L’homme que le Social Democratic Front pleure ce jour a été emporté par cette pandémie qui continue de faire des victimes.
C'est la grande famille du barreau camerounais auquel appartenait Me Sama Francis au-delà de sa casquette de Conseiller Juridique National du Social Democratic Front, a été l’un des bâtonniers de l'ordre des avocats du Cameroun. Il a par ailleurs été un karaté Shotokan 4ème Dan.
Les regrets fusent de partout et ont envahi la toile, dès l’annonce de la mort de celui qui s’en va à 62 ans à l’hôpital le Jourdain dans la cité capitale Camerounaise et, comme on l’a remarqué pour les autres victimes, il sera conduit à sa dernière demeure au courant de cette journée.
Alain Théodore Batchom – Acteur de la Société Civile
J'ai appris avec regret le décès des suites de Covid-19 à l'hôpital le Jourdain de Me Francis Sama, ancien Bâtonnier de l'ordre national des avocats et Conseiller Juridique National du SDF. Je rends un hommage appuyé et ému à ce géant de l'avocature qui a marqué avec hauteur la scène politique camerounaise et le droit électoral au Cameroun. J'exprime au nom du FDC et en mon nom propre nos sincères condoléances à sa famille biologique, au corps judiciaire et ainsi qu'à sa famille politique le SDF.
Joseph Claude Billigha – Acteur de la Société Civile
Il s’en est allé, le grand homme. Merci pour tout mon bâtonnier. Repose en paix
Alex Gustave Azebaze - Homme des médias
Selon des sources au sein de la corporation des avocats, l'homme de droit a succombé au terrible Covid 19 à la clinique du Jourdain à Yaoundé.
La dernière grande apparition publique de cet éminent membre du barreau camerounais remonte à octobre 2018 lors du contentieux de proclamation des résultats de l'élection présidentielle du 07 octobre 2018. Il conduisait l'équipe de défense du candidat du SDF Joshua Osih Nambangi.
Me Sama qui était membre de la cellule des conseillers du SDF que préside Ni John « Cam Fru Ndi John » est un vieux routier de l'avocature camerounaise. Après avoir été représentant du bâtonnier dans la Nord-ouest, il fut élu bâtonnier au cours d'une assemblée générale très tendue à Bamenda.
Cette session statutaire du barreau de l'ordre des avocats dura 3 jours. Après avoir exercé son mandat, il jeta l'éponge lors de l'assemblée générale suivante au cours de laquelle Me Francis Jackson Ngniz Kamga, son concurrent à l'élection précédente était élu.
À sa famille et la corporation des avocats, je présente ses condoléances les plus attristées.
Parfait Mbvoum – Responsable du Social Democratic Front
Le SDF perd encore l un de ses dignes Fils…Bâtonnier Me Francis Sama, Conseiller Juridique National SDF, Digne fils du Nord Ouest, est décédé ce jour des suites de Covid 19 a l’hôpital le Jourdain… Nous étions ensemble il y a deux semaines à Kribi dans les réflexions politiques très constructives.
Nicole Ricci Minyem
Le journaliste Yves Marc Medjo précise que l’idée d’une succession de gré à gré au Sommet de l’Etat est tout simplement une invention de personnes, qui ne souhaitent pas être oubliées dans la scène publique.
Yves Marc Medjo qui est parfois présenté comme le journaliste du Président de la République, a fait une chronique diffusée sur les antennes du Poste national. Ladite chronique traite du sujet de la succession de gré à gré au Sommet de l’Etat, remis à l’ordre du jour par Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le journaliste en service à la chaîne à capitaux publics dément l’existence d’un tel plan à Etoudi comme le laisse entendre Maurice Kamto, candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018.
Yves Marc Medjo souligne au passage, que de par la Constitution, un tel plan ne saurait marcher au Cameroun. « Est-il besoin de rappeler que le Cameroun est un Etat de droit et que la question dévolution du pourvoi a été réglée depuis fort longtemps par la constitution de notre pays. Et nulle part dans la constitution du Cameroun, il est écrit que le pouvoir se passe d’individu à individu », a déclaré Yves Marc Medjo dans sa chronique.
