C’est à travers une lettre ouverte que Ghislaine Mangoua Kamcheu, présidente de l’association « J’ai un Lupus », maladie auto-immune, attire l’attention du ministre de la Santé Publique sur le drame que vivent les personnes atteintes par ce mal.
« Monsieur le Ministre, je suis une Camerounaise âgée de 35 ans.
Je suis atteinte d'une maladie rare, chronique, auto-immune qui s'appelle le Lupus Érythémateux Systémique depuis près de 4 ans.
Diagnostiquée depuis un peu plus d'un an, mon traitement chronique comprend les anti-inflammatoires non stéroïdiens et de l'hydrox chloroquine vendu sur son nom commercial Plaquenil 200mg.
Grâce à mon témoignage récemment publié sur la toile et diffusé au journal de Canal 2 International, d'autres malades se sont manifestés et, avec des médecins, nous avons créé une association pour informer et sensibiliser d'une part la société sur cette maladie rare et peu connue du public mais qui fait pourtant des ravages sur la jeunesse Camerounaise et d'autres part soutenir et défendre les intérêts des Lupiques. Association dont je suis la présidente.
C'est au nom donc de tout le groupe que je viens auprès de votre haute considération solliciter votre intervention pour un problème urgent et de grande envergure qui fait planer une atmosphère de terreur dans notre association.
L'absence de l’hydrox chloroquine sur le marché est une situation fatale pour nous. D'après certains pharmaciens il aurait été réquisitionné par le gouvernement pour le traitement du Covid -19, pour d'autres c'est tout simplement en rupture. Dans un cas comme dans l'autre nous avons besoin de votre intervention.
Il y a de cela quelques jours Mme Hadjeu Louise Arlette, sœur de l'un de nos membres malades publiait également à titre individuel une lettre ouverte à votre attention pour le cas critique de son frère Borel. Je ne sais pas si vous l'avez reçu, sa lettre se trouve sur le lien suivant : https://m.facebook.
Depuis cette première interpellation une de nos membres malade est décédée, elle était en sevrage précoce de l'hydroxy chloroquine depuis 2 mois à cause du fait que son père ne trouvait plus son médicament sur le marché.
Nous l'avons enterrée il y a une semaine, notre petite guerrière n'avait que 17 ans. Elle n'ira pas à l'école à la prochaine rentrée scolaire...
Aujourd'hui plusieurs de nos membres sont en détresse sanitaire à cause de ce manque et à l'heure où je vous écris, plane un sentiment de terreur et d'abandon au milieu de nous.
Plusieurs essais d'équivalent se sont soldés par un échec.
Monsieur le Ministre, je viens donc par la présente, solliciter votre intervention pour que ce médicament soit remis sur le marché au plus vite ou du moins pour que des mesures d'exception soient prises pour le rendre disponible ne serait-ce qu'à un point précis et officiel où les personnes qui le prennent pour le LUPUS ou pour d'autres maladies auto-immunes pourront le trouver facilement sur ordonnance médicale.
Ceci est un Sos Monsieur le Ministre, une question de vie ou de mort. Cette situation soulève la question sur comment continuer de soigner les autres maladies en temps de pandémie.
J'achève ma missive sur ces mots en espérant une réponse ou une réaction favorable de votre part afin qu'aucun autre de nos jeunes (les fers de lance de la nation) ne tombe… ».
N.R.M
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux la femme qui s’en est prise de nombreuses fois au Président de la République du Cameroun lors de ses séjours en Europe paye t –elle aujourd’hui le prix de sa haine ?
Ses pleurnicheries
Celle qui, en compagnie de ses compagnons a résolu d’en découdre également avec tous ceux qui soutiennent le Cameroun à travers l’Institution qui le représente, à l’instar des artistes musiciens, les journalistes et des personnes lamda dit ceci : « Il faut que le peuple Camerounais sache ce qui m’arrive. Il faut qu’il sache que j’ai donné mon pied pour ce foutu combat…
Je suis tellement découragée. Je suis dégoûtée, je sors de l’hôpital, on dit que j’ai perdu mon pied, que je ne peux pas récupérer mon pied…
Ceux qui voulaient me voir mourir, soyez satisfaits. Soyez satisfaits, j’ai perdu un pied. J’espère que vous êtes contents, il faut passer le message, à ceux qui ont tant souhaité, à ceux qui ont jubilé, j’ai cassé mon pied à Lyon.
Oui, Boris Berthold, j’ai la confirmation. Je suis à la clinique, au Lilas. Le médecin vient de me dire que ma fracture s’est compliquée et qu’on ne peut rien.
Mon pied est fini, on ne peut plus rien pour moi. On ne peut plus rien pour mon pied. Mes détracteurs, j’espère qu’ils sont contents…J’espère que mes détracteurs sont satisfaits.
