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Dans un communiqué publié sur la page Facebook “Club Manu Dibango officiel” le 3 juin 2020, la famille du défunt Manu Dibango, fait savoir à la communauté nationale et internationale, qu’elle n’a initié aucun projet de collecte d’argent, visant à lui rendre hommage.

 

Les proches de Manu Dibango sont formels. Ils ne sont pas les auteurs d’un projet nécessitant une collecte de fonds, pour rendre hommage au défunt saxophoniste. « La famille de MANU DIBANGO porte à la connaissance du public qu'aucune manifestation, commémoration, ni hommage n'est organisé actuellement en son nom », ont-ils écrit dans le communiqué disponible sur la page Facebook “Club Manu Dibango officiel”.

Ce communiqué révèle que le projet dénoncé par les proches de Manu Dibango serait porté par l’artiste Papillon allias Mota Nguina. Aussi ils demandent à celui-de mettre fin audit projet, qui semble déjà avoir été présenté à des opérateurs économiques. La famille du défunt saxophoniste fait savoir à la communauté nationale et internationale, qu’elle sera informée le moment venu, de l’organisation des hommages à Manu Dibango.

« Nous demandons notamment à M. PAPILLON au Cameroun de bien vouloir retirer le projet qu'il présente actuellement aux autorités et aux opérateurs économiques en vue de récolter des subventions. La famille fera savoir au public, amis, fans de MANU DIBANGO la date des hommages qui lui seront dédiés en temps utiles. Nous appelons à la vigilance de tous », peut-on lire dans le communiqué. Jusqu’ici l’artiste Papillon indexé dans ce projet n’a pas encore réagi.

A titre de rappel, Manu Dibango est décédé le 24 mars 2020 en France, des suites de Coronavirus. Le célèbre saxophoniste a rendu l’âme à l’âge de 86 ans. Il a été inhumé au Cimetière du Père-Lachaise à Paris. 

 

Liliane N.  

 

L’Organisation non gouvernementale de défense des droits humains, a appelé ce mercredi, les autorités du Malawi à garantir les conditions propices à un vote libre et équitable lors de la prochaine reprise de l’élection présidentielle. Selon Human Rights Watch (HRW), les autorités de Lilongwe devraient « élaborer immédiatement des processus qui garantiront des élections libres, équitables et sûres », à un moment où règne la confusion quant à la date réelle de la reprise qui est attendue avec impatience.

 

La directrice de HRW en Afrique australe a déclaré, « elles devraient appliquer une série de mesures pour protéger les citoyens contre la violence et poursuivre les responsables en justice ». En effet, cette reprise de la présidentielle au Malawi a été ordonnée par la Cour constitutionnelle en février après que l’opposition du pays ait réussi à faire appel du résultat du scrutin de l’année dernière, qui a été reportée de justesse par le Président, Peter Mutharika. La victoire de Mutharika a été annulée pour de sérieuses irrégularités, et il a été ordonné la tenue de nouvelles élections dans les 150 jours expirants le 03 juillet prochain. 

Aux rangs des irrégularités évoquées par la Coalition des défenseurs des droits de l’homme du Malawi, il y a eu un pic de violence à motivation politique contre les membres de l’opposition, les militants des droits de l’homme et les journalistes depuis mai, sans que les responsables présumés n’aient été arrêtés. Parmi les actes de violence, figure l’attentat au cocktail Molotov contre des bureaux de Lilongwe du Mouvement de transformation uni, conduite par le vice-président, Saulos Chilima et la lapidation de son convoi alors qu’il se rendait à un rassemblement de campagne. 

Précisons également qu’un certain nombre de journalistes ont été attaqués alors qu’ils assuraient la couverture des rassemblements électoraux à travers le pays. « Les journalistes sont de plus en plus victimes de violences politiques alors que le pays se prépare pour les nouvelles élections », a déclaré la branche locale du Media Institute of Southern Africa. 

