Le numéro vert 1517 a été mis en place pour la dénonciation de cas de fraudes et de corruption.
La Commission nationale anti-corruption (CONAC) s’est dotée d’une «Cellule de veille » électorale, par rapport aux élections régionales du 6 décembre 2020. Ladite Cellule va fonctionner avec un numéro vert : le 1517. Le Révérend Dieudonné Massi Gams, président de la Conac indique que cette Cellule à travers ledit numéro, aura comme rôle recueillir, centraliser et exploiter les appels ayant trait à d’éventuels pratiques de fraudes électorales sur toute l’étendue du Cameroun. Il ajoute qu’il sera question pour « tous les acteurs du processus électoral à dénoncer tout acte ou tentative de corruption, qu’elle soit morale ou financière ».
En rapport avec les élections régionales qui vont se dérouler le 6 décembre prochain, la CONAC a sorti un communiqué dans lequel, elle parle d’un faisceau d’actions visant à lutter contre les pratiques illégales et immorales. Les actions concernent les émissions de sensibilisation radio et télé et vont jusqu’aux équipes mobiles de sensibilisation et de mobilisation qui sillonnent les grandes villes du pays depuis le 30 novembre. Cela se fera jusqu’au 7 décembre 2020.
La Conac demande donc aux différents acteurs engagés dans le processus électoral à observer et à respecter scrupuleusement les lois de la République et les prescriptions du Code électoral.
Il convient de rappeler qu’au Cameroun les fraudes ainsi que la corruption en matière électorale sont punis par la loi, notamment par les articles 122 et 123 du Code pénal en vigueur au Cameroun.
« Est puni d'un emprisonnement de trois (03) mois à deux (02) ans et d'une amende de dix mille (10 000) a cent mille (100 000) francs ou de l'une de ces deux peines seulement, celui qui : par dons, libéralités, faveurs, promesses d'octroi d'emplois publics ou privés ou d'autres avantages particuliers faits en vue d'influencer le vote d'un ou de plusieurs lecteurs, obtient leur suffrage soit directement, soit par l'entremise d'un tiers », stipule l’article 123.
Liliane N.