J’ai perdu un pied, j’ai perdu mon pied, mon pied me fait si mal. J’ai fait la courageuse pendant des mois. Là maintenant, je suis à l’hôpital et le chirurgien me dit qu’on va m’opérer demain pour me soulager de la douleur mais que la fracture s’est compliquée.
Et dans tout ça, il n’ya que moi seule, moi seule qui suis dedans. On est parti au combat, on était nombreux, maintenant, je suis seule dans ma souffrance…
Les gens qui ont jubilé parce que j’ai cassé mon pied, vous pouvez le faire plus maintenant, parce que ce pied, je l’ai perdu…Et je suis dégoûtée, je suis dégoûtée par les Camerounais. Ils jubilent quand un des leurs a mal. Maintenant, j’ai perdu mon pied à jamais… ».
Réactions de quelques internautes
Zoutique Zouarazoute : « Wnny Savanah, tu es toi-même la source et l’origine de ton malheur. Je ne compatis pas à ta douleur. Tu faisais quoi derrière le Chef de l’Etat Camerounais ? Ce n’est pas toi qui a dit de tuer le Président Paul Biya ? Tu étais fière d’humilier un Monsieur comme lui partout en Europe jusqu’à faire des tentatives de meurtre contre notre Président de la République…Si tu veux poser ton malheur sur quelqu’un, accuses la Bas, Mrc, Talibane… ».
Christiane Batchom : « Voilà ce qui arrive lorsqu’on s’en prend à toute une Institution comme le Président de la République du Cameroun. Que celui que tu voulais ardemment installé à Etoudi te donne son pied ».
Marie Thérèse Debeve : Tu as tout dis ma sœur, comment une mère de famille peut devenir Commando terroriste?, voici donc les conséquences, au regret de te le dire, ça servira. Dr leçonsa Barrat, Tchaptchet, Sandy, et à toutes les femmes violer par elchenou, un seul mot continuer abim té onong ».
Nicole Ricci Minyem
Le Professeur Narcisse Mouelle Kombi a visité ce mardi, 23 juin ces infrastructures en chantier dans la cité capitale de la région du Nord. Au-delà du sentiment de satisfaction, le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a exhorté les acteurs à rester mobilisés pour faire honneur au Cameroun lors des compétitions sportives notamment la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
La ville de Garoua entend réussir le pari de l’organisation de la prochaine CAN que va accueillir le Cameroun. La cité capitale de la région du Nord est dotée d’infrastructures sportives, hôtelières, routières, hospitalières et aéroportuaires. Le ministre des Sports et de l'Éducation physique, le Pr. Narcisse Mouelle Kombi vient de toucher du doigt les réalités de l’évolution des travaux sur les chantiers.
Descendu sur le terrain, le Minsep a exprimé son satisfaction tant au niveau du Stade omnisport de Roumdé-Adjia entièrement rénové qu’au niveau de son Stade annexe construit et achevé. « Le complexe de Roumdé-Adjia, nous avons une meilleure attractivité, une meilleure compétitivité internationale de la ville de Garoua en tant que site d’accueil de compétition sportive internationale », déclare Narcisse Mouelle Kombi.
Cette visite de travail a permis au Minsep de se rendre dans les stades d'entraînement de Raïré, Poumpoumré, Cenajes, Djoumassi, au Centre hospitalier régional, à l’hôtel Bénoué, l’hôtel 100 chambres, mais aussi l’hôtel 4 étoiles de 70 chambres. Pour ce dernier, le Minsep constate, « cet hôtel présente une très fière allure telle que nous avons redécouvert aujourd’hui. Nous sommes heureux, satisfait de constater qu’il y a une meilleure qualité de l’aménagement de l’espace urbain à travers notamment les voies de circulation, les voies d’accès aux stades et aux autres infrastructures connexes ». De quoi dire sans crainte que la ville de Garoua sera prête lors de la prochaine CAN au Cameroun.
Pour ce qui est du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), des rumeurs sur un deuxième report de la compétition circulent en ce moment. Toutefois, le président de la Confédération africaine de Football (CAF), Ahmad Ahmad dans une récente sortie est claire, le Comité exécutif de cette institution va se réunir le 30 juin 2020 prochain.
De cette rencontre sortiront des décisions qui pourront naturellement guider les uns et les autres sur l’avenir du football africain dans un contexte sanitaire difficile imposé par la Covid-19. Rappelons que le CHAN, initialement prévu au Cameroun du 04 au 25 janvier 2020 a été purement et simplement annulé pour cause de la pandémie de coronavirus.
Innocent D H
Cette campagne est soutenue par 5 Prix Nobel de la paix et d’anciens Chefs d’Etat.
