Le Ministre des Postes et Télécommunications par un post sur son compte officiel Twitter, a annoncé que c’est ce jeudi 04 juin 2020, qu’elle est retournée dans son département ministériel.
L’information n’avait pas filtré. Minette Libom Lilikeng le Ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) a été testée positive au Coronavirus. Dans un tweet fait ce 4 juin 2020, elle a révélé qu’elle est tirée d’affaires.
« J’ai eu un grand plaisir à présider ce jour une réunion de coordination sur la mise en œuvre de la lettre de mission prescrite par le Premier ministre. Je retrouvais ainsi le MINPOSTEL (Ministère des Postes et Télécommunications, Ndlr) après une absence due au Covid-19 dont je me suis définitivement remise grâce à Dieu et au dévouement des personnels soignants », a écrit la Ministre Minette Libom Lilikeng.
Il faut indiquer que la Ministre Libom Lilikeng n’est pas la première à révéler qu’elle a souffert de cette maladie. Avant elle, il y a eu Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral. Lui, c’est le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé qui avait révélé son état de santé au public.
Le patron de la région une fois complètement sortie d’affaires, a fait un témoignage en indiquant les remèdes qui lui ont été donnés pour son traitement. « Ce sont les médecins de Douala, en appui du produit de Monseigneur Kleda, qui m’ont soigné », a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée le vendredi 22 mai 2020, à Radio Sport Info.
Liliane N.
Ce forage a une profondeur de 90m et dispose d’une pompe immergée, d’un château d’eau et d’un cubitainer d’une capacité de 6000 litres.
Sur l’initiative du Sénateur Victor Elie Essomba Tsoungui, ses camarades du Sénat ont équipé la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, d’un forage dont les composantes sont sus présentées. Le don a été rétrocédé hier 03 juin 2020 à Naseri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre. Le forage a été offert aux détenus pour participer à la lutte contre le Coronavirus, qui n’a pas épargné cette prison.
Toutefois, il n’y a pas que le forage qui a été offert aux prisonniers. Les Sénateurs de la région du Centre ont également donné 500 matelas avec housse, pour des conditions décentes de repos, des cartons de savon et de gels hydroalcooliques. Il convient de préciser que cet autre lot de dons était pour les prisons Centrale et Principale de Kondengui.
Le Sénateur Sylvestre Naah Ondoua, vice-président du Sénat par ailleurs chef de la délégation des sénateurs de la région du Centre qui s’est rendue à la prison, «a particulièrement insisté sur le port du masque. Il ne saurait être une faculté mais une obligation pour la santé de tous ».
Jean Baptiste Nguini Effa en sa qualité de porte-parole des prisonniers a déclaré que, « les détenus des deux pénitenciers ont salué cet acte à sa juste valeur. Tout comme la mesure présidentielle de commutation et remise de peines intervenue par décret le 15 avril dernier ».
Hamadou Madi a fait promettre au régisseur de la prison centrale de Kondengui, « de faire bon usage de ces nouvelles infrastructures qui vont davantage contribuer au respect du lavage des mains en milieu carcéral ».
Liliane N.
Claire Diboa affirme qu’au moment opportun, la date arrêtée pour les hommages à Manu Dibango sera communiqué.
Claire Diboa en sa qualité de manager du défunt Manu Dibango s’est exprimée sur les projets d’hommage à Papi Groove qui naissent de part et d’autre. Jointe au téléphone par Valérie Essebe du Poste national, elle a indiqué que pour l’instant, aucun évènement d’hommage à Manu n’a été arrêté par sa famille. Celle-ci reste éplorée et fait encore son deuil. De plus même, la pandémie du Coronavirus qui a arraché notre célèbre et international saxophoniste à la vie sévit toujours. Claire Diboa a de ce fait, recommandé la vigilance sur de quelconque projet de collecte de fonds pour un hommage à Manu décédé le 20 mars dernier en France.
« Nous sommes encore dans notre douleur parce que le deuil est difficile. Nous n’avons pas pu faire le deuil dans les conditions que l’on sait. Et c’est une escroquerie monumentale que ces personnes commettent sur le dos du défunt et sur le dos de la famille. Il y a plusieurs escrocs qui opèrent. Et j’en appelle aux autorités du pays, les opérateurs économiques qu’ils n’accordent aucun crédit aux demandes qui leur sont faites pour des hommages quelconques à Monsieur Manu Dibango », a-t-elle déclaré.
Le manager de Manu Dibango a précisé que des hommages seront rendus à Manu Dibango. Cependant, il faut être patient. Il faut attendre que les frontières soient ouvertes. Il faut attendre que le dessus se prenne sur la pandémie du Coronavirus.
