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C’est l’une des décisions prises ce 30 juin 2020 par le Comité exécutif de la Confédération africaine de football.

 

C’est désormais officiel et arrêté. Le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) qui devait se jouer au Cameroun cette année, va plutôt se dérouler en janvier 2021. C’est une décision prise ce mardi 30 juin 2020 par le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf), qui s’est concerté par visio conférence. Au cours de cette concertation, Ahmad Ahmad le président de la Caf a exprimé son satisfecit par rapport au niveau d’avancement des préparatifs du Chan et de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui doivent se dérouler au Cameroun.

« Le Comité Exécutif de la Caf est satisfait des autorités camerounaises pour leur engagement dans l'accueil des deux compétitions. Le Cameroun est prêt à accueillir l'une ou l'autre compétition et respecte le calendrier prévu», a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la Can que le Cameroun devait abriter l’année prochaine c’est-à-dire en 2021, la compétition continentale a été reportée en 2022. Cette décision, apprend-on de nos sources, a été prise après consultation de toutes les parties prenantes dans l’organisation de cette compétition. Nos sources rapportent également que la date du tournoi final et les matchs restants des éliminatoires seront communiqués en temps utile.  

Interclubs saison 2019/20

Pour ce qui est des interclubs, le Comité exécutif de l’instance faîtière du football africain a décidé que la Ligue des Champions Total CAF et la Coupe de la Confédération Total CAF reprendront en septembre avec un format Final Four (4). Les matchs de demi-finale se joueront en un seul match.

Les autres décisions prises sont: Total Ligue des Champions CAF : le lieu du Final Four sera décidé. Coupe de la Confédération Total CAF: le Maroc accueillera les Final Four. Total Coupe d'Afrique des Nations Femmes 2020: en raison de conditions difficiles, l'édition 2020 de la Coupe d'Afrique des nations féminine a été annulée. Et entre-temps, la Ligue des champions féminine de la CAF sera lancée en 2021. Le format et d'autres détails seront communiqués en temps voulu.

 

Liliane N.

 

Interviewé par nos confrères de franceinfo, l’homme de lois estiment qu’il s’agit d’une « mode chez les magistrats, les peines très lourdes. On envoie en prison des gens qui pourraient encore travailler… ».

 

Des regrets exprimés ce Mardi par Jean Veil, quelques heures après la condamnation de François Fillon à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, dans l'affaire des emplois fictifs de sa femme Penelope.

L'avocat de Marc Joulaud, ancien suppléant de François Fillon à l'Assemblée nationale, trouve que la prison « devrait être réservée aux gens qui sont dangereux pour la société. Les autres, on devrait les faire travailler ».

Il estime que « pour un certain nombre d'infractions, et d'infractions financières, il conviendrait de trouver des modes de sanctions qui soient différents ».

En rappel, Marc Joulaud, est devenu député en 2002 quand François Fillon a rejoint le gouvernement. Il a octroyé des salaires à Penelope Fillon comme collaboratrice, un travail « dénué de crédibilité », selon les juges. Tous deux ont été condamnés à trois ans de prison avec sursis. Comme Penelope et François Fillon, Marc Joulaud a fait appel de sa condamnation.

« Mon client est quelqu'un de timide »

Marc Joulaud a-t-il fait ce qu'on lui demandait de faire ? « Oui, sûrement », répond Jean Veil. « Mon client, qui n'avait jamais été député avant de remplacer François Fillon, est quelqu'un de relativement timide », explique l'avocat, « et c'est assez normal quand on commence un nouveau métier, une nouvelle activité, de pouvoir être rassuré, d'être guidé. Il était certain de ce que la présence de Penelope Fillon pouvait l'aider, d'une part, à connaître les gens, à l'accompagner, et tout cela était utile pour lui ».

Le rappel des sentences de François Fillon dans une retentissante affaire d’emplois fictifs qui avait fait dérailler sa campagne présidentielle en 2017

« Cinq ans de prison, dont deux ferme », c’est la décision prise ce Lundi par le tribunal correctionnel de Paris même s’il n’a pas prononcé de mandat de dépôt ; cependant, la peine est assortie du paiement d’une amende de 375.000 euros et d’une peine d’inéligibilité de dix ans.

Son épouse Penelope Fillon a été condamnée à trois ans de prison avec sursis et 375 000 euros (578 000 $ CAN) d’amende et à deux ans d’inéligibilité.

