Dans un récent communiqué, le directeur général de la compagnie aérienne camerounaise informe la société dont assure la direction ainsi que l’opinion publique, de sa volonté de procéder au licenciement d’une partie du personnel. Par la même occasion, Georges Ndjipendi Kouotou confirme les retards sur les salaires à la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co).
Sur la cause des licenciements en perspective et des retards de salaires à la Camair-Co, Georges Ndjipendi Kouotou explique qu’ils sont imposés par les conséquences économiques liées au coronavirus. A en croire le Directeur général (DG), cette pandémie est à l’origine de l’arrêt des activités de la société qui doit malgré tout honorer ses engagements salariaux envers ses employés.
Une partie du personnel de la compagnie sera mis au chômage, mais il s’agit d’un chômage technique pour une période de 03 mois, renouvelable en fonction de l’évolution de la situation, apprend-on.
A titre de rappel, la Camair-Co agit comme porte-drapeau du Cameroun dans le domaine du transport aérien. Son siège social se trouve à Douala, la capitale économique du pays, et sa plateforme de correspondance est l’aéroport international de Douala. La Camair-Co a pour spécialité, le transport aérien de marchandises et de passagers. Elle succède à Cameroon Airlines par décret présidentiel du 11 septembre 2006. Son unique actionnaire est l’Etat du Cameroun. La compagnie aérienne camerounaise est placée sous la double tutelle des ministères chargés des Transports et des Finances.
En ce qui concerne la gouvernance de l’entreprise, elle est articulée autour d’une assemblée générale dont le ministre des Finances assure la présidence, d’un Conseil d’administration et d’une Direction générale.
Innocent D H
C’est ce qui ressort d’une ordonnance du Président de la République portant révision de la Loi de finances 2020. Contexte sanitaire dû au Covid-19 oblige, le texte de Paul Biya fait passer le budget de l’Etat de 4951,7 milliards à 4049 milliards de FCFA.
C’est clair, les conséquences négatives de la pandémie du coronavirus sont perceptibles à divers niveaux de l’économie camerounaise. Face à cette conjoncture difficile, le Chef de l’Etat camerounais a signé le 03 juin dernier, une ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi de finances 2020.
De ce texte, il ressort principalement que Paul Biya décide de la baisse générale du budget de l’Etat pour l’exercice en cours qui passe désormais de 4951,9 milliards de FCFA à 4049 milliards de FCFA, soit une diminution de 542,7 milliards de FCFA, correspondant à un taux de variation de −11%.
Selon les explications de la Direction générale du budget (DGB) du ministère des Finances, il s’agit tout simplement du recentrage du budget de l’Etat sur la lutte contre la Covid-19 avec la création d’un compte spécial dénommé « Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales ».
Financé à hauteur de 180 milliards de FCFA, les dépenses dudit Fonds concourent aux objectifs du plan national de riposte contre le coronavirus. Il s’agit notamment, des dépenses liées à la recherche des cas actifs, la prise en charge des malades ainsi que d’autres mesures de régulation sociale. Sont aussi incluent, les dépenses envers les personnes vulnérables à travers la mise en place du Fonds de solidarité et de soutien, l’extension du programme filets sociaux, l’enseignement à distance, des aides financières de l’Etat aux entreprises à travers l’apurement de stock de la TVA, le soutien au secteur agricole pour éviter une éventuelle dépendance alimentaire. Dans ce registre des dépenses, il ne faut surtout pas oublier, la recherche et l’innovation qui font partie du plan contre le coronavirus (le développement de la recherche et la production locale des produits pharmaceutiques).
Innocent D H
Le « Sepsis Sévère » serait la cause du décès du journaliste Samuel WAZIZI selon le communiqué rendu public par le capitaine de frégate Cyrille Atonfack. Pour qu’on parle de « Sepsis sévère » ou de « Sepsis grave », il faut que le patient soit dans un état septique où le sepsis est associé à au moins une des conditions suivantes : (1) le patient a une hypotension artérielle, (2) le patient a une lactamie supérieure à 4 mmol/l, (3) soit il a un dysfonctionnement d’un des organes respiratoires, rénale, de coagulation, des plaquettes de sang et autres.