« Le moment venu, la famille s’exprimera et donnera et donnera la date des hommages. Donc on demande à tout le monde un peu de patience, ce sera fait ! Les frontières, certaines sont encore fermées, l’épidémie sévit encore ? Donc, un peu de patience et notre Papy Groove aura un hommage mérité, un homme de Camerounais pour lui, un homme des Africains pour lui et un hommage du monde entier pour lui. Un peu de patience, et surtout, ne cédez pas à ces marchands du temple » , a déclaré Claire Diboa.
A titre de rappel, la famille du défunt Manu Dibango a dénoncé un projet de collecte de fonds visant à organiser un évènement pour rendre hommage à Manu Dibango. Dans le communiqué qu’elle a publié, elle a clairement indexé l’artiste Papillon en lui demandant de mettre fin à son initiative. Jusqu’à présent, l’indexé n’a pas réagi.
Liliane N.
Le journaliste Samuel Abuwe Ajekiaeh, plus connu sous le nom de Samuel WAZIZI a été arrêté dans les bureau de la station de télévision dont il était le directeur des programmes. C’est sans résistance qu’il a suivi les forces de police venu l’interpeller. Mais il était loin de s’imaginer que c’était un voyage sans retour dans lequel il était embarqué.
C’est dans la journée du vendredi 02 Août 2019 que des policiers du commissariat de police du 3e District de Buea, vont venir interpeller celui qu’on appelle affectueusement « Hall ya matter ». Le présentateur de la très écoutée émission en pidgin diffusée sur CMTV va suivre les policiers sans faire de bruit. Il va être jeté en cellule.
On l’accuse entre autres d’avoir cédé une parcelle de ses terres à un groupe de séparatistes. Parcelle que ceux-ci utiliseraient comme camp de base et de formation de leurs miliciens. De plus, les policiers vont l’accuser d’avoir à plusieurs reprises diffusées sur sa chaîne dans messages des séparatistes.
De cette proximité, les forces de l’ordre soupçonnent d’autres complicité entre Samuel WAZIZI et d’autres groupes armées qui commettent des exactions dans la contrée et qui avaient ces derniers temps fait de nombreux morts parmi les soldats. Le journaliste va tout nier en bloc.
Il passera deux jours dans les cellules du commissariat (le week-end), puis le lundi matin, il va être conduit dans les cellules de la police judiciaire de Buea. Alors que famille et avocats s’attendent à ce qu’il soit produit les preuves des accusations fait à l’endroit du jeune homme de 32 ans, il va tout simplement disparaître.
On apprendra plus tard qu’il a été emmené par les hommes de la 21e brigade d’infanterie motorisée vers leur camp militaire. On ne saura pas exactement à quel moment il va se retrouver dans les cellules du SED à Yaoundé. Où il va subir des interrogatoires musclés. Les hommes de la gendarmerie y seraient allés un peu fort.
Le journaliste a été rapidement interné à l’hôpital militaire , mais hélas il se faisait trop tard. Samuel WAZIZI a rendu l’âme. Comme si cela ne suffisait pas, la grande muette a décidé de mettre un embargo sur cette information. Jusqu’à ce que la télévision Equinoxe annonce le décès du journaliste.
Samuel WAZIZI n’aura pas la chance de comparaître devant un tribunal pour se défendre comme l’exige l’Etat de droit. Et c’est pour mener ces revendications que des journalistes ont improvisé une marche de revendication ce matin dans les rues de Buea. Ils disent non à l’injustice et à la torture dont a été victime le journaliste et plus globalement, dont sont victimes les hommes de médias.
Stéphane NZESSEU
Le Pr Claude Abé pense que du fait de la nature des sociétés africaines, il est difficile que la mesure de distanciation sociale soit respectée dans les évènements douloureux comme les veillées funèbres.
Le Pr Claude Abé a été l’invité de l’édition du journal du 13 heures du Poste national ce 04 juin 2020. Il a été interviewé sur la récente décision de Naseri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre, qui vient de demander aux Préfets des départements de sa zone de compétence, d’interdire désormais la tenue des veillées funèbres et rites mortuaires. Le sociologue dans l’analyse qu’il a fait de cette décision, s’est montré plutôt favorable à ladite décision du gouverneur, en cette période où il s’agit de sauver les vies.
“Vous savez, pour les Africains, les veillées mortuaires sont un moment rituel important où l’on entend non seulement montrer sa sollicitude et sa compassion à la famille qui est éplorée, mais aussi, un rituel de séparation avec le défunt où on se remémore les moments avec ce dernier. C’est toute une économie de la vie qui se joue autour de cela, aussi bien l’économie interrelationnelle préservant les liens sociaux et même une économie et même une économie financière de cette question-là étant entendu qu’il y a une nouvelle manière marquée par la modestie qui fait en sorte que l’organisation des veillées funèbres engage un certain nombre de frais. Du point de vue culturel, c’est une introduction, on devra faire désormais, un second deuil à l’intérieur du deuil”, a déclaré le Pr Claude Abé.