La confusion sur la date de la reprise du scrutin réside dans le faite que la Commission électorale du Malawi avait initialement choisi le 02 juillet, elle l’a modifiée ensuite au 23 juin sur avis de la Commission des affaires juridiques du Parlement. 

 

Innocent D H

 

Le Snjc et Camasej exigent que ce soir à 18 au plus tard, les autorités compétentes se prononcent sur les circonstances exactes de la mort de Samuel Ajiekah Abuwe

 

Le Communiqué

« Les organisations nationales des journalistes SNJC et CAMASEJ ont appris avec indignation, le décès de leur camarade Samuel Ajiekah Abuwe alias « Wazizi » alias « Halla ya Matta » Journaliste à la Chillen Muzik and Télévision (CMTV) de Buea.

Interpellé le 2 août 2019, notre confrère a été incarcéré dans les locaux de la police de Buea avant d'être exfiltré pour une destination inconnue. Son décès serait survenu à l'hôpital militaire pendant cette détention préventive au secret.

Le SNJC et CAMASEJ annoncent la constitution d'un collectif « Justice for Wazizi » sur ce décès. Ce collectif, tout en s'inclinant devant la disparition tragique de ce confrère, adresse ses condoléances à sa famille nucléaire.

Le collectif, exige la constitution d’une commission d’enquête nationale pour faire toute la lumière sur cette mort, et demande que soit communiqué à la famille et à l’opinion : le lieu, la date exacte, l’endroit où se trouve la dépouille ainsi que les circonstances de ce décès au plus tard le 4 juin 2020 à 18 heures.

Devant une telle inhumanité et barbarie, le collectif :

Condamne fortement et catégoriquement cet assassinat de trop perpétré sur un journaliste.

Dénonce ce comportement revanchard du pouvoir et de l’armée sur le journaliste.

Rappelle que nous sommes en présence d’une violation de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, partie intégrante de la Constitution du Cameroun, dans ses articles 3, 5 et 11 qui stipulent :

Art 3. Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Art 5. Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Art 11. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

S'offusque du silence gardé par les autorités, donnant ainsi un blanc-seing aux auteurs de ce crime crapuleux.

Prenant le peuple, l’opinion nationale et internationale à témoin, le collectif, scandalisé par le silence de toutes les institutions, exprime une énergique protestation et en appelle à tous les journalistes et les professionnels de la communication à agir pour condamner cet assassinat de trop et à rester mobilisé pour des actions. Car trop c’est trop ».

 

N.R.M

 

Ce mercredi, 03 juin 2020, le ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie a reçu en audience S.E. Christophe Guilhou, ambassadeur de France au Cameroun. Le diplomate français était à la tête d’une forte délégation constituée de représentants d’entreprises françaises ayant des filiales au Cameroun.  

 

Il y avait au menu des échanges entre le Minsante et cette délégation, la contribution de ces entreprises aux efforts du Gouvernement camerounais dans la riposte au Covid-19. En effet, ce sont 22 filiales d’entreprises françaises réunies. Elles viennent de remettre un don de matériel constitué de 16 mille tests au ministère de la Santé publique. 

Outre ce geste de solidarité, il faut évoquer la donation supplémentaire faite par le Groupe Bolloré, représenté pour la circonstance par le directeur régional du Golfe de Guinée, M. Mohamed Abdoulaye Diop. Celui-ci a remis un don de 04 tonnes d’équipements de protection, au ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie. Il s’agit de 15.000 masques chirurgicaux, 2.000 masques lavables, 1.000 combinaisons d’intervention, 600 bidons d’eau de javel, 200 bidons de gel désinfectant de surface et 45.000 gants. 

Dans la foulée, le ministre de la Santé publique a remercié les donateurs pour ce geste qui va booster la détermination du personnel de santé qui se trouve en première ligne dans la lutte contre cette pandémie, non sans magnifier la coopération bilatérale entre le Cameroun et la France. 

Dans l’optique de permettre une prise en charge optimale des patients, Dr Manaouda Malachie n’a pas manqué d’inviter les représentants de ces entreprises françaises à une collaboration active pour assurer la coordination des données des testing, mais aussi, référer les cas éventuels de leurs personnels. 

