25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • International

L’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Pierre Milla Assouté affirme dans une tribune publiée sur sa page Facebook, que les pratiques homosexuelles resteront punies dans notre pays.

 

Pierre Milla Assouté est ferme sur la question. Pour lui, dire qu’on dépénalise une perversion qui se rapproche à une orientation sexuelle signifie qu’on a tout simplement légalisé l’homosexualité. La récente tribune de cet ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) naît de l’actualité qui à l’heure actuelle, divise les gabonais. On sait que depuis la semaine dernière, le Gabon a choisi de dépénaliser l’homosexualité. Il devient ainsi le tout premier pays de l’Afrique subsaharienne à revoir une loi qui punit les gens de même sexe qui ont cependant, des relations sexuelles. 

S’adressant d’une certaine façon aux camerounais qui ont vu d’un bon œil la dépénalisation de l'homosexualité, Pierre Milla Assouté leur dit que l’homosexualité restera punie dans notre pays. Il souligne que la Chine, la Russie et les pays arabes ont refusé cette pratique. 

Ci-dessous la tribune de Pierre Milla Assouté     

 

Il ne faut pas légaliser l'homosexualité au Cameroun

Lorsque l'on parle de dépénalisation d'une perversion se rapportant à l'orientation sexuelle, cela signifie simplement dit la légalisation de l'homosexualité.

La Russie, la Chine, les pays Arabes l'ont rejeté.

Certains vous diront pour justifier l'abomination qu'il s'agit de liberté d'user de son corps.

Ce qui est en cause se rapporte à une offre culturelle exogène d'homosexualité assortie des conditionnalités économiques à l'aide au développement.

 

Prétendre aider l'Afrique en échange de son âme est un chantage, une arnaque et une nouvelle forme d'aliénation culturelle oppressive et contraignante.

Une offre d'aide qui vient en échange de l'abandon "consentant“ de ce que l'on est, contre de l'argent est infâme.

Une telle entreprise est mauvaise pour le Cameroun et pour l'Afrique en général et voire criminogène.

Ces initiatives démontrent bien qui est à l’ origine de la corruption morale reprochée à nos Etats.

Je m'adresse donc ici sans aucune position de pouvoir autre que mon intellect et ma culture aux Camerounais mais aussi à tous les Africains.

Nous avons été colonisés en troquant nos pratiques et croyances ancestrales y compris nos hommes déportés par dizaines de millions contre le sucre, le sel et les religions et les langues étrangères.

 

Telle est la source de notre mal africain. La source de notre domination. Notre pays fait face à des zones de cultures étrangères revendiquées par des aborigènes. Les conséquences sont les guerres fratricides...

Les mêmes reviennent 500 ans plus tard avec l'homosexualité en échange de [ l'aide financière au développement ]. La contrepartie est de détruire ce qui reste de notre morale, de notre culture, de nos mœurs polygamiques.

La reconstitution rapide, le capital humain perdu depuis 900 ans sous l’esclavagisme arabe et celui des occidentaux combiné sera plombée.

De nouveau, certains Africains, il en existe hélas dans mon pays, plus vulnérables qu'au Kenya, ouvrent les bras à cette nouvelle forme d'aliénation qui viole l'ordre divin et viole notre culture.

Mais parlons singulièrement ici du Cameroun. L'homosexualité doit rester interdite et même criminalisée dans la sphère publique nationale.

 

Le Chef de l'Etat du Cameroun, SE M. Paul BIYA, a relégué ce comportement interdit par nos lois et nos cultures à celui de la vie privée. Cette déclaration à elle seule suffit largement sur ce sujet.

Il n'y a pas meilleur mécanisme oppressif par consentement mutuel de dépeupler un pays et de dérégler ses valeurs que d'y introduire de l'extérieur des pratiques sexuelles contre-nature et perverses non reproductives de l’espèce humaine.

La pression du capital humain de nos pays sur la démographie mondiale en serait ralentie au privilège de la fornication et du plaisir anustole.

C’est la forme achevée de l’aliénation spirituelle et morale.

Ce qui reste de la dernière colonne vertébrale africaine de son éducation basique non chosifiée et de sa survie démographique et sa culture sexuelle en friche après avoir tout perdu est sous le couperet de l'argent...