Le sociologue a également expliqué la raison pour laquelle, il serait carrément impossible de faire appliquer la distanciation sociale, en une situation difficile où il s’agit de faire ses adieux à un être cher et de témoigner sa compassion à la famille éplorée.
”Nous sommes des sociétés plutôt chaudes et en rapport avec cette nature chaude, nos rapports sociaux sont plutôt intenses et beaucoup plus tactiles et de solidarisme et de collectivisme qui marquent la vie communautaire font en sorte que les uns et les autres ont une plus grande tendance à vivre toute proximité plutôt que des distances. Et à ce titre-là, on sait aussi que lors des veillées mortuaires, il y en a qui font dans un certain nombre de débordements. Par exemple l’alcool et qui peuvent se laisser aller. Donc les veillées mortuaires étaient devenues un espace à risque”, a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le président du Front Démocratique camerounais (FDC) a choisi de ne pas se taire devant cet acte ignoble qui émeut tous les camerounais et plus encore le monde des médias.
L’annonce du décès du journaliste Samuel WAZIZI ne laisse personne indifférent. Puisque dans notre pays s’exprimer par des marches est fortement réprimé, les acteurs de la scène politique se contentent de simples pamphlets pour dire leur compassion à la suite de telles exactions des agents du gouvernement.
« Le FDC profondément choqué, indigné et dévasté par les crimes à répétition dont sont victimes les hommes et femmes de média dans notre pays condamne avec la dernière énergie ce barbarisme d'une autre époque. » Comme le rappelle ici Denis Emilien Atangana, ce n’est pas la première fois que des agents de l’Etat se livrent à de telles atteintes sur les journalistes dans notre pays.
« Le FDC s'inquiète de la violation perpétuelle des traités et conventions internationales relatives à la protection des hommes de média d'une part, et d'autre part du traitement des détenus et prisonniers de tout genre, curieusement ratifiés par le Cameroun. »
Dans la suite de son adresse, l’homme politique demande qu’il soit mis sur pied une commission d’enquête indépendante. Une commission qui se chargera de faire la lumière sur les conditions réelles de détention puis de décès de ce jeune camerounais qui ne voulait que donner de bonnes informations à ses téléspectateurs.
« Le FDC tout en exprimant par ma voix ses sincères condoléances à sa famille biologique et à ses confrères des médias, exige qu'une commission d'enquête indépendante soit instituée pour clarifier les circonstances de ce crime ignoble et que les responsables soient sévèrement punis. Conformément à la loi. » Un vœu pieux pourrait-on penser. Car il est difficile pour le gouvernement de faire Hara Kiri. Même si ces derniers temps l’Etat a réussi à inculper des soldats véreux. On peut donc rêver.
Arrêté parce que soupçonné d’être proche des séparatistes, Samuel WAZIZI a été détenu pendant longtemps au noir. Il va subir des atrocités. Du fait de ses blessures, il va être transporté à l’hôpital militaire de Yaoundé où il va rendre l’âme. Plus d’un an plus tard, ni sa famille, ni ses avocats ne sauront où est passé leur fils pourtant arrêté par les forces de l’ordre.
Stéphane NZESSEU
Amadou Vamoulke l’ancien Directeur général de la Crtv incarcéré dans le cadre de l’opération Epervier s’est expliqué sur les zones d’ombre de son affaire.
Alors qu’il était au Tribunal criminel spécial (Tcs), dans le cadre de son audience, Amadou Vamoulke l’ancien Directeur général (Dg) de la Crtv, s’est exprimé devant les juges de cette juridiction. Sur le point qui concerne son indemnité logement, l’ancien Dg de la chaîne à capitaux publics a laissé comprendre qu’il louait une maison, qui coûtait peu comparé aux autres Directeurs généraux d’entreprises.
« Il ne m’a jamais été possible de déterminer quel niveau de loyer il était possible de décaisser pour loger le DG car, aussi bien mon prédécesseur que notre adjoint commun habitaient dans leurs propres domiciles alors que moi, arrivant de Douala, j’ai dû entrer en location. J’informe le Tribunal que pendant les onze années de ma gestion de la CRTV, j’ai habité une maison qui a coûté mensuellement 700 mille FCFA à la CRTV alors que les DG d’entreprises comparables ne faisaient pas payer moins de 03 millions de FCFA à leur entreprise », a-t-il déclaré.
Amadou Vamoulke qui a précisé que tous les aspects liés n’étaient pas réglementés, s’est expliqué aussi sur le salaire qu’il percevait en tant que Dg de la Crtv. Il a affirmé qu’après avoir découvert le montant de sa paie, il a estimé qu’il était excessif et a demandé qu’il soit revu à la baisse.