Lutte contre la Covid-19 : Afriland First Bank contribue en nature à hauteur de 132 millions de FCFA

 

Innocent D H 

 

Le ministre camerounais des Finances (Minfi) a sollicité le dépistage du siège de la direction générale des Douanes (DGD) à Yaoundé, ainsi que des secteurs des douanes du Littoral I et II à Douala. Louis-Paul Motaze craint que la Covid-19 affecte les recettes de l’administration douanière. 

 

Le 29 mai dernier, le Minfi a saisi son collègue du ministère de la Santé publique aux fins d’une campagne de dépistage systématique des personnels douaniers et de désinfection des locaux. En effet, Louis Paul Motaze justifie dans une correspondance, « depuis peu, d’inquiétants foyers de contamination ont été signalés au siège de la direction générale des douanes à Yaoundé et dans les deux secteurs des douanes du Littoral ». 

En clair, le Minfi demande que soit dépisté le siège de la direction générale des Douanes (DGD) de Yaoundé et les secteurs des douanes du Littoral I et II à Douala. Il sollicite aussi, la désinfection des domiciles des personnels dont les tests se sont avérés positifs. « La paralysie de ces unités de coordination et de collecte des ressources budgétaires pourrait aggraver les déséquilibres multiformes déjà relevés aux niveaux économiques, financier et budgétaire », alerte Louis-Paul Motaze. 

Précisons que la DGD est une administration qui contribue énormément dans la mobilisation des ressources budgétaires au Cameroun. En 2019 par exemple, elle a contribué à hauteur de 971,7 milliards de FCFA au budget de l’Etat. 

 

Innocent D H 

 

Rendus à Ndjé-Mémé, un village proche du leur, ils ont ramassé des explosifs dont une grenade qui a explosé, leur causant de graves brûlures. 

 

Fort heureusement, ils ont eu la vie sauve grâce à la prompte réaction des populations qui les ont conduits dans une structure sanitaire du côté de Mora dans laquelle ils ont été pris en charge

Selon les informations relayées par nos confrères de « 237 Online », les cinq bambins étaient à la quête des ingrédients qui leur auraient permis de fabriquer de l’huile et c’est ainsi qu’ils sont tombés sur ces instruments de guerre dont l’un leur a explosé entre les mains.   

Une région en proie à de multiples attaques terroristes

Les « mécréants » de la secte de boko haram ont au cours de ces derniers mois, repris avec des attaques sournoises et le village « Ndjé Mémé » situé dans la commune de Kolofata est l’une des localités inhabitées depuis plus de trois ans à cause des incursions de ces multiples sans foi ni lois.

Acculés par les éléments des Force de Défense et de Sécurité, ils sont quelquefois contraints de s’enfuir en abandonnant derrière eux, ce matériel qu’ils utilisent pour commettre des attentats lâches et sournois car incapables d’affronter de face, la vaillante armée Camerounaise secondée dans les villages par les membres des comités de vigilance.

Les populations obligées de rester sur leur garde au quotidien

Au-delà du fait qu’elles ont été contraintes de tout abandonner derrière elles afin d’avoir la vie sauve, en plus d’être acculées par des contingences économiques et autres, il faut dire qu’aujourd’hui, « les habitants de ces zones marchent sur des œufs…

Le terrain a été miné par des terroristes qui, ont posé des pièges dans les villages désertés, espérant toujours faire un maximum de victimes. L’incident de ce Lundi a failli réussir parce qu’il n’est pas toujours évident pour nous parents, de contenir nos enfants. Ils ne mesurent pas toujours l’ampleur du danger alors, nous devons restés éveillés, constamment… », explique Evariste Poumdhia – Pasteur d’une église réveillée que nous avons pu joindre par téléphone.

