Le but de cette campagne selon le Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale est de pousser le gouvernement à prendre en compte toute la chaîne des personnes coupables des exécutions sommaires reconnues à certains militaires.
C’est depuis le lundi 8 juin 2020, que le Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale (Redhac) a initié une campagne, pour que les personnes qui selon lui, sont les commanditaires des exécutions extrajudiciaires attribuées aux militaires soient poursuivies et jugées. Parce que pour le Redhac derrière les militaires qui sont généralement sanctionnés après enquête, se trouve des commanditaires.
Maximilienne Ngo Mbe la Directrice exécutive du Redhac a parlé au micro de Rfi, de cette campagne. “Le but de cette campagne, c’est parce que nous avons fait un constat depuis les bébés qui ont assassinés dans l’Extrême-Nord, l’affaire de Ngarbuh et maintenant Samuel Wazizi. Et le but de cette campagne, c’est d’abord de demander que dans les prochaines enquêtes, il y ait des membres des associations bien connues qui travaillent sur ces questions. Cela est la première chose”, a-t-elle déclaré.
Au micro de Rfi Maximilienne Ngo Mbe a indiqué qu’il est nécessaire que les “commanditaires” soient interpellés. “La deuxième chose, c’est de faire à ce que des commanditaires soient mis à nus parce qu’il faut qu’on arrive à prouver la responsabilité des commanditaires, à donner leur nom. De plus en plus on va voir que si, les commanditaires ne sont pas poursuivis, s’ils ne sont pas punis, ils vont toujours par derrière faire ce qu’ils font, c’est-à-dire mettre leurs exécutants devant et c’est les exécutants qui vont payer. Nous craignons que la vague des exécutions sommaires, des disparitions forcées, d’arrestations arbitraires et d’exécutions au stade judiciaire ne pourront pas finir. Il faut castrer cette chaîne-là”, a déclaré la Directrice exécutive du Redhac.
Liliane N.
L’arrondissement de NGONG est situé dans le département de la Bénoué dans la région de l’Adamoua. La fédération communale de cette localité est dans l’émoi. Depuis plusieurs mois, ce démembrement du parti de la réunification décrie un crime crapuleux sur un de leur militant. Un crime qui aurait été perpétré par un gendarme, un crie qui reste jusqu’ici impuni.
Le jeune militant du MRC aujourd’hui décédé se nommait Mbainoudji Abdoulaye. Dans la nuit du 12 au 13 Mai 2019, le jeune citoyen camerounais et ses frères reviennent d'une veillée funèbre sis au quartier Marouare - le, lorsque brusquement ils croisent une patrouille mixte. Aussitôt les hommes en patrouille leur demande de monter derrière le pick-up. Le pick-up de gendarmes.
Alors que le militant Mbainoudji veut expliquer aux gendarmes d'où ils viennent et pourquoi ils rentrent à cette heure tardive, notamment leur dire que ses frères et lui reviennent d’un lieu de deuil. La maison de deuil n’avait pas assez de place pour accueillir tout le monde, ils ont décidé de reprendre le chemin pour leur maison qui n’est pas si loin. Ils ont préféré rentrer dormir chez eux pour revenir le lendemain matin.
Les gendarmes ne l’écoutent pas et ils prennent cela comme un affront et l'un d'eux lui assène quelques coups de crosse de son fusil au niveau de la poitrine jusqu'à ce qu'il tombe. Entre temps les autres faisaient monter d'autres qui portaient leurs marchandises et même les femmes. Au moment de partir, le gendarme revient vers Mbainoudji lui ordonnant de se lever et monter comme les autres.
À ce moment le jeune militant du MRC gémit et se tord de douleur. Le gendarme, croyant qu'il joue au malin, lui rue encore de quelques coups. Voyant qu'il ne se levait pas, un autre gendarme les approcha et prennent le malheureux, l'un par les pieds et d'autre par les bras et le balancèrent derrière le Pick-up par déçu les premiers occupants.
Arrivé à la brigade, lorsque tous les autres furent dans la cellule, les gendarmes reviennent traiter Mbainoudji comme lors de l'embarquement et se retrouve à même le sol dans la cellule, gémissant et se tordant de douleur. Vers 1 heure du matin d’après le témoignage de ses codétenus, le militant du MRC demande de l'eau à voir mais il n'a personne qui l'écoute.