Il en résulterait la destruction de l'unique facteur objectif de l'espoir d'inversion du rapport de force démographique productif

Notre pays doit donc se mettre au-dessus des gros mots tels que : homophobie, exclusion, qui visent à culpabiliser les autorités à se dresser contre ce fléau.

S’il y a donc des espèces homosexuelles d'exception dans notre pays qui souffriraient d'exclusion homophobes, on n’en fera pas une règle nécessitant la légalité.

 

Qu'ils se présentent donc au peuple Camerounais ouvertement ils seront soignés à l'africaine comme le Covid19.

Nos opinions nationales ne doivent pas se laisser impressionner par la propagande des agents de l'homosexualité universelle. . D'ailleurs, la femme Africaine doit s'y opposer vigoureusement pour protéger sa progéniture.

L'homosexualité et les orgies nulle part au monde, ne se sont à jamais illustrés en outils de productictivité d'un pays en déficit de développement.

Notre pays attend des partenariats extérieurs d'aide à l'industrialisation, à la mécanisation agricole, au relèvement des plateaux techniques des hôpitaux, des écoles, des infrastructures, de l'eau potable, de l'énergie nucléaire ou fossile qui rime avec le développement...

Les mœurs contre-nature ne sont pas porteuses d'une plus-value scientifique, intellectuelle, économique ou sociale non plus.

La colonne vertébrale d'un pays tient en sa croyance, son ordre moral et social. Ses us et coutumes sont le fondement de son droit positif.

Nul ne vous proposera de bonne foi ce qui est bien pour vous en vous payant et en échange des "aides" contre votre âme.

Tels sont au premier chef, les fondements de mon rejet de cette abomination homosexuelle pour mon pays et mon continent. Chacun n'est disposé de faire de son corps ce qu'il veut que dans les milieux où cela est possible.

 

La prostitution qui ne rend personne malheureux chez lui est-elle pas légalisée en occident ? Et pourtant les femmes ne vendent que leurs propres corps.

La polygamie n'y est pas autorisée non plus. Et pourtant chaque polygame ne fait de son corps et de son ménage que ce qu'il veut.

Nos mœurs familiales sont pudiques et doivent le rester. Elles sont basées sur un triptyque millénaire. Ils sont de l'ordre à la fois moral et spirituel, cultuel, traditionnel et social, politique et économique.

La science qui démontre donc que des hommes doivent coucher avec des hommes est un mensonge en Afrique où le fondement de nos sociétés obéissent à ce triptyque.

Coronavirus vient de prouver aux yeux du monde l'existence des conspirations scientifiques sous emprise des cartels d'oppression économique du monde.

Le Cameroun ne peut pas et ne doit pas hypothéquer l'essor de notre capital humain et de notre influence avenir au profit des jouissances d'alcôve dépravées entre fêlés de même sexe sous une voûte légale.

Les pays déjà développés qui ont 60, 100 millions, voire 1 milliard d'habitants sur notre planète, sur des espaces territoriaux moins vastes que les nôtres, n'ont plus les mêmes besoins de croissance et de développement que nos pays. Ils n'ont rien à nous imposé en matière de procréation dans nos aires.

Ils peuvent donc se dépraver sexuellement si tels sont leurs nouveaux besoins.

Notre besoin est axé sur des savoirs, des savoir-faire pointus et la profusion d'une main d'œuvre qualifiée massive...

L’Afrique est le berceau de l’humanité. Sa vocation est donc de protéger la source de vie qui reste de l'humanité. Elle n'a pas à devenir un centre d'expérimentation de défiance à la nature de Dieu contre de "l’aide" donc la corruption.

La source de lumière de l'électricité dont nos pays ont besoin provient des deux pôles, négatif et positif.

Le comportement que l'on veut faire légaliser ne relève même pas de bestialité. Vous ne verrez pas des chiens ou des lions copuler avec des mâles mais avec des chiennes et des lionnes...

Tout cela implique donc la gestion du pouvoir d'Etat.

L’alternance ne doit pas devenir en Afrique le cache-sexe des agents de la propagande homosexuelle.

Ce qui se passe sous nos yeux, au Cameroun et dans la diaspora, depuis un certain temps, pour la conquête du pouvoir, pousse à la réflexion.

