La décision d’octroyer une place de plus au continent africain à la Coupe du monde féminine a été prise par le bureau du conseil de la Fédération internationale de football.
A partir de l’édition 2023 de la Coupe du monde féminine, le continent africain aura droit à quatre représentants directs en phase finale de cette compétition. C’est ce que vient de décider le bureau du conseil de la Fédération internationale de football (FIFA). Sur son site officiel, la FIFA précise que cette décision a été motivée par le fait que l’édition 2019 de la Coupe du monde féminine a connu un succès. L’Afrique en particulier passe de 3 à 4 représentants. Et de façon générale, le nombre total d’équipes qui était à 24 passe à 32. Il est question par-là, d’encourager le développement du football féminin.
«La FIFA a depuis, travaillé en étroite collaboration avec les confédérations sur la répartition des places pour l’édition 2023», précise l’instance faîtière du football mondial.
D’après la nouvelle répartition des places directes (29 sur 32), six places reviendront à la confédération asiatique de football (AFC), quatre pour la Confédération Africaine de Football (CAF), autant pour la zone CONCACAF, trois pour la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL), une pour la Confédération du football d’Océanie (OFC) et 11 places directes pour l’UEFA.
La FIFA indique que pour 2023, l’Australie et la Nouvelle-Zélande en tant que pays hôtes, sont automatiquement qualifiées et leur place est directement déduite du quota attribué à leur confédération respective, à savoir l’AFC et l’OFC.
A titre de rappel, lors de l’édition 2019 qui s’est déroulée en France, le continent africain était représenté par trois pays, notamment l’Afrique du Sud, le Cameroun et le Nigeria. Les Camerounaises et les Nigérianes ont atteint les 8èmes de finale, alors que les Sud-Africaines ont été éliminées dès la phase de poules.
Liliane N.