Succession de gré à gré au Cameroun : Le ministre Jacques Fame Ndongo répond à Maurice Kamto
Pour le journaliste Yves Marc Medjo, en réalité, cette histoire de succession de gré à gré n’a été balancée sur la toile, que par un réseau d’influenceurs ayant à sa tête le leader du Mrc. « La nouvelle trouvaille, l’artificier en chef comme d’habitude en a donné le ton, suivi par la grande armée de ses partisans. Pendant ce temps, sur la toile, leur principal quartier général, le réseau d’influenceurs au sein duquel on retrouve quelques artistes, des icônes d’une certaine diaspora et naturellement des snipers qui assurent la veille stratégique. Ils sont à la tâche avec un engagement déterminé pour vendre l’idée de la succession en gré à gré à la tête du Cameroun », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Selon les informations relayées par la Cameroon Radio Television (Crtv), la promesse du Cameroun a été faite par le secrétaire général adjoint de la présidence de la République. Elung Paul Che représentait le Chef de l’Etat, Paul Biya au Sommet mondial sur la vaccination 2020, organisé le 04 juin dernier par visioconférence.
Dans sa dynamique de promotion des recherches et de diffusion des vaccins contre les maladies infectieuses parmi lesquelles le coronavirus, le Cameroun vient de marquer son accord à mettre un million de dollars américains, soit 600 millions de FCFA au compte de l’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI).
Par cette contribution, le pays de Paul Biya montre sa volonté inébranlable de soutenir l’effort mondial visant à trouver des réponses adéquates à la lutte contre les maladies infectieuses qui constituent des menaces sanitaires indéniables.
Selon les experts, les maladies infectieuses sont causées par la transmission d’une bactérie, d’un virus, d’un champion ou d’un parasite. Ainsi, une maladie infectieuse peut être bénigne : rhume, infection urinaire, herpès, grippe etc… ou plus graves. Pour le dernier cas, c’est il y a par exemple, le Sida ou VIH, le Staphylocoque ou la pneumonie, la tuberculose.
A ces pathologies dites infectieuse, on ajoute donc le cas du coronavirus. La Covid-19 continue de faire des victimes à l’échelle planétaire. Au Cameroun, les dernières statistiques sur l’évolution de la maladie, à la date du 08 juin 2020, font état de 8.060 cas confirmés, 4.748 guéris et 206 décès.
A propos du Sommet mondial sur la vaccination 2020, tenu par visioconférence, le pays hôte de l’évènement par la voix de son premier ministre, Boris Johnson a fait une promesse de contribution de 1,65 milliard de livres (environ 2,07 milliards de dollars), sur un objectif de 7,4 milliards de dollars, pour appuyer les actions de la GAVI au cours des cinq prochaines années (2021-2025).
Innocent D H
Une réflexion de Cabral Libii – Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale sur « L'impuissance apprise en politique »
« Depuis quelques jours tournent en boucle les images du Mali et des manifestations gigantesques contre le pouvoir du Président IBK pourtant « démocratiquement » élu et dont le mandat n'est pas encore arrivé à terme.
Ce pays pour un camerounais d'aujourd'hui semble fascinant du point de vue politique. Il doit bien se demander comment l'opposition malienne a fait pour mobiliser une foule aussi immense pour l'objectif de l'alternance immédiate ?
Plus loin, comment le Mali et d'autres pays d'Afrique de l'Ouest font pour avoir des taux de participation aux échéances électorales qui tournent au minimum à 70% alors qu'au Cameroun nous faisons à peine la moitié de ce score. D'ailleurs lors des dernières élections législatives et municipales, ce taux était encore plus faible qu'à l'élection présidentielle.
On est donc en droit de se demander comment un peuple qui a été très vite imprégné des luttes politiques d'abord contre le colon (Douala Manga Bell, Ngosso Din, Martin Paul Samba, Um Nyobe, Ossende Affana), ensuite contre le pouvoir dit « néocoloniaux » en place (Mongo Beti, Ernest Ouandie, ) et surtout était pleinement mobilisé aux premières heures du multipartisme dans les années 90, a pu progressivement sombré dans la résignation politique ?
Depuis l'élection présidentielle de 1992, les taux de participation aux élections n'ont cessé de dégringoler pour se réduire à une portion congrue aujourd'hui. Au delà de toutes les causes logiques invoquées de cette triste situation (mauvais code électoral, fraudes électorales, etc), je crois que la vraie raison est ailleurs: Un ressort s'est probablement cassé dans le mental politique du peuple camerounais.
Pour comprendre ce qui s'est passé, il faut lire les travaux du psychologue Martin Seligman sur le concept de L'impuissance apprise, en anglais « Learned Helplessness ».