C’est quoi un sepsis ?
Tout d’abord, le mot sepsis vient de la langue grecque et veut dire « putréfaction ». Le terme dans la médecine désigne toute « réponse inflammatoire généralisée associée à une infection grave ». C'est une réponse dérégulée de l'hôte à l'infection, un syndrome d'infection et d'inflammation systémique et grave de l'organisme, causé par des agents infectieux pathogènes. Elle s'accompagne d'une tempête de cytokine. Il était anciennement désigné par le terme de septicémie, signifiant aussi et littéralement « infection du sang » ; utilisé pour la première fois par le médecin français Pierre Adolphe Piorry. Depuis 2016, le sepsis est défini comme un dysfonctionnement d'organe secondaire à une réponse inappropriée de l'hôte envers une infection. Un sepsis peut se développer à partir de n'importe quelle infection systémique sévère. La majorité des germes responsables proviennent du tube digestif. Ce sepsis peut être provoqué par un grand nombre de pathogènes, tels que les Staphylococcus aureus, Neisseria meningitidis, des virus (SARS ou virus de la grippe A (H1N1), ou du CORONAVIRUS par exemple) ainsi que par d'autres micro-organismes. Dans l’histoire médicale, on parlait autrefois de « gangrène (ou pourriture) des hôpitaux », pour désigner cette maladie qui touchait principalement les soldats blessés au combat.
Comment devient-on victime de cette maladie ?
Classiquement divisé en deux composantes, l'immunité innée ou naturelle et l'immunité acquise ou adaptative, le système immunitaire joue un rôle fondamental dans les mécanismes de défense de l'hôte contre les infections.8 L'immunité innée représente la première ligne de défense antimicrobienne de l'hôte. Composé d'éléments cellulaires (comme les monocytes, les macrophages, les neutrophiles et les cellules dendritiques) et de molécules solubles (système du complément : voie alterne et des lectines, protéines de la phase aiguë et cytokines), le système immunitaire inné est activé en quelques minutes suite au passage d'un micro-organisme au travers des barrières de défenses naturelles. La réponse inflammatoire, qui résulte de l'activation du système immunitaire inné, est une composante essentielle de la lutte antimicrobienne. Elle a pour buts d'éradiquer, ou tout au moins de freiner, l'invasion microbienne, d'initier les processus de réparation tissulaire et d'activer la réponse immunitaire adaptative, responsable de la « mémoire immunologique ».
La régulation de l'activation du système immunitaire est cruciale. En effet, une réponse insuffisante risque de causer une défaillance de la défense antimicrobienne favorisant la prolifération microbienne. A l'inverse, une réponse inflammatoire exubérante peut provoquer des lésions tissulaires, une défaillance multi-organique et un collapsus cardiovasculaire. Ainsi, la sepsis sévère et le choc septique peuvent donc être considérés comme l'expression clinique d'une dérégulation, par défaut ou par excès, de la réponse immunitaire antimicrobienne de l'hôte.
Pour en revenir à l’affaire Samuel WAZIZI, est-ce vraiment possible qu’en moi de 15 jours il ait été contaminé par une fulgurante attaque microbienne qui a provoqué une mauvaise réaction immunitaire et créer la défaillance de fonctionnement d’un de ses organes pour qu’il en décède au bout de deux semaines seulement. Des questions et encore des questions.
Stéphane NZESSEU
La nouvelle a été rendue publique ce vendredi après-midi par l’ambassadeur de France au Cameroun. S.E. Christophe Guillou est allé rencontrer le Chef de l’Etat au palais de l’unité. Et la question du décès de Samuel WAZIZI était au menu des échanges entre les deux hommes.
C’est au sortir d’une audience avec le Chef de l’Etat que le diplomate français va faire cette annonce importante. Interviewé par la radio nationale, la CRTV, Christophe Guihou fait savoir qu’au menu des échanges qu’il venait d’avoir avec le président de la République, il y avait la question de la mort dans des conditions troubles du journaliste Samuel Wazizi. Et que Paul BIYA lui a dit qu’il initierait une enquête pour faire la lumière sur ce décès.