Les époux Fillon et leur co-prévenu Marc Joulaud, l’ancien suppléant de François Fillon dans le département de la Sarthe, dont il était député, ont été en outre condamnés à rembourser plus d’un million d’euros à l’Assemblée nationale.

Les époux Fillon ont fait savoir qu’ils faisaient appel de cette condamnation : «Cette décision, qui n’est pas juste, va être frappée d’appel (...), il y aura un nouveau procès», a annoncé devant la presse Antonin Lévy, l’avocat de François Fillon.

Le jugement a été prononcé en dépit des demandes de la défense de rouvrir les débats, arguant de «pressions» sur l’enquête.

Donné favori à la présidentielle, le chantre de la droite conservatrice avait finalement été éliminé au premier tour, après une campagne minée par cette affaire révélée par l’hebdomadaire le Canard Enchaîné.

À 66 ans, François Fillon, retraité de la politique s’était reconverti dans la finance lorsque cette affaire de détournements de fonds pour emplois fictifs a estimé que les faits reprochés aux accusés relèvent «davantage du rôle social d’un conjoint d’élu» que d’un réel emploi d’assistant parlementaire, lequel est donc «fictif».

 

Nicole Ricci Minyem

 
 

Olivier Bibou Nissack dans un texte publié sur la toile, demande de l’aide pour la protection de sa progéniture.

 

Olivier Bibou Nissack connu sur la scène politique du Cameroun comme le porte-parole de Maurice Kamto, n’a pas peur pour sa vie, mais pour celles de ses deux enfants. Il n’a non plus peur pour sa compagne qui a épousé son combat, lui-même ayant épousé celui du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), depuis la période de l’élection présidentielle de 2018. 

Le récent texte qu’il a lui-même publié, porte un appel à protection de ses deux enfants, qu’il présente comme étant les rares personnes à pouvoir lui donner du sourire.

“Je me présente ici à vous avec les miens car je suis un homme public et n'ai rien à cacher, mais aussi et surtout parce que j'avoue être plus inquiet pour eux que pour moi. Aidez-moi à les protéger car on ne peut le faire tout seul face à des gens sans foi ni loi. Si un jour je ne suis plus là veillez sur ces deux trésors (parmi les rares à savoir m'arracher un sourire dans ce monde parfois si froid) pour moi, leur mère elle je ne m'inquiète pas pour elle, car son héroïsme et sa bravoure ne sont plus à prouver. Elle est une guerrière”, a écrit celui qui est devenu porte-parole de Maurice Kamto depuis la période de l’élection présidentielle.

Pour mieux comprendre cette récente sortie d’Olivier Bibou Nissack, il faut rappeler qu’il a été victime d’une agression, dans la nuit du vendredi 26 juin au samedi 27 juin 2020. Trois hommes ont fait irruption dans son domicile. Grâce à l’assistance des voisins, il a réussi en compagnie de sa compagne à repousser ces derniers. Aux dernières nouvelles et selon nos sources, l’un des trois assaillants considérés comme le chef du groupe a été interpellé par la police. 

C’est donc un événement que le porte-parole de Maurice Kamto affirme avoir dépassé même s’il souligne qu’il ne l’a pas jeté aux oubliettes. Olivier Bibou Nissack se réjouit du combat mené aux côtés du leader du Mrc et des valeurs qui sont les leurs. 

“La cruauté humaine est tant et si surprenante que des personnes irresponsables opposants de l'opposition, voire proches du régime, tentent de tourner en dérision les attaques sur les individus au mépris des valeurs humaines qui se situent au-dessus des querelles politiques. Ces valeurs qui font que la détresse d'un OBAMA émeuve le citoyen et compatriote Maurice KAMTO face au viol de ses droits civiques, et le pousse à dénoncer à haute voix ces violations inacceptables. Ces valeurs qui font que le même, lorsque Mathias Éric OWONA NGUINI fût attaqué à titre personnel, vola à son secours en condamnant sans réserve ces attaques personnelles inacceptables. Je suis donc heureux de travailler aux côtés de ce leader qui du mieux qu'il peut, donne tout ce qu'il a, pour incarner ces valeurs qui seules sauront réconcilier les Camerounais le moment venu”, a-t-il écrit.

 

Liliane N. 

 

A l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo (RDC), le roi des belges a adressé une lettre au président Etienne Tshisekedi, Chef de l’Etat du pays de Patrice LUMUMBA. Une adresse dans laquelle, pour la première fois, le monarque belge reconnaît les crimes de son pays au Congo pendant la période de la colonisation.