C'est vers les environs de 4 h qu'il commence à convulser. Il tremble de tout son corps. Une dame qui était près de la porte frappa à la porte avec insistance dans le but d'attirer l'attention du gendarme de garde. Ce dernier arrive, ouvre la porte et applique une gifle magistrale à la dame et referme aussitôt la porte. Un autre reprend les bruits pour attirer l’attention des gendarmes en frappant à la porte.
Le gendarme revient et demande qu’on lui montre le jeune homme. Malheureusement, il gisait raid mort à même le sol de la cellule de gendarmerie. Il l'approche et constate qu'il est effectivement mort. Il appelle son patron, le commandant de brigade TER. Ce dernier arrive en catastrophe et constate à son tour le décès et appelle à son tour son patron qui est le commandant de compagnie.
Il était déjà 6 h lorsqu'ils décident de l'emmener à l'hôpital de district de NGONG. Le médecin de garde constate qu'il était déjà mort avant même d'arriver dans ses services et le fit remarquer aux gendarmes. On alla le jeter dans une case abandonnée sur un vieux lit. C'est à 8 h que le père du défunt apprend le décès de son fils.
Le père de ce jeune homme a porté plainte pour homicide volontaire contre les gendarmes de NGONG. Une plainte qui est sans suite jusqu’ici et les gendarmes fautifs sont encore impunis. Les militants du MRC de Benoue Sud réclament justice.
Stéphane NZESSEU
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale a remis ce paquet du Président de la République à ses collègues en charge de l’éducation.
Ce mardi 9 juin 2020, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a procédé à la remise d’un don de 17 000 masques de protection contre le Coronavirus aux Ministres qui gèrent le secteur de l’éducation au Cameroun. Le don, apprend-on du Minat, est du Chef de l’Etat. Il est destiné aux étudiants, aux élèves et à certains écoliers qui ont repris le chemin de l’école le 1er juin 2020.
La répartition de ces 17 000 masques de protection a été clairement définie. Il en est que 130 000 masques sont pour l’Enseignement Supérieur. Les Universités de Yaoundé I, Yaoundé II, Douala, Buea et Bamenda ont chacune 10 000 masques. 7 000 masques sont destinés respectivement pour les Universités de Dschang, Ngaoundéré, Maroua, l’Université Protestante d’Afrique Centrale. Et il y a 5 000 masques pour des instituts privés. L’Enseignement Secondaire de son côté a 10 000 masques tout comme l’Emploi et la Formation Professionnelle. Il y a 15 000 masques pour l’Education de Base.
A titre de rappel, il faut noter que depuis la survenue de la pandémie du Coronavirus au Cameroun, le Président de la République a fait des dons en direction des populations. Il y a eu 1 milliard de FCFA injecté dans le Fonds pour la solidarité nationale. Il y a eu après 2 milliards de FCFA déboursés pour des matériels destinés aux 360 Communes du pays.
Liliane N.
L’internationale footballeuse camerounaise Deborah Gaëlle Enganamouit a annoncé ce 9 juin 2020, jour de son 28ème anniversaire, la fin de sa carrière.
Deborah Gaëlle Enganamouït vient de mettre fin à sa carrière footballistique. Elle a fait cette annonce sur sa page Facebook. “End thanks for all”, a écrit l’attaquante de la sélection féminine des Lionnes indomptables restée sans club depuis son dernier contrat en 2019 avec Malaga Cf.
En rappel, Deborah Gaëlle Enganamouit qui raccroche les crampons, s’en va ayant à son actif, le titre de meilleure joueuse africaine de l’année 2015. Elle comptabilise 43 sélections, 5 buts inscrits et plusieurs apparitions en Europe. Pour ce qui est de son passage à l’équipe nationale, Enganamouït s’en sort avec un titre aux Jeux africains de 2011. Sa carrière a été assez bonne même si elle a été courte.
Si on peut parler de ce qu’elle a à titre personnel, il faut noter qu’elle a été meilleure buteuse du championnat suédois en 2015 avec 18 réalisations. Elle a été meilleure joueuse du championnat camerounais lors de la saison sportive de 2010-2011.
