La campagne initiée par la Commission nationale anti-corruption va se dérouler jusqu’au 7 février 2020.
C’est depuis le 3 février 2020 que les équipes de la Commission nationale anti-corruption (Conac) sont sur le terrain pour une campagne de sensibilisation. Elles sensibilisent les populations, appelées à aller voter le 9 février 2020. La Conac cherche donc à mobiliser la population contre toute forme de corruption électorale. En outre il est question pour l’institution dirigée par le Révérend Dieudonné Massi Gams, de procéder à l’éveil de la conscience collective sur les méfaits de la corruption électorale et le rôle des électeurs dans le choix des élus intègres.
Pour ce fait, les équipes de la Conac qui rencontrent les populations distribuent le matériel de sensibilisation. La Conac va vers les hommes et les femmes de médias, des autorités traditionnelles et religieuses, des membres de la société civile ainsi que des syndicalistes et des leaders de partis politiques.
Avant cette campagne de sensibilisation, la Conac il y a eu une première baptisée “Road Show”. Elle s’est tenue en novembre 2019. Elle avait pour but de faire comprendre le besoin qu’il y a de voter des conseillers municipaux, maires et députés, qui travailleront pour le bien commun et non pour leurs intérêts personnels.
Il convient de noter que cette initiative de la Conac a lieu d’être. Car, la question de fraude électorale fait toujours débat au Cameroun. D’ailleurs, le Social democratic front (Sdf) accuse déjà le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) de proposer de l’argent aux populations de l’arrondissement de Douala 2ème contre leur voix. Une accusation assez grave qui pourrait entacher les résultats de ces élections du 9 février 2020.
« Il nous a été donné de constater que le Rdpc à Douala 2ème a intimé l’ordre aux chefs de quartier. Et aux chefs de bloc de procéder au recensement et à l’identification des électeurs pour le double scrutin du 9 février prochain », peut-on lire dans un communiqué signé par Jean Robert Wafo et Salomon Njamen. Ce communiqué date du 4 février 2020.
Liliane N.