Martin Seligman et ses collègues dans les années 60 ont démontré que face à de petits chocs électriques incontrôlables, un animal finit par s'installer dans l'apathie et la résignation. Ils ont aussi démontré qu'attachant par exemple un animal comme l'éléphant ou le cheval étant petit à une petite corde, devenu adulte, cet animal pouvait rester attaché à cette « petite » corde, alors que suffisait un petit mouvement pour la couper et se libérer.
Il a appelé ce phénomène l'Impuissance Apprise. L'animal a appris dès son jeune âge qu'il ne pouvait pas couper cette petite corde et se libérer. Parvenu à l'âge adulte, l'impuissance de se libérer de cette corde, malgré la force physique qu'il détient désormais, est bien ancrée dans sa tête. Il restera donc toujours attaché à cette petite corde jusqu'à sa mort.
Quelles leçons en politique ?
Le peuple camerounais est l'un des plus cultivé et des plus éveillés d'Afrique. Mais c'est un peuple traumatisé par l'échec. Des échecs à répétition. Les acteurs de La lutte contre l'indépendance, largement soutenu par le peuple ont échoué à prendre le pouvoir, gracieusement remis à une autre personne. Des mutins ont échoué leur tentative de coup d'État en 1984, ce qui à cette époque était la chose la plus réussie en Afrique.
Un parti d'opposition, malgré sa victoire présumée a échoué à accéder à la magistrature suprême en 1992. En 2008, les émeutes de la faim ont été écrasées par le pouvoir avant qu'elles ne puissent avoir l'ampleur attendue. Toutes les élections depuis 1992 sont émaillées de fraude, dans la plus grande indifférence de la communauté internationale.
Toute cette succession de traumatismes a fini par installer le peuple dans la résignation mentale et politique. Face à ce désarroi, le pouvoir dos au mur, reprend de l'assurance. Il se dit que s'il a déjà fait 30 ans au pouvoir, il peut faire 30 ans de plus. On rentre donc dans un cercle vicieux dans lequel seul le peuple est perdant.
Cette résignation politique du peuple est malheureusement alimentée par les discours défaitistes de certains acteurs politiques et leaders d'opinion. Ils utilisent (inconsciemment) des petites "cordes mentales" qui attachent le peuple à son fatidique sort. À ce sujet, des raisons (parfois très pertinentes ) seront mises en avant ; ils parleront de la préalable modification du code électoral, des procédures administratives tortueuses, du harcèlement (inadmissible) des autorités, du soutien réel ou imaginaire des grandes puissances coloniales au régime en place, de la trahison ou du non alignement de tel ou de tel autre acteur politique, etc...
Tous ces "petites cordes" mentales vont créer et/ou renforcer L'Impuissance Apprise Politique chez le peuple. La berceuse de l'affecte s'enrichit chaque jour de nouveaux couplets soporifiques. Y en a qui croient que dire tout le temps ce qu'on sait avec de nouveaux mots, relève du génie.
Que faire ?
L'alternance au Cameroun est possible par 3 mécanismes :
1. Un coup d'État militaire ;
2. Un insurrection populaire ;
3. Une alternance par les urnes.
De mon point de vue (et je reconnais que je peux me tromper), seule la troisième voie est porteuse de moins d'incertitudes et à la portée du peuple. Mais pour autant, pour y arriver, il faut constituer la masse critique électorale comme contre-pouvoir aux machinations et tentatives de fraudes du pouvoir. Avoir au moins 11 millions d'inscrits et qu'au moins 85% aillent voter le jour J, fait basculer le rapport de forces électoral en faveur du peuple.
Mais pour y arriver, les acteurs politiques et les leaders d'opinion doivent absolument tenir un discours positiviste. Dire au peuple que c'est possible, lui redonner confiance à ses capacités de se libérer des "petites cordes mentales". Cette rééducation mentale peut prendre un certain temps, mais le succès sera coup sûr au rendez-vous. J'y crois dur comme fer.
L'Impuissance Apprise Politique est le seul allié au régime moribond de Yaoundé qui veut s'éterniser au pouvoir pour les 30 prochaines années. Elle fait effectivement mal à notre peuple, mais elle n’est pas une fatalité. Nous pouvons ensemble la traiter pour vivre enfin dans Un Cameroun qui protège et qui libère les énergies ».