Gaëlle Enganamouit a débuté sa carrière professionnelle en 2009 à Lorema de Yaoundé. Elle a connu 7 clubs dans sa carrière dont le Spartak Subotica en Serbie, Rosengard en Suède et Malaga en Espagne.
Même si elle a eu une carrière assez riche, il reste qu’elle n’a pas remporté de trophée en Coupe d’Afrique des Nations avec les Lionnes indomptables.
Liliane N.
L’homme qui se présente comme le pasteur de la république a engagé une campagne d’apaisement au sein de ce groupe qui au cours des dernières années a démontré sa ferme volonté de détruire le Cameroun et ses Institutions, à travers des actes barbares.
« En ma qualité de Pasteur de la République, j'ai engagé une vaste campagne de médiation et d'apaisement des cœurs au sein de la révolution camerounaise de la diaspora.
Car il faut bien comprendre qu'au-delà de tout ce qu'on voit et fait, pour libérer le Cameroun, il y a le volet spirituel. Et il est un secret de polichinelle que le régime de Yaoundé utilise le spiritisme, la sorcellerie et l'ésotérisme pour zombifier les camerounais.
Il serait donc naïf de croire que le climat et le vent de division au sein de la révolution n'a pas pour origine les incantations des faux prophètes et sectaires du régime de Yaoundé.
Malheureusement pour eux, la révolution est une œuvre de justice sociale pour le bien des camerounais à savoir libérer le peuple camerounais de l'exploitation coloniale par l'usage des gouverneurs français à la peau noire.
J'ai à cet effet parlé à plusieurs révolutionnaires qui m'ont promis l'apaisement.
Hier soir, je me suis entretenu avec Calibri Calibro et Max Senior Ivoire, deux des plus grands symboles et forces de cette révolution combattante.
Je leur ai dit qu'ils n'avaient pas à partir de Facebook, car c'est un puissant instrument de communication que Dieu a donné aux camerounais et les peuples opprimés interdits de médias publics pour se sensibiliser et se libérer.
Aussi que les coups qu'ils prennent sont aussi des sacrifices pour le pauvre peuple du Cameroun pour lequel ils se battent.
C’était très émouvant quand ils me racontaient ce qu'ils ont subi dans cette lutte.
Calibri Calibro et Max Senior Ivoire, m'ont promis qu'ils reviennent sans délai sur Facebook pour sensibiliser davantage notre peuple. Ils ont compris que lâcher la sensibilisation profite au statu quo et freine la lutte qui va à sa fin victorieuse.
Nous avons à cette occasion évoquer le grand sit in de la diaspora camerounaise qui aura lieu le 26 juin 2020 devant le siège de l'assemblée nationale française et qui sera le point de départ des grandes mobilisations de la diaspora pour demander à ces pays de respecter leurs engagements internationaux de démocratie vis à vis du Cameroun, notamment en France, la résolution du 18 Avril 2019 du parlement européen demandant au Cameroun dans le cadre des accords de Cotonou ACP- UE dont il est signataire, de faire adopter un système électoral consensuel avant la tenue de nouvelles élections.
Nous serons donc des milliers ce 26 juin 2020 devant les parlementaires français, pour demander à la France de faire appliquer, en sa qualité de membre influent du Conseil Européen, cette résolution du parlement européen. Ce n'est pas une faveur, mais un droit.
Soyez donc rassurés que la révolution est protégée par Dieu.
Aucune force des ténèbres ne détruira cette belle œuvre de justice et de bien pour le Cameroun… ».
N.R.M
Cet antidote est fait à base de plantes médicinales.
Mgr Michel Nyemb de l’Eglise catholique Gallicane revendique près d’un millier de personnes atteintes du Coronavirus et guéries grâce à l’antidote, qu’il a conçu. Lui-même, fait partie de ces personnes guéries grâce à son remède, parce qu’il avait chopé la Covid-19. Il s’est exprimé à ce sujet dans les colonnes du quotidien Le Jour paru en kiosque ce mardi 9 juin 2020.