Certains pourraient dans notre contexte national détourner mon analyse en invitant à ce débat, le tribalisme et l'exclusion d'une catégorie sociale de sa légitimité à pouvoir postuler à occuper la tête de l'Etat parce qu'ils militent pour l’homosexualité.

Je les renverrais à leur culture propre sur ce sujet et à lire les termes de notre Constitution plutôt qu’à s'arcbouter sur des opinions individuelles.

Mon questionnement traite donc de ceux qui veulent ou peuvent diriger notre pays sur un fondement idéologique respectueux de mœurs nationales et de l'âme d'Afrique.

Tout citoyen Camerounais, selon la loi, peut diriger le Cameroun, s'il s'en montre digne aux yeux de notre peuple.

Mon observation a pour finalité de mettre en lumière et en relief, les enjeux d'une alternance émotive qui ne tiendrait pas compte de ce risque d'aliénation culturelle nouvelle après celle des croyances religieuses et pratiques linguistiques qui menacent le Continent et aujourd'hui ont conduit le Cameroun en guerre au NOSO sur une base culturelle importée.

La longévité au pouvoir de SEM. Paul BIYA alléguée par certains n'est pas une porte ouverte à tout-venant-agents de propagande de l'homosexualité comme valeur moderne de démocratie et de liberté inclusive.

Le Cameroun doit donc veiller à ce que le pays ne tombe pas aux mains de la toxicomanie, de la dépravation sexuelle des mœurs, de la perversion sociale, sous l’égide et effets des pulsions instinctives et l'envoûtement du désir immodéré d'un changement inconsidéré.

 

Je vais ici pointer du doigt chez nous sur 4 choses dangereuses de circonstance pour le Cameroun

1. Le <<non au gré a gré>>

De quoi s'agirait-il au lendemain d'un scrutin au résultat connu et à l’orée d'une fin de mandature négociable dans la paix. Il s'agit de désordre sans objet des impatients. Le Cameroun qui a attendu 38 ans peut attendre 5 ans de plus au lieu d'engendrer le chaos pour tous et la terre brûlée. Les fils de l'ouest attirés par le saut dans le vide ne doivent pas s'y aventurer. Les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest sont la preuve de l'aventure.

2. les nordistes seraient <<des moutons qui refusent de sortir de l'enclos>>

Je parlais de respecter le Cameroun, les Camerounais et notre Chef de l'Etat il y a peu.. Quel politicien normal, respectueux des Camerounais et Cameroun, peut allumer un tel incendie dans un pays fragile comme le nôtre ? Ce sont des propos graves, injurieux d'un peuple qui demande le pardon de ceux qui tiennent de tels énormités ou la désolidarisation de leur mouvement politique.

3. la dépénalisation de l’homosexualité dans le voisinage qui est exaltée par certains camerounais.

Les hommes ne coucheront pas avec les hommes et les femmes avec les femmes dans notre pays légalement. Cela restera pénal.

Ceux qui seraient acculturés de collusion exogène et portent en eux les germes d'une menace inconsciente contre leur propre pays.

4. les appels à l'intervention étrangère dans l'ordre national pour le pouvoir, venant des personnes sensées.

Ces appels sont une honte. Nos devanciers sont morts pour faire quitter le colon et leurs armées de nos territoires.

60 ans après, des intellectuels d'un nouveau genre politique appellent ouvertement des armées des anciens colonisateurs de revenir occuper le territoire. Ils leur reprochent pourtant d'avoir commis un génocide à l'Ouest du Cameroun, d'avoir détruit la Lybie, d'avoir livré la guerre en Côte-d'Ivoire etc..

A chaque Camerounais, je dirais de choisir entre le renforcement de l’aliénation et celui du desserrement de l'etau colonial.

Le pays d'Afrique qui a inauguré la dépénalisation de l'homosexualité s'est trompée de chemin. L'autocratie n'est pas la démocratie.

Le Cameroun est une culture polygamique pudique.

Je suis né dans un Royaume polygame moi-même et je n'en souffre pas.

Ce sont celles-là nos valeurs.

 

L'Ouest, le Grand Nord, le Centre Sud et l'Est, le Grand Sawa comprenant Littoral et le Sud-Ouest, et une partie de l'Ouest, le Nord-Ouest, ont en partage ces valeurs.

L'alcôve reproducteur de l'humain, c'est entre un homme et une femme..