L’Organisation non gouvernementale (Ong) Global Centre for the Responsibility to Protect (GCR2P) a initié une campagne baptisée « L’Action Mondiale pour la Paix et la Justice au Cameroun ». Le but de ladite campagne est d’amener le gouvernement, les Forces de sécurité et de défense et les groupes séparatistes à un “cessez-le-feu Covid-19” dans les régions anglophones: Nord-Ouest et Sud-Ouest.
La campagne initiée par l’Ong américaine GCR2P est soutenue par 5 Prix Nobel de la Paix, à savoir le Dr Denis Mukwege de la RD Congo (2018), le Pr Muhammad Yunus du Bangladesh (2018), L’honorable José Ramos-Horta du Timor-Leste (1996), l’ancien président sud-africain Frederik de Klerk (1993), et l’ancien président du Costa Rica, Oscar Arias Sánchez (1987).
Les autres personnalités qui la soutiennent Ricardo Lagos l’ancien président du Chili, Joe Clark l’ancien premier ministre canadien, et même d’anciens Ambassadeurs des Etats-Unis au Cameroun, à l’instar de Niels Marquardt, John Yates ou Harriet Isom. Pour ce qui est des personnalités d’influence de la société civile internationale, on compte le Directeur exécutif du GCR2P. Il y a également des signataires camerounais, dont l’ONG a choisi de dissimuler l’identité, soi-disant par crainte de représailles.
Liliane N.
La nouvelle programmation du Championnat d’Afrique des Nations qui doit se jouer au Cameroun, n’est pas encore connue.
L’information du report du Championnat d’Afrique des Nations (Chan) a été rendue publique hier 23 juin 2020. La Confédération africaine de football (Caf) a pris cette décision en raison de la pandémie du Coronavirus. Le constat établi est tel que plusieurs pays africains connaissent une propagation de la Covid-19, dans leur territoire. Le Chan qui devait se dérouler au Cameroun, initialement du 4 au 25 avril prochain, est donc renvoyé à une date ultérieure.
La question qui taraude à présent les esprits, concerne la nouvelle programmation du Chan. Le tournoi sera-t-il programmé l’année prochaine, c’est-à-dire en 2021? Et dans ce cas, qu’est-ce qui va se passer avec la Coupe d’Afrique des Nations (Can) censée se dérouler en 2021? Il convient de noter que la Caf n’a rien dit sur ce point, pour l’instant. Toutefois, Abdelmounaïm Bah le Secrétaire général par intérim de l’instance faîtière du football africain, a d'ores et déjà exclu que le Chan ait lieu durant la période estivale. Une position cohérente. Etant donné que la Can 2021 avait été avancée de juin à janvier par la Caf.
« Un Chan en juin-juillet ne nous semble pas envisageable pour deux raisons. Tout d’abord, les conditions climatiques et d’autre part, le mois de juin semble très proche pour prendre le risque de réorganiser une compétition comme le Chan qui demande beaucoup de préparation en amont », a expliqué Abdelmounaïm Bah.
Il faut rappeler que tout de même, le tirage au sort du Chan a déjà eu lieu. Le Cameroun est logé dans la poule A avec le Mali, le Zimbabwe et le Burkina Faso.
Liliane N.
Joshua Osih le vice président du Social democratic front indique qu’il s’agit d’un fake news.
C’est depuis des mois que le Chairman Ni John Fru Ndi se trouve aux Etats-Unis. Et selon Joshua Osih le vice-président du Social democratic front (Sdf), Ni John Fru Ndi s’y trouve pour des raisons de santé. Il n’a pas demandé un asile politique au pays de l’oncle Sam, comme cela est dit dans un fake news, qui a envahi la toile. Ledit fake news dit ceci: « Breaking News: Ni John Fru Ndi vient d’obtenir son titre de réfugié politiques aux USA, il tourne la page de la politique. Voilà un autre truand.. Pauvre ». Il a été partagé par de nombreux internautes. Et certains se posent la question si cette annonce est fondée.
https://twitter.com/BiafeuB/
Le fake news prenant des proportions inquiétantes, le Député Joshua Osih a fait une sorte de mise au point sur son compte Twitter. “Des usines à fake news essaient de transformer Ni John FRU NDI en demandeur d'asile. Le Chairman se porte très bien. Il n'a pas fuit le Cameroun pendant 30 ans, pourquoi le ferait-il aujourd'hui ?”, peut-on lire dans le tweet de l‘ancien candidat de l’élection présidentielle de 2018.
https://twitter.com/
Le démenti sus rapporté du Député Joshua Osih a été relayé aux éditions de journaux télévisés de certaines chaînes du pays à l’instar d’Equinoxe tv. Et il convient de noter d’autres cadres du parti politique du Chairman ont décidé de ne pas accorder la moindre importance à ce fake news. C’est le cas de Dénis Nkemlemo, le Secrétaire national à la Communication du parti qui, contacté par le Crtv. a indiqué que, c’est juste l’oeuvre des ennemis du président national qui veulent le déstabiliser.
Liliane N.