« En plus d’être un prélat, je suis également un naturopathe. Ce qui veut dire que je travaille beaucoup plus avec les écorces, les huiles, les plantes… Tous les trésors dont regorgent nos forêts. Avant l’épidémie du nouveau Coronavirus, je soignais la jaunisse et toutes les formes d’hépatites. Et ce, grâce aux écorces (antibiotiques, anticoagulation, purificateur du sang…) qui m’ont été donné par des initiés, lors du Ndjingo, un culte ancestral chez les bassas, peuple dont je suis issu. Après avoir été moi-même contaminé par le Coronavirus, m’inspirant de la thérapie du Pr Raoult, j’ai concocté une potion. Au bout de cinq jours, je n’avais plus aucun symptôme. Guéri, je me suis dit pourquoi ne pas proposer le produit aux autres malades. A ce jour, près de mille personnes ont été guéries par notre décoction. Une fois guéris, nous demandons aux malades d'aller faire un test pour confirmer leur guérison », a confié Mgr Michel Nyemb au quotidien Le Jour.
L’Evêque de l’Eglise catholique Gallicane indique qu’il a déjà entrepris des démarches auprès du Ministère de la Santé pour la vulgarisation de son produit, qui n’a pas encore de nom. Pour ce qui est de son administration, il ne requiert pas au préalable la présentation d’un test positif au Coronavirus.
« C’est une décoction faite à base d’écorces, d’herbes et d’autres produits de la nature. La posologie y est clairement mentionnée. Elle tient compte du poids du patient. Après trois à cinq jours, si le patient suit bien son traitement, il retrouve la guérison et surtout est immunisé pendant au moins deux ans (…) Notre décoction étant faite à base d’écorces, nous conseillons aux patients de boire au moins deux litres d’eau par jour, à raison un verre par intervalle de trois heures », a expliqué le prélat.
Liliane N.
Le ministre de l’Intérieur l’a annoncé ce matin alors que de nombreux regroupements sont prévus ce jour en hommage à George Floyd tué par un policier à Minneapolis et pour dénoncer « le racisme dans la police » et contre les violences policières
Interdites dans le cadre de la loi en raison de la crise sanitaire, ces manifestations seront tolérées et ne donneront pas lieu à des « sanctions », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner au micro de BFM/RMC.
« Elles ne sont pas autorisées dans les faits (…) mais l’émotion mondiale, qui est saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s’appliquent », a expliqué le ministre de l’Intérieur.
Qui a ajouté qu’il « invite chacun à faire attention à pratiquer les gestes barrières mais nous ne chercherons pas à réaffirmer l’interdiction, qui est de droit qui est de fait, et il n’y aura pas de sanctions et de PV pour la participation à cette manifestation ».
Rassemblement dès 18 h à Paris
Samedi dernier, près de 23.000 personnes en France selon les autorités s’étaient mobilisées pour les mêmes raisons.
Elles avaient répondu à l’appel de SOS Racisme a invité les uns et les autres à un « rassemblement solennel » sur la place de la République à cette heure là.
« Un rappel de notre détermination à combattre, ici, le racisme dans la police et dans tout autre secteur », a indiqué l’association, soutenu par plusieurs syndicats, ONG et partis politiques (EELV, PS, LFI, PCF).
Sur les mêmes antennes, Gwladys Lafitte - Reporter service police-justice explique que « sur les 30 enquêtes judiciaires confiées à l’IGPN 8 ont été classées sans suite et 22 transmises à la justice… ».
Le meurtrier de George Floyd risque 40 ans de prison
11 minutes, c’est le temps que Derek Chauvin a passé devant la juge Jeannice Reding pour une première comparution.
Détenu dans une prison de haute sécurité,, nos confrères affirment que c’est d’une « voix neutre » qu’il a répondu aux questions de Jeannice Reding et a notamment accepté de rendre ses armes ou de renoncer à comparaître en personne.
Inculpé de meurtre au second degré pour avoir asphyxié le jeune afro américain âgé de 46 ans, il est passible d’une peine d’emprisonnement de 40 ans et, au regard de la vague de protestation que son crime a soulevé dans le monde, sa famille devant les micros de nos confrères espèrent que justice sera rendue à George Floyd mais également aux autres victimes du racisme dans le monde.