 

Le Roi Philippe a dit « ses plus profonds regrets pour les blessures » que le peuple congolais a subi au cours des 80 années de colonisation de ce qui était appelé à l’époque « le Congo Belge ». Dans cette lettre adressée ce mardi 30 juin 2020, le roi Philippe dit :

« A l’époque de l’Etat indépendant du Congo [quand ce territoire africain était la propriété du roi Léopold II], des actes de violence et de cruauté ont été commis, qui pèsent encore sur notre mémoire collective. La période coloniale qui a suivi [celle du Congo belge, de 1908 à 1960] a également causé des souffrances et des humiliations. Je tiens à exprimer mes plus profonds regrets pour ces blessures du passé dont la douleur est aujourd’hui ravivée par les discriminations encore trop présentes dans nos sociétés. »

Dans la foulée, des réactions ont suivi au sein de la classe politique belge ; Des réactions qui pour la plupart saluent cette belle décision du Roi de Belgique. Parmi ces réactions, celle du Premier Ministre belge, Sophie Wilmès. « L’heure est venue pour la Belgique d’entamer un parcours de vérité » à propos de son passé colonial, a à son tour affirmé mardi, Sophie Wilmès, à Bruxelles, en saluant le geste du roi Philippe. « Tout travail de vérité et de mémoire passe d’abord par [le fait de] reconnaître la souffrance de l’autre » a-t-elle ajoutée.

Le propos tenu par le Roi des belges est louable. Mais il devrait s’accompagner d’actions réelles sur le terrain pour dans un premier temps restituer les biens culturels et cultuels du Congo qui trônent dans plusieurs musés en Belgique et ailleurs. Le roi belge devrait comme le revendique certains activistes congolais, chiffrer le tort matériel subi par le Congo pour que cela constitue une dette de ce pays colonisateur à la RDC.

Sans préjudice d’autres actions de restitutions et de libération de l’économie congolaise pour qu’enfin le rêve de Patrice LUMUMBA soit une réalité. Il faut dire que c’est à l’occasion des manifestations contre l’assassinat du noir américain Georges Floyd que des activistes congolais ont remis sur la table les crimes du Roi Léopold II sur les noirs au Congo. Et visiblement, c’est pour faire bonne figure que le Roi actuel dit « ses regrets » comme pour apaiser les colères.

 

Stéphane NZESSEU

 

Le 30 juin 1960, le royaume de Belgique se trouve dans l’obligation de rendre sa liberté au peuple congolais. Alors que Léopold II, le Roi Belge souhaite laisser croire que cette concession est le fruit de sa magnanimité et de son amour pour ce pays, Patrice Emery LUMUMBA, Premier Ministre du tout premier gouvernement congolais va balayer d’un revers de la main le sentimentalisme du colon pour rétablir la vérité de l’histoire coloniale et annoncer les nouvelles couleurs de la nouvelle ère qui s’ouvre alors pour le pays.

 

Patrice LUMUBA rêvait d’abord d’un peuple congolais uni. Un peuple engagé dans une lutte commune. « Ensemble mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail. Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme Noir lorsqu’il travaille dans la liberté, et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique toute entière. »

Le Premier ministre évoque ici les secteurs de la vie qui devaient être réformées dans l’urgence. Et aujourd’hui encore la justice sociale, la juste rémunération de son travail, le travail dans la liberté sont encore des quêtes pour le peuple congolais et pour nombre de pays africains.

Au cours de ce fameux discours, patrice LUMUMBA trace la voie d’un nouveau Congo. Un Congo qui protège les siens et préserves leurs intérêts. « Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants. Nous allons revoir toutes les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles.

Et pour tout cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l’assistance de nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyale et qu’elle ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit. 

Ainsi, le Congo nouveau que mon gouvernement va créer sera un pays riche, libre et prospère. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger. »

Patrice Emery LUMUMBA sera assassiné six mois après ce discours, le 17 janvier 1961 près d’Elisabethville dans le Katanga. Il n’avait que 36 ans...

 

Discours intégral du 30 Juin de LUMUMBA

« Combattants de l’indépendance aujourd’hui victorieux, Je vous salue au nom du gouvernement congolais. À vous tous, mes amis, qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez.

À vous tous, mes amis qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l’histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté.

Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal. Nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang.

C’est une lutte qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage, qui nous était imposé par la force.

Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire.

Nous avons connu le travail harassant exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers. Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des “nègres”.

Qui oubliera qu’à un noir on disait ‘Tu’, non certes comme à un ami, mais parce que le ‘Vous’ honorable était réservé aux seuls blancs !

