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Mamadou Koulibaly (MK) et Maurice Kamto (MK) sont des leaders politiques qui visent la magistrature suprême dans leur pays respectif. Tous deux, ont été membres des gouvernements qu’ils veulent remplacer et pour atteindre leurs objectifs, il leur faut, au-delà de tous les autres électeurs, convaincre la jeunesse.

 

Ce n’est pas l’unique trait que Mamadou Koulibaly et Maurice Kamto partagent en commun. Ils sont des Enseignants d’Université, donc en charge de l’éducation de cette masse critique qui fonde cet avenir qu’ils entendent accompagner et à qui ils promettent un mieux être social visible, concret et qui tranche complètement avec ce qu’ils vivent actuellement.

Seulement, la ressemblance entre les deux leaders politiques s’arrête là. Mamadou Koulibaly - Professeur Titulaire  d’Université depuis 30 ans a choisi de dispenser des cours à l’Université, un sacerdoce qu’il raconte devant les Hommes des médias.

«  Après mon passage à l’Assemblée Nationale et au sein du Gouvernement, j’ai initié un courrier à l’adresse de madame Lira Mata à l’époque – présidente de l’Université à l’époque.

Je lui ai dit : Madame,  avec mon expérience d’Enseignant chercheur à l’Université, j’ai terminé et maintenant, je reprends mon travail mais, je vais travailler gratuitement pour éduquer les enfants de ce pays mais aussi les enfants des autres pays Africains, qui pourraient avoir besoin de mon expérience d’enseignant…

 

Après des années, j’ai reçu un coup de fil de la Direction de la Solde, qui m’a proposé de régulariser ma situation. Ils envisageaient de me payer ce qu’ils considèrent comme des arriérés de salaire en tant qu’Enseignant ; Une somme de 45 voire 50 millions, mais, je leur ai  fait parvenir la lettre que j’ai écrite il y’a près d’une décennie, pour leur dire que j’avais fait une promesse et je vais la tenir jusqu’au bout…

Si j’étais un truand, j’aurais pris cela et j’aurais mis dans mon compte ».

A contrario, Le professeur Maurice Kamto - Universitaire – Enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun perçoit toujours un salaire indu, alors que cela fait des années qu’il n’a dispensé le moindre cours.

Invité sur un plateau télé par David Atemkem, le président du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun estime que si la situation est ainsi, le tort revient entièrement « à ceux  qui ne me mettent pas en capacité d’enseigner…Ils ne me permettent pas de faire correspondre mon salaire à une prestation de service…Je ne veux pas refuser un salaire alors que je ne demande qu’à enseigner… ».

La faute est toujours celle des autres mais jamais la sienne

Le professeur Maurice Kamto qui, pour certains, apparaît comme le « messie, le membre du gouvernement qui n’a strictement rien à se reprocher et qui est sorti de la "sardinarvie" » après une démission dont ses militants et sympathisants n’ont de cesse de se vanter, perçoit toujours le salaire pour des cours qu’il n’a pas dispensé depuis des lustres.

Ce sont ces jeunes qu’il aurait dû instruire, lui qui est avocat international et qui ne manque pas de faire allusion à l’apport des puissances étrangères pour venir régler les problèmes du Cameroun, dont le principal est la présence du Président Paul Biya à la magistrature suprême.

Manque criard de patriotisme

Le patriotisme du leader du Mrc se limite à des appels aux boycotts des élections, sous le fallacieux prétexte de la révision du code électoral ou alors de la crise sécuritaire dans le Noso.

Une crise qui à la base, avait été initiée par ses collègues enseignants dont certains travaillent dans des conditions peu enviables, pour un salaire de catéchèse.

Quel exemple donne t–il à ces jeunes qui lui font confiance ? Certainement celui de pointer un doigt accusateur sur les autres en leur attribuant leurs propres fautes et en justifiant ce qui, sous d’autres cieux, est une aberration.

L’instruction est le fondement de tout

Tout comme l’éducation, ce sont les deux éléments qui constituent la base de tout être humain. Malheureusement, pendant que d’un côté, un homme ayant des visées politique forme ses jeunes concitoyens, afin que ces derniers disposent des « armes » pour affronter leur avenir, construire leur pays et en faire un exemple dans ce continent toujours présenté comme le plus pauvre de tous.