Nicole Ricci Minyem
Louis-Paul Motaze, le ministre camerounais des Finances (Minfi) informe que la pandémie du coronavirus causera au Trésor public une perte énorme de recettes estimée globalement à 768 milliards de FCFA au cours de l’exercice 2020. Il s’agit principalement des recettes publiques issues des impôts, douanes, pétroles et gaz qui sont plus touchées.
Il ne fait l’ombre d’aucun doute, la pandémie de coronavirus impacte négativement l’économie du Cameroun provoquant des pertes à plusieurs chiffres pour le Trésor public. Ainsi, le Cameroun va enregistrer au cours de l’année 2020 une perte à hauteur 768 milliards de FCFA du fait de la Covid-19, à en croire les révélations du Minfi.
Cependant la même source explique que cette baisse sera partiellement compensée par les « appuis exceptionnels des partenaires » au développement, en lien avec la crise sanitaire mondiale, ainsi que les « appuis financiers classiques attendus du programme économique et financier » avec le Fonds monétaire international (FMI).
Louis-Paul Motaze indique dans une note explicative du collectif budgétaire (loi de finances rectificative) décidé par le Chef de l’Etat le 03 juin dernier que ces ressources supplémentaires ont « eu pour avantage d’amoindrir la baisse du budget. Ainsi, sur une baisse de recettes de 768 milliards de FCFA, le budget, lui, ne baisse finalement que 542 milliards de FCFA ». Cette loi de finances rectificative devra être entérinée par le Parlement qui se réunit en session ordinaire dès le mercredi, 10 juin 2020.
S’agissant du budget de l’Etat pour l’exercice en cours, il passe de 4 951,7 milliards de FCFA à finalement 4 409 milliards de FCFA. Avec ce réajustement budgétaire, les allocations antérieurement faites aux différentes administrations connaissant ainsi une chute drastique de 20 à l’exception des ministères en charge de la Santé, de l’Education et de la Promotion de la Femme et de la Famille. Pour le Minfi, le collectif budgétaire a été élaboré sur l’hypothèse d’une récession économique au Cameroun, à la suite de la pandémie du coronavirus.
Cette baisse du budget de l’Etat va certainement impacter sur la croissance économique du pays. Initialement projetée à 4% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020, elle connaîtra finalement −11%. Pour sa part, le FMI fait une prévision de −12%, soit une perte sèche de 5 points de pourcentage si l’on se réfère aux récentes projections gouvernementales.
Innocent D H
Cet acte écologique rentre dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement le 05 juin dernier. Occasion également pour la Société camerounaise de transport ferroviaire, d’exalter d’autres actions et infrastructures mises en place pour la préservation de l’environnement.
Selon les explications du Directeur général (DG) de Camrail, le 05 juin dernier à Douala, « la symbolique de ce que vous avez vécu aujourd’hui est de montrer l’engagement de Camrail vis-à-vis de l’environnement. C’est un engagement qui est totalement lié au chemin de fer (…) Quand vous prenez le train, vous faites des économies de CO₂. Vous économisez quatre à cinq fois les émissions de CO₂ des transports routiers ou d’autres transports. Donc, par essence, l’écologie est liée au chemin de fer et aujourd’hui on a voulu symboliser l’attachement du chemin de fer et des chemineaux à l’environnement ».
La cérémonie de mise en terre de 150 arbres aux abords de la voie ferrée, sur son site de Bessengue Douala a aussi permis à Camrail de marquer un temps d’arrêt pour exalter d’autres actions et infrastructures mises en place dans le cadre de la protection de l’environnement.
Les participants ont ainsi été invités à la découverte du casier de traitement des terres polluées issues des installations de l’entreprise, sans oublier sa station dédiée au déshuilage. A ce titre, Jean Bedim Nyambi, assistant responsable au département environnement et social chez Camrail explique, « nous avons visité la station de déshuilage, où toutes les eaux-huiles sorties des ateliers sont collectées et stockées pour subir une décantation. Cette décantation nous permet de séparer l’eau et les huiles usées ».
Innocent D H
Conscients de l’importance de cette mesure gouvernementale visant à éloigner le spectre du coronavirus des milieux scolaires, les élèves des classes d’examen qui ont repris le chemin de l’école depuis le 01er juin dernier sont désormais obligés de prévoir leur goûter. Les parents quant à eux restent attentifs aux besoins de leurs progénitures en cette période délicate.