C’est la même source qui a révélé qu’après l’incident, les démineurs de l’Armée Camerounaise sont allés sur place afin de « sécuriser le terrain et éviter que des enfants et même des adultes ne perdent la vie. Ils ont travaillé pendant de longues heures dans le village et même aux alentours… ».  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Pour ceux qui prennent le risque de se rendre dans ce petit village situé à 75 Km du chef lieu de la région du Sud, ils doivent s’armer d’une bonne dose de patience  

 

Le reportage de nos confrères de la chaîne de télévision Equinoxe Tv vient remettre au devant de la scène, le quotidien des Camerounais sur l’ensemble du triangle national, surtout ceux qui vivent dans des contrées lointaines.

Des promesses de développement qui n’ont duré que le temps de la campagne électorale alors que les populations au quotidien vivent un calvaire indescriptible.

 

Une seule voiture pour rallier Ebolowa I et Minka

Une chose incompréhensible qu’en 2020, il n’existe qu’une seule et unique voiture qui fasse la jonction entre le chef lieu du département du Sud et les villages qui se trouvent sur ce tronçon qui conduit aux abords du département de l’Océan, plus précisément à Bipindi.

Et quand cette auto tombe en panne, les voyageurs sont obligés de rester sur place en attendant que le chauffeur revienne sur ses pas, en empruntant une moto, afin de prendre de l’essence ou avec un mécanicien, si cela s’avère nécessaire.

Malgré le coût du voyage élevé, surtout en saison de pluie, ils ne peuvent émettre la moindre protestation et tentent tant bien que mal de se protéger car,  ils sont exposés à tous les dangers, dont le moindre est la piqûre des insectes.

« Nous sommes déjà habitués, on nous a affecté de ce côté depuis trois ans, et puis, nous nous sommes adaptés. Nous nous attelons au quotidien à surmonter les difficultés de la route qui est passable en saison sèche ; mais en saison de pluie, c’est un parcours de combattant. Et bon, comme nous sommes appelés à servir partout, je pense que nous ferons toujours notre devoir », se confie Paul Auguste Tsanga – Directeur du Cetic de Nyangong – Ebolowa Ier.

Pierre Medjo Zame -  Représentant du Chef de Village de Nyangong – Ebolowa Ier est parmi les passagers du véhicule tombé en panne et il a été rencontré par nos confrères d’Equinoxe Tv : « Le chauffeur a tenté d’aller réparer la pièce en ville et de revenir et cela se fera même très tard dans la nuit parce qu’il doit se débrouiller à la trouver. Nous allons rester sur place, nous n’avons pas le choix. Quand la route est mauvaise, on peut faire comment ? C’est notre quotidien et il y’a près de dix personnes dans la voiture…».

Au-delà des vastes bourbiers, il faut braver les collines

« Cette colline a pour nom : Nkol Sabong. Elle est très compliquée parce qu’elle commence très bas et ça finit dans le village qu’on appelle Meka II. Trop fatiguant, j’enlève même souvent mon tricot et je reste avec les soutiens avant de monter…», explique Lorraine Medjo – Habitante du village Nyangong – Ebolowa Ier.

 

Quel est le rôle joué par l’autorité administrative et les élus de ces localités ?

On a beau jeu de menacer le Chef Supérieur de Minka, de le destituer lorsqu’il dit qu’ « un sceau et quelques morceaux de savon ne lui serviront strictement à rien ».

Il a simplement profité d’une occasion qui lui a été donnée afin de poser un problème de fond, celui que vivent ses populations au quotidien.

Sa localité est située en pleine forêt équatoriale, zone par excellence de production agricole. Il n’y a pas moyen d’écouler les produits de la terre. Les infrastructures sociales manquent cruellement de personnel et que dire de l’énergie électrique ?  

En expliquant sa posture à l’autorité administrative, mandatée par le Président de la République dans le cadre de la remise des dons, il l’a dit ; « les candidats en quête des mairies et des places à l’Assemblée Nationale sont venus solliciter le suffrage de ces populations, en leur faisant des promesses qui n’ont jamais été tenues. Cela dure depuis des lustres et monsieur le Sous préfet, nous avons besoin des routes… ».   