De l’autre, on a à faire à un président de parti qui surfe sur la souffrance de ses jeunes concitoyens, mettant toujours en exergue les côtés obscurs de ce pays qu’il veut diriger.

Ses militants et sympathisants sont considérés par leurs concitoyens comme les « professionnels des insultes et des fake news » qui traitent le Président de la République, les ministres et autres membres du gouvernement, les élus de la Nation de tous les noms d’oiseau, qu’il faut absolument écarter afin d’asseoir sur le fauteuil présidentiel le président du Mrc.

Le regard de Serge Aimé BIKOI sur la nouvelle technostructure du MRC  

Le Cameroun mérite t-il d’être dirigé par un homme qui, après avoir été à la « mangeoire » pendant les années, ne compte pourtant à son actif, aucune réalisation concrète, aucun fait d’arme qu’on soit en mesure de prendre en exemple et qui aujourd’hui profiterait à ses concitoyens ?

Le Cameroun doit – il être confié à un leader politique, qui n’est jamais responsable de rien, n’assume rien et ne peut être confronté à aucun de ses échecs tout simplement parce que la faute doit toujours incomber aux autres ?  

L’avenir des Camerounais doit – il être confié à un homme qui perçoit sans aucun état d’âme, un salaire versé depuis des années, alors qu’il refuse de transmettre des connaissances à ces jeunes dont il prétend pourtant défendre les intérêts ?

La réponse est « Non »

Il est toujours important de scruter les hommes politiques, au-delà des discours propagandistes, surtout lorsqu’ils prétendent lutter contre un système qu’ils ont longtemps servi.

Les programmes et projets présentés à l’aube d’un scrutin électoral, doivent être accompagnés par des actes et, c’est sur la base de ces derniers que les électeurs doivent choisir leur candidat.

C’est ce qui est primordial, et non pas l’appartenance à telle ou telle autre ethnie, à une telle aire géographique contrairement à une autre.

Si une enquête était menée ce jour à l’université de Côte d’Ivoire,  les jeunes Africains qui bénéficient depuis neuf ans, des connaissances de Mamadou Koulibaly ne sont assurément pas militants de sa formation politique, ils ne viennent pas de son village ou de sa province d’origine.

Le Cameroun, tout comme les autres pays africains, mérite d’avoir des hommes politiques capables de consentir des sacrifices et non pas de grands discoureurs qui, à la moindre occasion, menacent de faire appel à la communauté internationale, pour faciliter leur accession à la fonction de Président de la République.

Appel à l’insurrection : Maurice Kamto reconnaît la légitimité de Paul Biya et tombe le masque sur ses véritables intentions  

 

Nicole Ricci Minyem     

 

Published in Politique

 

Dans une vidéo réalisée ce Jeudi l’homme politique, économiste et enseignant-chercheur ivoirien met de nouveau en garde le peuple de Côte d’Ivoire tout comme l’a fait Marcoussis il y a 17 ans.

 

« Nous sommes Jeudi et le Président de la République de Côte d’Ivoire s’est réuni sur sa convocation avec son gouvernement, ses députés et ses sénateurs, pour engager un changement constitutionnel dans notre pays. Il y a une grosse méprise. Les populations ivoiriennes doivent savoir ce qui se joue en réalité.

Grosse méprise au sens où les gens interprètent très mal la constitution et ses procédures. Le constitutionalisme est une science, ce n’est pas du bricolage. Ce que monsieur Ouattara est entrain de faire avec son gouvernement, ses sénateurs et ses députés ressemble plus à un coup d’état contre la République de Côte d’Ivoire, un coup d’état contre le peuple de Côte d’Ivoire.  

Je vous explique. Quand certaines personnes sont allées voter la constitution en 2016, elles pensaient naïvement doter la Côte d’Ivoire d’un texte moderne. Mais ce texte comprenait la disposition selon laquelle le Président de la République pour toutes les autres modifications de la constitution pouvait faire sans se référer au peuple de Côte d’Ivoire. C’est comme si vous embauchez un travailleur, vous lui faites un contrat de travail et puis un jour, il décide, tout seul dans son coin de modifier le contrat de travail qui vous lie.