« Chaque matin, maman apprête mon goûter. Elle le met dans mon sac d’école. Je le déguste avec plaisir à 10 heures pendant la pause ». C’est un témoignage d’Hadja Aïssatou Hamadou, élève en classe du Cours moyen 2 (CM2) à l’école publique du Plateau à Garoua, dans la région du Nord. Elle doit désormais se contenter pendant les heures de recréation au seul goûter concocté par sa génitrice depuis l’aube, compte tenu de l’interdiction des cantines scolaires par le Gouvernement pour prévenir le coronavirus.
Comme la petite Hadja, nombreux sont ses aînés des classes de 3ème, 1ère, terminale qui ne manquent plus d’aller à l’école avec leur petit repas dans le sac. « Pendant la pause, je sors mon repas que je consomme seule. Je me rassure à l’avance que j’ai pris une bonne distance sociale. Tous mes objets sont personnels pour éviter au maximum le contact humain », explique Ruth Dasna, élève en classe de 3ème chinois au lycée bilingue de Garoua. Dans le même ordre d’idée, Françoise Mbanou Youssanguem de upper sixth confie, « j’amène mon goûter ou ma casse-croûte en classe. Je le déguste à la pause après avoir lavé mes mains avec de l’eau coulante et au savon ».
Ce qui gêne
Des gestes utiles, mais parfois difficiles à intérioriser comme le note ici Youssanguem, « c’est gênant puisque si à la maison je me réveillais à pour m’apprêter et partir à l’école, dorénavant, je dois me lever à 05 heures 30 pour pouvoir préparer mon goûter. Arrivée en classe, si mon voisin n’a pas de quoi manger, je serai dérangée. Il y a aussi les odeurs de de la nourriture qui se dégagent souvent en classe font en sorte que d’autres élèves et même le professeur soient perturbés ».
D’autres élèves des classes d’examen du secondaire préfèrent plutôt jouer la carte de résistance, ils s’abstiennent alors de manger à l’école. C’est le cas de Aboubakari Ibrahim Tanko, élève en classe de terminale qui précise, « je préfère rester en classe sans toutefois manger. J’attends midi à la fin des cours pour aller me restaurer à la maison en toute sécurité ».
Les parents
Dans les familles, plusieurs parents prêtent main forte à leurs enfants. Ils préparent au quotidien, le goûter de leurs progénitures. « Il n’y a plus de cantines dans les établissements scolaires en cette période où le coronavirus constitue une réelle menace. Nous en tant que mère, ne pouvons pas aussi laisser les enfants aller à l’école avec l’estomac vide », fait savoir Adda Garoua, parent d’élève. Sa congénère Marie Thérèse Dontcha reste aussi très attentive à ses enfants des classes d’examen. « Je suis obligée de leur faire un peu de repas très tôt le matin afin qu’ils puissent déjeuner avant le départ pour l’école. Je prévois une autre partie qu’ils pourront déguster à la pause », assure-t-elle.
Des efforts conjugués par ce temps de Covid-19, afin de permettre aux élèves des classes de préparer les examens de fin d’année en toute sérénité.
Innocent D H
Claire Diboa la manager du défunt Manu Dibango affirme qu’il faudra attendre que la pierre tombale portant le nom du défunt saxophoniste, soit posée.
Dans sa posture de manager de Manu Dibango, Claire Diboa s’est exprimé dans les colonnes du journal français Le Parisien. Elle a apporté des précisions sur le besoin des fans de Manu qui veulent se recueillir sur sa tombe. De ces précisions, il en ressort que pour l’instant, la famille de papi Groove préfère garder l’emplacement de sa tombe. La raison étant que la pierre tombale qui va porter son nom n’est pas encore mise.
« Beaucoup sont frustrés car ils aimeraient se recueillir sur sa tombe. Nous le comprenons, mais nous ne voulons pas qu’ils sachent où elle est, car la pierre tombale avec son nom n’est pas encore posée. Lorsqu’ils pourront venir dans de bonnes conditions, nous les préviendrons », a-t-elle déclaré.