Ce sont les mêmes qui reviendront dans cinq ans, confortablement installés dans de grosses voitures, sentant à peine les soubresauts de la route, lorsqu’il ne sera même pas demandé aux habitants de ces localités d’embellir la route afin de recevoir les étrangers qui viennent de la ville avec des cadeaux.

 

A qui la faute ?

Certains ont coutume de dire que « Chaque peuple mérite ses dirigeants ». Et malheureusement, ce reportage et tous ceux qui ont été réalisés, mettant en exergue les difficultés auxquelles sont confrontées les populations dans le Cameroun profond et même dans les grandes métropoles, ne semblent faire prendre conscience à personne.

A l’aube des élections municipales et législatives par exemple, nombreux sont les candidats qui se présentent à elles, issus de différentes formations politiques. Qu’est ce qui peut expliquer que ceux qui ont brillé par leur incompétence, leur invalidité, leur totale indifférence soient toujours portés à la tête des mairies ou à l’Assemblée Nationale alors que d’autres veulent et peuvent faire mieux ?

Les élections régionales sont annoncées avant les municipales et les législatives de 2025. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les pleurs et les cris de ces populations n’auront aucun impact sur les décideurs, jusqu’à ce qu’elles se résolvent à prendre véritablement leur destin en main et en portant leur choix sur ceux qui peuvent travailler et leur rendre compte.    

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Ce don en nature d’Afriland First Bank est composé de 100 000 gants chirurgicaux ; 40 000 cache-nez jetables ; 4000 unités de combinaison médicale ; 1000 masques N°95 ; 100 thermomètres à infrarouge.

 

Les contributions faites dans le cadre du Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le Coronavirus, se poursuivent. Le  Ministère de la Santé vient de recevoir celle d’Afriland First Bank. C’est une contribution en nature, composée du matériel suivant: 100 000 gants chirurgicaux; 40 000 cache-nez jetables; 4000 unités de combinaison médicale ; 1000 masques N°95 ; 100 thermomètres à infrarouge. Ladite contribution est estimée à 132 millions de FCFA.

 

La contribution de la structure bancaire de Paul Fokam Kammogne a été apporté au minstère de la Santé par Youssoufa Bouba son Directeur général adjoint. Et elle a été réceptionnée par Alim Hayatou, le Secrétaire d’Etat à la Santé Publique. Il est rapporté que l’objectif d’Afriland First Bank est de s’associer à la communauté pour barrer la voie à la propagation du virus.

 

« Ce combat est une mobilisation nationale qui interpelle chacun de nous. Car ce qui est en jeu, c’est la santé de tous…Nous nous associons à l’élan de solidarité nationale pour reculer la menace qui pèse sur la santé, l’économie et la vie de tout court », a déclaré le Directeur général adjoint d’Afriland First Bank.

 

Liliane N.

 

C’est à travers un tweet que le président du Syndicat National des journalistes du Cameroun a passé son message. 

 

« Le SNJC confirme la mort de Samuel Wazizi. Il est décédé à l'hôpital militaire de Yaoundé où il a été transféré après plusieurs mois de torture. Tous les journalistes doivent se mobiliser pour répondre au mot d'ordre que le SNJC et CAMSEJ vont annoncer dans quelques heures ».

L’homme de média travaillait-il en intelligence avec les terroristes ?

C’est l’information qui a circulé sur les réseaux sociaux depuis son interpellation le 13 Août 2019 à Buéa, chef lieu de la région du Sud Ouest. Il était l’un des présentateurs vedette des émissions en Pidgin pour le compte de la chaîne CMTV basée à Buéa.

Et, dans l’élément diffusé ce mardi par Cédrick Noufele lors de la grande édition du journal télévisé de 20 heures sur Equinoxe Télévision, l’on a appris qu’ « après la détention au secret de ce journaliste et l’absence totale de nouvelles le concernant, il est finalement mort ».