«… S’agissant de la rémunération, j’ai simplement découvert le montant sur les bulletins de paie. Et j’ai eu la mauvaise réaction d’affirmer que cette rémunération était excessive. J’ai demandé à qui de droit qu’elle soit ramenée à des niveaux raisonnables. C’est ainsi que mon salaire est passé de 8,9 millions de FCFA à 3,6 millions de FCFA. On me l’a reproché. Et je suis à même de penser qu’il y a un lien de causalité entre les circonstances de ma traduction devant votre juridiction et cette réaction inhabituelle dans le contexte », a-t-il déclaré devant les juges du Tcs.
Poursuivi pour détournement de deniers publics, par gonflement de la Redevance audiovisuelle (Rav), Amadou Vamoulke a indiqué une énième fois, que cette accusation ne pouvait pas s’appliquer à lui. La raison étant selon lui, que le gonflement renvoie à une augmentation de volume. Et dans son cas, il y a plutôt eu diminution drastique de volume.
« La somme totale ayant transité dans ce compte en 2004 était d’un peu moins de 24 milliards de FCFA. En 2005 (à son arrivée), cette somme a plongé jusqu’au niveau de 16 milliards de FCFA. C’est un dégonflement. Ensuite, j’ai expliqué que, même si par extraordinaire et par artifices magiques, il y avait eu gonflement par ma faute, je ne comprenais pas pourquoi on parlerait de détournement puisque nulle part, on ne dit que j’ai puisé dans le compte de la RAV à des fins personnelles », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le décès de cet homme des médias, dans des circonstances qui restent inconnues pour le commun des Camerounais n’a laissé personne indifférent. Dans le chorus des condamnations, l’on a relevé les messages de Cabral Libii, président du Pcrn ainsi que celui du Mrc.
Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
« J'ai appris avec stupeur et chagrin, le décès du journaliste Samuel Wazizi dans des circonstances troubles.
J'adresse mes sincères condoléances à la famille du défunt et au corps des médias camerounais.
Je demande au gouvernement de faire toute la lumière sur cette affaire et de tirer toutes les conclusions qui s'imposeront à l'issue d'une enquête diligente et impartiale.
Je réaffirme mon attachement à la liberté de la presse et à la dignité des journalistes et des citoyens camerounais victimes des privations de liberté.
J'en appelle une fois de plus à la libération sans délais de toutes les personnes injustement ou longuement incarcérées dans une perspective d'apaisement du climat social et de la lutte contre la pandémie à coronavirus, dont la prison est un terrain fertile de propagation.
Le pouvoir de Monsieur Biya reste l'unique responsable de cette situation et devra rendre des comptes à la famille du défunt et au peuple camerounais ».
Décès de Samuel Wazizi : Les Journalistes prennent position
Mouvement pour la Renaissance du Cameroun
« Arrestation arbitraire suivie de la torture à mort de Samuel Abuwe Ajiekah dit « Samuel Wazizi
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a appris avec consternation et stupeur, le décès révoltant du journaliste Samuel Abuwe Ajiekah, dit « Samuel Wazizi », annoncé le 02 juin 2020.
M. Abuwe Ajieka avait fait l’objet d’une arrestation arbitraire le 02 août 2019 à Buea, dans la Région du Sud-Ouest, suivie de sa détention au secret depuis le 07 août 2019, détention au cours de laquelle il a subi les pires actes de torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants qui ont entraîné sa mort.
Le MRC présente à sa famille, ses amis, ainsi que l’ensemble de la corporation des journalistes Camerounais, ses condoléances les plus attristées, auxquelles il joint l’expression de sa sympathie émue.
Le MRC condamne sans réserve ces actes et traitements odieux et barbares d’un régime pour lequel la vie des Camerounais n’a aucune valeur. Il rappelle que le jeune Abuwe Ajieka n’est qu’une victime de plus, après tant d’autres, qui ont payé de leurs vies le prix de l’exercice de leur métier.
Le MRC n’exige que les responsables de ces actes, à tous les niveaux, y compris les donneurs d’ordre, soient identifiés, poursuivis devant les tribunaux et sanctionnés selon la loi.
Le MRC, dont nombre de ses membres ont connu dans leur chair la barbarie du régime de Monsieur BIYA, et dont quinze (15) d’entre eux font toujours l’objet d’une détention arbitraire dans des conditions inhumaines, appelle les Camerounais à s’indigner face à la barbarie et à se mobiliser pour arracher leur dignité et leur liberté confisquées par ce régime criminel ».
N.R.M
En plus du stock d’armes, l’armée a aussi saisi huit véhicules et des bœufs aussi emportés par les séparatistes.