Depuis quelques jours, le ministre délégué Paul Tasong sillone les villes du Nord-ouest et du Sud-Ouest pour prêcher la reconstruction des édifices pour le redémarrage économique dans les deux régions en proie jusqu’ici à une violente crise sécuritaire. Une démarche que plusieurs camerounais rencontrés ce mardi dans les rues de Douala ne comprennent pas.
Carrefour Hôtel de l’air à Bonapriso (Douala), au milieu de conducteurs de moto présent à ce point de ramassage des clients, de nombreux déplacés qui ont fui les villes du Sud-Ouest du fait de la guerre. Ils se « débrouillent » dans le transport par moto taxi. Nous ouvrons une conversation autour de la question de la reconstruction annoncée par le gouvernement dans les régions en crise.
Le premier qui intervient c’est le jeune Bryan O... Il est à Douala depuis presque deux ans, il était avant de quitter la ville de Buea, en Upper Six dans un établissement de la ville, mais il n’a jamais pu faire son Baccalauréat jusqu’ici. De plus au début de la crise, il a participé avec certains amis dans certains mouvements séparatistes avant de s’en détacher.
Pour ce jeune qui se reconnais et s’identifie comme camerounais, « cette initiative du gouvernement est bien pensé. Parce qu’il n’y a plus de vie dans les villages. Les gens meurent de faim. Certains groupes ambazoniens se sont transformés en groupe pour terroriser les populations et arracher les récoltes dans les champs. En tout cas pour ceux qui ont encore pu cultiver quelques choses.
Parce que ça fait longtemps que la crise dure. Et vous savez que les ambazoniens aiment se cacher en brousse. Du coup c’est compliqué de continuer à aller au champs normalement. Beaucoup de gens ne cultivent plus. Donc, si le gouvernement peut faire quelque chose, ce sera bien pour les gens qui n’ont pas réussi à fuir les zones en guerre. »
A côté de lui, un de ses compagnons de fortune (qui n’a pas souhaité nous parler de lui) fait remarquer « c’est bien de vouloir reconstruire. Mais vous allez reconstruire sans avoir réglé le problème des anglophones comment ? A quoi ça va servir de dépenser beaucoup d’argent pour construire une route sur laquelle on va venir brûler les roues alors que le bitume n’est même pas encore sec ? Je pense que ce que le gouvernement peut faire pour aider les gens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c’est qu’il faut d’abord s’occuper de ceux qui ont fui et qui sont ici à Douala, à Banga, à Manjo, à Loum et dans tous les villages là et qui sont abandonnés à eux-mêmes, sans argent, sans travail. Les gens ont abandonné leurs belles maisons à Bamenda, à Buea, à Mamfé et ils dorment dans la rue ici à Douala. Si vous les aidez vraiment, ceux qui sont restés au Nord-Ouest et au Sud-Ouest vont voir que vous êtes bien intentionnés et ils peuvent vous aider à essayer de reconstruire là-bas. »
Manifestement, la volonté de reconstruire pourrait être nourri de bonne intention. Mais à écouter ces jeunes gens, il y a une véritable crainte de l’assimilation par les francophones. De sortes que toutes initiatives du gouvernement de la république sont perçues avec beaucoup de suspicions.
Stéphane NZESSEU
Cavaye Yeguié Djibril est aux abonnés absent depuis quelques jours au parlement. Après avoir fourni des efforts surhumains pour dire le discours d’ouverture de la session de Juin en cours, le Président de l’Assemblée Nationale a été l’objet de quelques malaises. Il sera très rapidement admis en urgence dans un Hôpital de la place.
Cela est connu de tous, le Président de l’Assemblée nationale, comme son homologue du sénat, n’est pas en grande forme. Un état de santé qui peut être due à plusieurs raisons. Entre autres, le service de l’Etat à de très hautes fonctions pendant aussi longtemps. Il faut reconnaître que le travail de l’administration d’une importante institution comme l’Assemblée Nationale use. Surtout que c’est depuis près de trois décennies qu’on assure cette responsabilité.
Diriger à un tel niveau de responsabilité l’Etat, expose forcément aux pathologies consécutives au stress que génère l’activité de réflexion et de gestion que l'on conduit. Les effets du stress chronique sur la santé sont le plus souvent, l’Hypertension, la nervosité, la fatigue, la dépression… L'état de stress n'est pas une maladie en soi mais lorsqu'il est intense et qu'il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale d’un travailleur de haut niveau comme l’a été le patron de la chambre basse du parlement depuis 1992.
Du haut de ses 80 ans, Cavaye Yeguie serait actuellement placé sous soins intensifs. Mais rien ne filtre sur les pathologies dont pourraient souffrir le président de l’Assemblée nationale. Très affaibli, le président de l'assemblée nationale, qui vient d'être réélu pour un autre mandat est revenu de l’occident dans un état critique, ce qui justifie son hospitalisation.