 

Nous avons connu nos terres spoliées au nom de textes prétendument légaux, qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort.

Nous avons connu que la loi n’était jamais la même, selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir, accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres.

Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou, croyances religieuses : exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort elle-même.

Nous avons connu qu’il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillotes croulantes pour les noirs ; qu’un Noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dits ‘européens’ ; qu’un Noir voyageait à même la coque des péniches au pied du blanc dans sa cabine de luxe.

Qui oubliera, enfin, les fusillades où périrent tant de nos frères, ou les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’une justice d’oppression et d’exploitation !

Ensemble mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail. Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir lorsqu’il travaille dans la liberté, et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique toute entière.

 

Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants. Nous allons revoir toutes les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles.

Et pour tout cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l’assistance de nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyale et qu’elle ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit.

Ainsi, le Congo nouveau que mon gouvernement va créer sera un pays riche, libre et prospère. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger.

Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise.

L’indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le continent africain.

Notre gouvernement fort -national- populaire, sera le salut de ce pays.

J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants de se mettre résolument au travail, en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique. Hommage aux combattants de la liberté nationale ! Vive l’indépendance et l’unité africaine ! Vive le Congo indépendant et souverain ! »

 

Patrice Emery LUMUMBA

 

 

Stéphane NZESSEU

 

Auriol Dongmo défendra désormais les couleurs du Portugal dans toutes les compétitions internationales.

 

C’est une grosse perte pour le Cameroun. L’athlète Auriol Dongmo Mekemnang va désormais compétir pour le compte du Portugal. D’ailleurs à partir du 26 juillet 2020, cette compatriote deviendra plutôt celle du footballeur Cristiano Ronaldo.  Il convient de noter que ce sera l’aboutissement d’une procédure qui dure trois années et qui a été suivie à l’insu des autorités de la Fédération camerounaise d’athlétisme. La championne d’Afrique a introduit sa demande de nationalité portugaise le 25 juillet 2017.

La Fédération camerounaise d’athlétisme (Fca) accuse la World Athletics l’instance mondiale d’athlétisme d’avoir joué un rôle trouble dans ce qui se passe avec Auriol Dongmo. « Ils nous ont simplement envoyé une note qui nous indique la date à laquelle nous allons perdre notre athlète, alors qu’ils ne nous avaient jamais signifié qu’un dossier y avait été introduit par la Fédération portugaise.

Cette dernière aussi ne nous a pas du tout respectés ; elle s'accapare de notre enfant qui a fugué. Ce n’est pas normal. Chez nous les bantous, on peut bien voir son enfant aller en mariage ailleurs, mais c’est avec l’accompagnement des parents. Nous sommes saisis par la World Athletics pour légitimer une fugue de notre fille ; c'est un manque de respect. Cela se passe malheureusement avec la complicité de notre athlète qui n'a rien dit, ni demander un conseil à personne au Cameroun », a déclaré Charles Kouoh Kotte le Secrétaire général de la Fca.

Pour la Fca, la World Atletics aurait dû suspendre la demande de naturalisation d’Auriol. L’une des raisons avancées étant que celle-ci bénéficiait de la bourse olympique au nom du Cameroun, alors qu’elle avait déjà introduit son dossier pour devenir portugaise.

« Elle s’est engagée dans plusieurs compétitions avec son passeport camerounais, alors qu’elle savait bien qu’elle ne l’est plus. La dernière, c’est aux Championnats du monde de Doha en 2019 », déclare un spécialiste de la discipline. Auriol Dongmo pour être arrivée en retard n’avait pas été admise à prendre part à la compétition dont parle le spécialiste suscité. Pour ce dernier, avec cette information qui est mal accueillie, il ne s’agissait que d’une manigance.

Auriol Dongmo Mekemnang  la native de Ngaoundéré détient le record d’Afrique du “Lancer de poids”. Elle a été deux fois médaillée d’or aux Championnats d’Afrique et deux fois médaillée d’or aux Jeux africains. 

 

Liliane N.

 

 

Les statistiques rendues disponibles par le ministère de l’Economie, relayées par le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune révèlent que le taux d’exécution du Budget d’investissement public (BIP) au premier semestre de l’exercice 2020 au Cameroun était de 17%. Il s’agit ainsi d’une baisse drastique de 25%, un glissement annuel est enregistré à cause de la crise sanitaire imposée par la pandémie du coronavirus.   