C’est une grosse opération que l’armée a fait dans la région du Nord-Ouest, précisément dans la localité de Bafut. L’opération s’est soldée par la récupération d’un important butin emporté par les séparatistes de cette région anglophone.
Le butin présenté le 02 juin 2020 par le général Valère Nka, commandant de la 5ème région militaire interarmées est composé de véhicules dont un camion appartenant à la Mairie de la localité suscitée, un car pour transport d’enfants, sept motos dont deux appartenant à la Mairie de Bafut, un troupeau de bœufs, des canons et des fusils de fabrication artisanale, des amulettes, un crâne humain retrouvé chez le « général » Deathman et deux de ces filles âgées l’une de 17 et l’autre de 6 ans.
En présentant le butin de cette opération, le général Valère Nka a indiqué qu’elle s’est déroulée dans le strict respect du règlement prescrit par Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense. Le commandant de la 5ème région militaire interarmées a saisi l’occasion pour demander aux populations à collaborer, pour leur propre sécurité. Il n’a pas révélé le bilan humain de l’opération. En parlant des deux filles qui ont été libérées, il a indiqué qu’elles ont été remises à la déléguée régionale des affaires sociales du Nord-Ouest pour une meilleure réinsertion sociale.
Liliane N.
Depuis la création de ce parti, il a eu du mal à définir une logique propre de fonctionnement. De frustrations en frustrations, ils sont nombreux qui claquent la porte ou alors qui cessent de s’impliquer dans les activités du MRC.
Premièrement, le MRC n’a pas encore réussi à se départir de son statut de parti d’élites. Au départ, on se serait dit que c’était d’un grand avantage qu’un tel mouvement politique regorge d’autant d’intellectuels et de juristes. Mais finalement, ils ont caporalisé le parti. Certaines classes n’ont pas leur mot à dire. Même s’ils figurent sur les documents du parti, c’est juste pour faire bonne figure. Au moment de prendre les décisions, ce sont à quelque chose près les mêmes personnes qui décident. Or le plus souvent, ce ne sont pas des politiciens de carrière. Ils ont pour seul atout leurs brillantes carrières et leur talent oratoire. Et les choix proposés ne sont pas toujours bénéfiques dans la communication d’une bonne image du parti.
L’un des faits qui illustre bien ce qui est dit plus haut, c’est la guéguerre qui persiste jusqu’aujourd’hui entre le patron de la communication du parti et le porte-parole de Maurice Kamto. Une superposition de rôle qui a participé à faire éclater au jour une des nombreuses dissensions qui couvent au sein de ce parti.
Ils sont nombreux les militants qui croient que le Président est embrigadé par cette élite du parti qui se réjouit des multiples procès que le MRC engage sur le plan national et même à l’international. Ils ont proposé que Maurice Kamto s’associe les efforts des autres forces de l’opposition. Mais l'orgueil de ses conseillers à toujours tout fait foirer. Pour la simple et unique raison qu’il faut faire passer les intérêts de Maurice Kamto avant ceux des camerounais. Car si des alliances sereines et sincères sont établies avec les véritables acteurs politiques de terrain, le MRC aurait pu reconstituer la force qui avait fait mordre la poussière au système BIYA en 1992. Mais hélas ! Il se complait dans son solo.
La dernière actualité autour du boycott des élections a fini de convaincre plusieurs de l’égoïsme qui anime les hommes du sommet du mouvement. Tout pour le seul Président et rien pour les autres. « Puisqu’ils ont déjà gagné leurs vies, et que leurs familles sont bien situées, ils peuvent se permettre de faire ce qu’ils veulent même si ce n’est pas efficace », nous fait savoir un militant rencontré à l’entrée du siège du MRC à Odza.
Un militant dépité qui est prêt lui aussi à jeter le tablier comme de nombreux autres qui l’ont fait sans crier gare. « Vous savez, si nous nous engageons en politique c’est parce qu’on croit à un Cameroun différent. Mais quand vous constatez que les « vieux » d’ici reproduisent souvent les mêmes schémas dans la gestion interne, il y a des raisons de s’interroger. » Et la dernière sortie de Maurice KAMTO demandant aux militants d’aller à nouveau s’inscrire sur les listes électorales ne va pas pour arranger les choses.
Stéphane NZESSEU
Le président du MRC dans un récent discours a appelé ses militants à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Or dans le même discours, il dénonce le code électoral et le dispositif électoral actuel. Une contradiction et il y en a plus, qui donnent de s’interroger sur la cohérence de la logique stratégique du leadership du MRC.
Novembre 2019, alors que de nombreux militants du MRC se préparent à déposer leurs dossiers de candidatures pour les législatives et municipales annoncées, Maurice Kamto sort de sa réserve et prend tous les membres de son parti à contre pied en annonçant que le parti boycotte lesdites élections. Ce qui fâche c’est que le Président ait choisi le jour même de clôture des dépôts pour faire cette annonce. Or quelques jours plus tôt, il était confiant et donnait les raisons pour lesquelles il fallait prendre part à cette élection. Des contradictions qui se poursuivent encore aujourd’hui.