Le peuple de Côte d’Ivoire est souverain, c’est le peuple qui est en haut et le Chef d’Etat n’est que le patron de cette instance là. Et pourtant, ce que monsieur Ouattara fait c’est de changer ce qui est établi sans demander l’avis du peuple qui l’a mandaté. C’est une usurpation du pouvoir. Il s’érige en législateur, comme un dictateur…

Le Président de la République, s’il viole les droits du parlement, trahit le peuple de Côte d’Ivoire en disant aux députés je viens vous voir, je vous dis ce que vous devez faire et comment vous devez le faire. Si les députés s’alignent, cela signifie que ce sont eux qui trahissent la nation ivoirienne.  Ils prennent des dispositions claniques, les dispositions d’une secte au pouvoir, les dispositions d’un groupe au pouvoir pour en faire des dispositions nationales sans demander à la nation ivoirienne si elle était d’accord.

La procédure exacte monsieur le Président, ce serait de faire quoi ? Vous faites des propositions que vous envoyez au Congrès. Les députés et les sénateurs prennent et retournent voir dans leurs circonscriptions électorales leurs électeurs, leur explique le contenu de la loi…Vous avez vécu dans de nombreux pays selon les fonctions qui vous ont été assignées à un moment ou à un autre de votre parcours professionnel mais, à quel moment avez-vous vu un Président convoquer le parlement pour modifier la constitution, au mépris de son peuple, un peuple souverain ? Ce ne se fait pas. Vous nous méprisez parce que vous faites ce qui vous convient et c’est inacceptable. Vous devez vous lever parce que c’est votre droit afin que les choses ne se passent pas ainsi… ».

 

N.R.M 

 

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Ce professeur ivoirien spécialiste du FCFA a au cours d’un entretien avec le Point Afrique a réagi à propos de la réforme du FCFA au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).  Il a qualifié le Président Alassane Ouattara d’un « traître ». 

 

Selon Mamadou Koulibaly, « Ouattara a trahi les peuples ouest-africaines qui voulaient s’offrir une bonne monnaie, l’Eco, dans la Cedeao et auxquels il vient de voler leur rêve d’intégration monétaire, en sacrifiant cet espoir à un vestige de l’esclavage qui, a pris les avatars de la colonisation et qui, moribond, cherchait une source vivifiante pour rebondir. Je me suis demandé si Ouattara avait l’aval des autres pays membres de l’UEMOA (…) va lui donner sa garantie avec une parité fixe contre l’euro ». 

Les conséquences de la réforme sur les statuts

Poursuivant le développement de ses propos, le spécialiste ivoirien du FCFA relève les conséquences de la réforme sur les statuts, « dans les univers d’Etat de droit, une telle réforme ne se serait pas contentée de la signature de deux ministres. Car, ce qui semble avoir été modifié par les Ouattara et Macron à Abidjan, c’est la convention du compte d’opérations qui gère la domiciliation des réserves de change des pays membres de la BCEAO, la parité du FCFA, les garanties de convertibilité (…). Or, remettre en cause ce dispositif change les statuts de la BCEAO qui doivent être modifiés pour définir où et comment détenir les réserves de change et d’or des pays. Toucher à ces statuts remet en cause le traité de coopération monétaire entre la France et l’UEMOA. Qui dit traité, dit signature par les chefs d’Etat et de gouvernement et ratifications par référendum ou par les parlements. Ce que je veux dire, c’est que, si on n’a pas jugé utile de faire intervenir les chefs d’Etat et de gouvernement et les parlements nationaux, c’est parce que, en définitive, rien ne change ». 

Les surprises 

Mamadou Koulibaly n’oublie pas de mentionner qu’il y a des non-dits dans cette réforme, pour ce faire des surprises sont attendues. « Les jours qui viennent nous diront pourquoi cette précipitation et quel est l’agenda caché de telles annonces qui ne changent en définitive que les soi-disant 0,75% de taux d’intérêt que la France versait à la BCEAO comme rémunération des réserves qui y étaient déposées. Mais en attendant, la France, inquiète de la montée de la clameur publique contre le FCFA, a peut-être pensé désamorcer cette pression ? », s’interroge-t-il. 

 

Innocent D H

 

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Prenant la parole à la tribune de l’Otan, le président français a donné des ultimatums au G5 Sahel, évoquant au passage une « ambiguïté qui persiste à l’égard des mouvements anti français parfois portés par les responsables politiques…».