Le Cameroun n'est pas un jouet de Père Noël à offrir en décembre aux enfants qui pleurent la nuit.

Il faut donc arrêter avec ces appels de pieds aux occidentaux pour accéder au pouvoir quitte à nous ramener l'anustocratie à la place de la démocratie et du mérite.

L'accès au pouvoir au Cameroun en cas de vacance du pouvoir définitivement constatée par le CC se fait par voie d'élection. Notre Chef de l'Etat a acquis l'âge et l'expérience d'un baobab qui ne plongera pas après lui le Cameroun dans le chaos. Nous devons l'y encourager.

Il n'y a donc aucun gré à gré dans la Constitution.

Ceux qui ont des projets pour le Cameroun devraient attendre de les présenter dans les urnes de 2025 et dans la paix sociale.

Le cimetière des héros morts est silencieux. N'allez donc pas devenir héros dans la tombe en allant dans les rues.

Je vous propose donc de suivre le choix de la vie. Prenez ce choix que Dieu lui-même vous a donné: la vie.

Liliane N. 


Cette bonne nouvelle a été révélée au cours d’une audience au ministère du Commerce le 25 juin 2020. En effet, Antonio Pedro, le directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations pour l’Afrique (CEA) a promis de soutenir le Gouvernement camerounais dans la perspective de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) prévue en 2021. Il s’agit d’un soutien qui devra prendre la forme d’un renforcement des capacités des acteurs, apprend-on du directeur.  

 

Le soutien annoncé de la CEA en faveur du Cameroun concocte actuellement un plan quinquennal. Ce plan a pour objectif majeur de permettre aux Etats africains de mieux saisir les opportunités qu’offre la Zleca. C’est du moins ce que l’on retient du passage du directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique de la CEA, reçu en audience il y a quelques jours au ministère du Commerce à Yaoundé. 

Pour le cas du Cameroun, c’est en fin d’année 2019 que la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zleca a été validée. Selon les éclairages du ministre camerounais en charge de l’Economie, cette stratégie va permettre au Cameroun d’implémenter des mesures pour que les entreprises au niveau local ne subissent pas la Zleca. Alamine Ousmane Mey fait savoir qu’il s’agit plutôt de faire en sorte que ces entités économiques tirent grand profit de l’opportunité qu’offre cette zone de libre-échange dont l’ambition est de créer un marché unique de 1,3 milliard d’habitants sur le contient.  

Quant au ministre camerounais du Commerce à l’occasion de l’audience accordée à Antonio Pedro, le Cameroun envisage la création d’une Agence de promotion des exportations pour mieux tirer avantage de la Zleca en cours de mise en œuvre.

Luc Magloire Mbarga Atangana a indiqué, « la relance des grandes filières d’exportation de cacao, de café, de la banane, des noix de cajou, de poivre, de miel entre autres, c’est un impératif. Les quantités sont faibles. Mettons en place un plan spécial céréales, aquaculture, pisciculture autour de la règle du sacro saint principe du patriotisme économique. Il nous faut créer l’Agence de promotion des exportations… Nous entrons vers un nouveau cycle, on ne peut pas faire une stratégie commerciale si on ne règle pas le problème de l’offre ». 

Précisons que la création de cette agence a été prévue depuis 2002 dans la charte de l’investissement, mais à date, elle n’est pas opérationnelle. 

 

Innocent D H  

 

Il a été désigné à ce noble poste à l’issue de la 33ème assemblée générale de cette banque panafricaine tenue ce mardi, 30 juin 2020. Âgé de 57 ans, le camerounais, Alain Nkontchou qui a le profil de l’emploi entend tout mettre en œuvre pour contribuer au rayonnement de cette institution bancaire.  

 

C’est à Alain Nkontchou que revient désormais l’honneur d’occuper le poste de président du Conseil d’administration (PCA) du Groupe Ecobank. Il remplace Emmanuel Ikazoboh, arrivé au terme de son mandat. L’ex-PCA déclare en effet, « je suis davantage assuré et confiant que mon successeur au poste de Président, M. Alain Nkontchou continuera à conduire le Conseil d’administration dans son parcours vers le leadership. Le monde a les yeux fixés sur l’Afrique et nous sommes en train de positionner cette banque d’une manière qui lui permettra de continuer de mettre en œuvre ses engagements à l’égard du développement du continent ». 