 

Le Budget d’investissement public du Cameroun au 15 juin 2020 est fortement plombée dans son exécution. De sources officielles, son taux d’exécution à cette période est de 17%. Ce même taux d’exécution du BIP se situait à 42% à la fin du premier semestre de l’exercice précédent. L’on enregistre ainsi, une baisse de 25%, correspondant au glissement annuel.

Selon les explications fournies aux membres de la Brigade de contrôle des réalisations physiques des programmes et projets d’investissements publics du ministère camerounais de l’Economie, qui sont sur le terrain depuis quelques jours, cette situation est due à la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19. 

Il est espéré le redressement de la barre de l’exécution du BIP au cours du second semestre 2020. Cependant, il ne serait pas surprenant de constater le moment venu la non-exécution de certains projets contrairement à ce qui a été prévu au départ. Le collectif budgétaire signé le 03 juin dernier réduit de 240 milliards de FCFA l’enveloppe initiale destinée à l’investissement public au Cameroun. En effet, cette enveloppe budgétaire qui était de 1496 milliards est passée finalement à 1256 milliards de FCFA. 

Indiquons outre, l’exécution du Budget d’investissement public qui se trouve plombée dans son exécution au premier semestre à cause du Coronavirus, les échanges commerciaux du Cameroun avec le reste du monde ont également pris un sérieux coup. A en croire, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana au cours du Conseil de cabinet du mois de juin présidé par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, les échanges commerciaux globaux du pays ont regressé de 16% pendant cette période. 

 

Innocent D H 

 

Après une première lecture de la loi, vendredi dernier, les sénateurs avaient décidé de bloquer la loi de révision du code pénal gabonais qui modifie l’alinéa 5 de l’article 402 dudit code. Or, à la surprise de tous, les sénateurs ont repris le texte ce lundi et au bout de longs échanges, les membres de la chambre haute ont plié et en début de soirée, votés pour l’adoption en l’état de la modification du code pénal avec la dépénalisation de l’homosexualité en prime.

 

Les sénateurs gabonais ont à leur tour adopté le projet de loi sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon ce lundi soir au palais du Senat à Libreville. D’après les résultats du vote, 59 sénateurs ont voté pour, 17 ont voté contre et 4 se sont abstenus. Il y a eu 3 bulletins nuls. Ce vote permet de modifier la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal en République gabonaise.

La modification porte exactement sur le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019 qui condamnait l’homosexualité. L’ancienne disposition de cet alinéa précisait que les personnes reconnues coupables d’homosexualité risquaient 6 mois de prison ferme et une amende de 5 millions de FCFA. C’est donc cette disposition qui saute du dispositif pénal de la République du Gabon.

Un retournement de situation en l’espace d’un weekend qui est difficile à comprendre si ce n’est à l’aune de pression qui ait été fait sur les sénateurs gabonais. Car comment comprendre que des personnes qui n’étaient pas d’accord pour cette modification le vendredi, le soient subitement et dans un nombre aussi important deux jours après ?

Le 23 juin, les députés avaient déjà voté pour la dépénalisation de l’homosexualité. Lors du vote à l’Assemblée nationale, 48 députés ont voté pour, 25 se sont abstenus et 24 ont voté contre. Les deux chambres du parlement ayant adopté le texte, il restera au chef de l’Etat de promulguer le texte.

Le texte peut encore être, cependant, attaqué auprès de la Cour constitutionnelle, par des citoyens ou des partis politiques s’ils estiment que celui-ci est contraire à la constitution. Comme quoi rien n’est encore perdu pour les acteurs de la scène politique gabonaise qui ne sont pas prêts à vivre dans un pays où une telle pratique est légalisée. Depuis l’annonce de cette modification par le Sénat, les grognes se sont faits plus fortes au sein de la population.

 

Stéphane NZESSEU

 

Du 14 au 17 janvier 2020, deux députés français se sont rendus au Cameroun pour une mission parlementaire dans un contexte de crise dans les deux régions anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest) du Cameroun. Ce 01er juillet, Rodrigue Kokuendo et Didier Quentin seront devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale aux fins de rendre compte de leur mission. 

 

L’Assemblée nationale française aura sans doute à l’occasion de ce compte rendu parlementaire une idée sur l’évolution de la vie sociopolitique au Cameroun ces derniers mois. En effet, les deux parlementaires français vont porter à la connaissance de la représentation nationale de leur pays, ce qu’ils ont vu et entendu dans le pays de Paul Biya durant leur mission. Leur séjour est intervenu dans un contexte de guerre séparatiste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, alors que l’armée régulière camerounaise était régulièrement accusée d’exactions. 