 

« Le président français demande à nos Chefs d’Etat Africains de fermer leur bouche, parce que selon lui, nous cultivons un sentiment anti français. Mais vous savez très bien que c’est faux, monsieur le président Macron. Il n’ ya pas de sentiment anti français ici. Au fait, comment vous présentez ça ? Nous n’avons ici en Afrique, rien contre les français. Ils sont nombreux, ils créent des entreprises, nous sommes leurs partenaires, nous les employons et ils nous  emploient. Nous nous marions et vivons ensembles, en Afrique comme en France, sans aucune animosité… 

Ce que vous appelez sentiment anti français en réalité est un raz le bol. C’est une révolte, c’est un refus de la main mise permanente de l’état français sur nos autorités et par ricochet sur nos économies, sur nos richesses. C’est ce que nous refusons. C’est ce que nous refusons. Les relations incestueuses entre l’Etat français et les Etats Africains, c’est ce que nous refusons. Les relations de connivence entre l’Etat français et les Etats Africains, c’est ce que nous refusons… 

Ces relations étouffent la démocratie. Elles étouffent les respects des Droits de l’Homme. Ces relations étouffent la possibilité que nous devons avoir de demander des comptes à nos dirigeants. Ces relations étouffent l’expression plurielle chez nous. Il n’y a que ce que le Président dit qui compte, parce qu’il est en accord avec Paris. C’est ce qui nous révolte… 

On a l’impression que vous êtes complices de nos Chefs d’Etat pour nous brimer. On a le sentiment que les Droits de l’Homme que vous faites respecter en France, les libertés individuelles que vous faites respecter en France. La déclaration universelle des Droits en France déclarés par vos ancêtres, nous avons l’impression que nous africains nous n’en avons pas droit. Nous en Afrique, nous n’en sommes pas dignes ; nous en Afrique, nous ne sommes pas suffisamment humains pour avoir les Droits Humains. C’est ce qui révolte la jeunesse africaine… 

C’est ce qui justifie le fait que par jour, ils sont nombreux à prendre la mer, en quête de ces droits, afin de se retrouver là om ils auront le sentiment d’être des Hommes. C’est ce qu’il faut changer, monsieur le Président. Vous pouvez parler mille fois à nos Chefs d’Etat, vous pouvez leur donner des instructions, ca ne changera rien dans la tête des populations africaines, dans l’esprit de ces populations. L’idée est que nous voulons redevenir des Hommes libres. Nos ancêtres ont été vendus par vos ancêtres comme des marchandises...

Nos parents ont été gouvernés par les vôtres, alors que ces derniers avaient pris la décision de s’accaparer de nos territoires, de nos matières premières, de nos richesses, et même de nous. Ca duré tout un siècle. Nous avons fermé les yeux là-dessus…Comment on peut avoir le sentiment français lorsque l’aéroport, le boulevard qu’on prend s’appelle Giscard d’Estain. Le pont qu’on prend s’appelle De Gaulle. La route qui mène à l’université s’appelle Mitterand…

Ce que nous voulons, c’est l’auto détermination. Que nos Chefs d’Etat nous rendent compte à nous, et qu’ils ne soient pas destinés à venir le faire chez vous, pour avoir une quelconque légitimité…Comme Macron est avec moi, comme Chirac le veut, comme Hollande l’a décidé, alors vous vous allez faire uniquement ce que  je veux, ou alors, vous aurez des problèmes.  

Monsieur Macron, tant que ça durera comme ça, les gens ici auront le sentiment que l’Etat français est complice de leur brimade, de leur pauvreté, de leur chômage…C’est ce que nous voulons changer. Réfutez les propos d’un tel, renvoyez un tel autre ne change rien. L’idée de liberté a imbibé l’esprit de chaque africain. Liberté de commerce, Liberté de nous organiser, de nous auto -  déterminer, faire ce qui est bon pour nous, sans nuire à vos intérêts. Arrêtez de venir nous imposer vos intérêts. Il s’agit de l’Afrique de demain. Nous ne voulons plus d’aucune tutelle, nous voulons redevenir des Hommes libres… ».

Lire aussi : Terrorisme dans la zone du Sahel : « Discorde » entre le Président français et cinq Chefs D’Etat africains

 

N.R.M 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01