Première curiosité, en tant que ministre de la défense du Cameroun, le Président de la République est le patron du Capitaine Cyrille Atonfack. De ce point de vue, il devrait être informé de la communication que vient de faire le patron de la communication du ministère de la défense du Cameroun. Or, la communication du Mindef est rendue publique vers 13 heures pendant le journal de la mi-journée sur le Poste national de la CRTV, et vers 15 heures, face à l’ambassadeur de France, le Président de la république fait savoir qu’une enquête va être initier. Devrait-on comprendre que ce qui a été publié par la communication du Mindef ne tient pas lieu d’enquête pour le Chef de l’Etat ?
Autre curiosité, le patron de la mission diplomatique française parle bien du « journaliste » Samuel Wazizi. Or, c’est un statut qui semble lui être contesté quand on parcourt la communication du ministère de la défense. Une précision de Christophe Guihou qui pourrait déteindre sur l’objet de son arrestation et les raisons de son traitement particulier par les forces de l’ordre. Il va de soi que tout n’a pas encore été dit autour de cette affaire.
ce ne sera pas la première fois qu’une enquête ordonnée par le Chef de l’Etat révèle des faits contraires à ceux énoncés par certains membres du gouvernement. On se souvient de l’affaire de la bavure militaire sur des femmes portant leurs enfants dans le septentrion du Cameroun. A cette époque, même le ministre de la communication avait tôt fait de mentir au peuple camerounais, arguant que ces faits se déroulaient « au Mali ». Quelques mois plus tard, au terme d’une enquête ordonnée par Paul BIYA, on apprendra qu’il s’agissait bel et bien de militaires camerounais. Ces derniers avaient été traduit devant la justice militaire. Et ce ne fût pas la seule fois. Just wait and see.
Stéphane NZESSEU
Le Président du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) est formel, les déclarations contenues dans le communiqué rendu public en mi-journée par la cellule de communication de l’armée est truffé de « mensonges ».
Sur son compte Twitter, quelques minutes après la lecture du communiqué du Capitaine de frégate Cyrille Atonfack, le syndicaliste Denis Kwebo rebondit : « Le communiqué du gouvernement sur la mort de WAZIZI est un tissu de mensonges et une ultime provocation. Les journalistes vont prendre leur responsabilité dès cet instant. »
Le premier mensonge que relève le président du SNJC c’est que « WAZIZI n’a jamais été arrêté au cours d’une opération militaire. Mais il a été appelé au téléphone alors qu’il était dans son lit, pour être mis aux arrêts. Nous l’avons vu au commissariat. » Effectivement, le communiqué de l’armée camerounaise dit bien ceci « le samedi 03 Août 2019 à EKONA, les forces de sécurité avaient procédé à l’arrestation, au cours d’une opération de sécurité sur le terrain, du nommé Samuel Ebuwe Ajieka alias Samuel Wazizi, soupçonné d’intelligence avec les terroristes et de complicité d’actes de terrorisme ».
D’autres questions que posent la communication de l’armée camerounaise porte sur l’information sur le décès du jeune journaliste. Pour l’armée la famille était informée pratiquement « minute by minute » de ce que vivait Samuel Wazizi. Puisque le communiqué nous apprend « il convient de signaler que ce dernier était en contact étroit avec sa famille de Buea (quand il était… ndlr) à Yaoundé, et que, même de son lit de malade à l’Hôpital Militaire de région nro 1 (Hôpital Militaire de Yaoundé ndlr), il avait régulièrement échangé avec plusieurs de ses proches. »
Or, jusqu’à il y a quelques jours ses proches et ses parents continuaient de mener des actions de recherches auprès des autorités judiciaires du Nord-Ouest. Et même le collectif d’avocat qui suivait son affaire n’avaient pas de nouvelles et pourtant ils continuaient de suivre au tribunal des à son sujet. Si la famille était informée, comment se fait-il que la justice ne soit pas informée et continue d’ordonner des renvois en attendant sa comparution ?