Une information qui aurait été donnée au collaborateur de Séverin Tchounkeu par « des sources proches de la haute hiérarchie militaire. Après son arrestation à Buea, il a subi des sévices à tel point que son état de santé s’est dégradé. Transféré à Yaoundé pour une prise en charge médicale, il a succombé à ses multiples sévices ».

Ils ne sont pas les seuls à en avoir parlé

Sur sa page Facebook, faisant un parallèle avec la mort par asphyxie du noir américain George Floyd, Ernesto Yene invite lui aussi les Camerounais à s’émouvoir face au décès de leur compatriote :  

« Les Camerounais qui pleurent l’américain Floyd aidez-nous à pleurer ce Camerounais… Détenu durant 300 jours. Personne n'a eu accès à Samuel Wazizi ni même l'apercevoir. Ni ses avocats, encore moins sa famille, ses collègues et amis.

Après mille et une démarches et recours pour le voir, le faire juger, l'assister rien, No Samuel Wazizi. Alors que ses avocats se tournent vers la justice internationale, les autorités annoncent son décès ».

Les explications des autorités attendues

Soupçonné d’être de connivence avec les ambazoniens qui depuis de nombreuses années sèment mort, désolation et psychose dans les régions du Nord et du Sud Ouest, le journaliste Samuel Abuwe communément appelé Wazizi est finalement décédé.

Les réponses sur les motifs de son interpellation, les circonstances exactes de son incarcération et ensuite les causes de son décès vont faire taire la polémique qui tend à prendre de plus en plus de l’ampleur au sein de l’opinion nationale.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Au départ de la discorde, la sortie du chef de terre accusant le curé de l’église catholique d’être atteint par le Covid 19. Une information qui s’est révélée erronée après les tests. Ce qui a suscité cette réaction de l’Abbé Blaise G. Manguele. 

 

« Monsieur le sous-préfet,

Au moment où le monde entier se trouve englué dans une déréliction effroyable, ébranlé par une pandémie qui jusqu’ici surplombe le dogmatisme scientifique, provoque avec dérision la raison instrumentale, tutoie minimalement les intelligences retorses de la planète, je suis tombé fortuitement sur votre note circulaire y afférente publiée dans les réseaux sociaux, et actuellement objet de beaucoup de controverses et de curiosité.

L’ayant trouvée trop primesautière et saugrenue, la spontanéité de ma plume téméraire m’a interpellé vivement, dans mon élan de citoyen d’abord et ensuite de prêtre du diocèse d’Eseka que je suis.

Ma tentative de lui résister s’est avérée vaine, et évidemment le faire serait tout simplement une manifeste malhonnêteté intellectuelle, tant envers moi-même qu’envers vous et le public qui vous lit.

Je tiens de prime abord à préciser que ma réaction s’inscrit dans l’ordre de l’indignation que cause votre acte. Réfléchissant sur le tournis qui vous aurait poussé à une telle ignominie, j’ai été de nouveau tenté à vouloir percer la mythologie qui entoure votre être, et qui sous-tend la légèreté de votre plume.

Oui, légèreté, parce que vous êtes vraisemblablement de l’espèce rare. Je rends grâce à Dieu de m’avoir donné de résister cette fois à cette tentation qui friserait d’une argumentation ad hominem et dénuerait mon intervention de sa consistance.

Par ailleurs, il me convient de relever que je ne suis ni un second couteau, ni un faux profil agissant par procuration pour le compte du curé de Mahomy que vous avez eu l’audace de dénuder sans vergogne.

Il sait et peut se défendre, s’il le veut bien. Permettez-moi, sans plus tarder, de recourir tout de go à votre lapalissade pour rappeler à votre mémoire et à celle du public l’incongruité de votre acte :

En date du 22 mai 2020 vous aviez signé et publié une note circulaire, adressée au Chef de Service de Santé d’Eseka ( avec ampliations au Préfet, chefs des village environnants et archives), portant résultats médicaux du Cure de la Paroisse Saint Luc de Mahomy, dans laquelle vous affirmez péremptoirement qu’il avait été testé positif au coronavirus et qu’il suivait en ce moment-là des soins à l’hôpital central de Yaoundé ; et vous ordonniez à cet effet un test de dépistage au séminariste stagiaire et à tous les gens du coin.