N.R.M
Le leader du mouvement « Urgence panafricaine » ne se laisse pas emballer par le mouvement d’émotion qui gagne le monde en ce moment au sujet de la cause noire. Kemi SEBA garde la tête froide. Pour lui, le combat est ailleurs.
Kemi SEBA déclare : « Le racisme ne disparaîtra pas. Les progressistes blancs qui vous encouragent dans cette lutte antiraciste sans issue sont ceux qui ne veulent pas que vous vous préoccupiez des réelles urgences que sont l’autodétermination et la séparation vis-à-vis du colon. Aucune révolution ne s’est faite en prônant l’intégration à la maison de l’oppresseur. Nos grands parents se sont battus pour la décolonisation de nos pays, pas pour que leurs petits enfants se battent pour être acceptés comme citoyens dans le pays de leurs oppresseurs. Vous n’obtiendrez jamais justice en diluant la colère noire avec les bons sentiments des blancs. On est passé de black power (autodétermination noire) à Black Live Matter (« Hey les blancs, la vie des Noirs compte ») posez-vous des questions. »
Si on peut s’interroger sur l’insinuation que véhicule cette réflexion, suggérant que les progressistes blancs n’ont pour seule volonté, nous distraire et nous éloigner des enjeux véritables autour de lutte de la cause noire, il n’en demeure pas moins que le regard que pose Kemi SEBA ici, nous invite à une introspection profonde qui permettrait de scruter les réelles causes de la situation dans laquelle les Noirs se trouvent aujourd’hui.
L’approche que propose Kemi SEBA est de se rendre compte que le Racisme est la conséquence d’une série d’évènements tout au long de l’histoire des humanités. Une histoire faite de domination et d’assujettissement de certains peuples par les plus forts et les plus organisés. Du fait de ces dominations, les Noirs se trouvent aujourd’hui à faire la manche pour exister et être reconnu par les sociétés dominantes actuelles.
Pour Kemi SEBA ce n’est pas en mendiant une certaine reconnaissante ou en pleurant pour une intégration factice dans les sociétés occidentales que le Noir pourra sortir des griffes de l’oppression et du racisme. Il est question pour les Noirs de manière générale de rester dans la logique qui conduisait les patriarches. La lutte pour l’autodétermination et non une lutte pour une intégration. En effet, si les noirs sont puissants d’un point de vue économique et militaire, le respect sera une conséquence. Il n’y aura plus de racisme, tout au moins dans le sens de l’oppression des noirs. En somme, au lieu de se donner tant de mal à couper les branches de l’arbre, il faut s’attaquer aux racines du racisme.
Stéphane NZESSEU
Au sein de la famille du défunt, la date des funérailles ne fait pas l’unanimité. Si certains membres souhaitent un rapatriement rapide de la dépouille au Cameroun, tel n’est cependant pas le point de vue de la grande famille de l’ancien homme d’affaires.
Voici plus de mois passés après le décès de l’ancien capitaine de l’industrie, et son corps reste encore dans une morgue en France. Pour une partie de la famille du défunt, il faut rapatrier la dépouille dans un bref délai pour la tenue des obsèques le 20 juin 2020 au Cameroun.
Un avis que ne semble pas partager l’autre grande famille de l’ancien homme d’affaires. En effet, le Consul général de l’Ambassade du Cameroun en France a été saisi le 01er juin dernier par Maître Apolin Pepiezep Pehuie, avocat au Barreau des Hauts-de-Seine. Il a agi au nom de 18 des 25 épouses de Fotso Victor, apprend-on.
Face à ce désaccord au sein familial sur le rapatriement du corps de Fotso Victor, le Consul sollicite l’intervention du ministre camerounais des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella.
Dans une correspondance datée du 04 juin dernier, le Consul écrit, « compte tenu des difficultés que rencontrent les membres de la famille de monsieur Fotso Victor à se mettre d’accord pour la date desdites obsèques et vu que le Dé cujus était une haute personnalité camerounaise à plusieurs titres, vos hautes instructions à ce sujet sont hautement sollicitées ».
Pour l’heure, la décision du ministre des Relations extérieures reste attendue pour trancher définitivement le désaccord pendant au sein de la famille de l’ancien homme d’affaires à propos de la date officielle des obsèques du défunt.
Innocent D H
Ce dimanche jour de la fête des mères restera longtemps gravé dans la mémoire de toutes les personnes qui ont assisté à cette affaire et au témoignage de cette générosité hors du commun.