Alors que le patron du MRC entrevoit une certaine modification du code électoral, il fait une déclaration. Seulement, dans sa déclaration politique il se livre à des contradictions incompréhensibles pour un juriste de son calibre. Comment demander à ses militants d’aller s’inscrire sur des listes électorales alors que quelques jours auparavant on portait des critiques à l’endroit de ce système électoral ? Et c’est en se fondant sur ces critiques qu’il a dit ne pas participer à ces doubles élections. Comment comprendre ces logiques à géométries variables.
Si le président du MRC a raison en croyant qu’il y aura effectivement une élection présidentielle anticipée, il va de soi qu’il se prépare déjà pour candidater. D’où cet appel pour ses militants de s’inscrire à nouveau dans un processus électoral qu’il les a amenés à vomir. Une instrumentalisation des électeurs qui trahit les réelles intentions de ce leader politique. Serait-il un homme politique égoïste ? Qui ne pense qu’à sa propre élection ? Qui n’a eu aucun dédain à sacrifier l’ambition électorale de ses militants et accompagnateurs ? Qui est véritablement Maurice KAMTO ?
Considérer ses accompagnateurs comme du bétail électoral ne serait finalement pas que le propre des occupants actuels du pouvoir de Yaoundé. Si ces soupçons se confirment, il va de soi que ce sera la déchéance politique de Maurice KAMTO et du rêve qu’a fait naître le MRC chez certains camerounais. La suite nous le dira.
Stéphane NZESSEU
C’est par une lettre envoyée au Préfet du département du Wouri que le Dr Manaouda Malachie ordonne que cette institution hospitalière reprenne ses activités, conformément aux directives du Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
« Par lettre ci-dessus portée en référence, j’ai instruit la fermeture de la polyclinique Marie O' de Douala, au regard de ses activités en violation de l’Arrêté du 20 Avril 2020, portant création et fonctionnement des Centres spéciaux de prise en charge des patients du Covid 19.
Conformément aux nouvelles orientations du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, relatives à l’implication des structures privées dans la lutte contre la Covid-19, et dans l’attente de l’aboutissement des concertations engagées avec les responsables de l’Ordre des Médecins du Cameroun,
Je vous saurais gré des dispositions que vous voudriez bien prendre en vue de la réouverture de la polyclinique Marie O' de Douala… ».
Une décision qui vient mettre un terme à plusieurs semaines d’inquiétude
Surtout, celle du personnel soignant de cette institution hospitalière qui, depuis la fermeture de leur lieu de travail, ne savait plus à quel saint se vouer.
Car, faut-il le rappeler, au cours des heures qui ont suivi la pose des scellés, on avait pu voir des visages affligés, des mines accablées de ces hommes et femmes qui pensaient avoir perdu leurs moyens de subsistance.
Quid des malades
Tous ceux qui ont pu bénéficier des soins de santé au niveau de la polyclinique Mari O, sont unanimes : La prise en charge des malades, la disponibilité du personnel soignant, la réactivité des médecins face aux cas qui leur sont confiés ne souffrent d’aucune contestation.
D’ailleurs, pour Marie Flore Ekoumé, ex patiente qui se confiait au micro de certains confrères de Douala lors de la fermeture de Marie O, « Je ne suis pas certaine qu’ici à Douala, nous ayons actuellement un hôpital qui soit ainsi disposé à prendre en charge les malades avec autant de professionnalisme. Vous savez bien que lorsque vous arrivez à l’hôpital, c’est à partir de l’accueil reçu que votre mal commence à s’en aller donc, durant ma prise en charge ici, je n’ai eu à me plaindre de rien… ».
Cette réouverture peut-elle résoudre les problèmes de fond ?
Celui des coûts des soins de santé, pour les malades atteints du Covid-19. Qu’on ne se leurre point, cette pandémie est devenue la vache à lait de certains praticiens et, bien qu’une note du ministre de la Santé Publique indique clairement qu’aucun centime ne soit exigé aux malades, ils sont nombreux qui jouent encore au plus malin, notamment avec la mise sous oxygène.
L’on espère que les concertations engagées avec l’Ordre National des Médecins du Cameroun vont remettre les pendules à l’heure.
En attendant également que la problématique de l’inhumation dans la dignité, des personnes décédées du Covid 19 trouve des solutions.
Nicole Ricci Minyem
Dans une déclaration rendue publique le 03 juin dernier, Nicole Austin-Hillery, la directrice exécutive du programme Etats Unis à Human Rights Watch appelle le pays de Donald TRUMP à mettre fin au racisme systémique qui mine les Etats Unis. Dans son exposé, la représentante de HRW relativise sur la responsabilité des policiers qui assassinent les jeunes noirs.