Alain Nkontchou qui prend la tête du Conseil d’Administration de cette banque panafricaine avec des opérations bancaires dans 33 pays est né à Yaoundé, le siège des institutions camerounaises. L’homme qui a le profil de l’emploi a fait ses études à l’école supérieure de commerce de Paris (ESCP), entre autres. Plusieurs sources le présentent comme un personnage qui compte parmi les premiers africains à se lancer sur les marchés de capitaux dans la City londonienne. Il a marqué d’un éclat spécial son passage chez Chemical Bank où il a apporté sa touche dans la gestion de trésorerie. Par la suite, il sera promu « Managing director » de la Chase Manhattan Bank, nous sommes en 2002. 

Il rejoint le Conseil d’administration d’Ecobank en 2014. En étroite collaboration avec son frère Cyrille, il a réussi l’exploit à mettre en place un fonds dédié aux investissements en Afrique à savoir Enko Africa Private Equity Fund (EAPEF). 

Selon les données crédibles, l’Ecobank a vu le jour en 1985 et son siège social se trouve à Lomé au Togo. Elle est cotée sur les bourses d’Abidjan, Lagos et Accra. Elle est la deuxième plus grande banque d’Afrique, derrière la banque sud-africaine Standard Bank. 

 

Innocent D H 

 

Depuis ce matin, ils sont nombreux les spécialistes de la mode et du style qui sont au coude à coude pour trouver une nouvelle tenue, un style déjanté à la diva de la musique camerounaise, K-Tino.

 

Les prix sont alléchants. Le vainqueur de cette initiative repartira non seulement avec une somme de 100.000 FCFA, mais aussi l'assurance que ce sont ses créations qui seront arborées par la star de la musique Bikutsi. Le deuxième au classement final du concours repartira avec une somme de 75.000 FCFA et le troisième recevra la somme de 50.000 FCFA. Mais comment participe-t-on au concours ?

C'est très simple. Il suffit pour chaque créateur de poster sur la page officielle de K-Tino, sa création. Pas de précision jusqu'ici s'il s'agit d'une pièce sous forme de maquette ou alors en 3D ou sous une forme précise. Toujours est-il que dès que la création est postée sur la page officielle de l'artiste, le reste revient aux internautes qui apprécieront. Pendant la semaine que va durer le concours, les internautes vont liker, commenter et partager les publications. Et c'est le nombre de like et de partage qui vont déterminer les premiers. Ce sont les internautes qui feront de ce fait le classement. Un concours transparent en somme.

Celle que la nouvelle écurie à laquelle elle s'est affiliée a rebaptisé "Queen of Bikutsi", est sans une renaissance musicale. Après la sortie de son single "wata fufu", l'artiste K-Tino n'a pas mené une véritable campagne de promotion de ce tube. De plus, du fait de la montée des jeunes louves dans le milieu, il faut bien trouver un nouveau positionnement à la star.

Il est question aujourd'hui de lui créer une image et un style qui la place non seulement au-dessus de la mêlée, mais aussi fixe l'image que cette nouvelle génération de consommateurs devraient se faire de cette diva qui occupé la scène musicale depuis plus de trois décennies maintenant. Ce sera le départ d'une nouvelle gestion de l'image et de la communication de K-Tino, une gestion assurée par l'armada de communicateurs et de professionnels mobilisé par la maison de production Motbinama international records.

Les jeux sont lancés. Place maintenant au génie et à l'inventivité des camerounais pour trouver le style qui ira le mieux à K-Tino pour cette nouvelle vie musicale qui commence.

 

Stéphane NZESSEU

 

Depuis quelques semaines, un nom et une enseigne mobilise l'attention du monde culturel camerounais. Les écuries Motbinama international semblent ambitieux et comptent inscrire la musique camerounaise dans le créneau d'une véritable industrie rentable pour les artistes et pour les acteurs du milieu. Et derrière cette machine qui souhaite tout broyer sur son chemin, se cache un certain Didier Ndi Samba.
 
 

Didier Ndi Samba est l'un des membres de la grande fratrie laissée à la postérité par le feu patriarche Joseph Ndi Samba. Didier, une tête bien faite s'est rapidement distingué au milieu de ses frères comme un passionné de culture et de voiture. Une fibre qu'il tient de son paternel. Il raconte d'ailleurs que sorti du berceau il a très vite appris à conduire.