Pourquoi avoir décidé de garder la dépouille d’un citoyen décédé de suite de maladie, pendant plus de 10 mois ? des questions et bien d’autres qui donnent de s’interroger sur l’exactitude des informations que nous servent aujourd’hui l’armée du Cameroun.
Stéphane NZESSEU
« Comment il a pu me faire ça? De toutes les filles sur cette terre, c’est ma nièce qu’il a vu pour enceinter? Mon mari a fait de moi la risée de toute ma famille ».
Ce sont les cris de lamentation qui sortent depuis quelques heures, du domicile conjugual d’Emilienne T, alors que le patron des lieux a sembla avoir déserté les lieux. En fait, personne ne l’a vu depuis Jeudi soir, lorsque le scandale a éclaté.
Les faits
« Mon grand frère m’a confié sa fille aînée depuis l’âge de 8 ans, je suis comme une mère pour ma nièce, elle a le même âge que ma 2ème fille, elles ont toutes les deux à peine 17 ans.
J’apprends qu’elle est enceinte et de qui ? Mon mari... madame jusqu’à présent je n’arrive pas à le croire ! Comment il a pu, elle est sa fille, il l’a carrément élevée en plus elle est mineure, 17 ans. Je refuse même d’imaginer que ma fille a fait ça avec mon mari.
Mon problème madame, la grossesse est trop avancée impossible de faire quoi que ce soit, et ma famille est très remontée contre moi, toute la grande famille ne parle que de cette histoire et certains membres de la famille suggèrent à mon grand frère de porter plainte contre mon mari pour détournement de mineur où je ne sais même plus où mettre la tête.
Je suis perdue, et isolée car ma famille me reproche d’avoir laissé mon mari enceinter ma fille et comme si ça ne suffisait pas j’apprends qu’il a un enfant de 3 ans dehors avec notre ancienne gouvernante… ».
Un scandale qui met en exergue une pratique qui semble courante dans de nombreux foyers
Impossible d’écouter Emilienne sans ressentir sa douleur. Les cris de détresse d’une jeune dame qui a pris soin d’élever sa fille et son mari, le papa de l’enfant a décidé d’en faire sa coépouse.
Elle est exposée à tous les propos aujourd’hui, surtout les plus discourtois, huée par tous, elle ne sait plus à quel saint se vouer : « Que vais-je devenir ? Que dois-je faire ? Sortir de mon foyer et le laisser à ma fille ? Jeter ma fille hors de sa maison ?
Il suffit de se rendre dans les tribunaux pour se rendre compte que ce phénomène est très courant dans les grandes métropoles Camerounaises. Certains hommes ne prennent plus la peine d’aller « faire leurs bêtises en dehors des domiciles conjugaux ».
La pédophilie familiale est celle qui est la plus soumise devant les tribunaux et, les coupables, loin de se sentir honteux trouvent le moyen de narguer ceux qui leurs disent qu’ils agissent en marge de la loi.
Le cas d’Emilienne T. apparaît simplement comme un fait divers et pourtant, le mal est profond et la Société comme toujours a trouvé la coupable : la Femme, l’Epouse, la Fille.
Nicole Ricci Minyem
Présidée par le Premier Ministre – Chef du Gouvernement, la concertation de ce Jeudi faite par vidéo conférence a essentiellement porté sur :
Le point actualisé de l’évolution du Covid – 19 au Cameroun et les mesures à l’œuvre pour assurer la prise en charge médicale des patients
Au-delà du taux de contamination qui va crescendo, le document – compte rendu de la réunion révèle que : « Pour accroître les capacités de dépistage et améliorer la prise en charge des patients, 06 Centres supplémentaires de prélèvement ont été ouverts à Yaoundé…
Les districts de santé ont aussi été dotés de kits de dépistage, dans le cadre de la décentralisation de la riposte. La prise en charge des malades est appelée à s’améliorer, à la faveur de l’opérationnalité le 02 Juin 2020, du Centre spécialisé de traitement des patients du Covid-19 de Yassa à Douala.