L’histoire se déroule dans les quartiers d’Abidjan en côte d’Ivoire. Elle est rapportée par l’auteur de cette action de générosité qu'on peut voir sur cette image d’illustration. Il raconte :
« Un jeune homme répondant au nom de Goué Stephane, a été appréhendé ce matin en flagrant délit de vol sur mon chantier alors, j’ai décidé de l'embaucher sur ce chantier. Lorsque j’ai été alerté de l’interpellation d’un jeune homme en train de commettre un larcin sur un chantier où je finance les travaux d’une dizaine de jeunes ivoiriens à yopougon, je me suis pressé au commissariat du 16e arrondissement de yopougon qui traitait le dossier. Après avoir interrogé le jeune homme visiblement nécessiteux et qui n’avait marqué aucune résistance lors de son arrestation, j’ai pu noter qu’il était orphelin de père, et se débrouillait dans le ramassage et la revente de chaussures plastiques usées appelées communément « Samara-kolo » pour s’occuper de sa mère.
En cette journée de fête des mères, je ne pouvais pas être la source de la tristesse d’une mère qui attendait sûrement le retour de son fils pour égayer sa journée. J’ai alors demandé au chef chantier de retirer la plainte, et négocier la libération du jeune homme avec les officiers en charges du dossier. Après avoir expliqué à l’officier enquêteur que nous retirons notre plainte et que j'engageais le jeune homme comme ouvrier sur le même chantier avec paie journalière de 2.500f soit 75.000f le mois, l’officier totalement émue a eu du mal à retenir ses larmes.
Les officiers dont la diligence a sauvé le jeune homme d’un lynchage éventuel, se sont engagés à nous assister dans son encadrement. Vu qu’à 25 ans révolu il ne dispose d’aucune pièce d’identité, une assistance lui sera accordée pour l’obtention de sa première pièce d’identité après avoir pris contact avec sa mère. Pour leur diligence, leur compréhension, leur disponibilité et surtout la collaboration exemplaire et familiale que j’ai pu observer ce dimanche, je voudrais personnellement dire merci aux hommes du commissariat du 16e arrondissement de yopougon, en particulier :
- au Commissaire BABA FOFANA,
- au Sous-Lieutenant GOLE DORGELES,
- au Sous-Lieutenant EKONIAH PHILLIPE
- au Sous-Lieutenant CISSE MAHAMADOU
C’est ensemble que nous construirons une société avec moins de frustration sociale... »
Un bel enseignement, un geste qui pourrait être le point de départ de la généralisation d’une nouvelle vision de notre société. Ils sont nombreux qui croupissent dans les prisons et pourtant ce sont des nécessiteux à qui la vie n’a pas fait de cadeau. Et ce type de geste, associé à celui des agents de police de ce commissariat apparaît comme un espoir d’une Afrique meilleure.
Stéphane NZESSEU
C’est dans un document de six pages, avec comme titre : « Maurice Kamto désormais confiné dans son manuel de politique – fiction que le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC a réagi à la dernière sortie (1er Juin) du président du Mrc. Un résumé fait par les médias Camerounais.
« Le Pr Jacques Fame Ndongo, comme il aime bien le faire, a choisi un registre de langue on ne peut plus soutenu, pas aisé à la compréhension du Camerounais lambda, et un style hermétique pour battre en brèche « La succession de gré à gré » qui serait en préparation dont a fait allusion Maurice Kamto dans son dernier discours.
Pour le chef supérieur de Nkolandom, le « Gré à gré » n'existe pas dans la constitution camerounaise et n'est pas à l'ordre du jour au RDPC ou au sein du régime Paul Biya - Président de la République du Cameroun.
Le ministre d’Etat – ministre de l’Enseignement Supérieur a évoqué la genèse de cette locution qui selon ses allégations est un substantif qui fonctionne merveilleusement bien dans le lexique économique et commercial et connote le copinage, le népotisme, le choix quasi discrétionnaire, sinon arbitraire dans l'imagerie populaire.
Il poursuit en précisant que l'auteur de « L'Urgence de la pensée » a subrepticement introduit ce terme dans le champ politique, vu que cela est anticonstitutionnel : « Le gré à gré successoral n'existe pas dans notre constitution. Il ne peut donc être utilisé par qui que ce soit, à fortiori par le président Paul Biya, légaliste pur et dur qui est à la tête d'un État de droit qu'il a façonné inlassablement depuis son accession à la magistrature suprême », peut on lire dans ce document.