A 11 ans il maniait déjà assez bien les automobiles, et vers 19 ans il organisait déjà des spectacles de musiques avec des artistes de notoriété nationale et internationale. Didier Ndi Samba aura un parcours académique des plus régulier. Vif d'esprit et un peu fêtard sur les bords, il sera toujours parmi les leaders dans les générations académiques qu'il rencontrera au Cameroun et ailleurs. 

La mise sur pied des écuries Motbinama international est la conséquence naturelle du parcours de vie qu'il s'est choisi. Après avoir "réussi" (étant donné qu'il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin) dans le milieu professionnel, il souhaite aujourd'hui redistribuer les fruits de sa réussite avec des "frères". Mais au lieu de donner du poisson, Didier Ndi Samba a choisi de créer un étang.

Les entreprises culturelles qu'il met donc sur pied sont des cadres diversifiés qui permettront aux jeunes camerounais et même aux moins jeunes de venir élever leurs poissons en toute sécurité et en toute confiance, avec une garantie de croissance évidente, pour que ceux ci n'aient plus jamais faim.

Les ambitions de Didier Ndi Samba semblent démesurées. Après la création de l'écurie de promotion des artistes de chez nous, il annonce déjà une chaîne de média qui comprendra une station radio (qui sera en fait une réhabilitation de Radio Lumière, l'une des toutes premières radios privées au Cameroun), une station de télédiffusion, et plusieurs magazines sur les domaines de la culture, du sport, de la mode et autres.

Il compte mettre à la disposition du milieu culturel camerounais un car podium professionnel pour la réalisation de grands événements culturels et bien d'autres projets encore. Didier Ndi Samba fait partie de ces jeunes camerounais qui croient encore en ce pays et qui pensent que malgré les difficultés diverses, il y a fort à faire.

Christian Mpondo vainqueur du challenge « Allô Fokou » de Richard Bona

 
 
Stéphane NZESSEU
 
 

L’information a été rendue publique ce Mardi, par les membres du Syndicat National des Journalistes du Cameroun – antenne de Yaoundé :

 

« Le Directeur de Publication de la Tribune de l’Est vient d’être condamné à deux (2) ans d’emprisonnement ferme au Tribunal de Première Instance de Yaoundé dans une affaire de diffamation l’opposant au directeur général de la CNPS.  

Chantal Roger Tuileu, interdit à vie d’exercer la profession de journalisme, est actuellement détenu au Parquet de Yaoundé et attend impatiemment la sentence du verdict qui sera rendu à l’issu de l’appel dont son conseil entend interjeter dès ce Mercredi ».

L’ex directeur de Publication est en outre condamné à payer de lourdes amendes à Noël Olivier Mekulu Mvondo qui attend toujours des  excuses publiques

Retour sur quelques faits

Le directeur de publication du journal la Tribune de l’Est, est poursuivi depuis quelques années devant le Tribunal de Première Instance (TPI) de Yaoundé centre administratif, pour des faits présumés de diffamation, propagation de fausses nouvelles et dénonciations calomnieuses à l’endroit du dirigeant de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) - Entreprise publique, en charge de la gestion des pensions de retraite.

Dans son édition du 24 juillet 2017, ce journal avait écrit que M. « Mekulu Mvondo perçoit, dans le cadre de ses fonctions de DG de la CNPS, des avantages faramineux, dont un salaire mensuel de 11 millions de FCFA. Des accusations de gabegie financière et d’abus d’autorité étaient également formulées contre le manager ».

A la suite de cette affaire qui avait créé un énorme buzz dans les médias traditionnels et les réseaux sociaux, le patron de la CNPS a saisi la justice, estimant avoir été victime d’une campagne calomnieuse ayant terni son image personnelle et celle de la société publique qu’il dirige a exigé de son contempteur qu’il se rétracte mais rien n’a été fait. Au contraire, invité sur certains plateaux de télévision, Chantal Roger Tuileu y est allé de plus belle et a parfois présenté des documents qu’il affirme être des « preuves » de ses allégations.

Après avoir longtemps refusé de présenter devant les juridictions afin de se défendre et de répondre des actes qui lui sont reprochés, il a finalement été contraint de le faire, jusqu’à la condamnation de ce 30 Juin 2020.        