Celui d’Orca à Yaoundé entrera en service dans les tous prochains jours. En outre, sept formations sanitaires privées ont manifesté leur volonté d’accompagner le Gouvernement dans la prise en charge des malades du Coronavirus… ».
Le compte rendu du déroulement de la reprise des cours dans les différents ordres d’enseignement
Les ministres du secteur éducatif ont fait savoir que la rentrées des classes est « Effective depuis le 1er Juin 2020 dans les 10 Régions du pays. Les mesures prises en amont pour assurer le respect des gestes barrières et le port du masque de protection individuelles sont appliquées par les élèves, les étudiants et le personnel d’encadrement ».
L’Etat d’avancement des diligences relatives au rapatriement des Camerounais encore bloqués à l’étranger.
Pour ce troisième point, le ministre des Relations Extérieures Lejeune Bella Bella a fait savoir que le « Processus de rapatriement du troisième contingent est enclenché et va se poursuivre tout au long des semaines à venir ».
Directives d’ordre général
Elles ont été données aux différents membres du Gouvernement, à l’issue des échanges ayant suivi les présentations.
Au ministre de la Santé Publique, il sera entre autres question de :
Finaliser le processus de mise ne service des Centres Spécialisés de traitement du Covid – 19 dans toutes les régions
Poursuivre et Intensifier la campagne de dépistage en cours, afin que les personnes testées positives au Covid – 19 soient rapidement identifiées et prises en charge.
Aux ministres du secteur éducatif
Il leur a été instruit de : Mettre l’accent sur le respect des gestes barrières et le port des masques de protection dans les campus scolaires et universitaires – S’assurer de la prise de température à l’aide des thermoflashs et de la désinfection des mains, à l’entrée de chaque établissement scolaire ou universitaires – Mettre en place, en liaison avec le ministère de la Santé Publique, un dispositif de veille sanitaire précisant aux chefs d’établissements, le protocole à suivre face à un cas suspect de Covid – 19…
Poursuivre les actions engagées pour assurer la disponibilité permanente des kits sanitaires, en particulier dans les localités rurales – Veiller au respect du calendrier scolaire et universitaire réajusté…
Nicole Ricci Minyem
Pour le ministère de la défense, Samuel WAZIZI n’a pas été arrêté en tant que journaliste ou animateur, mais parce qu’il était membre de plusieurs groupes séparatistes qui sèment la terreur dans le Nord-Ouest. Il était le principal logisticien de ces différents groupes. La version que vient de servir le capitaine de frégate Atonfack fait froid au dos, et laisse croire qu’une machination internationale est en marche pour fragiliser l’armée du Cameroun.
Face aux accusations et à la mobilisation que les hommes de média et les défenseurs des droits de l’homme expriment depuis quelques jours, le ministère de la Défense a apporté des éclaircis sur les détails des évènements qui ont entraîné la mort de monsieur Wazizi.
Selon le Mindef, Samuel Wazizi a été arrêté le samedi 03 Août au cours d’une opération de terrain. Il a été conduit dans les locaux du 21e bataillon d’infanterie motorisée. Le communiqué du Mindef fait savoir qu’à cette étape déjà on a remarqué l’Etat de santé dégradé de celui qu’ils considèrent comme un terroriste travaillant de mèche avec les milices séparatistes.
Il va être transféré à Yaoundé. Une fois entre les mains de la brigade antiterroriste, ne pouvant l’exploiter ils vont le référer à l’hôpital militaire. Il va décéder le 17 Août 2019 à 02 heures 13 min du matin. Le communicant de l’armée camerounaise fait savoir que son certificat de genre de mort a tout de suite été établi.
D’ailleurs le capitaine Atonfack précise dans sa communication que sa famille de Buea était régulièrement en contact avec le jeune Samuel Wazizi. Immédiatement après son décès, sa dépouille a été déposée à la morgue de l’hôpital militaire d’Ekounou. Depuis 10 mois donc, sa famille n’a intenté aucune procédure pour récupérer le corps. Il y serait certainement encore en ce moment.