« La colère et la frustration qui attisent les manifestations de masse à travers les États-Unis ne concernent pas seulement les actions criminelles des policiers qui ont tué George Floyd », a déclaré Nicole Austin-Hillery, directrice exécutive du programme États-Unis à Human Rights Watch. « Il s’agit d’un système d’application des lois qui ne traite pas tous les citoyens de manière égalitaire, et dans le cadre duquel la vie et le bien-être de citoyens noirs sont parfois sacrifiés. »
« Le meurtre de George Floyd dépasse la responsabilité individuelle de ces policiers : il s’inscrit dans le contexte d’un système d’application des lois qui ne traite pas tous les citoyens de manière égalitaire, ce qui permet donc que des vies de Noirs américains puissent parfois être sacrifiées. Comme Human Rights Watch l’a documenté de façon détaillée à Tulsa, les abus quotidiens perpétrés par la police, en particulier envers les Noirs, sont omniprésents, avec une fréquente escalade de la violence pouvant aller jusqu’au meurtre. »
Dans ce rapport, la représentante continue en disant : « Il est regrettable d’en arriver au meurtre filmé d’un Noir par la police pour s’alarmer des mauvais traitements quotidiens infligés à des personnes de couleur... Les cas les plus graves ne sont que la partie visible d’un système où le racisme est structurel, au-delà des actes cruels de certains policiers répréhensibles. »
« Il est inacceptable de répondre à des manifestations contre les violences policières et en faveur de l’égalité raciale par davantage de violence policière », a conclu Nicole Austin-Hillery. « À moins que les États-Unis à tous les échelons gouvernementaux ne s’attaquent aux problèmes qui ont poussé les citoyens à descendre dans la rue, les troubles persisteront. »
De toute évidence, Human Rights Watch ne cloue pas au pilori les policiers américains comme c’est souvent le cas des militaires camerounais. D’après Human Rights Watch, les policiers américains sont des victimes d’un système qui va au-delà de leur propre personne.
Stéphane NZESSEU
Tel est le point de vue du député du Social Democratic Front par rapport au débat autour de la démarche à suivre afin d’arriver à une alternance au Cameroun.
« Depuis un certain temps, un débat est né sur le choix à faire entre la réforme consensuelle du système électoral et les inscriptions sur les listes électorales.
Dans un pays démocratique, un tel débat n'aurait jamais eu lieu compte tenu de ce que ces deux piliers mis ensemble constituent le socle de tout processus électoral crédible. Malheureusement au Cameroun, près d'une trentaine d'années après le retour au multipartisme, on en est encore à discuter sur ces fondamentaux en matière électorale.
S'il m'était donné de choisir la priorité entre les deux options, je choisirais sans aucun doute la réforme consensuelle du système électoral. Pour faire simple, pour avoir été un acteur direct des élections depuis plus d'une trentaine d'années, ce qui gangrène les élections dans notre pays réside plus dans l'absence d'un système électoral consensuel que dans l'inscription des électeurs sur les listes électorales.
Le système électoral consensuel, c'est la panacée.
Même avec le nombre d'inscrits actuels, M. BIYA ne peut gagner aucune élection au Cameroun si le système électoral n'est pas taillé à sa mesure. Encore moins le parti-État dans les différentes élections législatives et municipales.
Avec un code électoral crédible et consensuel, M. BIYA et son parti-État seront battus à plate couture et à toutes les élections
Il est constant que le nombre d'abstentionnistes a toujours été supérieur au nombre de votants.
Ces abstentions se recrutent plus du côté de l'opposition que de celui du Rdpc qui fait toujours le plein de ses voix avec évidemment des méthodes connues telles que la corruption, le chantage et l'enrôlement le plus souvent forcé des fonctionnaires et agents de l'État ainsi que des forces de défense et de sécurité…
La véritable question est celle de s'interroger sur les fondements de ce fort taux d'abstention. Pourquoi ces abstentionnistes qui, faut-il le rappeler avec force sont allés volontairement s'inscrire, refusent d'aller accomplir leur devoir de vote et d'y veiller pour qu'il soit pris en compte? La réponse est simple à savoir qu'ils ne croient plus en réalité au processus électoral.
Qu'est-ce qui peut justifier que la masse critique électorale ne soit pas encore atteinte alors que pratiquement tout le monde s'accorde à dire que le long règne sans partage de M. BIYA est désastreux et calamiteux sur pratiquement tous les plans? Il y a un problème sérieux dans la conscience collective des abstentionnistes. Du moins du côté de ceux qui veulent mettre un terme à ces décennies de mal gouvernance.