Il considère donc in fine cela comme une « imagination féconde et vagabonde » de Maurice Kamto. Pour lui ce n'est rien d'autre qu' « Une ruse sans muse ni écluse par le mécanisme de la « Concaténation » du mot gré à gré de l'économie à la politique.
Le ministre d’Etat – ministre de l’Enseignement Supérieur croit savoir que le leader du Mrc se livre à un combat picaresque contre une pieuvre fantasque sortie du magma effervescent et incandescent de son imagination féconde et vagabonde.
En ce qui concerne la crise anglophone, l'auteur de « Ils ont mangé mon fils » affirme qu'elle est en train d'être "résolue avec tous et pour tous" à travers le grand dialogue national.
Sur la réforme du système électoral, le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC indique que cela passe par un projet de loi ou une proposition de loi. Il pense dès lors que Maurice Kamto en exigeant cette réforme alors qu'il n'a ni député ni sénateur parce qu'il a refusé d'aller aux élections locales; « Caquette, guette, quête mais rejette les Urnes ».
Pour terminer, le Dramaturge fulmine qu' « Il ne faut pas jouer avec le Cameroun » qui d'après lui n'est ni un califat, ni une monarchie, ni une autocratie, ni une oligarchie, ni une ploutocratie, mais une démocratie avancée ».
N.R.M
Dans une récente interview accordée à la presse, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba a avancé l’hypothèse d’une éventuelle augmentation des prix des produits pétroliers. Il s’agirait d’une conséquence de la crise du coronavirus qui touche actuellement plusieurs secteurs d’activités au Cameroun.
Selon le ministre Gaston Eloundou Essomba, la possible inflation des prix des produits pétroliers à la pompe tient essentiellement à la baisse des cours des matières premières entre mars et avril derniers.
Le Cameroun avec 40 dollars de baril Brent, reste à l’abri et marque de bons points à en croire la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH). Une aubaine pour le trésor public d’enregistrer d’importants bénéfices et d’amortir sa dette auprès des importateurs.
A ce titre Gaston Eloundou Essomba justifie, « si les cours qui s’affichent ces derniers jours rebondissent à plus de 40 dollars le Baril, l’Etat recommencera à enregistrer des manques à gagner et dans un contexte qui est celui de trésorerie tendue, cet Etat sera obligé de revoir à la hausse les prix à la pompe ».
Pour minimiser le choc, le Gouvernement a mis en place un nouveau mécanisme d’approvisionnement pérenne du marché. Objectif, minimiser les coûts et les pertes éventuelles qui allaient continuer à exposer la trésorerie de l’Etat.
Par rapport à nouveau mécanisme, le ministre de l’Eau et de l’Energie renseigne, « ce mécanisme consiste à sélectionner (par appel d’offres international) quatre traders pour une période donnée qui auraient la charge de rendre disponible de grandes quantités de produits pétroliers dans les eaux camerounaises afin de les vendre aux marketeurs et importateurs locaux avec comme critère de sélection un niveau de primes plus compétitif ».
Innocent D H
La chanteuse camerounaise de 34 ans est tombée le micro à la main, au stade des demi-finales de la compétition de chant. Après une brillante participation, la lionne indomptable de la voix quitte l’édition The Voice 2020, la tête haute.
Ce samedi 06 juin, la tigresse Verushka était bien en place. Aux oubliettes, la tenue virginale qu’elle arborait pendant les KO et sa reprise de « Total eclipse of the heart » de Bonnie Taylor. Cette fois-ci, la scène de The Voice a fait place à la show girl avec ce tube planétaire de Gloria Gaynor, l’hymne de la Coupe du monde 98 : « I will survive ».
Durant cette prestation, Verushka n’a rien fait à moitié. Sa prestation était à couper le souffle. On se souvient que lors des auditions à l’aveugle, la jeune femme a littéralement secoué le plateau avec ce titre « I put a spell on you » de Screamin’ Jay Hawkins. Le show Verushka venait de commencer. Il a continué aux Battles avec Samson sur le titre « Toute la musique que j’aime » de Johnny Hallyday. Lors des KO, Verushka a baissé d’intensité pour proposer une nouvelle facette, plus douce de sa personnalité.
Pendant plusieurs mois, elle a tenue en haleine les passionnées de musique du continent et de toute la francophonie. Depuis sa première apparition, elle n’a cessé de séduire les fans et juges par son incroyable talent musical. Verushka, de son vrai nom Véronique Engola, est du groupe de ceux qui écrasent tout sur leur passage, une femme pleine de caractère.