Pendant leur séjour, les deux élus français avaient eu à échanger avec des officiels camerounais sur la crise anglophone, mais également avec les ministres des relations extérieures, de l'Économie ou encore de la Décentralisation, des membres de la Société civile et du monde des affaires sur d’importantes questions. 

De sources crédibles, c’est le compte rendu de cette mission parlementaire qui sera fait ce mercredi devant les membres de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française. Un compte rendu qui sera suivi d’une audition du ministre français des Affaires étrangères. 

Rappelons que le Cameroun et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont convenu en mai dernier, du déblocage d’une enveloppe initiale de 14 millions de dollars pour la reconstruction des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette somme est destinée au démarrage des travaux, dont le coût global est estimé à 150 millions de dollars. Cette reconstruction des régions anglophones fait partie des recommandations du Grand dialogue national tenu fin septembre et début octobre 2019 à Yaoundé. 

Le projet de reconstruction est décliné en trois phases : la phase conjoncturelle de deux ans consacrée aux réparations à l’échelle des individus, la phase à court terme de cinq ans et la phase à long terme de dix ans consacrées aux projets structurantes. 

Pendant les 10 prochaines années, le Gouvernement camerounais projette notamment la réhabilitation de 350 écoles, de 115 centres de santé, 40 points, 400 points d’eau, 500 kilomètres de lignes électriques basse tension, 600 kilomètres de routes rurales, 45 marchés et 12 000 maisons etc. 

Pour le financement de ce projet, le Gouvernement camerounais a pris attache avec plusieurs de ses partenaires parmi lesquels la France, les Etats-Unis, la Suisse, le PNUD, l’UNICEF, le HCR entre autres. 

 

Innocent D H 

 

Au lendemain de la libération de Ernest OBAMA, un reportage est diffusé sur a chaîne de télévision Vision 4, reportage réalisé par le journaliste Sylvestre Messi, dans lequel on présente Marlène Emvoutou comme une « escroc, ayant bénéficié d’un don de 5 millions de FCFA de la part de Amougou Belinga au sortir de la prison de Kondengui ». Le journaliste l’inscrit au même titre que le Dr Vincent Sosthène Fouda, au rang des ennemis de la chaîne de télévision de Nsam à Yaoundé. Et c’est suite à ce reportage que la femme d’affaire va proférer des menaces à peine voilées au patron de son ami Ernest OBAMA.

 

Le reportage est diffusé le vendredi 26 juin au 20 heures. Indexée comme ayant détournée plus de 80 millions de fcfa dans le cadre du projet ASPIRE. Or la passionnée de football rappelle qu’elle n’a jamais été inquiétée par la justice pour une question de détournement à ASPIRE, mais dans une affaire tout à fait différente. Aussi, elle fait savoir qu’elle est une amie intime de Amougou Belinga et qu’ils ont très régulièrement des échanges de bons procédés. C’est ce qui justifie qu’au sortir des geôles de la prison de Kondengui, celui-ci lui a apporté une aide comme elle-même a souvent eu l’occasion de le faire.

 

Tout de suite, dans une réaction à chaud, Marlène Emvoutou menace la chaîne Vision 4. « Tout ce que Ernest OBAMA sait sur Amougou Belinga, je le sais. Je ne suis pas au Cameroun et j’ai la puissance des réseaux sociaux. » Elle va plus loin, en affirmant qu’elle a les moyens de « mettre les mains dans la boue pour détruire la chaîne Vision 4 ». Marlène poursuit donnant un ultimatum. « Je vous donne jusqu’à la semaine prochaine pour retirer votre vidéo. De même que je suis fidèle à Ernest OBAMA, de même je le suis envers Amougou Belinga (…) je dis à Amougou Belinga que c’est la dernière fois que je suis diffamé sur votre média. »

 

« Je reviendrai sur les détails de mes échanges avec Amougou Belinga si vous continuez à me salir dans votre chaîne ». Un bras de fer qu’elle décide d’engager avec la télévision de Nsam. De toutes évidence, Marlène Emvoutou en sait longuement sur le PDG de Vision 4. Et visiblement, ce ne sont pas des relations saines, si cette dernière estime que le fait de dévoiler la nature de ces relations peut entamer la notoriété du patron de Ernest OBAMA. Des détails croustillants. Et pour donner un aperçu elle dit « méfiiez-vous de celui qui a vu un Roi nu, votre roi ».

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01