De mon point de vue, ce qui explique sans toutefois justifier cette apathie de la majorité des camerounais pour la chose électorale est l'absence d'un système électoral juste et crédible. C'est quand on parviendra à imposer un code électoral crédible et consensuel que le corps électoral retrouvera la confiance et la masse critique d'électeurs sera atteinte.
Seul ce déclic pourra rétablir et doper par la suite la confiance des électeurs. Confiance pour se mobiliser en masse pour aller s'inscrire individuellement. Confiance pour aller inscrire ceux qui ne sont pas encore inscrits. Confiance pour aller retirer les cartes électorales de ceux qui par défiance ne l'ont pas encore fait jusqu'ici.
Tant que cette confiance n'est pas revenue, il y aura toujours la défiance des potentiels électeurs. Ceux-ci ne se sentiront pas du tout concernés par les élections. Ils se diront toujours que quoiqu'ils fassent, leur vote sera détourné.
L'opposition notamment le SDF et la société civile ont engagé des combats périlleux pour l'amélioration du système électoral. Dans les institutions tout comme dans la rue.
L'institution des urnes transparentes, la refonte des listes électorales, le combat pour la mise sur pied d'une commission électorale nationale indépendante qui est toujours d'actualité ainsi que l'institution de la biométrie quoiqu'elle ne soit pas intégrale dans le processus électoral sont des éléments consubstantiels de la bataille contre le système que nous avons acquis.
Prenons le cas de l'organe en charge des élections. On est passé de l'administration territoriale à Onel 1 puis Onel 2 et Elecam. À chaque changement de dénomination, on est allé de mal en pire. Depuis sa création, Elecam a toujours été une excroissance du bureau politique et du comité central du parti-État, remettant ainsi fondamentalement en cause sa neutralité et son impartialité.
Plus encore, le caractère inamovible des membres d'Elecam pour lutter contre les intimidations diverses et les menaces permanentes ainsi que l'autonomie financière de cet organe relèvent encore d'une chimère. Pour l'oligarchie régnante, il faut à tout prix «tenir » cette institution ainsi que les membres qui la composent.
Prenons également les commissions départementales de supervision.
Ces commissions sont présidées par des magistrats des tribunaux de grande instance pour justement tromper l'opinion publique nationale et internationale sur leur caractère impartial. En réalité la tactique de Yaoundé est simple.
Dans les zones électoralement sensibles, on nomme les magistrats dont les accointances avec le pouvoir de Yaoundé sautent aux yeux et dans des zones électoralement acquises donc pratiquement sans risque pour le parti-État, on saupoudre avec des magistrats appartenant à d'autres ethnies.
Cette méthode est connue. Il suffit de recenser les présidents des différentes commissions départementales de supervision des votes pour s'en apercevoir.
Pourquoi ne pas supprimer ces différentes commissions départementales et instaurer une biométrie intégrale qui permet de transférer les données enregistrées sur les PV des commissions locales de vote directement dans un serveur central logé au siège d'Elecam pour publication des grandes tendances et pourquoi pas des résultats provisoires dans les 24h?
C'est bien possible avec une biométrie intégrale. Bien d'autres aspects du code électoral actuel méritent d'être abrogés, modifiés ou introduites à l'instar du bulletin de vote unique pour parer aux multiples achats de conscience et à la corruption active. Et c'est à cela qu'il faudrait s'atteler en priorité et de façon consensuelle.
Demander uniquement aux camerounais d'aller massivement s'inscrire sur les listes électorales alors que plus de 50% d'inscrits actuels refusent de voter, c'est faire fausse route si l'objectif est la participation massive du vote. C'est de surcroît faire un faux diagnostic pour un mal profond. C'est s'attaquer aux conséquences et non aux causes.
La cause profonde de l'abstention est le système électoral actuel qui n'est pas crédible. Un système électoral crédible et consensuel déclenchera inéluctablement la ruée des camerounais vers l'inscription sur les listes électorales. Nous devons éviter d'avoir une vision angélique de la vie politique au Cameroun.
M. BIYA et le Rdpc ne peuvent aucunement gagner une élection crédible et transparente. Même pas dans le moindre coin du pays. Leur ADN politique c'est la fraude. Aller aux élections dans les conditions actuelles qui ne garantissent aucunement l'égalité des chances, c'est être pratiquement sûr de perdre.
L'élection majeure approche. Nous devons nous mettre ensemble pour cette bataille. Tous les fronts doivent être mis en branle. La bataille au niveau des institutions et surtout la mobilisation populaire pour un code électoral crédible et consensuel.
Appeler à l'inscription sur les listes électorales sans toutefois exiger en même temps de modifier de manière consensuelle le système électoral actuel, c'est perpétuer et justifier l'habillage légal de la démocrature et surtout être un complice de la dictature reptilienne ».
N.R.M