En rappel, cavaye Yeguié Djibril est né à Mada, dans l'arrondissement de Tokombéré du département de Mayo-Sava, dans l'extrême nord du pays. Il a étudié au centre régional d'éducation physique et sportive de 1960 à 1963 et a ensuite enseigné à Maroua. Il a ensuite été nommé inspecteur interministériel du Grand Nord en 1965 et est entré à l'Assemblée législative du Cameroun oriental en avril 1970; il est également devenu le chef traditionnel du Mada en 1971. À la suite de la création d'un État unitaire, Cavaye est élu à l'Assemblée nationale du Cameroun en 1973 et obtient le poste de questeur au bureau de l'Assemblée nationale. Et ce sera le départ d’une longue carrière au sein de la chambre basse du parlement camerounais.
Stéphane NZESSEU
A la surprise de plusieurs, c’est le jeune fils de la 7e épouse de Fotso Victor qui a été désigné par lui pour lui succéder à la tête de la grande famille Fotso Victor. Le petit frère de celle qui aspirait à la responsabilité n’a que 26 ans. Une annonce qui va encore plus diviser la famille déjà en guerre sur le front des obsèques.
L’empire FOTSO VICTOR a son nouveau seigneur. C’est officiel. Damien FOTSO NGAPPE est celui qui s’assiéra sur le siège de son père. C’est un parfait inconnu pour le grand public qui au fil des années s’est familiarisé avec quelques stars dans la famille Fotso Victor. Le jeune Damien FOTSO NGAPPE est encore étudiant. Il poursuit des études d’ingénieur à Montréal au Canada.
Fait marquant, il est le cadet de celle qui était pressentie pour hériter de cette position au sein de la famille FOTSO. Notamment, Laure Toukam Fotso, l’épouse du footballeur Jérémie Sorel NJITAP. D’ailleurs une séquence vidéo diffusée en boucle sur les réseaux sociaux montre le défunt patriarche FOTSO VICTOR, au cours d’une cérémonie appeler le couple NJITAP pour dire à l’assemblée présente, l’intérêt qu’il a pour sa fille Laure Toukam Fotso.
Toute la nuit de ce lundi à mardi, les membres de la famille ont attendu au milieu de discussions et de mésententes que soit lu le testament de leur père décédé le 19 Mars 2020. C’est au domicile du défunt que le notaire a procédé à l’ouverture de son testament. Et c’est à la surprise générale que Me Rose Blanche Guemdjo Kouam a révélé qu’il s’agit de Damien Fotso Ngappe.
Les hommes de lois présents, avocats et notaires ont communiqué le nom du nouveau chef de famille au reste de la famille présente. Une nouvelle qui a davantage irrité une frange de cette famille dont l’unité était déjà entamée avec les joutes autour du rapatriement de la dépouille du patriarche et de l’organisation des obsèques. Pour certains membres de la famille, il n’est pas normal que le successeur vienne de la 7e épouse. Mais qu’il devrait être issu de la lignée de la 1ere épouse. Ce d’autant plus qu’il y a des fils dans cette lignée.
Il est possible qu’on assiste dans les jours qui viennent à des contestations juridiques de cette succession. Ceci après les joutes qui ont eu lieu au tribunal de Nanterre à Paris où les enfants Fotso luttaient pour refuser le rapatriement précipité pour les uns, alors que les autres voulaient justement procéder à une inhumation expresse afin d’organiser à la fin de la crise sanitaire, des obsèques à la hauteur de la stature de l’Homme qu’a été Fotso Victor. Des épisodes de discordes dont on se serait bien passé en ces temps de deuil et de crises.
Stéphane NZESSEU
Depuis la rétrocession de la presqu’île au Cameroun en 2006, le gouvernement de Yaoundé a complètement abandonné les populations de cette partie du Cameroun. Il y a quelques jours, le Gouverneur de l’Etat de Cross River au Nigeria, Mr. BEN AYADE, a inauguré une série de logements sociaux construit par le Nigeria et offerts gracieusement aux populations. Au cours de cette cérémonie de don de maison d’habitation, le Gouverneur nigérian a déploré l’abandon de ces populations par l’ETAT du Nigéria. Dans son développement, il a clairement laissé entendre que selon lui le Cameroun ne devrait pas occuper Bakassi.
C’est certainement reparti pour de nouvelles rixes sur le territoire de BAKASSI. Juridiquement appartenant au Cameroun, la région est abandonnée depuis bien longtemps par les administrations et les administrateurs de Yaoundé qui n’ont presque jamais rien fait pour le développement de cette contrée. Bakassi est l'extension de la péninsule de Calabar dans le golfe de Guinée. Ce territoire de 1.000 km2 situé à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun a fait l'objet d'un sérieux contentieux entre les deux pays.