Claire Diboa est revenue une fois de plus sur l’interdiction d’organisation des hommages à Manu Dibango. Comme elle avait déclaré lors de sa première sortie, ils seront faits au moment opportun. « Le moment venu, la famille s’exprimera et donnera et donnera la date des hommages. Donc on demande à tout le monde un peu de patience, ce sera fait ! Les frontières, certaines sont encore fermées, l’épidémie sévit encore ? Donc, un peu de patience et notre Papy Groove aura un hommage mérité, un homme de Camerounais pour lui, un homme des Africains pour lui et un hommage du monde entier pour lui. Un peu de patience, et surtout, ne cédez pas à ces marchands du temple », avait-elle déclaré.
Liliane N.
La principale cause de cette baisse de fréquentation des hôpitaux publics avancée par les patients est la crainte d’y contracter le Coronavirus.
Une enquête menée sur le terrain révèle que le taux de fréquentation des hôpitaux publics a considérablement baissé. On est rendu à près de 50%. Ce constat est criard surtout pour les formations sanitaires, agréées par le Ministère de la Santé pour la prise en charge des malades du Coronavirus. Dans la région du Littoral, c’est le cas de l’hôpital Laquintinie, l’hôpital Général de Douala et l’Hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yassa.
Le constat fait sur le terrain touche la quasi totalité des services présents dans les hôpitaux. Même la pédiatrie est affectée. La plateforme Data Cameroon rapporte qu’à cause du Coronavirus, le nombre d’enfants vaccinés est passé de 250 à 110. Ces chiffres ont été collectés auprès de Julie Dibonji Djene, le chef de département gynéco obstétrique et pédiatrique. Cette dernière précise que ces chiffres, on les doit à un travail de longue haleine. C’est le résultat de beaucoup d’efforts consentis.
Pour ce qui est des accouchements, on observe que la fréquence n’a pas changé. Cependant les consultations ont chuté. C’est un cas réel à l’hôpital de district de Bonassama, qui faut-il le préciser, ne fait même pas partie des hôpitaux retenus pour la prise en charge des patients du Coronavirus. «Le taux de fréquentation ont baissé à près de 50%, surtout ce mois de mai. C’est un phénomène global. En termes d’accouchement, il n’y a pas de changement. Je suppose que les accouchements n’ont pas changé parce qu’il n’y a pas d’autre alternative», a confié le Dr Fogang Duplex, Gynécologue obstétricien à l’hôpital de district de Bonassama à Data Cameroon.
On pourrait donc se demander où se soignent ces camerounais qui ont fui les hôpitaux? Réponse, d’après leurs témoignages, ils se ruent vers les centres de santé et surtout, la médecine traditionnelle. Les potions faites à base de plantes sont devenues récurrentes et très prisées dans les ménages. Les astuces et recettes se partagent entre voisins. « Je propose des compositions pour plusieurs maladies. Quand un patient me décrire ses symptômes ou a déjà fait des examens, je sais quelle composition est adaptée pour cas », a confié Hélène, une vendeuse de plantes au marché New-Deïdo à Data Cameroon.
Liliane N.
L’annonce est contenue dans une note d’information publiée ce 07 juin par le ministre camerounais de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). En effet, Joseph Le porte à la connaissance de l’opinion publique en général, et des candidats aux divers concours organisés par son département ministériel, en particulier, que la procédure de recrutement est désormais simplifiée et dématérialisée.
« A compter du lundi 08 juin 2020, les candidats aux concours pourront s’inscrire en ligne sur la plateforme concoursonline.minfopra.com qui permet la réception et l’enregistrement des candidatures à travers le renseignement du formulaire d’inscription, la fourniture numérique des pièces requises, l’obtention du quitus de l’administration pour le paiement des frais de candidature », explique le ministre Joseph Le.
Pour le concours postulé, pas besoin pour les candidats de se lamenter, la plateforme numérique leur communiquera de manière systématique, les informations pratiques. Il s’agit notamment, des dates, centre et salle d’examen, ainsi que les admissibilités ou les résultats définitifs.
Le Minfopra précise néanmoins que, afin de permettre un ajustement progressif des parties prenantes, cette procédure simplifiée qui dispense les candidats du dépôt d’un dossier physique, n’exclut pas le dépôt des dossiers physiques, selon cette procédure usuelle.