L’on se souvient que c’est le 19 Décembre 2017 que Roger Chantal Tuile, a été réduit au silence par le Conseil National de la Communication, l’organe de régulation des médias, lui interdisait alors le droit d’exercer le métier de  journalisme au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
 
 

Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football indique qu’il revient donc dorénavant au Cameroun, d’être fin prêt pour ces deux évènements sportifs du continent africain. 

 

Comme tous les autres responsables du secteur du football au Cameroun, Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), attendait la décision du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf), sur les sorts qu’il réserve au Championnat d’Afrique des Nations et à la Coupe d’Afrique des Nations (Can). On le sait donc depuis hier 30 juin 2020, le Chan prévu se jouer cette année, est reprogrammé pour janvier 2021. Et la Can initialement prévue pour 2021, va se dérouler en 2020. 

 

En réaction de cette décison de la Caf, le président de la Fecafoot au cours d’un point de presse tenue hier dans son cabinet, n’a pas caché son satisfecit. Il a indiqué qu’il appartient dorénavant au Cameroun de se tenir prêt. Mais aussi cette décision de l’instance faîtière du football africain permet à la fédération de pouvoir s’organiser en interne. 

 

« C'est un jour important pour nous d'avoir cette clarification à ce moment précis. Comme vous le savez on avait pas de visibilité et aujourd'hui on a une feuille de route que la Caf nous a donnée. Et on peut organiser notre travail en fonction de cette feuille de route. C'était un peu pénible pour nous de travailler dans l'incertitude. C'est à nous désormais d'être fin prêt pour ces deux rendez-vous continentaux, qui sont de très grande importance », a déclaré Seidou Mbombo Njoya.

 

Liliane N. 

 

Ce mardi, 30 juin 2020, Google France annonce que la chaîne YouTube de Dieudonné M’Bala M’Bala a été fermée. Selon les explications de YouTube, « cette suppression fait suite à des enfreintes repérées à notre règlement de la communauté Youtube ». Signalons que ce n’est pas pour la première fois que le franco-camerounais est accusé de tenir des propos antisémites. 

 

Accusé de tenir des propos antisémites, M’Bala M’Bala, dit Dieudonné vient de voir sa chaîne YouTube fermée. L’humoriste, acteur et militant politique français, né le 11 février 1966 à Fontenay-aux-Roses est épinglé une fois de plus pour les mêmes causes. « Cette suppression fait suite à des enfreintes répétées à notre règlement de la communauté YouTube », déplore Google France. 

L’on apprend également que la fermeture de son compte intervient à la suite de l’action de l’Union des étudiants juifs de France et ses partenaires antiracistes qui combattent depuis des années, « la propagation des idées racistes, antisémites et négationnistes du pseudo humoriste », a publié cette organisation sur Facebook. 

Pour sa part, 124 News annonce que la présidente de l’UEJF, Noémie Madar, a à son niveau émis un appel sur twitter et Facebook, des réseaux sociaux sur lesquels Dieudonné M’Bala M’Bala compte respectivement 150 000 et 1,2 millions d’abonnés, de prendre aussi la relève. 

L’accusé ne reste pour autant silencieux face à ces multiples reproches. De son côté, il dénonce des « pressions israéliennes ». Face à la suppression de sa chaîne, Dieudonné rappellent, « les autorités des heures les plus sombres de l’histoire ». De sources bien introduites, l’humoriste comptait environ 400 000 abonnés sur le réseau YouTube.  

Accusations précédentes 

Ce n’est pas pour la première fois que Dieudonné M’Bala M'bala est sous le feu des projecteurs. L’on s’en souvient l’homme s’était attaqué à Manuel Valls, alors que celui-ci était encore ministre de l’intérieur. Il l’avait traité de « Mussolini moitié trisomique » et avait bien entendu été condamné pour ses provocations. En Novembre 2019, le polémiste récidiviste a été condamné à 9 000 euros d’amende. Il était jugé pour complicité d’injure à caractère antisémite, après avoir publié une vidéo et une chanson intitulées « C’est mon choaaa ». En 2002, alors que Dieudonné avait l’intention de se présenter à la présidentielle, il avait comparé les juifs à une secte. Plus tard, il les traitera de négriers et assimilera même la shoah à de la « pornographie mémorielle ». 