Curieusement, après ce tohu-bohu qui a semé de la panique et de la psychose auprès des populations, les résultats médicaux de l’abbé sortiront plutôt le 25 mai, c’est-à-dire, 3 jours plus tard après la publication de votre fameuse « bulle », où il est mentionné clairement par les médecins agréés que l’abbé ne souffre pas et n’a jamais souffert du coronavirus. Quel dévergondage ! Quelle légèreté monsieur le Sous-préfet !

Permettez-moi de m’interroger sur votre conduite énigmatique :

Avez-vous un problème particulier avec ce serviteur de Dieu, ou alors, c’est juste par une haine gratuite, mieux, un sentiment anticlérical propre aux impies et aux ennemis de l’Eglise, que vous avez décidé de laminer publiquement un homme délicat de cette manière-là ?

Oui, monsieur le Sous-préfet, on vous l’aurait dit, au cours de votre formation, et de quelque manière que ce soit, dans un cours portant sur des accords entre l’Eglise Catholique Romaine et l’Etat, que le prêtre est un homme délicat.

Qu’allez-vous faire des archives qui désormais stigmatisent le Curé comme porteur du coronavirus ? Aurez-vous le courage de dire à votre archiviste de prendre le temps de les détruire ?

Savez-vous que le Curé en question œuvre dans un diocèse qui a à sa tête un Prélat, reconnu licitement et validement par le Saint Siège comme répondant au nom de tous les prêtres de cette Eglise particulière ?

Vous auriez dû pourtant vous rapprocher de lui pour avoir la vraie version des faits, que de vouloir vous déployer à la manière de la « poudre de perlimpinpin ».

Dites-moi par quelle prestidigitation avez-vous pu obtenir ces faux résultats, puisque personne n’arrive à comprendre comment un homme de votre acabit, avec la structure de l’être que vous incarnez, pouvez agir par confabulation ou affabulation pour une histoire aussi sensible ?

Pouvez-vous en toute honnêteté me dire, dans un langage nu de la sincérité, le mobile de votre lettre, mieux la téléologie de votre acte ? Au nom de quoi publieriez-vous la maladie de quelqu’un, jusqu’aux réseaux sociaux, un autre citoyen comme vous, quel que soit son statut ?

Enfin, savez-vous que vous occupez une position noble qui ne vous permet pas de telles bévues grotesques ?

Faisons un peu parler le droit duquel vous êtes supposé être l’expert, le garant, et l’interprète authentique, pour mettre en perspective la gravité pénale de l’acte que vous avez tendance à relativiser :

Monsieur le Sous-préfet, l’éthique médicale émanant du décret N°83-166 du 12 avril 1983 portant sur le Code de déontologie médicale à son article 4 stipule que le médecin est tenu par le secret professionnel et ne peut révéler le secret médical qu’avec l’accord du patient. Si ceci est demandé avec rigueur au médecin à plus forte raison vous qui ne l’êtes pas. Voulez-vous me dire que vous ignorez cela ? Je ne pense pas.

Vous avez empiété malicieusement sur un domaine qui n’est pas le vôtre, tombant ainsi dans le délit d’usurpation de fonction et de titre respectivement réprimé aux articles 216 et 219 de la loi pénale N°2016 du 12 juillet 2016 du Code en vigueur. Sauf si vous allez me convaincre que votre autorité vous permet d’agir en lieu et place d’un médecin.

Vous avez collé à tort une maladie au Curé et publié dans les réseaux sociaux. Ceci n’entre-il pas dans le cadre des délits d’injure, de diffamation et de violation d’intimité condamnés aux articles 270 et 350 du Code en vigueur ?