Depuis sa sélection au cours des auditions à l’aveugle en janvier dernier, l’artiste se démarque. Il y a d’abord ce look qu’elle définit comme étant du « glam-rock », un mélange de glamour et de rock. Un look qui ne passe pas inaperçu. Personne ne peut rester indifférent à cette femme, imposante par son timbre plein « de puissance, d’amplitude, de foi, qui donne de l’émotion à ceux qui l’écoutent », comme le reconnaissait déjà un autre ténor de la musique africaine, Lokua Kanza, membre du quatuor du jury de The Voice Afrique francophone, compétition à laquelle elle prend part en 2016.
C’était alors la toute première édition de la version africaine. Elle terminera cette première compétition parmi les finalistes. Mais elle ne remportera pas le trophée. Cette année encore, cette fois dans l’édition française réputée plus coriace, elle termine en demi-finale avec les félicitations de son coach, Pascal Obispo. Une nouvelle aventure peut commencer.
Stéphane NZESSEU
Face à la presse, Mgr Samuel Kleda a présenté les deux produits avec lesquels, il a déjà soigné et guéri au moins 3000 patients qui souffraient du Coronavirus.
Mgr Samuel Kleda l’Archevêque métropolitain de Douala a enfin révélé et présenté les produits, qu’il a lui-même conçu, pour le traitement du Coronavirus. Ces deux produits, il les a baptisés Elixir Covid et Adsak Covid. Ils se prennent de façon simultanée, lorsqu’on est testé positif à la Covid-19. L’ancien président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) a précisé qu’il a dores et déjà protégé ses remèdes, auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle.
Mgr Samuel Kleda qui avait déjà déclaré, que les produits qu’il donne aux malades du Coronavirus sont fait à base de plantes médicinales, est allé plus en détails dans leur composition. Le premier de ses produits Elixir Covid, a pour principal élément le Trichilia emetica, communément appelé « Mafura »,, qui est un arbre de la savane présent dans les zones septentrionales, notamment les régions de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Il est très prisé en pharmacopée traditionnelle. Le deuxième des produits, Adsak Covid, est fait avec une variété de l’Aloe Vera.
En plus de présenter Elixir Covid et Adsak Covid à la presse, Mgr Samuel Kleda a réitéré son souhait de les rendre disponibles dans toutes les régions du Cameroun. On sait que depuis le mois de mars 2020, où le prélat a commencé à traiter les malades du Coronavirus, ses produits ont été déposés dans quatre formations hospitalières catholiques de la ville de Douala : l’Hôpital catholique Saint-Paul de Nylon, l’hôpital catholique Notre Dame de l’Amour de Logpom, et l’hôpital catholique Saint Albert Le Grand de Bonabéri. Aujourd’hui, le protocole de traitement est désormais disponible gratuitement dans les diocèses de Yaoundé, Garoua, Bertoua, Buéa, Bafoussam et Bamenda, a souligné Mgr Samuel Kleda.
Ne pouvant ne pas parler de la collaboration avec le gouvernement, l’ancien président de la Cenc a déclaré qu’il était toujours en attente de la réaction des autorités sanitaires. Cela fait un mois que celle-ci ont prélevé à Douala, des échantillons de ses solutions pour des analyses. Il faut souligner qu’à sa sortie de l’audience chez Joseph Dion Ngute le Premier Ministre le 26 mai 2020, Mgr Samuel Kleda face toujours à la presse, avait déclaré que celui-ci avait requis des analyses de ses produits, pour s’assurer de la non-toxicité des plantes utilisées pour les fabriquer.
Liliane N.
Le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé a été créé avec l’appui de la Corée du Sud.
Depuis le 05 juin 2020, le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé fonctionne. Il a été inauguré par le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé, en présence de BOK Kyeol Phyou, l’Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun. Le Centre est appelé Mediline médical. Il naît d’un accord passé entre notre pays et la Corée du Sud. On comprend ainsi le fait qu’il s’est associé avec l’entreprise coréenne SD Biosensor. Cette association vise à apporter des réponses concrètes à des pandémies comme celle du Coronavirus. SD Biosensor est connu dans le monde pour être leader dans le diagnostic in vitro et la production des tests.