Sur la question de son statut de journaliste, il apparaît dans la communication de l’armée que ce n’est aucunement un statut qui lui est reconnu et c’est encore moins pour des activités de journalisme qu’il a été arrêté. Mais bien pour sa participation dans des groupes séparatistes qui ont causés des pertes dans les rangs de l’armée de la République.
Dans sa communication, l’armée camerounaise fat remarqué que l’effet d’annonce de cette situation en ce moment et sa comparaison avec des évènements en cours outre-mer, sont des logiques de déstabilisations des troupes camerounaises. Ces actions auraient pour seul objectif de plomber le moral des hommes de l’armée de la République.
Stéphane NZESSEU
« Motaguigna » s’est senti insulté, dénigré et rabaissé par cette lettre rendue publique par la famille de feu Manu Dibango. Courroucé par les commentaires de la télévision Equinoxe, le chanteur de Makossa a demandé et il lui a été accordé un droit de réponse.
Le maréchal Papillon est clair, en aucun moment il n’a voulu voler la vedette à la famille ou à qui que ce soit. Tout ce que Papillon a voulu faire, c’était d’organiser une campagne de sensibilisation contre la Covid 19. Pour lui, il est important dans ce temps de crise de soutenir et d’accompagner le gouvernement dans les actions de sensibilisation pour barrer la route à cette maladie qui frappe le monde et le Cameroun.
De plus, à l’occasion de la journée internationale de la musique, chaque 21 juin, il organise un concert de musique. Il était donc question pour lui qu’en cette année, il rende hommage à Manu Dibango. D’abord comme Parrain de l’association de lutte contre la piraterie qu’il dirige, ensuite parce que c’est à cause de la Covid que le grand Manu nous a quitté.
Papillon affirme que ses intentions sont plus que nobles. D’ailleurs, « Motaguigna » estime que depuis sa mort, personne n’a pensé à rendre hommage à Francis Bebey. Et qu’il craint que ce ne soit un jour le cas pour le Grand Manu Dibango.
Sur la question de ses démarches auprès des opérateurs économiques et des administrations, Papillon reconnaît qu’il est allé voir des personnalités. « Mais ce n’est pas forcément pour de l’argent » assure-t-il. En effet, il a rencontré Maire de la Ville de Douala qui lui a donné certaines facilités, le préfet qui lui a promis « 50 policiers et 50 gendarmes » pour sécuriser le spectacle.
Le manager de Manu Dibango lance une alerte sur de faux projets d’hommage à Papi Groove
Les brasseries du Cameroun lui ont promis de confectionner des banderoles pour l’occasion. Au finish, il dit n’avoir reçu de l’argent de personne pour cette manifestation. D’un autre côté, Papillon rappelle que son initiative est gratuite. Les spectacles seront gratuits. Dons selon lui à aucun moment on ne peut dire qu’il veut profiter d’une quelconque situation.
Pour finir, le Marechal Papillon rappelle que Manu Dibango est comme un père pour lui et qu’il est pratiquement de sa famille. Aussi, il dit ne pas connaître cette personne qui se dit manager de Manu Dibango et qui parle en son nom aujourd’hui. « Elle aurait pu me contacter officiellement. » va-t-il demander.
En attendant, Papillon n’a rien répondu à la question de savoir s’il va poursuivre avec les préparatifs de son évènement.
Stéphane NZESSEU
Avec cette plateforme numérique, Joshua Osih le Député du Social democratic front entend recueillir les propositions des camerounais, qu’il se chargera de porter à l’attention du gouvernement.
En plein Coronavirus, Joshua Osih le Député du Social democratic front (Sdf) pense déjà au Cameroun d’après la pandémie. C’est cette pensée, qui est à l’origine de la plateforme virtuelle, qu’il vient de créer: www.237after.com. Ladite plateforme a été officiellement lancée hier 4 juin 2020. « Le Cameroun d'après est une plateforme citoyenne pour recueillir vos propositions sur 10 thèmes phares de notre contrat social. Cette consultation durera 3 mois, où vous pourrez partager vos idées et contributions pour transformer notre pays et nous préparer pour l’avenir », peut-on lire sur la page Facebook de cette plateforme virtuelle.