Monsieur le Sous-préfet, vous avez causé un préjudice grave sur la personne et la vie pastorale de cet homme de Dieu, que les chrétiens, depuis votre sortie rocambolesque, fuient littéralement. Ah oui, sa pastorale a pris un coup. J’ai attendu désespérément, après la véracité des faits, que vous fassiez une deuxième sortie épistolaire pour corriger le tir. Malheureusement il me semble que ce genre de déploiement n’entre pas dans votre grammaire mentale.

Chef de terre, dans un parcours académique, il y a des esprits qu’il faut courtiser intellectuellement, du moins ne serait-ce qu’en passant comme F. Eboussi Boulaga qui parlent de « l’éthique de la responsabilité historique de la pensée », ou encore Karl Popper qui développe le principe de la « falsifiabilité », de la « réfutabilité », de la « vérifiabilité », ou de la « testabilité » : principes philosophiques qui posent que, toute information quelle que soit la source doit être passée aux cribles de la pensée critique.

Cher monsieur, nul n’a besoin d’un mandat nominatif ou électif pour s’exprimer au nom de la raison. « Elle est la chose du monde la mieux partagée », pour emprunter à Descartes. Faites-en usage.

Monsieur le Sous-préfet, ayez de l’estime pour l’éthique et la responsabilité. Ne nous faites pas penser que vous êtes un parvenu, un arriviste qui a usé des moyens peu orthodoxes, comme le font certains, pour devenir ce que vous êtes.

Vous avez honteusement trahi la grande Ecole de l’Administration et de la Magistrature (ENAM) qui nous produit des dirigeants dignes qui font l’honneur de la nation camerounaise. Malheureusement à côté de cette règle, l’exception est de rencontrer certains administrateurs pyromanes et ogres.

C’est aberrant de parler ainsi d’un administrateur civil comme d’un imposteur criminel. Voilà une saisissante aporie. Or, entretenir des apories est le propre des espèces rares dont vous semblez malheureusement faire partie.

Toute personne ayant vu votre publication a eu des rictus de dégoût devant une sordide espièglerie, une gaucherie abasourdissante, une maladresse irascible et ahurissante. Par votre acte, vous avez remporté la palme d’or de l’obtusité et de l’auto-abêtissement, heureusement étranges au corps administratif auquel vous appartenez.

Puis-je vous rappelez monsieur le Sous-préfet : vous êtes le chef de terre. Un chef de terre, c’est un père. Le représentant du Chef de l’Etat dans la circonscription de son commandement. En tant que père, à la suite du Chef de l’Etat, vous avez le devoir de protéger, d’illuminer, de soutenir vos administrés, de rallumer la flamme du peuple qui menace de s’éteindre sous les assauts des maladies, de la pauvreté, de l’obscurantisme, de la barbarie, et du tribalisme.

Vous devez stimuler l’espérance, quel que soit le cas, et non œuvrer à répandre la psychose et la puanteur toxique à la manière d’un « père abusif » de qui le penseur congolais Yves Valentin Mudimbe recommande vivement de se « défaire ».

Je m’expurge enfin métaphysiquement devant cette imposture à l’œil nu et vous dénonce comme homme sans scrupules. Il n’y a pas lieu de banaliser l’irréflexion et la bêtise, encore moins l’ensauvagement dans l’administration : « la force doit revenir à la loi ». Vous vous êtes attaqué à l’Eglise.

Vous avez touché publiquement et gratuitement l’amour propre d’un serviteur de Dieu, pire que le virus n’en aurait fait. Je vous conseille, fraternellement, de réparer promptement le préjudice causé à cet innocent et la psychose engendrée dans sa communauté.

Si vous n’avez pas la peur de Dieu ni un minimum de respect envers ceux qu’il s’est choisi, avisez-vous au moins à songer l’humanité en vous et l’éthique de la personnalité que vous incarnez, descendez du haut de votre piédestal glorieux et demandez pardon. Cela vous vaudra beaucoup de bénédictions et d’admiration.

Merci de me lire avec beaucoup d’intérêt.

Que Dieu vous bénisse ».

 

N.R.M

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01