au sein des officines obscures.
Nicole Ricci Minyem