Précédemment administré par le Nigeria, un jugement de la Cour internationale de justice de La Haye, rendu le 10 octobre 2002, attribue la souveraineté du territoire au Cameroun. Il se base sur le traité signé en 1913 entre les deux puissances coloniales de l'époque dans la région, la Grande-Bretagne, qui occupait le Nigeria et l'Allemagne qui occupait le Cameroun.
L'accord ordonne à l'armée nigériane de se retirer de la péninsule avant le 14 août 2008. Le 12 juin 2006, le Nigeria a accepté de rendre au Cameroun la province de Bakassi. Le retrait s'est déroulé sans heurts à la date prévue. Les deux pays, par l'intermédiaire de leur ministre de la Justice, ont paraphé le jeudi 14 août 2008 l'accord de rétrocession à Calabar, capitale de l'État nigérian de Cross River, dont dépendait Bakassi. L'accord prévoit que les 30 000 à 40 000 habitants de la péninsule, principalement des familles de pêcheurs nigérians, ont le choix entre un transfert au Nigeria ou un maintien sur place, avec ou sans l'adoption de la nationalité camerounaise.
Ce sont donc ces populations essentiellement nigérianes qui se sont vues soutenues il y a peu par le Gouverneur de l’Etat de CROSS RIVER. Et constatant la précarité et le manque d’infrastructure de base pour ces populations, l’Etat nigérian se croit devoir reprendre cette partie du territoire camerounais. Au cours d’une cérémonie de remise de logements sociaux aux habitants de BAKASSI, le Gouverneur de l’Etat nigérian, Mr BEN AYADE a poussé le bouchon au point de dire publiquement qu’il s’agissait d’un début dans son entreprise de restituer leur fierté aux populations de Bakassi. Une déclaration qui en dit long sur les intentions et les moyens que pourrait mettre en œuvre ce chef de terre pour atteindre ses objectifs.
Rappelons, il y a quelques années un rapport du Contrôle supérieur de l’Etat au Cameroun a démontré que les milliards débloqués pour le développement de Bakassi a été détourné par des officiers supérieurs de l’armée et des fonctionnaires. Au grand dam des populations de la contrée.
Stéphane NZESSEU
L’allié politique de Maurice Kamto et du MRC n’est pas resté indifférent quant aux actes de violation de droit de l’homme pratiqués par les membres de l’équipe du Président Jean Pierre Amougou Belinga à l'endroit du journaliste Ernest OBAMA.
Dans un tweet publié ce mardi matin, le président du mouvement Agir évoque pour le déplorer les agissements du patron de VISION 4. Pour Penda EKOKA, ce qui arrive en ce moment au journaliste est le reflet de la mauvaise qualité de notre justice, qui se fait manipuler dans tous les sens. Ce qui a pour conséquence de faire quitter le Cameroun de l'Etat de droit pour rétrograder le pays à l'État de nature. De manière exhaustive, Christian PENDA EKOKA fait savoir :
« L'affaire Ernest Obama est une parfaite illustration de l'appropriation des pouvoirs d'Etat, dans le cas d'espèce son volet judiciaire, par des individus à des fins personnelles. Cette dérive de l'État de droit vers l'état de nature est la conséquence du modèle de personnification du pouvoir politique, marqueur du magistère de Biya dès son accession au pouvoir.
Seule la loi de la jungle autoriserait qu'un individu utilise ainsi, en toute impunité, les appareils médiatique, judiciaire et répressif pour instruire, juger, arrêter et condamner aux fins de sa propagande propre et de la manipulation de l'opinion. La bureaucratie judiciaire doit elle-même regarder interloquée ces agissements. Hélas, c'est ce qu'il arrive lorsque l'élite, toutes catégories socio-professionnelles confondues, est devenue une caste corrompue et prévaricatrice, dérogeant à sa fonction de vigile des valeurs fondamentales. Faites remonter la scène au sommet de l'État, événement possible et pas du tout improbable, et vous comprendrez que le pays est sur une pente fort dangereuse ».
Les positions de Christian PENDA EKOKA peuvent se justifier quand on sait que dans cette procédure, la plainte a été déposée bien après l’arrestation du concerné. Alors que pour se justifier les auteurs de ce raté en matière de procédure pénal on fait savoir qu’il s’agissait d’un cas de flagrance. Or, depuis quelques jours, on constate bien que ce n’est pas la procédure en cas de flagrance qui est appliqué.
Puisqu’il est encore recherché ici les preuves de la commission des infractions qui lui sont reprochés. Ernest OBAMA, après une longue journée passée au parquet à être auditionné, est retourné dans les cellules de la gendarmerie du Lac pour attendre d'être à nouveau convoqué ou libéré sous caution, selon la bonne humeur du magistrat.
