L’allié politique de Maurice Kamto et du MRC n’est pas resté indifférent quant aux actes de violation de droit de l’homme pratiqués par les membres de l’équipe du Président Jean Pierre Amougou Belinga à l'endroit du journaliste Ernest OBAMA.
Dans un tweet publié ce mardi matin, le président du mouvement Agir évoque pour le déplorer les agissements du patron de VISION 4. Pour Penda EKOKA, ce qui arrive en ce moment au journaliste est le reflet de la mauvaise qualité de notre justice, qui se fait manipuler dans tous les sens. Ce qui a pour conséquence de faire quitter le Cameroun de l'Etat de droit pour rétrograder le pays à l'État de nature. De manière exhaustive, Christian PENDA EKOKA fait savoir :
« L'affaire Ernest Obama est une parfaite illustration de l'appropriation des pouvoirs d'Etat, dans le cas d'espèce son volet judiciaire, par des individus à des fins personnelles. Cette dérive de l'État de droit vers l'état de nature est la conséquence du modèle de personnification du pouvoir politique, marqueur du magistère de Biya dès son accession au pouvoir.
Seule la loi de la jungle autoriserait qu'un individu utilise ainsi, en toute impunité, les appareils médiatique, judiciaire et répressif pour instruire, juger, arrêter et condamner aux fins de sa propagande propre et de la manipulation de l'opinion. La bureaucratie judiciaire doit elle-même regarder interloquée ces agissements. Hélas, c'est ce qu'il arrive lorsque l'élite, toutes catégories socio-professionnelles confondues, est devenue une caste corrompue et prévaricatrice, dérogeant à sa fonction de vigile des valeurs fondamentales. Faites remonter la scène au sommet de l'État, événement possible et pas du tout improbable, et vous comprendrez que le pays est sur une pente fort dangereuse ».
Les positions de Christian PENDA EKOKA peuvent se justifier quand on sait que dans cette procédure, la plainte a été déposée bien après l’arrestation du concerné. Alors que pour se justifier les auteurs de ce raté en matière de procédure pénal on fait savoir qu’il s’agissait d’un cas de flagrance. Or, depuis quelques jours, on constate bien que ce n’est pas la procédure en cas de flagrance qui est appliqué.
Puisqu’il est encore recherché ici les preuves de la commission des infractions qui lui sont reprochés. Ernest OBAMA, après une longue journée passée au parquet à être auditionné, est retourné dans les cellules de la gendarmerie du Lac pour attendre d'être à nouveau convoqué ou libéré sous caution, selon la bonne humeur du magistrat.
Stéphane NZESSEU