 

Innocent D H   

 

Il a été nommé ou plutôt confirmé à ce poste par un décret signé par le Président de la République ce 30 Juin 2020

 

« Monsieur Ekoumou André – Marius est, à compter de la date de signature du présent décret, nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun auprès de la République Française… ».    

Une patate chaude ?

C’est l’interrogation qui meuble les conversations dans certains milieux feutrés de la capitale politique Camerounaise et qui semble prendre le dessus après la nomination de celui qui a longtemps occupé le poste de Chargé de Mission à la Présidence de la République.

Une inquiétude suscitée par les activités menées par les terroristes qui se font appelés « activistes de la brigade anti sardinards ». Des individus qui se sont faits un nom à travers les attaques perpétrées contre le couple présidentiel, la casse des ambassades dont la mission diplomatique du Cameroun en France, l’agression de tous ceux qui refusent de s’aligner et d’intégrer leur politique de destruction…

Par ailleurs, certaines sources médiatiques parlent de tension au sein de l’ambassade du Cameroun en France à cause des dissensions qui « auraient longtemps empoisonné l’atmosphère entre son prédécesseur et quelques uns de ses collaborateurs ».

L’homme qui, en 2016, a été élevé à la dignité de Grand Officier des Ordres Nationaux va également prendre fonction au moment où sévit un vaste réseau de trafic des passeports Camerounais et, à cet effet, Martin Mbarga Nguele - Délégué Général à la Sûreté Nationale a ouvert une enquête au regard des nombreuses plaintes déposées aussi bien sur le plan national que du côté de Paris.  

Autres Responsabilités

Ekoumou André – Marius a entre autres assumé le poste de président de l’Instance de Coordination Nationale du Fonds Mondial pour le Cameroun. L’une de ses principales missions à ce poste était de s’assurer que le cahier de charges est bien respecté et que le Cameroun est à la hauteur des attentes du Fonds mondial pour la lutte contre le SIDA, le Paludisme et la Tuberculose.

Engagement à servir son pays

Interviewé par les confrères de la presse publique, le nouvel Ambassadeur Plénipotentiaire a fait part de sa totale volonté à servir sans faiblir son pays : « Je voudrais avant toute chose remercier le Chef de l’Etat pour la confiance qu’il a une fois de plus placé sur ma modeste personne. Le Cameroun et la France entretiennent depuis longtemps, des relations d’amitié, de coopération et, nous allons travailler pour l’intérêt de nos deux pays… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Cette information est donnée par Paul Tassong le Coordonnateur du Plan de reconstruction et de développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

11 000 maisons ont été détruites au Sud-Ouest depuis l’enlisement de la crise sociopolitique, survenue en fin d’année 2016 dans les deux régions anglophones du Cameroun. Cette information est l’une des toutes premières rendues publiques par Paul Tasong, en sa qualité de Coordonnateur du Plan de reconstruction et de développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). 

Depuis le 29 juin 2020, ce dernier séjourne à Buéa, le chef-lieu de la région du Sud-Ouest. Il y tient des concertations avec les autorités traditionnelles et religieuses. Le but desdites concertations étant d’être mieux outillé pour pouvoir mener à bien le projet de reconstruction du Sud-Ouest. De Paul Tasong, on sait que le plan du gouvernement devrait permettre de bâtir dans cette région 119 écoles, 44 hôpitaux, 315 kilomètres de routes, 36 ponts et des points d'eau.

Avant de se rendre à Buéa dans la région du Sud-Ouest, Paul Tasong a conduit la semaine dernière, la mission du Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Noso, à Bamenda. Il faut rappeler que les principales missions assignées audit Plan sont la  réhabilitation et l’aménagement des infrastructures de base, œuvrer pour la revitalisation économique du Noso; oeuvrer à la promotion de la cohésion sociale. Paul Biya a donc porté sa confiance au Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.

Pour revenir au séjour de la délégation de Paul Tasong à Bamenda, on se rappelle que pour nuire à cette mission, les séparatistes avaient lancé un mot d’ordre de ville morte-ghost town. Cette opération de ghost town devait durer trois jours. Et les populations par peur de représailles étaient restées cloîtrées dans leur maison. 

 

Liliane N.

  

 

Page 373 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01