Stéphane NZESSEU
Cette déclaration de la meilleure amie de Ernest OBAMA fait suite aux déclarations du journaliste et chroniqueur sur RFI, J. Remy NGONO. Ce dernier au cours de sa traditionnelle sortie du samedi soir a fait savoir, sans mettre de précautions, que les journalistes « Ernest OBAMA et Francis BONGA sont homosexuels ». Une déclaration qui a choqué plus, dont Marlène EMVOUTOU. Et comme pour faire un pied de nez à cet accusateur, elle réplique dans une publication, affirmant de manière ironique qu’ « un bon journaliste camerounais doit être homosexuel ».
A priori, c’est choquant et ce n'est pas vrai du tout. Car évidemment, ce n’est pas l'orientation sexuelle qui fonde la compétence journalistique. De plus, l’homosexualité ne fait partie d’aucun chapitre parmi les leçons enseignées à l'école de journalisme. Mais placé dans son contexte, cette prise de parole signifie simplement qu’il ne sert à rien d’accuser tous les journalistes compétents camerounais de pratique d’homosexualité.
Mais le cœur de la prise de parole de Marlène Emvoutou, c’est le plaidoyer fort riche d’arguments pour disculper son ami dans cette situation difficultueuse dans laquelle il se trouve en ce moment. Le premier argument consiste à élaguer tout à priori de tribaliste tel que collé à la peau de Ernest Obama depuis les élections de 2018.
Pour le Dr Marlène ne pas être en accord avec Maurice Kamto ne fait pas de vous un tribaliste. « J'ai appris grâce à l'affaire Obama que le mot tribalisme signifie haine de Kamto et donc haine des Bamiléké ... Ils jubilent au point d'oublier que le tribaliste Ernest Obama a épousé une fille Bamoun qui lui a fait des enfants. Dans les crânes creux de ceux qui adorent les crânes, Ernest Obama doit mourir en prison. »
Au sujet des accusations portées à l'endroit du journaliste, sa meilleure amie le défend en précisant qu’il est impossible qu’un ordonnateur soit inculpé pour des malversations financières et que le comptable et la directrice des affaires financières ne soient pas inquiétés. « Je rappelle ici que l'affaire Obama telle qu'elle est la narrée par les journalistes de vision 4, nous permet de faire l'amer constat qu'il s'agit en réalité d'une cabale contre le protégé de Jean de Dieu Momo, l'ami de Samuel Eto'o. Sinon sur le plan juridique, une accusation de détournement et de surfacturation ne peut pas prospérer, sans que la directrice des affaires financières de vision 4 et le comptable ne soient mis en cause dans le dossier.
Les amis d'OBAMA sont capables de rembourser le corps du délit...
Car Obama en tant que directeur général de vision 4, n'était que l'ordonnateur des dépenses. Pour parler trivialement "il ne voyait pas l'argent avec les yeux". Par ailleurs, s'il est accusé de concurrence déloyale, pour avoir créé des entreprises de presse pendant qu'il était salarié du groupe l'Anecdote, le code du travail est clair en la matière, la sanction est licenciement. Supposons que Ernest Obama ait détourné de l’argent, la loi du Cameroun est clémente en la matière. Le mis en cause peut restituer le corps du délit et bénéficier d'un arrêt des poursuites.
Monsieur Amougou Belinga lui-même avait déjà bénéficié de cette disposition légale dans le cadre de l'affaire campos ... Les amis de Ernest Obama voudront connaître le montant de la somme exacte qu'il doit à vision 4 ou à Amougou Belinga pour l'aider à restituer. Cependant, les accusations de haute trahison entre un employé du privé et son patron n'ont aucun fondement juridique. » Un argumentaire qui pourrait éventuellement inspirer les avocats qui se constitueront pour défendre Ernest OBAMA. Qui sait si Marlène EMVOUTOU s’y associera comme conseil ?
Pour terminer son propos, Madame EMVOUTOU déplore la carrière désormais détruite de ce jeune camerounais pourtant plein d’avenir. « Maintenant, je sais que le Cameroun est devenu la cour du roi Pétaud, avec des roitelets qui fixent des lois sur les territoires qu'ils se sont octroyés ... Dans un pays où on célèbre la médiocrité, et piétine l’excellence, la jeunesse est obligée de s’exiler. On détruit tous ceux qui essayent de se démarquer, on les salit, on les humilie. Je suis certaine que Obama va chercher l'exil après cette expérience.
Mais, il vivra désormais avec une réputation qui ne lui permettra plus de trouver un travail qui correspond à son cursus académique, ni à son expérience professionnelle durement acquise. »
Stéphane NZESSEU
L’ancien directeur de l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), universitaire à la retraite a rendu l’âme aux premières de la matinée à Yaoundé. Il s’agit ainsi d’une grosse perte pour les hommes et femmes de média du Cameroun pour qui, le Pr. Marc Joseph Omgba Etoundi fut une source d’inspiration dans la profession de journaliste.
