« Nous sommes derrière vous, nous avons besoin de vous ici, mais, je vous dis de ne jamais vous rallier au Rdpc, sinon vous aurez tout gâté… ».
La quintessence de sa prise de parole
« Quand vous demandez un changement, faites vraiment le vrai changement. La personne qui a commencé à gâter le Cameroun, c’est Bello Bouba Maîgari. Une fois que nous l’avons voté, il est allé se rallier au Rdpc. Voilà la chute et c’est la raison pour laquelle quand vous venez maintenant, vous parlez, on vous regarde comme la télé, comme les faux billets de dix mille…
Donc, je vous dis maintenant, n’acceptez jamais cela. Vous êtes très courageux, vous avez une dame derrière vous, qui est très forte. Je l’ai vu quelque part dans un village situé dans une zone enclavée, n’hésitant pas à entrer dans la boue, pour apporter le développement à ses frères et sœurs, cela m’a beaucoup encouragé…
Les femmes Bakassa, sont derrière vous, elles ont besoin de vous ici, mais, je vous dis de ne jamais vous rallier au Rdpc, sinon vous aurez tout gâté. Regardez l’exemple du Sdf qui avait pourtant bien commencé, nous en sommes où aujourd’hui ? Si un jour, vous vous déviez du chemin, vous connaîtrez le même sort ».
Une position que le leader du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale et ses Camarades, disent avoir parfaitement compris ; et, d’ailleurs, ils ont tenu, chacun à son niveau à renouveler l’engagement pris auprès des militants et sympathisants depuis que les électeurs leurs ont fait confiance.
Une vérité qui méritait d’être dite
Car, au-delà des aspects festifs de la descente d’un candidat ou leader politique, les Camerounais en ont vu de toutes les couleurs, entendu des discours avec des promesses fallacieuses, mais qui n’ont jamais été suivies par la moindre action concrète.
Il suffit de voir la situation dans laquelle vivent les populations qui sont installées dans l’arrière pays. Grands producteurs, avec un énorme potentiel qui peut leur permettre de nourrir suffisamment leurs concitoyens ; ils ne disposent malheureusement pas des moyens pour écouler les vivres vers les marchés.
Ailleurs, ce sont des femmes qui donnent naissance sur des amas de branchages recouvert d’un fin matelas, alors que pendant les périodes électorales, les hommes politiques défilent, en leur faisant miroiter des conditions de vie décentes.
Le message de la présidente des femmes Bakassa a trouvé un écho favorable auprès de tous ceux qui aspirent à vivre une vie meilleure, tout en respectant les institutions du Cameroun.
Nicole Ricci Minyem