Les camerounais qui devront donc faire leurs propositions sur l’après Coronavirus au Cameroun, sont appelés à s’exprimer sur des thèmes relatifs au développement rural et urbain ; à la gouvernance ; à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage; la démocratie, le régime politique et les institutions; la citoyenneté, l’identité nationale et la diaspora; la culture, l’art et les sports…
Joshua Osih fait savoir que toutes les propositions seront mises ensemble après avoir été synthétisées. Après il les portera au gouvernement sous forme d’un rapport. « Parce qu’en réalité, C’est maintenant que nous devons trouver l’énergie pour transcender nos douleurs actuelles et la force de saisir l’opportunité que nous donne cette crise de nous réinventer en tant que peuple. Je suis persuadé que nous pouvons le faire », fait savoir Joshua Osih.
Liliane N.
La Mission de l’Onu au Mali a annoncé via sa page Facebook, la mort de deux officiers des suites du coronavirus. Frappée par cette maladie, la Minusma a rendu un hommage aux deux casques bleus, jeudi dernier en présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali.
« La Minusma a enregistré ses deux premiers cas de décès causés par la maladie à coronavirus. Il s’agit du lieutenant-colonel Carlos Moises Guillen Alfaro Salvador et du colonel Savy Sar du Cambodge, tous deux décédés respectivement jeudi et vendredi », peut-on lire sur la page Facebook de la Minusma. Une situation qui plonge ainsi la Mission de l’Onu au Mali dans la tristesse et la consternation.
A en croire de sources officielles, un hommage a été rendu aux casques bleus arrachés à la vie par la Covid-19. Prenaient part à la cérémonie, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu au Mali, ses deux adjointes, son chef de cabinet, ainsi que le commandant de la force de la Minusma.
Précisons qu’il s’agit là des deux premiers décès enregistrés par la Mission de l’Onu au Mali depuis l’arrivée du coronavirus dans ce pays sahélien ouest africain. L’on apprend que la propagation de cette pandémie au Mali a été constatée après la tenue des législatives en mars dans le sillage du renouvellement de l’Assemblée nationale.
Selon des autorités sanitaires maliennes, la contamination au coronavirus est déjà à une phase communautaire, ce qui accélère le rythme de propagation et rend complexe la maîtrise de la pandémie. Le pays fait donc désormais face à un double défi. Outre le combat sécuritaire, il est appelé comme d’autres pays du monde à mener une riposte sans merci contre cette maladie dangereuse qui ne cesse de décimer la planète.
Innocent D H
La décision a été communiquée le 02 juin dernier à l’issue du Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) tenu à Abidjan en Côte d’Ivoire. De l’argent qui va être utilisé entre autres pour la fourniture des équipements de protection aux agents de santé, à la mise à disposition de kits sanitaires et kits de tests ainsi que la mise en place d’un système d’alerte précoce en zone Cemac.
De manière analytique, le financement que vient d’accorder la BAD à la Cemac comprend un don de l’enveloppe régionale du FAD-14 d’un montant à hauteur de 10,88 millions de dollars, soit 6,2 milliards de F CFA. Il y a aussi un don du Fonds africain de développement (FAD) de 1,22 million de dollars en faveur du Tchad, de 330 000 dollars du FAD et de 1,12 million de dollars du pilier III de la facilité d’appui à la transition (FAT).
Le financement prévoit notamment la fourniture d’équipements de protection aux agents de santé ; la mise à disposition de kits sanitaires et de kits de tests de dépistage ; la fourniture d’ambulances médicalisés aux structures sanitaires ; la formation des agents communautaires pour la recherche et le suivi des contacts et la sensibilisation des populations sur les mesures barrières ; sans oublier l’appui aux structures de santé pour la prise en charge des cas, surtout ceux sévères.
Dans le sillage de ce programme financier, est prévu un soutien à la résilience des systèmes de santé et des populations au Tchad, en RDC, République centrafricaine, ainsi que la rénovation et l’équipement des laboratoires et centres de santé.