Conformément à cette démarche, le dépôt des dossiers physiques se déroule exclusivement dans les délégations régionales du Minfopra, dans le respect des prescriptions contenus dans les arrêtés portant ouverture des concours concernés, ceci dans l’observance stricte des mesures barrières contre le coronavirus.
« Dès la publication des admissions définitives, la procédure simplifiée d’intégration dans les différents cadres permettra la prise de service, le dépôt et la numérisation des documents physiques, la délivrance des actes de recrutement et la prise en charge des nouvelles recrues dans les délais réduits », annonce le Minfopra.
Atouts de cette procédure
Cette procédure simplifiée et dématérialisée revêt un atout indéniable. Au-delà de permettre « la réduction des tracasseries et des longues files d’attente, nécessité de cette réforme, conduite sous l’autorité de Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, s’est accrue avec le contexte particulier de la pandémie sanitaire du Covid-19, qui commande le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale », relève d’avance le Minfopra.
Joseph Le espère en outre que, « la rationalisation et la simplification du processus permettra de réduire le contentieux lié à la gestion des candidatures et d’améliorer la prise en charge des nouvelles recrues ».
Innocent D H
C’est l’une des réflexions développées ce Dimanche par le professeur Shanda Tonme – président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation, invité qu’il était, dans le cadre de l’émission « L'Arène » sur Canal 2 International.
Pour l’homme aux multiples casquettes dont celle acquise il y a quelques jours dans la sphère politique Camerounaise, il est important que les « populations sortent de cette négativité dans laquelle tendent à les plonger certains hommes politiques en quête de pouvoir…
L’Etat c’est un ensemble et chacun a son rôle à jouer, pour une prise de conscience collective qui va entraîner le bien être de tous et de chacun, même s’il subsiste quelques légères différences…
Certains Camerounais sont tellement négatifs. D’aucuns refusent de rentrer dans leur pays disant qu’à Yaoundé, il semble que ça ne va pas. Les ethnies ne sont pas supérieures à l’intérêt national. Le discours sur la suprématie de telle ou telle autre tribu est un leurre ».
Les raisons de son entrée en politique
Face à cette question de l’un de ses contradicteurs sur le plateau, Shanda Tonme a estimé en avoir assez de « cette contestation électorale qui vire à une guerre civile, avec des épithètes tribaux… ».
L’originalité de son action
« Au-delà des paroles de chaque jour, ceux qui vont vers le peuple doivent prouver qu’ils peuvent faire l’inverse. C’est la raison de notre présence en politique aujourd’hui. Les têtes des Institutions, ce sont les individus, leur discours, leur idéologie, les doctrines et les ambitions qu’ils portent, surtout leur bilan et leur passé qui animent et ordonnancent les mutations socio – politiques… Les peuples les suivent, ils n’ordonnancent pas les révolutions, ils suivent les révolutionnaires…
Quand vous parlez de l’originalité, intégrez une démarche historique qui prend appui sur des valeurs, qui mesurent l’intensité de la division, de la fracture, qui comprenne l’état des rapports de force. Je regrette infiniment que même vous de la presse, n’ayez pas alerté les Camerounais sur la dangerosité de ce que nous avons vu : Les drapeaux de notre pays incendiés à l’étranger… Je pense que nous sommes interpellés…
Je ne veux pas de l’intellectualisme parce que nous sommes dans un contexte assez grave. Nous sommes dans la protestation contre la vulgarité au nom de la conquête du pouvoir. Nous sommes dans l’exigence absolue du dialogue qui intègre le fait qu’il faut positiver l’état des lieux. Il faut éviter d’être dans une critique absolue et prétendre que rien n’a jamais été fait. Prenons ce qui est fait, le minimum comme dénominateur commun et à partir de là, nous pourrons avancer ».
Le fait divers de l’édition de l’Arène ce Dimanche, c’est le refus de Shanda Tonme de répondre aux questions du représentant sur le plateau du Mrc, arguant qu’ils ne sont pas au même niveau politique et que son contradicteurs devrait être le président de cette formation politique.
Une position qui suscite moult débats sur la place publique depuis quelques heures.
Nicole Ricci Minyem