La triste nouvelle est tombée cette matinée du 23 juin 2020 comme un coup de massue. Le Pr. Marc Joseph Omgba vient de tirer sa révérence à l’hôpital central de Yaoundé. Le journaliste de formation est décédé des suites de maladie.
L’universitaire a eu une riche trajectoire professionnelle. Entre 1993 et 2008, il fut directeur de l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), succédant au Pr. Jacques Fame Ndongo qui avait passé 12 années à ce poste. Il a été remplacé à la tête cette école par le Pr Laurent Charles Boyomo Assala. Marc Joseph Omgba Etoundi a servi au paravent, à la Cameroon Radio Television (Crtv) comme directeur de l’Information. Par ailleurs, il a été l’un des premiers journalistes à la rédaction de Cameroon Tribune, le quotidien bilingue national créé en 1974.
Admis à faire valoir ses droits à la retraite en 2014, le maître de conférences était alors jusqu’à sa mort, conseiller technique auprès du recteur de l’Université de Yaoundé II-Soa. L’homme de médias a au crépuscule de sa carrière fait son entrée en politique. Ainsi, il s’est engagé au sein du parti du flambeau, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Ce qui lui a d’ailleurs permis de diriger l’exécutif communal de son Mbankomo natal dans la région du Centre.
Le Pr. Marc Joseph Omgba Etoundi fut donc une source d’inspiration pour de nombreux professionnels de médias. Il laisse dans l’émoi, ses anciens collègues, camarades de parti sans oublier ses étudiants en journalisme et en communication qui aujourd’hui exercent dans plusieurs institutions nationales et internationales.
Il a formé plusieurs générations d'hommes et femmes aux métiers de l'information et de la Communication, aujourd’hui employés dans de nombreux médias aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Ces derniers se souviennent de l’une de ses thèses avec un sujet qui reste encore l’actualité : « La Presse camerounaise dans tous ses états : Esquisse de présentation de la presse écrite camerounaise des origines à nos jours avec un gros plan sur la presse écrite de langue française pour la période de 1992 à 1997, Thèse d’habilitation, Paris II-Panthéon.
Le Pr Marc Joseph Omgba décède alors qu'il a porté en terre sa grande sœur qui l'a élevé, le 06 juin dernier. RIP Grand prof !
Innocent D H
Dans un communiqué publié ce lundi, 22 juin 2020, l’ambassadeur du Cameroun en Guinée équatoriale, Lazare Mpouel Bala, porte à la connaissance de la communauté camerounaise résidant à Malabo que les corps de certains compatriotes décédés gisent à l’hôpital régional de la capitale du pays de Teodoro Obiang Nguema depuis un certain temps qui tend à se prolonger.
Dans le communiqué, le diplomate camerounais informe sur la présence de 05 corps sans vie de camerounais, abandonnés à l’hôpital régional de Malabo. L’ambassadeur du Cameroun en Guinée équatoriale dresse aussi la liste de ces compatriotes décédés. Dans le document, Lazare Mpouel Bala évoque les noms suivants : Marisol Siafa Suagulu, Beyome Maka, Marie Jeanne, Adamu Issa et Honorine Djauncun.
L’ambassadeur demande par ailleurs, aux familles et aux connaissances des personnes dont les noms figurent dans cette liste, de se présenter et prendre part à une réunion qu’il va présider lui-même. Il s’agit d’une réunion qui aura lieu ce mercredi, 24 juin 2020 à partir de 10 heures précises.
Signalons que l’abandon de ces cadavres des camerounais en Guinée équatoriale intervient au moment où le monde en général, l’Afrique et la sous-région Afrique centrale en particulier sont en ordre de bataille contre la pandémie de coronavirus. Depuis la survenue de cette maladie sur le continent africain, les pays ont pris les mesures drastiques pour la restriction des mouvements des personnes et des biens. Aux rangs des décisions communes prises par les Etats, il y a la fermeture des frontières (terrestres, maritimes, aériennes).
En Guinée équatoriale, notamment, c’est le 23 mars 2020 que le Gouvernement équato-guinéen a renforcé par décret les mesures prises précédemment pour lutter contre la propagation du coronavirus sur son territoire. Parmi ces prescriptions gouvernementales, « les citoyens nationaux et les expatriés résidant sur le territoire national sont invités à rester chez eux pendant la durée de la validité de ces mesures de précaution ».
Selon les informations relayées par TV5 Monde, le pays de Teodoro Obiang Nguema compte au 17 juin 2020, 1 306 cas déclarés positifs, dont 12 décès. Le premier cas dans ce pays a été détecté le samedi, 14 mars dernier, une femme équato-guinéenne de 42 ans qui rentrait d’un séjour en Europe. Les compagnies aériennes internationales opérant en Guinée équatoriale sont actuellement limitées à un vol hebdomadaire, apprend-on.
Innocent D H