La mise en œuvre des activités du projet sera assurée par l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac) et l’OMS en qualité d’agence d’exécution. L’amélioration de la prévention et le renforcement du contrôle de la pandémie du coronavirus dans la sous-région Afrique centrale, l’amélioration des capacités techniques et opérationnelles des institutions sanitaires et le renforcement de la résilience des populations et une meilleure coordination pour la gestion de la Covid-19 à l’échelle régionale, sont les principaux objectifs visés par la BAD.
Innocent D H
Dr Abel Wade et Dr Moussa Yaya viennent d’être installés respectivement dans leurs fonctions de Directeur général (DG) et de Président du Conseil d’administration du Laboratoire national vétérinaire (LANAVET). C’était ce jeudi à Garoua au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr Taïga qui a recommandé aux promus, une gestion axée sur les résultats afin de booster la production des vaccins et autres produits à usage vétérinaire et humain.
En procédant à l’installation de ces nouveaux responsables à la tête du LANAVET, le Minepia les a appelé à se mettre rapidement au travail en faisant valoir leur riches expériences nationale et internationale. Objectif, assurer une production suffisante des vaccins et des produits biologiques pour couvrir les besoins du pays. Ils devront surtout accorder un intérêt particulier sur la diversification de la gamme des produits et la souscription à la dimension de la compétitivité afin de gagner de nouveaux marchés en Afrique mais aussi dans le monde.
Des consignes que comptent d’ailleurs appliquer à la lettre les heureux promus. Le DG, Abel Wade déclare à ce titre, « je m’engage à faire fonctionner le LANAVET et à le rehausser sur le plan national et international ». Quant au PCA, Dr Moussa Yaya, il est question de, « renforcer la compétitivité de cette structure au combien important pour notre pays ».
La cérémonie de ces installations s’est déroulée dans le strict respect des mesures barrières contre la Covid-19. Peu avant, le Minepia a pris part au Conseil d’administration extraordinaire du LANAVET qui devra s’affirmer comme un instrument important de développement vétérinaire en milieu rural comme celui urbain au Cameroun.
Innocent D H
Le don du député du Mayo-Louti est destiné à secourir cet établissement scolaire sinistré le 05 avril dernier à la suite d’une tornade ravageuse. La cérémonie de remise de ce matériel intervient au moment où les élèves des classes d’examen renouent avec les cours en présentiel. Elle s’est déroulée dans le respect des mesures barrières contre le Covid-19.
La tornade ravageuse qui a sévit dans la localité de Lam située à environ 40 kilomètres de Figuil le 05 avril dernier a été sans pitié. 17 salles de classes et un bureau ont vu leurs toitures détruites. Sensible face à ce sinistre, le député du Mayo-Louti, l’honorable Harouna Bougue met à la disposition de cet établissement scolaire 100 feuilles de tôles. Cette largesse intervient au moment où l’école reprend droit de cité pour les élèves des classes d’examen.
Un geste perçu par les bénéficiaires comme une véritable bouffée d’oxygène. « Il n’a cessé de nous venir en aide. Ce jour, il est venu personnellement mettre à notre disposition ce don majestueux qui nous permettra de récupérer quelques salles de classes sinistrées pour une préparation sereine des élèves à affronter les examens officiels », exprime L’Hamna, le proviseur du lycée de Lam.
Pour le donateur, « c’est un geste de gratitude envers ces populations qui ont voulu à travers leurs voix me choisir comme leur représentant. En tant qu’élu du peuple, ce serait très mauvais de notre part de rester indifférent face un tel sinistre. Nous voulons aussi par cette occasion mettre en application les consignes du Chef de l’Etat en faveur de la promotion d’une éducation de qualité au Cameroun », déclare l’honorable Harouna Bougue.
Contexte sanitaire oblige, la cérémonie de remise symbolique du don a mis en exergue le respect des mesures barrières contre la Covid-19. Par la même occasion, l’honorable Harouna Bougue a remis à la communauté éducative de Lam, des masques faciaux pour éloigner de leur cadre de vie, le spectre du coronavirus.
Innocent D H