Sur l’importance de ce Centre, il faut noter qu’il va servir dans la gestion des installations sanitaires, l’importation et la distribution des produits pharmaceutiques. Selon Sunguk Yoon le Cordonnateur du projet, le Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé a déjà quelques faits d’âmes palpables à l’aéroport international de Nsimalen et à l’aéroport de Douala.
Présente à la cérémonie d’inauguration, S.E BOK Kyeol Phyou l’Ambassadeur de la Corée du Sud au Cameroun satisfaite par l’apport de son pays dans la lutte contre le Coronavirus chez nous, a indiqué au passage que chez elle, la pandémie a été très vite contenue. Et cela a été possible grâce à la mise en place des tests de dépistage rapides et massifs. Elle a souligné que toutes les personnes qui présentaient des symptômes du Coronavirus ont été dépistés. Ce qui a permis de détecter à temps les personnes atteintes par la maladie et freiner la chaîne de propagation de la Covid-19.
Au cours de la cérémonie d’inauguration du Centre d’importation et de production de tests de Yaoundé, la presse a appris qu’un autre a été créé aussi dans la ville de Douala, dans le but d’assurer la chaîne de distribution optimale. Il va être soutenu par un logiciel qui vise à garantir la gestion, le suivi et la traçabilité des produits.
Liliane N.
Depuis le 06 juin 2020, un fake news présente André Magnus Ekoumou comme le nouvel Ambassadeur du Cameroun en France.
Le fake news a enflammé la toile depuis le samedi 6 juin 2020. Il présente André Magnus Ekoumou comme le représentant d’Alfred Nguni, à la tête de l’Ambassade du Cameroun en France. Les lanceurs dudit fake news l’attribue à un décret présidentiel qui aurait été lu à l’édition du journal du 17 heures du Poste national.
« Breaking news : Journal 17h sur CRTV, M Ekoumou Magnus André nommé Ambassadeur du Cameroun à Paris en remplacement de M. Alfred Nguini rappelé en consultation », c’est le message qui a été partagé sur la toile samedi.
Le journal en ligne Cameroon info net qui a aussi parlé de ce fake news, rapporte qu’une de ses sources habituées des couloirs du Palais de l’Unité, indique qu’il n’y a jamais de fumée sans feu. « Des sages ont dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Monsieur Ekoumou est pressenti, comme plusieurs autres personnes, pour le remplacement d’Alfred Nguini, rappelé depuis un mois à Yaoundé. Voilà, on soupçonne ses concurrents d’avoir balancé la rumeur de sa nomination dans les réseaux sociaux pour le griller » déclare ladite source.
Liliane N.
Le Président de la République et S.E Christophe Guilhou ont parlé de la pandémie du Coronavirus, des Droits de l’homme et de la situation dans les régions anglophones à savoir : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
En l’espace de quatre mois, le Président de la République a reçu 3 fois au Palais de l’Unité, S.E Christophe Guilhou l’Ambassadeur de France au Cameroun. Pour cette autre audience qui survient après celle du mois d’avril, le Chef de l’Etat et le Diplomate français ont échangé tout naturellement sur l’une des questions de l’heure: la pandémie du Coronavirus. Elle a toujours été au coeur des deux premières audiences accordées à S.E Christophe Guilhou. Et la France apporte un appui au Cameroun dans la lutte contre cette pandémie.
Paul Biya et Christophe Guilhou ont aussi parlé de la mort du journaliste Samuel Wazizi. Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Samuel Wazizi porté disparu depuis 10 mois, est dit décédé depuis le mois d’août 2019. Le Diplomate français a précisé au Président Paul Biya, la préoccupation de son pays par rapport à cette affaire.
« Nous avons parlé droits de l'homme, parce que je lui ai parlé de l'émotion qui était la nôtre à la suite de la disparition, de la mort du journaliste Samuel Wazizi. Les gens ont beaucoup parlé...Le Président m'a donc dit qu'il allait lancer une enquête pour connaître toutes les causes et les circonstances du décès de votre collègue », a déclaré le Diplomate face à la presse.
Le Président Paul Biya et son hôte ont également parlé des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où la crise anglophone continuent de sévir. « Nous avons parlé d'un certain nombre d'autres sujets à la fois, Nord-Ouest et Sud-Ouest, les efforts qui sont menés par le Cameroun, par tous pour essayer de ramener le pays, les besoins de reconstruction, les implications des uns et des autres pour pacifier les régions »,
a ajouté S.E Christophe Guilhou.
Liliane N.